Champlain (Québec)

municipalité au Québec (Canada)

Municipalité de Champlain
Champlain (Québec)
Rue Notre-Dame, (Chemin du Roy, Route 138)
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Mauricie
Subdivision régionale Les Chenaux
Statut municipal Municipalité
Maire
Mandat
Guy Simon
2021-2025
Code postal G0X 1C0
Constitution
Démographie
Gentilé Champlainois et Champlainoise
Population 1 807 hab. ()
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 27′ nord, 72° 21′ ouest
Superficie 7 870 ha = 78,7 km2
Divers
Code géographique 2437220
Localisation
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Municipalité de Champlain
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Municipalité de Champlain
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Municipalité de Champlain
Liens
Site web www.municipalite.champlain.qc.ca

Champlain est une municipalité canadienne du Québec située dans la MRC Les Chenaux, dans la région de la Mauricie. Localisé sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, Champlain fait aussi partie de la région métropolitaine de Trois-Rivières.

La municipalité est membre de l'Association des plus beaux villages du Québec.

Toponymie modifier

 
Quai de Champlain, fleuve Saint-Laurent, passage de la caravelle Santa-Maria[1].

En 1632, Samuel de Champlain, fondateur de la Nouvelle-France, donna son propre nom à la rivière Champlain[2]. Le nom Champlain a ensuite été donné à la seigneurie par le seigneur Étienne Pézard de La Tousche, puis à la paroisse, au comté provincial (1829), au comté municipal (1845)[3], à la municipalité (1855)[3] et au comté fédéral (1867).

L’acte de concession de la seigneurie, le 8 avril 1664, ne donne pas de nom au fief concédé à Étienne Pézard de La Tousche. L’acte mentionne seulement que la quantité de terre concédée s’étend « depuis la rivière Champlain en montant sur le dit fleuve vers lesdites Trois-Rivières ». Dès 1668, les actes relatifs aux habitants de Champlain mentionnent qu’ils habitent à « La Touche-Champlain » ou simplement à « Champlain » dès 1669[4]. En 1684, le lieu est déjà bien connu sous le nom de Champlain puisque Mgr de Laval, en donnant enfin les titres officiels de la paroisse vingt ans après sa fondation, écrit : « le lieu communément appelé Champlain »[5]. Quant au seigneur, il se faisait appeler La Touche-Champlain déjà en 1680 ou Pézard-Champlain déjà en 1693 ou Pézard-Latouche-Champlain déjà en 1702[6].

La Commission de toponymie rapporte avoir relevé une « version populaire » voulant que Samuel de Champlain ait donné son nom parce que, « émerveillé par la beauté des lieux, [il] se serait écrié : “Quel beau champ plein!”, du latin campus planus, champ plat. »[7] Quoique sympathique, cette version n’est confirmée par aucune source écrite de ce temps.

Géographie modifier

 
Dans la MRC : Les Chenaux.
 
Champlain, vue aérienne

Municipalités limitrophes modifier

Histoire modifier

Le territoire actuel de la municipalité de Champlain s’étend sur le fief Marsolet et le fief Hertel (ou de l’Arbre-à-la-Croix), tous deux concédés le 5 avril 1644, ainsi que sur la seigneurie de Champlain, concédée le 8 août 1664.

Les premiers occupants de Champlain[8] s’installent en 1664 ou 1665. Il y a bien eu une première tentative sur une terre concédée le 16 août 1643, mais l’éloignement et la menace iroquoise en découragèrent les initiateurs. En 1664 ou 1665, les premiers s’établissent d’abord du côté de la seigneurie de Champlain. L’année suivante (1666) commenceront les concessions sur le fief Hertel et en 1667 sur le fief Marsolet[9]. Quelques-unes des premières familles viennent de Trois-Rivières, c’est le cas de celles d’Antoine Desrosiers, François Chorel et Pierre Dandonneau[10].

