Clerques

commune française du département du Pas-de-Calais

Clerques
Clerques
La mairie.
Blason de Clerques
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Saint-Omer
Intercommunalité CC du pays de Lumbres
Maire
Mandat
Aurélien Dommanget
2020-2026
Code postal 62890
Code commune 62228
Démographie
Gentilé Clerquois
Population
municipale
317 hab. (2021 en augmentation de 1,28 % par rapport à 2015)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 47′ 37″ nord, 1° 59′ 43″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 173 m
Superficie 6,39 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lumbres
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Clerques
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Clerques
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Clerques
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Clerques

Clerques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Clerquois.

La commune fait partie de la communauté de communes du Pays de Lumbres qui regroupe 36 communes et compte 24 153 habitants en 2019.

Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie modifier

Localisation modifier

Clerques est un village niché dans la vallée de la Hem, au pied de la boutonnière du Boulonnais, dont la crête est boisée à cet endroit. Il est situé à 24 kilomètres à l'ouest de Saint-Omer (chef-lieu d'arrondissement).

 
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 6,39 km2 ; son altitude varie de 37 à 173 m[1].

Hydrographie modifier

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par la Hem ou Tiret, un cours d'eau naturel non navigable de 27,92 km, qui prend sa source dans la commune d'Escœuilles et rejoint l'Aa dans la commune de Sainte-Marie-Kerque[3]. La Hem a pour affluent, au sud du territoire de la commune, la Licques, cours d'eau naturel de 5,81 km, qui prend sa source dans la commune de Sanghen[4].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 891 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licques à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 138,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records LICQUES (62) - alt : 75m, lat : 50°47'05"N, lon : 1°56'36"E
Records établis sur la période du 01-12-1968 au 30-06-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,4 1,3 2,9 4,4 7,5 10,4 12,5 12,4 9,8 7,5 4,4 1,9 6,4
Température moyenne (°C) 4,2 4,5 6,8 9,4 12,5 15,3 17,5 17,5 14,7 11,4 7,5 4,7 10,5
Température maximale moyenne (°C) 7 7,8 10,8 14,4 17,5 20,2 22,4 22,6 19,5 15,2 10,5 7,4 14,6
Record de froid (°C)
date du record
−22
08.01.1985
−14,5
11.02.12
−12
04.03.05
−5,5
13.04.21
−2,8
01.05.21
0
01.06.1975
2,5
01.07.1984
0,4
25.08.1980
0
30.09.18
−6
29.10.1997
−8,5
24.11.1998
−13
07.12.1969
−22
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
14,5
09.01.1998
19,5
26.02.19
25
31.03.21
28,5
19.04.18
32,2
27.05.05
35,3
21.06.17
40,9
25.07.19
37,5
07.08.20
32,7
13.09.16
29,5
01.10.11
20,2
19.11.1969
15,5
19.12.15
40,9
2019
Précipitations (mm) 104,4 85,2 71,6 61,1 71,3 69,5 72,5 93 93,5 126,7 143,4 145,9 1 138,1
Source : « Fiche 62506001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité modifier

Espace protégé modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11].

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 ha réparties sur 153 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[12].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 1] :

  • la couronne boisée au nord de Licques. Cette ZNIEFF boisée marque la partie nord de la cuesta du pays de Licques, dernier contrefort des collines crayeuses de l’Artois avant la plaine maritime flamande[13] ;
  • le mont Gasart. « Le coteau du Mont Gasart s’étend en lisière du bois du Camp Bréhout et du bois de Clerques. Ce versant en exposition sud-sud-est, légèrement festonné, domine la vallée de la Hem, petite rivière sinueuse s’écoulant au milieu de prairies bocagères pâturées. »[14] ;
  • la haute vallée de la Hem entre Audenfort et Nordausques, d’une superficie de 446 ha et d'une altitude variant de 6 à 35 mètres[15].

et une ZNIEFF de type 2[Note 2] : la boutonnière de pays de Licques. Cette ZNIEFF, de 17 830 ha, s'étend sur 43 communes[16].

Site Natura 2000 modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire : les pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du Boulonnais et du Pays de Licques et la forêt de Guines[18].

Urbanisme modifier

 
Panneau d'entrée de la commune.

Typologie modifier

Clerques est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[19],[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,4 %), forêts (34,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %), prairies (0,5 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts modifier

Au bourg s'ajoutent deux hameaux, Audenfort à l'ouest et le Hamel à l'est.

Voies de communication et transports modifier

Voies de communication modifier

La commune est desservie par la route départementale D 217 et se trouve à 14 km de la sortie no 2 de l'autoroute A26, appelée l'autoroute des Anglais, reliant Calais à Troyes[25].

Transport ferroviaire modifier

La commune se trouve à 14 km, au sud-est, de la gare d'Audruicq, située sur la Ligne de Lille aux Fontinettes, desservie par des trains TER Hauts-de-France[26].

