Beaumont-lès-Valence

commune française du département de la Drôme
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Beaumont-lès-Valence est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune est située dans l'agglomération valentinoise.

Beaumont-lès-Valence
Beaumont-lès-Valence
La tour et la mairie.
Blason de Beaumont-lès-Valence
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Cyril Vallon
2020-2026
Code postal 26760
Code commune 26037
Démographie
Gentilé Beaumontois, Beaumontoises
Population
municipale
4 201 hab. (2021 en évolution de +16,02 % par rapport à 2015)
Densité 239 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 51′ 46″ nord, 4° 56′ 36″ est
Altitude Min. 135 m
Max. 221 m
Superficie 17,61 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Beaumont-lès-Valence
(ville-centre)
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Valence-3
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Beaumont-lès-Valence
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Beaumont-lès-Valence
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Beaumont-lès-Valence

La commune présente la particularité de posséder une église-temple ainsi que les restes d'anciennes fortifications bien conservées. Ses habitants sont dénommés les Beaumontois.

Géographie

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Localisation

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La commune de Beaumont-lès-Valence est limitrophe (au sud-est) de la ville de Valence, préfecture de la Drôme.

Communes limitrophes

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  Valence Malissard Malissard  
Montéléger N Montvendre
O    Beaumont-lès-Valence    E
S
Montéléger Montmeyran Montmeyran

Relief et géologie

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Hydrographie

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Le territoire communal est traversé par la Véore, un affluent en rive gauche du Rhône qui prend sa source sur la bordure occidentale du massif du Vercors, et à 584 m d'altitude.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 848 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Guillonville à 438 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 617,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports

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La commune est desservie par le réseau de bus Citéa[7].

  • Citéa 25 Valence Gare Routière - (Ne dessert pas : Beaumont gare) - Montmeyran/le parc.
  • Citéa 25C Valence Gare Routière - (Ne dessert pas : La tour, Les mottes, Foisonnet) - Montéléger - Montmeyran/le parc - Crest.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Beaumont-lès-Valence est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Beaumont-lès-Valence, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,7 %), zones urbanisées (9,4 %), forêts (7,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), cultures permanentes (0,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Toponymie

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Attestations

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Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :

  • 1226 : villa Bellimontis (Columbi, De reb. episc. Valent. et Diens., 56 / archives de l'évêché de Valence et de Die ).
  • 1397 : castrum Bellimontis (Ord. des rois de France, VIII, 136).
  • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus Bellimontis (pouillé de Valence).
  • 1483 : mention du prieuré : prioratus Beate Marie Bellimontis (terrier de Beaumont).
  • 1584 : Beaulmont en Valentinoys (archives de la Drôme, E 2318).
  • 1615 : mention du prieuré : Nostre Dame des Romeziers de Beaumont (rôle de décimes).
  • 1891 : Beaumont-lès-Valence, commune du canton de Valence.

Étymologie

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Les « Beaumont » sont des toponymes signalant l'intérêt d'un mont par sa hauteur ou la protection qu'il peut apporter aux habitants du lieu[réf. nécessaire].

En français, la préposition lès signifie « près de ». D'usage ancien, elle n'est rencontrée que dans les toponymes : il faut donc comprendre « Beaumont près de Valence ».

Histoire

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Antiquité : les Gallo-romains

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Buste romain, trouvé au quartier de Laye, en 1964

IIe siècle : Restes d'une villa romaine au quartier de Laye / aucune inscription[réf. nécessaire].

Domaine de Laye à l'ouest de la commune : site probable d'une villa romaine de grande importance (plus de 5 000 m2) :

  • En 1885, plusieurs cercueils en pierre calcaire sont découverts, contenant un grand squelette, un plus petit et une boucle de ceinture en or. Trouvés également, des tuyaux de fontaine en plomb, des fragments de statue, monnaie et bagues[15].
  • En 1964, un buste romain est trouvé au quartier de Laye[réf. nécessaire].
  • En 1978, le club archéologique Crouzet (M. Guillorit) confirme cette occupation. Il est trouvé des sigillées claires et une statuette de Mercure en alliage cuivré[16].

Du Moyen Âge à la Révolution

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La seigneurie[14] :

  • Terre des Montvendre.
  • 1183 : acquise par les évêques de Valence.
  • 1226 : aliénée à Silvion de Crest.
  • 1577 : vendue (sous faculté de rachat) aux Chastellier.
  • 1607 : recouvrée par les évêques, derniers seigneurs.