Chronologie modifier

  •  : Concession du fief Marsolet et du fief Hertel (ou de l’Arbre-à-la-Croix).
  •  : Concession de la seigneurie de Champlain. Cette date est considérée comme étant la fondation de la localité de Champlain, la huitième plus ancienne localité de la Nouvelle-France.
  • 1664 : Construction du fort La Touche-Champlain.
  • 1789 : Achat de la seigneurie de Champlain par Joseph Drapeau[11].
  • 1797 : Achat de la seigneurie par Joseph Frobisher (en)[12].
  • 1817 : Achat de la seigneurie par Mathew Bell et David Monro (en)[13].
  • Années 1830-1850 : Apparition du village actuel au centre de la localité. En 1860, il y a 20 emplacements dans le village. En 1933, il y en avait 150.
  •  : Érection de la Municipalité de paroisse de Champlain, d'un compeau jusqu'alors dépourvu d'organisation municipale[14].
  •  : Fusion de la Municipalité de paroisse de Champlain et de plusieurs autres entités, pour former la Municipalité de comté de Champlain[15].
  •  : Abolition et division de la Municipalité de comté de Champlain pour reformer plusieurs entités distinctes, dont la Municipalité de paroisse de La Visitation-de-Champlain, c'est le retour à la situation qui prévalait de 1845 à 1847[16].
  • 1879 : Construction de l'église actuelle
  • 1882 : Construction du couvent actuel
  • 1886 : Les rues Sainte-Anne et Saint-Joseph sont légalisées par le conseil municipal.
  •  : Érection de la Municipalité du village de Champlain, par la division de la Municipalité de paroisse de Champlain.
  •  : Confirmation du statut ainsi que du toponyme de la Municipalité de village de Champlain, qui demeure la Municipalité de village de Champlain[17].
  •  : Modification au toponyme de la Municipalité de paroisse de Champlain, qui devient la Municipalité de paroisse de La Visitation-de-Champlain[18].
  • 1979 : Fêtes du tricentenaire de Champlain. L'anniversaire (300 ans) a été basée sur une erreur de date de fondation. La plus ancienne trace de cette erreur remonte à 1871 qui s'appuyait sur la date du plus vieux registre de baptêmes, mariages et sépultures conservés dans les archives de Champlain, sans tenir compte que les registres de 1665-1679 avaient disparu.
  • 1982 : La municipalité est incluse dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Francheville. Cette MRC est abolie en 2002 et Champlain incluse dans la nouvelle MRC des Chenaux.
  •  : Érection de la Municipalité de Champlain, de la fusion de la Municipalité de paroisse de La Visitation-de-Champlain (créée en 1855) et de la Municipalité de village de Champlain (créée en 1917)[19].
  •  : Le pape Jean-Paul II passe en train sur le territoire de la municipalité de Champlain, en route de Québec vers Trois-Rivières.
  •  : Le conseil municipal adopte une résolution officialisant le gentilé Champlainois-Champlainoise pour désigner les habitants de Champlain.
  •  : Confirmation du statut ainsi que du toponyme de la Municipalité de Champlain, qui demeure la Municipalité de Champlain[20].
  • 2002 : La municipalité est incluse dans la nouvelle municipalité régionale de comté (MRC) des Chenaux, créée par la division de la MRC de Francheville et de la Ville de Trois-Rivières.
  •  : Découverte d'un premier astéroïde à partir de l'Observatoire du Cégep de Trois-Rivières de Champlain. Il porte le numéro 157329 et a été nommé provisoirement 2004 TM16.
  •  : Découverte d'un second astéroïde à partir de l'Observatoire astronomique de Champlain. Il porte le numéro 161815 et le nom temporaire de 2006 WK30.
  • 2014 : Fêtes du 350e anniversaire de Champlain. Cette fois, le critère retenu pour la fondation est le début du peuplement permanent, rendu possible par la concession de la seigneurie de Champlain en 1664.

Démographie modifier

Évolution démographique
1666 1681 1683 1760 1765 1851 1861 1871 1881
-294[21]285[22]216[23]228[24]1 923[25]2 1771 6011 668
1891 1901 1911 1921 1931 1941 1951 1961 1971
1 5231 5391 6001 517[26]1 4931 4601 4011 5161 510
1981 1991 2001 2006 2011 2016 2021 - -
--1 6231 566[27]1 6641 735[28]1 807--

Administration modifier

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[29].

Champlain
Maires depuis 2005
Élection Maire Qualité Résultat
2005 Marcel-P. Marchand Voir
2009 Jean-Robert Barnes Voir
2013 Guy Simon Voir
2017 Voir
2021 Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises


Corporation municipale de Champlain modifier

Incorporée le 11 décembre 1982, la corporation municipale de Champlain porte le nom de « Municipalité de Champlain ». Elle est une corporation civile locale, publique, à but non lucratif, dont l'objet est d'administrer les finances, les biens et généralement l'organisation territoriale à Champlain. Elle compte six conseillers et un maire, tous rémunérés, qui forment le conseil d'administration (le conseil municipal).