La commune était située sur la ligne de chemin de fer Boulogne - Bonningues, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, dans le département du Pas de Calais, de 1909 et 1935, Boulogne-sur-Mer à Bonningues-lès-Ardres.

Risques naturels et technologiques modifier

Risque inondation modifier

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[27].

Toponymie modifier

Clerques modifier

le nom de la localité est attesté sous les formes Clarkes (1127), Clarchae (1164), Clarkae (XIIIe siècle), Clerques (1543), Clercq-lez-Tournehem (1789), Clerque (1793)[28].

Viendrait de l'anthroponyme gallo-romain Clarius suivi du suffixe -acum « domaine (de) » donnant le « domaine de Clarius ».

Klarke en flamand[29].

Audenfort modifier

Indépendant jusque 1790, avant de devenir un hameau, le nom de la localité est attesté sous les formes Aldenfort (1105), Aldenvorh (1107), Audenfort (1137), Aldefort (1139), Oudenfort (1227), Oudenvort (1288), Audenfordium (XIIIe siècle), Audefort (1297), Audenford (1327), Audenffort (1578)[30].

Tiendrait son nom de l'anthroponyme germanique Aldinus suivi du germanique furt « gué » donnant le « gué d'Aldinus »[31].

Histoire modifier

Clerques était située sur la voie romaine reliant Boulogne-sur-Mer à Cassel, via Le Wast, Alembon, Licques, Clerques, Tournehem-sur-la Hem, Watten, Wulverdinghe, Lederzelle, Wemaers-Cappel[32].

Au Xe ou XIe siècle, le village de Clerques appartient à Adèle de Selvesse, fondatrice de la lignée des seigneurs d'Ardres. Il lui a été donné par son oncle Framericus, évêque de Thérouanne[33].

En 1218, Jordan d'Aldenfort vend des biens à l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer. La vente est confirmée par Arnould II comte de Guînes[34].

L'histoire récente du village a été marquée par la crue de la Hem qui, le 13 août 2006, a emporté le pont de pierre au centre du village, donc la construction remontait à 1862. Après des précipitations d'une intensité exceptionnelle sur Licques, la rivière, d'ordinaire paisible, avait alors accumulé un tel débit qu'elle s'est transformée en un torrent incontrôlable[35].

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités modifier

La commune est membre de la communauté de communes du Pays de Lumbres.

Circonscriptions administratives modifier

La commune est rattachée au canton de Lumbres.

Circonscriptions électorales modifier

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  2001 Albert Petitpont    
2001 2020 Marc Garénaux   Agriculteur retraité
Réélu pour le mandat 2014-2020[36],[37],[38],[39]
23 mai 2020 En cours
(au 5 février 2022)
Aurélien Dommanget   Professeur[40],[41]

Jumelage modifier

La commune est jumelée avec :

 
Jumelages et partenariats de Clerques. 
Jumelages et partenariats de Clerques. 
VillePaysPériode
Klerken[42] Belgiquedepuis

Équipements et services publics modifier

Justice, sécurité, secours et défense modifier

La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[43].

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants sont appelés les Clerquois[44].

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46].

En 2021, la commune comptait 317 habitants[Note 4], en augmentation de 1,28 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
230213433327328328330307303
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
279290273283281312296319282
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
249242239193194217220225232
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
188186180209215213254278320
2021 - - - - - - - -
317--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 170 hommes pour 157 femmes, soit un taux de 51,99 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
0,6 
5,4 
75-89 ans
7,1 
16,9 
60-74 ans
16,2 
12,7 
45-59 ans
12,3 
25,9 
30-44 ans
25,3 
14,5 
15-29 ans
15,6 
24,1 
0-14 ans
22,7 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie modifier

Le village a une tradition agricole (élevage de bovins, cultures en champ ouvert).

Le Hamel a abrité dans les années 1930 et 1940 une petite centrale hydroélectrique, puis à partir des années 1960 une pisciculture, démantelée dans les années 2010-2020[50].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Site classé modifier

Un site classé ou inscrit est un espace (naturel, artistique, historique…) profitant d'une conservation en l'état (entretien, restauration, mise en valeur...) ainsi que d'une préservation de toutes atteintes graves (destruction, altération, banalisation...) en raison de son caractère remarquable au plan paysager. Un tel site justifie un suivi qualitatif, notamment effectué via une autorisation préalable pour tous travaux susceptibles de modifier l'état ou l'apparence du territoire protégé[51].

Dans ce cadre, la commune présente un site classé par arrêté du  : l'ensemble formé par le gué d'Audenfort, la chute d'eau et la roue à aubes du moulin, dans la commune de Clerques[52].

Monuments historiques modifier

La commune de Clerques possède, dans l'église Saint-Barthélémy, plusieurs éléments de patrimoine classés et inscrits au titre d'objet à l'inventaire des monuments historiques.

