Blieux

commune française du département des Alpes-de-Haute-Provence

Blieux
Blieux
Une des cluses qui cloisonnent le territoire de Blieux.
Blason de Blieux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Maire
Mandat
Gérard Collomp
2020-2026
Code postal 04330
Code commune 04030
Démographie
Gentilé Blieuxiens
Population
municipale
62 hab. (2023)
Densité 1,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 52′ 24″ nord, 6° 22′ 18″ est
Altitude Min. 831 m
Max. 1 930 m
Superficie 56,8 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Digne-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Riez
Législatives Première circonscription
Localisation
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Blieux
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Blieux
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Blieux
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Blieux

Blieux est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Blieuxiens[1].

Géographie modifier

 
Blieux et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village est situé à 950 m d’altitude[2], dans la vallée de l’Asse de Blieux, dans le massif du Montdenier.

Blieux est une des 46 communes adhérentes du parc naturel régional du Verdon.

Les communes limitrophes de Blieux sont :

Barrême, Senez, Castellane, Rougon, La Palud-sur-Verdon, Majastres et Senez à nouveau avec son enclave du Poil[3],[4].

Géologie modifier

Le périmètre de protection de la réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de Blieux.

Environnement modifier

La commune compte 690 ha de bois et forêts, soit seulement 12 % de sa superficie[1].

Relief modifier

 
Montagne de la Vibre.

Hydrographie et les eaux souterraines modifier

 
Une cascade proche des hameaux de La Melle, affluente du ravin de Chast.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[5] :

  • rivière l'Asse,
  • ravins de Reibert, de Chaudanne, du Riou d'Ourgeas, du Champ, de la Font des Bruscs, du Collet, de Chanier, de la Clue, de la Clape, de la Colle, du Riu, du Rayet, de la radasse, des Roumégière, de Longuet, des Lèches, de la Bourbonne, de la Castelle, de la Plâtrière, de la Charbonnière, de la Quille, des Combes, de Malamort, du Chast, du Pas d'Escale, de l'Enfantasse, du Roi, de la Gipière Blanche,
  • vallon Nègre,
  • torrent de Praux.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 854 mm, avec 6,8 jours de précipitations en janvier et 4,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castellane », sur la commune de Castellane à 12 km à vol d'oiseau[8], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 999,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Blieux est une commune rurale[Note 2],[13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (61,5 %), forêts (19,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (16 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), prairies (0,5 %)[18].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux modifier

  • le Bas-Chaudoul
  • la Tuilière
  • Thon
  • la Castelle

Risques naturels et technologiques modifier

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barrême auquel appartient Blieux est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[19], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[20]. La commune de Blieux est également exposée à trois autres risques naturels[20] :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain : la commune est concernée par un aléa moyen à fort dans toute la vallée de l’Asse[21].

La commune de Blieux n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[22].

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[22] et le Dicrim existe depuis 2011[23].

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle, en 1994 (hiver et automne) et en 2011, pour des inondations, des glissements de terrain et des coulées de boue[20]. Les tremblements de terre qui ont été le plus fortement ressenti à Blieux sont ceux des 30 novembre 1951, avec une intensité de 6,5 (épicentre à Chasteuil, actuellement rattaché à Castellane) et 17 février 1947, d’intensité 3 dans la commune (avec un épicentre dans le Piémont)[24].

Toponymie modifier

Selon Ernest Nègre, le nom de la commune (Bleus en 1110, Vleus au XIIe siècle selon l’Atlas historique de la Provence[25]) vient de l’occitan bleusse, qui signifie « sec », probablement en référence au sol sec[26]. Selon Charles Rostaing, il se forme sur la racine oronymique (désignant une montagne en forme d’éperon) *BL[27], toponyme qui est probablement préceltique[28]. Les Fénié sont du même avis que Rostaing[29].

Le lieu-dit la Melle (castri de Mela, vers 1200), a un nom tiré du celtique mello, désignant un lieu situé en hauteur[30],[31].

Histoire modifier

Dans l'Antiquité, le peuple installé à l'arrivée des Romains est celui des Sentii[32].

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1110, comme appartenant à Raimundus de Bleus[33]. Le fief appartient au chapitre épiscopal de Senez, puis passe aux Castellane au XIIIe siècle, aux Pontevès au XIVe siècle, aux Engelfred au XVIIIe siècle[25]. Les églises des paroisses de Blieux (à Blieux et à Melle), et les revenus qui y sont attachés, passent successivement à l'abbaye Saint-Victor de Marseille, à l’évêque de Senez, puis à l’abbaye de Lérins[33].

En 1342, la communauté de Blieux est rattachée à la viguerie de Castellane par le comte de Provence[34],[33].

Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, la communauté de Roquemartine adhère à l'Union d'Aix (1382-1387), soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Elle fait même partie des plus fidèles et maintient son soutien même après la reddition d'Aix. Ce n’est que fin 1387 qu’elle se soumet[35].

À la fin des guerres de Religion, les habitants de Blieux détruisent leur église pour éviter que leurs ennemis s’en emparent[33].

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[36].

La Révolution et l’Empire apportent nombre d'améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités. Dès 1811, le cadastre dit napoléonien de Blieux est achevé[37].

Comme de nombreuses communes du département, Blieux se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en compte deux qui dispensent une instruction primaire aux garçons, situées au chef-lieu et au hameau de la Melle[38]. Les filles bénéficient elles aussi de cette instruction, bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants[39],[40].

Héraldique modifier

  Blason
Coupé d'or à un chien contourné d'azur lampassé de gueules colleté du champ, et aussi de gueules à un pont de trois arches d'argent maçonné de sable[41],[42].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945   Baptistin Bianco[43]    
         
mars 1965[44] mars 2014 Marcel Collomp[45]    
avril 2014 En cours
(au 21 octobre 2014)
Gérard Collomp[46] SE Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité modifier

Blieux fait partie :

La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe désormais 41 communes. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)[47].

Budget et fiscalité 2016 modifier

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[48] :

  • total des produits de fonctionnement : 82 000 , soit 1 394  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 66 000 , soit 1 126  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 108 000 , soit 1 837  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 31 000 , soit 526  par habitant ;
  • endettement : 6 000 , soit 96  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 8,00 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 7,50 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 53,00 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 17,16 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014[49].

Démographie modifier

En 2021, Blieux comptait 54 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014, etc. pour Blieux). Les autres « recensements » sont des estimations.

La commune est, parmi celles des Alpes-de-Haute-Provence qui ont subsisté sans être totalement abandonnées, celle qui a connu le plus grand recul démographique entre le milieu du XIXe (et même la fin du XVIIIe siècle) et le milieu du XXe siècle.

Évolution démographique
1315 1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841
150 feux37 feux823913801818810907969876
1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
802780735736650598573560537508
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
449442403374241200181160110100
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2021 -
735954595759625654-
Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale depuis 2006
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[25], EHESS jusqu'en 1962[50], Insee à partir de 1968[51],[52],[53],[54])

L’histoire démographique de Blieux, après la grande saignée du XIVe siècle et la lente croissance allant de la fin du XVe siècle aux années 1830, est marquée par une période d’« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période, courte dure de 1831 à 1841. Elle est suivie d’un mouvement de diminution assez rapide. En 1896, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population de 1836[55]. Le mouvement de baisse s’est poursuivi jusqu’aux années 1960. Depuis un demi-siècle, la population est stable, entre 50 et 60 habitants, soit 5 à 6 % de la population du maximum de 1836.

Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Aperçu général modifier

En 2009, la population active s’élevait à 22 personnes, dont sept chômeurs[56]. Ces travailleurs sont majoritairement non-salariés (neuf sur dix-sept)[57] et travaillent majoritairement dans la commune (même proportion)[57]. L’essentiel des établissements de la commune se trouvent dans l’agriculture (13 sur 21 en 2010)[58].

Agriculture modifier

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 13 établissements actifs au sens de l’Insee et aucun emploi salarié[58].

Le nombre d’exploitations, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est en forte baisse dans les années 2000, passant de 10 à 6, essentiellement des élevages ovins[59][réf. incomplète]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement baissé, de 1 312 ha à 960 ha, alors que le nombre d’exploitations baissait (de 12 à 10)[60]. Ce mouvement s’est poursuivi, la SAU s’établissant à 256 ha en 2010[59].

Industrie modifier

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait un seul établissement artisanal, employant un salarié[58].

Activités de service modifier

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait cinq établissements (sans aucun emploi salarié), auxquels s’ajoutent les deux établissements du secteur administratif, sanitaire et social[58].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[61]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • plusieurs meublés[62] ;
  • un gîte est le seul hébergement collectif[63].

Les résidences secondaires apportent un appoint important à la capacité d’accueil[64] : plus de la moitié des logements (soit 52) sont des résidences secondaires, dont 10 avec deux logements ou plus[65],[66].