Ses origines remontent à 1845 et à 1855. En 1845, le gouvernement créait d'abord une corporation locale sous le nom de « Municipalité de paroisse de Champlain », qu'il a abolie deux ans plus tard, en 1847. Cette année-là (1847), l'administration du territoire de Champlain était confiée à une corporation régionale, la « Municipalité de comté de Champlain », créée en 1847 de la fusion de plusieurs municipalités locales. En 1855, le gouvernement abolissait la corporation régionale de 1847, et créait à nouveau une corporation locale sous le nom de « Municipalité de paroisse de La Visitation-de-Champlain ». En 1917, une partie du territoire administré par cette corporation locale a été détachée par le gouvernement pour former une corporation autonome sous le nom de « Municipalité du village de Champlain ». En 1982, ces deux corporations ont été abolies et les deux territoires ont été fusionnés ensemble pour former une nouvelle corporation locale sous le nom de « Municipalité de Champlain »[39].

Les biens que possède la corporation municipale en 2016 sont un bureau municipal, un garage municipal, un réseau routier avec ses ponts et son système d'éclairage, une salle communautaire désignée sous le nom de « centre du Tricentenaire », des installations de loisirs (un terrain de baseball, un terrain de soccer, un terrain de tennis, un parc pour enfants), un entrepôt (l'ancienne coop), une ancienne caserne de pompiers sur la rue Sainte-Anne, deux stations de pompage d'eau potable, un réseau d'aqueduc, un réseau d'égouts, un champ d'épuration des eaux usées, un belvédère sur le parc de la Fabrique, deux haltes cyclistes, une halte routière, une bibliothèque qu'elle partage avec la Commission scolaire du Chemin-du-Roy.

Corporation catholique de Champlain modifier

Fondée en 1664, la Fabrique de la paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain[40] a été incorporée le 2 novembre 1684[41] avec l'érection canonique par Mgr François de Laval, évêque de Québec[42]. Elle est une corporation religieuse locale à but non lucratif, dont l'objet est d'acquérir, de posséder, de détenir, et d'administrer les finances et les biens pour les fins de l'exercice de la religion catholique romaine à Champlain. Elle compte six membres bénévoles et un prêtre qui forment le conseil d'administration (le conseil de fabrique). Les biens que possède la corporation catholique en 2016 sont un terrain acquis en 1806, sur lequel il y a l’église construite en 1878-1879, un presbytère construit en 1904, un garage construit vers 1960-1963, un cimetière ouvert en 1806, un charnier construit en 1905, deux stationnements, un monument du Sacré-Cœur datant de 1917, une grotte de la Vierge construite en 1982, ainsi que le parc de la Fabrique, sur lequel la municipalité possède un belvédère. Quelques espaces de stationnement sont loués aux résidents du HLM. Depuis 2018, l'église Notre-Dame-de-la-Visitation fait partie de la paroisse Saint-Laurent-de-la-Moraine.

Photos modifier

Climat modifier

Normales climatiques à Champlain de 1971 à 2000
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) −18,7 −17 −9,9 −1,3 5,3 10,7 13,3 12,2 7,2 1,8 −4,3 −13,6
Température moyenne (°C) −13,2 −11,2 −4,6 3,8 11,6 16,9 19,4 18,1 12,8 6,6 −0,5 −8,9
Température maximale moyenne (°C) −7,6 −5,3 −0,8 9 17,9 22,9 25,4 24 18,3 11,3 3,3 −4,2
Record de froid (°C) −40 −43,3 −33,5 −18,9 −6,7 −0,5 2,5 0,6 −7 −11,1 −26,7 −38
Record de chaleur (°C) 12,5 10,5 16,7 31 32,2 34 36,7 35 31,7 27,8 22,2 16,5
Précipitations (mm) 82 65,1 78,8 83,8 98,5 107,2 111,7 111,4 110,1 95,8 98,9 88,5
Source : Environnement Canada[44]


