Albert le Grand

dominicain, savant, philosophe et théologien germanique
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Saint Albert le Grand (né Albrecht von Bollstädt[1]), connu aussi sous les noms d’Albert de Cologne et Albertus Magnus, né autour de l'an 1200 à Lauingen et mort le à Cologne, est un frère dominicain, philosophe, théologien, naturaliste et chimiste allemand. Évêque de Ratisbonne durant trois ans (1260-1263), il préfère retourner à l'enseignement et est un professeur de renom au XIIIe siècle. Le plus célèbre de ses disciples est saint Thomas d'Aquin.

Albert le Grand
Saint catholique
Image illustrative de l’article Albert le Grand
Albertus Magnus, fresque de
Tommaso da Modena (1332).
évêque, théologien, Docteur de l'Église
Naissance entre 1193 et 1206
Lauingen électorat de Bavière, Saint Empire romain germanique
Décès  
Cologne, électorat de Cologne, Saint Empire romain germanique
Ordre religieux Ordre des Prêcheurs
Béatification 1622
par Grégoire XV
Canonisation 1931
par Pie XI
Docteur de l'Église 1931
par Pie XI
Fête 15 novembre
Saint patron des scientifiques et savants

Homme de grande culture, il laisse une œuvre scientifique d’une grande ampleur, particulièrement brillante dans le domaine des sciences naturelles. Il répand également, comme Boèce et Jacques de Venise, des textes d'Aristote en Occident et laisse une somme de théologie servant de modèle à la Somme théologique de Thomas d'Aquin.

Biographie

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Sceau d'Albert le Grand en tant qu'évêque de Ratisbonne, 1261.

Albert le Grand naît Albert de Bollstaedt à Lauingen en Souabe entre 1193 et 1206, sans doute en 1193. Il meurt à Cologne en 1280. Il introduit dans les universités d’Europe les sciences grecques et arabes. Il est déjà surnommé « le Grand » de son vivant. Il est fêté le 15 novembre.

Après des études de lettres et de médecine en Italie du Nord (Venise, Padoue), il entre, en 1223, à Padoue[2], dans l'ordre des Dominicains. Il part étudier la théologie peut-être à Paris avant 1233, en tout cas à Cologne, où il l'enseigne dès 1228. Ses premiers travaux sont des commentaires du Pseudo-Denys l'Aréopagite.

Il professe ensuite au couvent Saint-Blaise de Ratisbonne (1237-1240), à Hildesheim, à Fribourg-en-Brisgau, à Strasbourg, et, en 1241, à Paris, à l'Université de Paris, au premier couvent dominicain de la rue Saint-Jacques (Collège des Jacobins, sous l'autorité de Guéric de Saint-Quentin. Il y obtient, en 1245, un poste de maître de théologie : il est maître régent, en place de Guéric de Saint-Quentin, jusqu'en 1248. À Paris (trois ans) et à Cologne (quatre ans, jusqu'en 1252) il a pour élève le jeune Thomas d'Aquin (1225-1274). Albert fonde en 1248 pour les dominicains de Cologne l’École supérieure de théologie (Studium generale), qu'il dirige comme maître régent jusqu'en 1254.

Au cours du XIIIe siècle, la philosophie d'Aristote, dont la Logica nova a été redécouverte au XIIe siècle, principalement par l'intermédiaire de traducteurs arabes, s'impose en Occident à la suite du renouvellement de l'enseignement débuté par Pierre Abélard. C'est au cours de son séjour à Paris qu'Albert le Grand se familiarise avec les écrits du philosophe grec qui vont influencer toute son œuvre. En effet, la plupart de ses travaux consistent à commenter Aristote, en tombant parfois dans quelques paraphrases[3].

En 1250, il traite de l'arc-en-ciel dans son ouvrage De Iride. Entre 1250 et 1254, il écrit ses deux contributions à l'alchimie : les Meteora et le De mineralibus[4]. En 1252, il devient conciliateur, en l'occurrence entre la ville de Cologne et son archevêque. De 1254 à il est élu provincial (supérieur dirigeant un ensemble de monastères) de Germanie (la province de Teutonie), ce qui l'oblige à visiter à pied une cinquantaine de monastères.