1689 (démographie) : 180 familles[14].

1789 (démographie) : 253 chefs de famille[14].

Avant 1790, Beaumont-lès-Valence était une communauté de l'élection, subdélégation et bailliage de Valence, formant une paroisse du diocèse de Valence. Son église était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît et de la dépendance de l'abbaye de la Chaise-Dieu, en Auvergne, connu dès 1166, et dont le titulaire était décimateur à Beaumont et à Montéléger[14].

De la Révolution à nos jours

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Dès 1789, les communautés catholiques et protestantes revendiquent l'église pour l'exercice de leur culte. Les protestants n'avaient plus de temple depuis 1686[réf. nécessaire].

En 1790, Beaumont-lès-Valence est compris dans le canton d'Étoile. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui de Valence[14].

En février 1790, a lieu à Beaumont l'élection du premier maire : le pasteur protestant Jean Abraham Chiron. Le premier officier municipal est Antoine Ollivier, curé de la paroisse et partisan d'un œcuménisme d'avant-garde[réf. nécessaire].

Les catholiques jouissent de l'église entière jusqu'en 1792. Cette même année, le directoire de la Drôme accepte le partage à des heures différentes. En 1793, l'église devient temple de la raison au moment où Robespierre interdit les cultes. Elle servira de maison commune, c'est-à-dire de mairie jusqu'en 1802 où elle retrouve sa vocation première avec le rétablissement des cultes[réf. nécessaire].

  • En 1804, une nouvelle demande de partage est faite. L'autorisation est donnée par décret du préfet en date du 17 thermidor an XIII (). Le mur de séparation est construit en 1806 afin de séparer la nef et le chœur. Le chœur reste l'église, la nef devient le temple[réf. nécessaire].
  • Bien que classée monument historique depuis de nombreuses années, les travaux de restauration ne commencent qu'à partir de 1973 avec une première réfection du toit du clocher et la construction d'une terrasse à la place de la toiture[réf. nécessaire].
  • En 1978, la démolition d'une maison attenante donne au monument un meilleur aspect.
  • En 1992, s'achèvent les dernières restaurations tant du côté église que du côté temple (avec l'aide des Bâtiments de France)[réf. nécessaire].
  • Depuis 1990, les deux communautés religieuses s'interrogeaient sur l'ouverture d'une porte dans le mur de séparation. La démolition du mur entre les deux piliers centraux fut commencée le 8 janvier 2008. Aujourd'hui, une belle porte constituée de quatre panneaux amovibles sur rails permet une large ouverture de 4,5 m de large et 6,5 m de haut. Elle permet aux deux communautés de jouir de l'ensemble de l'édifice. L'inauguration s'est déroulée le 25 avril 2008, suivie, le 27, par une célébration œcuménique, avec signature de la charte d'utilisation de cette ouverture[réf. nécessaire].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 27.

À la suite de l'élection municipale de 2014, le conseil municipal est composé de 7 adjoints et de 19 conseillers municipaux[17].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1792 Jean Abraham Chiron    
         
1817 1830 François de Labareyre   Officier de cavalerie
         
1870 1884 Jean-Louis Janoyer    
1884 1925 Alcide Chanas   conseiller d'arrondissement (Canton de Valence)
1925 1929 Paul Coupier    
1929 1935 Adrien Point    
1935 1944 Eugéne Reynaud    
1944 1946 Emile Brun    
1946 1953 Louis Clot    
1953 1959 Emile Brun    
1959 1974 Charles Lombard    
1974 1983 Venant Martin PS  
1983 2001 Robert Klein    
2001 2008 Bernard Curinier DVD  
2008 2014 Jean-Michel Pomarel DVG  
2014 2020 Patrick Prélon    
2020 2026 Cyril Vallon    

Rattachements administratifs et électoraux

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Politique environnementale

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Finances locales

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Jumelages

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Beaumont est jumelée avec la commune suisse de Vétroz. Cette dernière est située dans le canton du Valais.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

En 2021, la commune comptait 4 201 habitants[Note 2], en évolution de +16,02 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9079569101 1331 2001 2471 2481 3381 359
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4141 4681 3381 3701 3151 2401 2291 1351 194
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1711 2061 1701 0831 1211 1521 0401 0471 120
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 2521 3331 8732 6673 1173 6793 7363 7553 796
2015 2020 2021 - - - - - -
3 6214 1544 201------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements

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Enseignement

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La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Manifestations culturelles et festivités

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Loisirs

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Il y a l’écurie de la veore a 2 min en voiture du centre ville

Médias

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La commune a la particularité de posséder une église-temple[23].