Normales climatiques à Champlain de 1981 à 2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) −18,1 −16,1 −9,5 −0,7 5,6 10,9 13,6 12,6 8 2,2 −3,4 −12,3
Température moyenne (°C) −12,8 −10,3 −4,2 4,5 11,8 17 19,5 18,5 13,7 7 0,3 −7,9
Température maximale moyenne (°C) −7,4 −4,7 1 9,6 17,9 23 25,4 24,4 19,3 11,7 4,1 −3,5
Record de froid (°C) −40,5 −43,3 −33,5 −18,9 −6,7 −0,5 2,5 −0,6 −7 −11,1 −26,7 −38
Record de chaleur (°C) 12,5 11,5 16,7 31 34,5 34,5 36,7 35 33 27,8 22,2 16,5
Précipitations (mm) 81,6 66,7 74,3 88,4 96,2 110,8 122,6 100,5 112,6 104,2 100,9 90,5
Source : Environnement Canada[45]


Attraits et monuments modifier

 
Église Notre-Dame-de-la-Visitation
  • La plus ancienne crèche d'église du Québec, construite vers 1883 et entièrement restaurée en 2014 par René Beaudoin. Elle avait servi dans l’église jusqu’aux années 1960 puis avait été remisée dans le grenier de la sacristie, d'où elle a été ressortie en 2014. Dans cette crèche, le Jésus de cire ne repose pas dans une mangeoire, mais sur un lit bleu royal à baldaquin. Ce lit est représentatif du regard victorien posé à cette époque sur l’Enfant Jésus : comme c’est l’Enfant Roi qui est né, il lui fallait, croyait-on à l’époque, un lit digne d’un roi. Le Jésus de cire avait été donné à un paroissien dans les années 1960 et a été remis à la Fabrique en 2014 pour retrouver sa place dans l’église. Le lit a été restauré par Daniel Laganière et Magella Bouchard[47].
  • Le presbytère a été construit en 1904 par les entrepreneurs Giroux, Héroux, Bellemare et Morissette. C'est le cinquième presbytère de la paroisse après celui construit avant 1683, l'autre vers 1720, le troisième en 1806 et le quatrième en 1824. Le presbytère est ouvert aux visiteurs lors de certains événements. De 2007 à 2016, le Comité culturel de Champlain y a animé la « Galerie du presbytère » qui présentait des expositions d'art figuratif et non figuratif[48].
  • La maison Chartier, érigée vers 1830 par le capitaine de milice Louis-Léonard Dubord. Elle est un ancien relais de poste du chemin du Roy. Elle est une propriété privée et n'est pas ouverte aux visiteurs.
  • Deux maisons sont surmontées d'une « tour des veuves ». Ce n’était pas des veuves au sens propre du fait de la mort de leur mari, mais plutôt au sens figuré du fait de l’absence prolongée de leurs maris partis sur les bateaux. Du haut de ces tours, elles pouvaient mieux voir passer les bateaux de leurs maris. Elles sont des propriétés privées et ne sont pas ouvertes aux visiteurs.
  • Plaque commémorative des ancêtres Juneau, installée sur la terre ancestrales des Juneau.
  • Plaque commémorative des ancêtres Desrosiers-Désilets, dévoilée en 1991 à la halte routière.
  • Monument du Sacré-Cœur, situé en face de l'église, érigé en 1917. La base est constituée de pierres coquilleuses et fossilisées, provenant de la mer et apportées par les marins de Champlain.
  • Monument du tricentenaire, situé en face du presbytère, érigé à la « gloire des ancêtres » en 1979 lors des fêtes du tricentenaire de la localité. Fondée en 1664, Champlain avait alors 315 ans.
  • Monument de Notre-Dame-du-Cap, ou grotte de la Vierge, érigé en 1982 avec des pierres provenant du solage de l'ancienne salle paroissiale qui se trouvait à cet endroit et qui fut démolie en 1981.
  • Monument du Jubilé de l’an 2000, érigé en 2000 dans le cimetière à l'initiative du curé, Mgr Denis Clément qui en a assumé les coûts et en a fait don à la Fabrique paroissiale. Il a été réalisé par Monuments Boucher.
  • Panneau d'interprétation sur la municipalité de Champlain, installé en 2008 au parc de la Fabrique, dans le cadre du circuit patrimonial du chemin du Roy, l'une des stratégies de mise en valeur de chacune des municipalités traversées par la route touristique du chemin du Roy.
  • Panneau d'interprétation sur Marie Raclot, installé par la Municipalité en 2017 en face du presbytère, dans le cadre du circuit patrimonial des personnalités de la MRC des Chenaux, une stratégie de mise en valeur de chacune des dix municipalités qui composent la MRC des Chenaux. Le texte est de Marie-Pier Lemaire, révisé par René Beaudoin, historien, texte fortement inspiré de l'article de Mona Andrée Rainville, « Les sœurs Raclot, Parisiennes et Filles du roi ? Voyons voir... », publié dans les Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, volume 67, numéro 3, cahier 289, automne 2016, p. 193-221. . La réalisation a été faite sous la direction de Marie-Pier Lemaire et de Françoise Bouchard, agentes culturelles de la MRC des Chenaux.