Lieux et monuments modifier

Patrimoine religieux :

  • Église Sainte-Elizabeth-de-Portugal à la Melle[2] (douteuse, il semble que ce soit à sainte Élisabeth (mère de Jean le Baptiste) et non à sainte Élisabeth de Portugal qu’il faille attribuer la titulature[33]). Elle est construite à plus de 1 400 m d’altitude au-dessus de la Melle[33] ;
  • Chapelle du Bas-Chaudoul ; chapelle de la Tuilière, en ruines ;
  • Chapelle Saint-Pons, au hameau du Thor (ou du Thon, ou du Toun[33]), en ruines, peut avoir la partie antérieure qui remonte au XIIIe siècle[67]. Elle est déjà signalée en 1122[33].
  • L’église Saint-Symphorien (XVIIe siècle) est de caractère très archaïque, avec un décor fruste ; les chapelles latérales sont formées de renfoncements voûtés pratiqués dans les murs[68]. La statue de la Vierge à l'Enfant, un marbre du XVIIIe siècle, est classée au titre objet[69]. Elle est ornée d’un tableau (159 cm sur 128), représentant la Visite de saint Antoine à saint Paul ermite. Il représente la scène de la Légende dorée où un corbeau envoyé par Dieu apporte un pain à l’ermite. Datée entre 1850 et 1875, elle est de la main de Fidèle Maria Patritti[70]. C’est cette église que les habitants détruisent en 1595, reconstruisent au XVIIe siècle, puis au XVIIIe siècle[33].
  • Monuments commémoratifs :
    • Plaque commémorative dans l'église Saint-Symphorien[71],
    • Plaque commémorative chapelle de La Melle,
    • Plaque commémorative Chapelle Sainte Elizabeth[72].

Autres patrimoines :

  • Château au sommet du village, en ruines (XIIe ou XIIIe siècles[73])
  • Quatre ponts de Blieux sont assez anciens :
    • le pont de l’Asse, à la Rouvière : situé sur la route allant à la Tuilière (RD 21), ancienne route de Castellane par le col des Lèques, il adopte une forme classique, en dos d'âne, à une arche. Il date approximativement des XVIIe – XVIIIe siècles[74] ;
    • toujours sur l’Asse, le pont en dessous de l’ancien village[75] ;
    • le pont sur un affluent de l’Asse : il a la particularité d’avoir un tablier en pente, proche deux précédents[76] ;
    • le pont de la Melle : situé sur le chemin muletier Senez-Melle, il permet le franchissement du ravin du Chast. Sa voûte est en partie taillée dans le tuf et est aux deux-tiers appareillée dans du tuf, qui a pu être extrait sur place. Il peut dater du XIXe siècle[77] ;
  • Observatoire astronomique au Chiran.
  • Canaux d'irrigation[78].

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Roger Brunet, « Canton de Barrême », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013.
  2. a et b Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7).
  3. Magazine Conseil général des Alpes-de-Haute-Provence, juillet-août 2008, p. 7.
  4. Carte du Pays A3V, consultée le 21 juillet 2008.
  5. L'eau dans la commune
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Blieux et Castellane », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Castellane », sur la commune de Castellane - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Castellane », sur la commune de Castellane - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  13. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
  20. a b et c Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 22 novembre 2011, consultée le 2 juillet 2012.
  21. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37.
  22. a et b Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 95.
  23. Notice de Blieux, base Dicrim, consultée le 2 juillet 2011.
  24. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Barrême », Sisfrance, consulté le 2 juillet 2012.
  25. a b et c Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 165.
  26. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne).. Notice 23793, p. 1281.
  27. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p. 85.
  28. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire.
  29. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 80.
  30. Rostaing, Essai sur la toponymie..., p. 206.
  31. Fénié & Fénié, op. cit., p. 23.
  32. Raymond Boyer et Guy Barruol, carte 12 « Peuples et habitats de l’époque pré-romaine », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Atlas historique de la Provence, et commentaire
  33. a b c d e f g h et i Daniel Thiery, « Blieux », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 13 décembre 2010, mis à jour le 19 décembre 2010, consulté le 2 juillet 2012.
  34. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Histoire de la Sous-Préfecture de Castellane », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012.
  35. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, cartes p. 417-418 et p. 419, et 408.
  36. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-298.
  37. Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe – XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN 978-2-86004-016-7), p. 10.
  38. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
  39. Labadie, op. cit., p. 16.
  40. Labadie, op. cit., p. 18.
  41. Banque du Blason.
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  72. Plaques commémoratives
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  74. Notice qui lui est consacrée par Philippe Autran et Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p. 59.
  75. Notice qui lui est consacrée par Philippe Autran et Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre op. cit., p. 59.
  76. Notice qui lui est consacrée par Philippe Autran et Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre, op. cit., p. 60.
  77. Notice qui lui est consacrée par Philippe Autran et Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre op. cit., p. 160.
  78. restauration et l’entretien des canaux d’irrigation gravitaire : le soutien de la Fondation du patrimoine