Les cultes catholique et protestant se sont partagé l'église-temple. Le culte catholique se pratique dans le chœur ; le culte protestant dans une nef[22]. Abritant à la fois les catholiques et les protestants sous le même toit, le bâtiment est à ce jour un monument exceptionnel dans la région[24].

Économie

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En 1992 : céréales, vergers, vignes, ovins, porcins / coopérative agricole / ferronnerie[22].

Tourisme

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Porte fortifiée du XIVe siècle (inscrite IMH) avec tour-horloge et campanile[22].
  • Centre ancien : tourelle Renaissance[22].
  • Les remparts (commencés en 1336) : la tour reste le seul vestige visible aujourd'hui. À l'origine, elle constituait la porte d'accès au village. Elle était doublée d'une palissade en bois qui assurait un premier système défensif, alors que l'Écoutay (ruisseau se jetant dans la Véore, dont le débit était beaucoup plus important et ses crues très dévastatrices) longeait les ouvrages militaires[réf. nécessaire].
    • Pendant la période révolutionnaire, la tour devient une « mairie » occasionnelle et la salle du premier étage est aménagée en salle des archives. Par délibération municipale du , sa démolition est votée à l'unanimité, mais les villageois s'élèvent contre cette décision[réf. nécessaire].
  • Église simultanée (classement par arrêté du 22 septembre 1914 au titre des monuments historiques[25]) :
    • Ancienne église construite par les bénédictins de l'abbaye de la Chaise-Dieu au XIe siècle[23] (ou ancien prieuré du XIIe siècle : trois nefs, chapiteaux[22]).
    • Dès la réforme, l'église est utilisée pour le culte protestant, mais les guerres de Religion sont à l'origine des différentes mutilations et transformations de l'église, très souvent laissée à l'abandon.
    • Le bâtiment est mis à sac et pillé trois années consécutives de 1559 à 1561. Le , le baron des Adrets et ses troupes ravagent l'église et l'incendient. Elle demeure 36 ans sans toiture[26].
    • À la suite de la promulgation de l'Édit de Nantes, dès 1598, une première restauration sommaire de la toiture est réalisée[26]. Les protestants construisent un nouveau temple (qui sera détruit lors de la révocation du même édit de Nantes)[23].
    • En 1603, le clocher est restauré. La toiture, posée en 1598, s'effondre à nouveau en 1665[26].
    • En 1731, Alexandre Milon de Mesme, évêque de Valence et seigneur de Beaumont, ordonne sa reconstruction à l'occasion d'une visite pastorale. L'église se trouve dans un état très proche de la ruine. Un lambris est posé sur la moitié ouest pour remplacer les voûtes effondrées. On relève un pilier et une partie des voûtes dans la moitié est (plus tard, cette différence d'architecture sera utilisée pour la séparation entre la partie catholique et la partie protestante). Cette importante restauration de 1748 donne à l'église son aspect actuel[26].

Patrimoine culturel

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Patrimoine naturel

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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Beaumont-lès-Valence possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Beaumont-lès-Valence et Guillonville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Guillonville », sur la commune de Guillonville - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Guillonville », sur la commune de Guillonville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. http://www.citea.info Site de Citéa
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Beaumont-lès-Valence », sur insee.fr (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valence », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b c d e et f J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 29.
  15. Chronique dans bulletin de la société arch. de la Drôme, 17.1883, p. 215,329,330. m Villard.1915 p. 267.
  16. Chronique dans Revue drômoise, 82, 1980, Archive S.R.A, lettre de M. Guillorit site no 2285.
  17. « 26760 BEAUMONT LES VALENCE »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. a b c d e et f Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Beaumont-lès-Valence.
  23. a b et c « Le temple-église de Beaumont-lès-Valence (Drôme) », sur Musée protestant (consulté le ).
  24. Viviane Rageau, Laissez-vous conter le territoire de Valence, Valence, Valence agglo-Sud Rhône-Alpes, , 20 p., Richesse du patrimoine religieux page 10.
  25. « « Eglise-temple », notice no PA00116892, base Mérimée, ministère français de la Culture. », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  26. a b c et d « Eglise/Temple Notre-Dame », sur patrimoine-religieux.fr (consulté le ).
  27. http://www.beaumontlesvalence.fr/IMG/pdf/55-_Les_clowns_de_Francois_Kiene---.pdf