Événements modifier

  • En février de chaque année : le Carnaval de Champlain
  • En février de chaque année : le Boucan, rendez-vous des motoneiges
  • Le 24 juin : Fête de la Saint-Jean-Baptiste
  • En août de chaque année : les Fêtes champlainoises (de 2004 à 2006) et le rendez-vous artistique Phares sur Champlain (depuis 2007)

Écoles modifier

L'École des Champs-et-Marées compte deux édifices : l'édifice Champlain, situé à Champlain, et l'édifice Sainte-Marie, situé à Batiscan. Le pavillon de Champlain assure la 1re à la 4e année pour les élèves de Champlain et Batiscan. Les élèves de la maternelle, 5e et 6e année vont au pavillon sainte-Marie de Batiscan. L'école fait partie du réseau des écoles placées sous la responsabilité de la Commission scolaire du Chemin-du-Roy.

Jumelage et coopération modifier

Champlain est jumelée avec :   Hiers-Brouage (France), depuis le [49]. Brouage est la patrie de Samuel de Champlain. L’un des instigateurs du jumelage, le Père Maxime Le Grelle, s.j., décédé en 1984, est l’auteur de Brouage-Québec, foi des pionniers.

Personnalités liées modifier

Tourisme modifier

Lieu de villégiature, la municipalité de Champlain offre un coup d’œil impressionnant sur le fleuve Saint-Laurent à partir de la halte routière, du quai et du parc de la Fabrique. Champlain est située sur le chemin du Roy, qui relie Québec à Montréal (route 138), route touristique reconnue par Tourisme Québec. L'ancien relais de poste du chemin du Roy, la maison Chartier, s'y trouve toujours. Champlain présente deux façons de voir le ciel, avec son église patrimoniale et son observatoire astronomique. À Champlain, se trouvent aussi une galerie d'art au presbytère, un café-boutique, des artistes, des kiosques de fruits et légumes, des comptoirs d’alimentation fine, une auberge, deux gîtes, un camping, un restaurant et un casse-croûte.

Les premiers efforts pour développer le tourisme à Champlain ont été faits par la Société historique de Champlain avec la conception d'un circuit patrimonial en 1982 et l'installation de trois panneaux d'interprétation en 1983. Puis en 1986, à l'époque de l'ouverture de l'autoroute 40 avec la diminution conséquente du transport sur la route 138, furent créés le Comité d'initiatives touristiques du chemin du Roy, qui réunissait les municipalités de Sainte-Marthe-du-Cap (aujourd'hui le secteur Est de la ville de Trois-Rivières), Champlain, Batiscan et Sainte-Anne-de-la-Pérade, ainsi que des comités locaux dans chacune de ces quatre municipalités. Ces corporations ont été dissoutes en 1991. Un nouveau Comité touristique de Champlain a été en activités de 2000 à 2002, relancé en 2003. En 2005 fut créée la Corporation touristique de Champlain, relancée en 2015.