  • Groupe sculpté : sainte Anne la Vierge et l'Enfant, classé le [53]
  • Deux statues : saint Adrien, saint Wulmer, classées le [54]
  • Statue de la Vierge de l'Annonciation, classée le [55]
  • Le bénitier, inscrit le [56]
  • Statue de Saint Barthélémy, inscrite le [57]
  • Statue de Saint Sylvestre, inscrite le [58]
  • Statue de la Vierge à l'Enfant, inscrite le [59]
  • La cloche de bronze de 1713, classée le [60]
  • Croix funéraire de Charles Mache de 1699, inscrite le [61]
  • Statue du Christ en croix du XVIIe siècle, inscrite le [62]

Autres lieux et monuments modifier

  • le moulin d'Audenfort, qui a cessé de fonctionner dans les années 1970, avant d'être reconverti en hôtel-restaurant.
  • l'ancien moulin à farine du Hamel, devenu centrale hydroélectrique, puis pisciculture.
  • Le monument aux morts[63].
  • Le principal symbole de Clerques est la statue du Semeur, qui symbolise l'amitié avec le village belge de Klerken, situé à environ 70 km de là, ainsi que sa vocation agricole. Haute de 3,60 m et moulée sur une armature de cuivre, elle est l'œuvre de Harry Covemaecker. Sur le socle on peut lire ces mots extraits des paroles du Credo du paysan, signées Stéphane et Francisque Borel : « Je crois en toi, maître de la nature, semant partout la vie et la fécondité »[64].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
D'argent à quatre barres de gueules, à la bordure de sinople[65].
Détails
Inspiré des armes de la famille d'Audrehem, dont Clerques était autrefois un hameau. Cette famille portait : « bandé d'azur et d'argent, à la bordure de gueules ».
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Hem ou Tiret (E4100600 ) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Licques (E4100650 ) » (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Clerques et Licques », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF 310013719 - La couronne boisée au nord de Licques », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF 310013680 - Mont Gasart », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF 310007272 - Haute vallée de la Hem entre Audenfort et Nordausques », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF 310013274 - La Boutonnière de Pays de Licques », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
  18. « Natura 2000 FR3100485 - Pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du Boulonnais et du Pays de Licques et forêt de Guines », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  21. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  26. « Distance entre la commune et la gare d'Audruicq », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  27. République Française, « Inondations et coulées de boue », Journal officiel de la République française, no 264,‎ , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
  28. Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 101.
  29. « proussel.voila.net/pages/noms_… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  30. Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 20.
  31. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 809.
  32. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Année 1858, p. 81-83, lire en ligne
  33. André Du Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy, Paris, 1631, p. 82-83, lire en ligne.
  34. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome III, Année 1218
  35. Conseil Général du Pas de Calais - CG62
  36. Jean-Marc Szuba, « Le bilan du maire de Clerques : la construction de l’école a marqué le mandat : À l’issue d’un mandat marqué notamment par la construction de deux classes, Marc Garenaux ne sait pas encore s’il se représentera. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Clerques : Marc Garnéaux réélu pour la troisième fois à la majorité absolue », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  39. « Clerques : Marc Garénaux, 36 années d’engagement communal : Élu conseiller en 1977 puis maire en 2001, Marc Garénaux n’a pas tremblé en mars 2014 : une liste d’opposants a bien tenté de rebattre les cartes communales, mais en vain. Le maire poursuit sa tâche avec mesure comme il sied dans un village aux revenus limités. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  41. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  42. « https://www.lavoixdunord.fr/art/region/le-jumelage-entre-clerques-et-klerken-belgique-a-50-ans-ia37b0n2180887 »
  43. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
  44. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  46. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  48. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Clerques (62228) », (consulté le ).
  49. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  50. Parc naturel régional des caps et marais d'Opale, « La reconquête de la continuité écologique de la Hem, 2010-2019 » [PDF], sur symvahem.fr
  51. Articles L. 341-1 à 22 du code de l'environnement
  52. « Bilans annuel de la politique de classement des sites », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  53. « Groupe sculpté : sainte Anne la Vierge et l'Enfant », notice no PM62000506, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. « 2 statues : saint Adrien, saint Wulmer », notice no PM62000505, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. « Statue : Vierge de l'Annonciation », notice no PM62000507, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. « Bénitier », notice no PM62007052, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. « Statue de Saint Barthélémy », notice no PM62007048, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. « Statue de Saint Sylvestre », notice no PM62007049, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. « Statue de la Vierge à l'Enfant », notice no PM62007050, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. « Cloche de bronze », notice no PM62000508, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  61. « Croix funéraire de Charles Mache », notice no PM62007053, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. « Statue du Christ en croix », notice no PM62007051, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
  64. La Voix du Nord, « Le jumelage entre Clerques et Klerken (Belgique) a 50 ans », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  65. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).