Notes et références modifier

  1. Marc Rochette, « Une réplique du Santa Maria au port de Trois-Rivières », sur Le Nouvelliste, (consulté le )
  2. Toponymie : Champlain
  3. a et b Janko Pavsic, « Champlain »   [PDF], sur mairesduquebec.com, (consulté le )
  4. Selon les intitulés des actes dans la banque Parchemin.
  5. Eddy Hamelin. La paroisse de Champlain, Trois-Rivières, Bien Public, 1933, p. 16
  6. Selon les actes de baptêmes, mariages et sépultures relevés par l’équipe du Programme de recherche en démographie historique (PRDH) de l’Université de Montréal. Les officiants écrivent Pesard, mais à Cour-Cheverny, lieu d’origine du seigneur, le nom s’écrit Pézard : voir Ghislaine Le Mauff, Daniel Guérin et Alan Larson, « Étienne Pézard de la Touche, de Champlain », Pionniers originaires du Loir-et-Cher établis au Canada, [en ligne], Cercle Généalogique de Loir-et-Cher, http://hometown.aol.com/ghislmf/canada/pezard/index.html (consulté le 7 février 2004).
  7. Banque Topos et Dictionnaire des noms et lieux du Québec. Dans l’Histoire de Champlain, tome 1, p. 24, l’auteur écrit : « Dérivé de Campus planus, champ plat, [le nom] convient admirablement à la localité. » Il n’y est pas dit que ce soit Champlain lui-même qui se soit écrié « Quel beau champ plein ».
  8. Sur les premières terres du côté de la seigneurie de Champlain, voir le livre de Jean-Pierre Chartier, La Grande distribution de terres de 1665, Le fief et seigneurie Latouche-Champlain, Montréal, Histoire Québec, 2009.
  9. Si on en croit Marcel Trudel, Le terrier du Saint-Laurent en 1674, Tome 1, Montréal, Méridien, 1998, p. 381-402.
  10. Archange Godbout, Les pionniers de la région trifluvienne, Trois-Rivières, Bien Public, 1934, p. 7.
  11. Céline Cyr et Pierre Dufour, « DRAPEAU, JOSEPH »  , sur Dictionnaire biographique du Canada, (consulté le )
  12. Fernand Ouellet, « FROBISHER, JOSEPH »  , sur Dictionnaire biographique du Canada, (consulté le )
  13. Michel Bédard, André Bérubé et Jean Hamelin, « BELL, MATHEW »  , sur Dictionnaire biographique du Canada, (consulté le )
  14. Statuts provinciaux du Bas Canada, 8 Victoria, 1845, chapitre XL, pages 219-236. The Canada Gazette, 18 juin 1845, pages 19-31. / Dans : Janko Pavsic, «La Visitation-de-Champlain (paroisse)», Prosopographie des administrateurs dirigeants et répertoire des entités municipales du Québec (PADREM Québec), Institut généalogique Drouin, [en ligne], http://www.mairesduquebec.com/ (page consultée le 8 février 2015).
  15. Statuts provinciaux du Canada, 10-11 Victoria, 1847, chapitre VII, pages 1303-1326 : «Acte pour faire de meilleures dispositions pour l’établissement d’Autorités municipales dans le Bas-Canada (28 juillet, 1847)»; «et les dits actes et ordonnances sont abrogés par les présentes, depuis et après le premier jour de septembre prochain»; «IX. Et qu’il soit statué, que le conseil de chaque municipalité s’assemblera aux paroisses, villages ou lieux suivants respectivement, savoir : [...]; Le comté de Champlain, à Ste. Geneviève de Batiscan.». / Dans : Janko Pavsic, «Champlain (comté)», Prosopographie, op. cit.
  16. Statuts de la province du Canada, 18 Victoria, 1855, chapitre C, pages 395-506. / Dans : Janko Pavsic, «Champlain (comté)» et «La Visitation-de-Champlain (paroisse)», Prosopographie, op. cit.
  17. Gazette officielle du Québec, édition spéciale, 15 mars 1969, 101e année, numéro 11A, page 84a. / Dans : Janko Pavsic, «Champlain (village)», Prosopographie, op. cit.
  18. Gazette officielle du Québec, édition spéciale, 15 mars 1969, 101e année, numéro 11A, page 243a. / Dans : Janko Pavsic, «La Visitation-de-Champlain (paroisse)», Prosopographie, op. cit.
  19. Gazette officielle du Québec, partie 1, 11 décembre 1982, 114e année, numéro 50, pages 9135-9136. / Dans : Janko Pavsic, «Champlain (municipalité)», «La Visitation-de-Champlain (paroisse)» et «Champlain (village)», Prosopographie, op. cit.
  20. Gazette officielle du Québec, partie 1, 30 août 1986, 118e année, numéro 35A, page 4435. / Dans : Janko Pavsic, «Champlain (municipalité)», Prosopographie, op. cit.
  21. Histoire de Champlain, tome 1, Trois-Rivières, Bien Public, 1915, page 160. La seigneurie de Champlain compte 253 personnes, le fief Hertel 25 et les Prairies Marsolet 16.
  22. H. Têtu et C.O. Gagnon. « Plan général de l'état présent des missions du Canada fait en l’année 1683 », Mandements, lettres pastorales et circulaires des évêques de Québec, vol. 1, Québec, Imprimerie générale A. Côté et cie, 1887, pages 122-124. Le fief Hertel n'est pas mentionné.
  23. Rapport de l'Archiviste de la province de Québec, 1946-1947, pages 5-53 et Rapport sur les archives du Canada, 1918, app. B, pages 158-189
  24. Rapport de l’archiviste de la province de Québec, 1936-1937, pages 1-121
  25. Les données de 1851 à 1971 sont tirées de Les populations municipales et paroissiales de la Mauricie, Dossier statistique : 1850-1971, Publication du Groupe de recherche sur la Mauricie, Université du Québec à Trois-Rivières, 1981, cahier no 3.
  26. Pour chacune des années 1921 à 1981, le chiffre rapporté ici est l'addition de la population de la municipalité de paroisse et de la municipalité de village.
  27. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Champlain, MÉ » (consulté le )
  28. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Champlain, MÉ » (consulté le )
  29. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )
  30. Le Postillon de Champlain (périodique), Champlain, Société historique de Champlain, (réimpr. Volume 1, numéro 1)
    Liste des maires, p. 3
  31. Laberge-Marchand, Micheline et al., Champlain au fil du Chemin du Roy 1917-1979, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, , 247 p.
    Liste des maires, p. 76
  32. Le Postillon de Champlain (périodique), Champlain, Société historique de Champlain, (réimpr. Volume 1, numéro 1)
    Liste des maires, p. 4
  33. Compilation d'après Le Postillon, 1982-2010
  34. Candidat du Parti progressiste-conservateur du comté de Champlain aux élections fédérales de 1983.
  35. Monsieur Marchand a été élu sans opposition.
  36. Monsieur Barnes a été élu sans opposition. Décédé le 12 février 2012.
  37. Deux candidats se présentaient à la mairie : Raymond Beaudry, conseiller municipal, et Paule Brunelle, ancienne députée du Bloc québécois dans la circonscription fédérale de Trois-Rivières. Monsieur Beaudry l'a emporté par treize voix seulement sur son adversaire. Source : http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/vie-regionale/des-chenaux/201204/30/01-4520178-election-de-raymond-beaudry-a-champlain-paule-brunelle-demande-un-depouillement-judiciaire.php
  38. Deux candidats se présentaient à la mairie : Guy Simon et Sonya Pronovost, conseillère municipale sortante. Monsieur Simon l'a emporté par 27 voix seulement sur son adversaire. Le taux de participation aux élections 2013 à Champlain était de 57,8 %. Source : http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/actualites/elections-municipales-2013/des-chenaux/201311/07/01-4708199-un-troisieme-maire-en-moins-de-trois-ans-a-champlain.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_des-chenaux_2357509_section_POS1
  39. Pour toutes les sources, voir les références de la chronologie plus haut.
  40. Conformément à l'article 12 de la Loi sur les Fabriques, le nom de la corporation commence par l'article «La», donc avec une majuscule.
  41. La corporation a été inscrite au Registre des entreprises du Québec à compter du 1er janvier 1966, conformément à la loi, comme toutes les autres fabriques. Toutes les compagnies et tous les organismes sont inscrits dans ce registre. Puis la corporation a été immatriculée le 2 mars 1995 par le Registraire comme toute autre organisation.
  42. La paroisse de Champlain n'était pas encore érigée canoniquement qu'elle avait déjà ses registres paroissiaux dès 1664 ou 1665, ses marguilliers dès 1671, ses curés, son église.
  43. Ministère des Transports et de la Mobilité durable Québec, « Inventaire et inspection des structures » [aspx], (consulté le )
  44. « Moyennes 1971-2000 calculées à partir des relevés effectués à la station météorologique de Sainte-Anne-de-la-Pérade, située à 20 km à l'est de Champlain », Environnement Canada (consulté le )
  45. « Moyennes 1981-2010 calculées à partir des relevés effectués à la station météorologique de Sainte-Anne-de-la-Pérade, située à 20 km à l'est de Champlain », Environnement Canada (consulté le )
  46. a et b Inventaire des lieux de culte du Conseil du patrimoine religieux du Québec, « Église Notre-Dame-de-la-Visitation »  , sur lieuxdeculte.qc.ca (consulté le )
  47. Éric Morasse, «La plus ancienne crèche d’église du Québec», Le Bulletin des Chenaux, 3 février 2015, [en ligne] http://www.lebulletindeschenaux.com/2015/02/03/la-plus-ancienne-creche-deglise-du-quebec/ (Page consultée le 28 décembre 2017)
  48. Julie Desaulniers et René Beaudoin, «Champlain : l’art, c’est sacré», Continuité, numéro 118, 2008, p. 27-28, [en ligne] https://www.erudit.org/fr/revues/continuite/2008-n118-continuite1056147/17354ac/ (Page consultée le 28 décembre 2017).
  49. Société historique de Champlain. Champlain au fil du Chemin du Roy 1917-1979, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1979, page 190.

Annexes modifier

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Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • Chartier, Jean-Pierre. Fiefs et seigneurie de Champlain, Montréal, Histoire Québec, 2005, 184 pages.
  • Chartier, Jean-Pierre. La Grande distribution de terres de 1665, Le fief et seigneurie Latouche-Champlain, Montréal, Histoire Québec, 2009
  • COLL. Champlain et son patrimoine, Champlain, Municipalité de Champlain, 1990, 20 pages.
  • CÔTÉ, Josette (superv.). Répertoire des baptêmes de la paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain 1679-1985, volumes 1 (A à K) et 2 (L à Z), Trois-Rivières, Société de généalogie de la Mauricie et des Bois-Francs, 1985, 428 et 400 pages.
  • Côté, Josette (superv.). Répertoire des mariages de la paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain 1679-1985, volumes 1 (A à K) et 2 (L à Z), Trois-Rivières, Société de généalogie de la Mauricie et des Bois-Francs, 1985, 308 pages.
    • Campagna, Dominique, Répertoire des mariages de Champlain 1680-1915, 1971, 105 pages (édition épuisée).
  • Côté, Josette (superv.). Répertoire des sépultures de la paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain 1679-1985, Trois-Rivières, Société de généalogie de la Mauricie et des Bois-Francs, 1985, 246 pages.
  • Côté, Josette (superv.). Répertoire des baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain 1986-2001, Champlain, Comité de conservation et de mise en valeur de l’église de Champlain, 2002, 85 pages.
  • Durand, Claude. Les cimetières de Champlain, Champlain, chez l'auteur, 1994, 138 pages.
  • Durand, Claude. Les tableaux anciens de l'église Notre-Dame-de-la-Visitation de Champlain, Champlain, chez l'auteur, 1996, 87 pages.
  • Hamel, Brigitte, s.c.o. Notre-Dame-de-la-Visitation, comté de Champlain, 1885, Trois-Rivières, Archives de l’évêché, 1985, 99 pages. Coll. Recensement no 1.
  • Hamel, Brigitte, s.c.o. Notre-Dame-de-la-Visitation, comté de Champlain, 1890, Trois-Rivières, Archives de l’évêché, 1989, 88 pages. Coll. Recensement no 40.
  • Hamelin, Eddie. La paroisse de Champlain, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1933, 80 pages.
  • I.P.C. Photographie ltée. Paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation, Champlain [Album photographique de chaque paroissien], sous la direction de Grace Pintal et Marie-Rose Boisvert, Laval, I.P.C. Photographie Ltée, 1996, [20 pages].
  • Lasalle, Eugénie (Sœur Marguerite-Marie, o.s.u.). Histoire de la paroisse de Champlain, tomes I et II, Trois-Rivières, Le Bien Public, 1915 et 1917, 468 et 622 pages.
  • Pavsic, Janko, Prosopographie des administrateurs dirigeants et répertoire des entités municipales du Québec (PADREM Québec), Institut généalogique Drouin, [en ligne], http://www.mairesduquebec.com/ (page consultée le 8 février 2015).
  • Société historique de Champlain. Le Postillon de Champlain, 3 numéros par année, 1578 pages depuis 1981.
  • Société historique de Champlain. Collections « Au temps de nos mères » et « Au temps de nos pères ». 16 numéros, 620 pages depuis 1993.
  • Société historique de Champlain. Champlain au fil du Chemin du Roy 1917-1979, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public, 1979, 247 pages.
  • Société historique de Champlain. Tes champs et tes voiliers, disque du tricentenaire, 1979.
  • Société historique de Champlain. La tablée du Chemin du Roy, Champlain, 1988, 194 pages.

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