En 1256-1257, il réside auprès de la curie pontificale, probablement en qualité de lecteur du studium de la curie. En 1257, il redevient enseignant à Cologne. En 1259, au chapitre général de l'ordre des dominicains de Valenciennes, il organise avec Thomas d'Aquin et d'autres frères, les études des Frères prêcheurs.

 
De animalibus (v. 1450-1500), cod. fiesolano 67, Bibliothèque Laurentienne, Florence, Italie.

En 1260, il est nommé évêque de Ratisbonne par le pape Alexandre IV, mais, après trois ans, il demande au pape Urbain IV et obtient de celui-ci la permission d'abandonner sa charge. Maintenu à la curie, il est chargé, en 1263, comme prédicateur, de relancer, « en Allemagne, Bohême et autres pays de langue allemande », la croisade (la septième se termine en 1254), jusqu'en octobre 1264. Il retourne à l'enseignement et aux conciliations : à Wurtzbourg (1264), à Strasbourg (1267), à Cologne (1270).

Ne se contentant pas de contester ponctuellement les travaux d'Aristote, il entreprend une encyclopédie d'ambition comparable De animalibus. Elle comprend :

Ce vaste traité, achevé vers 1270, comprend vingt-six livres. Les dix-neuf premiers sont des commentaires de l'œuvre d'Aristote, les suivants sont consacrés aux animaux qui marchent, volent, nagent et rampent dans une classification inspirée de Pline l'Ancien. Dans ces derniers livres, il puise largement dans les matériaux du Liber de natura rerum de Thomas de Cantimpré. Cette œuvre qui restera isolée dans son temps tranche sur celles de ses prédécesseurs comme Isidore de Séville et comprend beaucoup plus de descriptions fondées sur des observations réelles.

Il n'empêche que pour encore longtemps la zoologie restera une branche de la théologie dans laquelle les animaux seront étudiés pour les symboles divins qu'ils véhiculent.

Albert le Grand écrit également des encyclopédies semblables pour les minéraux, le De mineralibus et pour les végétaux, le De vegetabilibus. Ce dernier ouvrage comprend une étude sur les effets respectifs de la lumière et de la température sur la croissance des végétaux, ainsi que la question des greffes. On doit à Albert Le Grand la première occurrence documentée de la fabrication de l'arsenic[5],[6],[7],[8]. Il décrit comment il a pu l'isoler en chauffant l'oxyde As2O3 avec du savon[9] ; il expérimente également avec des composés chimiques sensibles à la lumière, notamment le nitrate d'argent.

Ces œuvres sont riches en enseignements historiques et nous apprennent par exemple qu'Albert ne connaissait l'usage du salpêtre que pour la fabrication de l'acide nitrique ou encore que l'ortie était encore citée comme fibre textile à cette époque[10].

 
Sarcophage romain contenant les reliques d'Albert le Grand dans la crypte de l'église Saint-André de Cologne, Allemagne.

En 1274, après avoir pleuré la mort de son disciple Thomas d'Aquin, théologien de renom, il participe au concile de Lyon. En 1275, il inaugure l'abbaye Saint-Vit de Mönchengladbach. « Vers 1276-1277 il aurait accompli un ultime voyage à Paris en vue d'apaiser (ce fut en vain) l'hostilité des théologiens de l'université à l'endroit de ces philosophies grecques et arabes qu'il avait plus que quiconque contribué à faire connaître » (É.-H. Weber).

Il meurt à Cologne le . Son tombeau se trouve dans l'église Saint-André de Cologne.

Après sa mort

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L'histoire le retient souvent comme « Docteur universel », en compagnie du « Docteur angélique » (son propre élève saint Thomas d'Aquin), du « Docteur séraphique » (saint Bonaventure) et du « Docteur admirable » (le franciscain Roger Bacon, critique comme lui d'Aristote envers qui saint Thomas d'Aquin avait eu davantage d'indulgence). Ce qui donna naissance à l'idée selon laquelle « pendant longtemps, la philosophie a consisté essentiellement en une rédaction de notes de bas de page dans l'œuvre d'Aristote ».[réf. nécessaire] (détournement d'une réflexion d'Alfred North Whitehead sur Platon).


La rue Maître-Albert dans le 5e arrondissement de Paris porte son nom en hommage depuis 1844. La place Maubert tiendrait son nom d'une déformation de Maître Albert. Une plaque commémorant son souvenir orne l'entrée du couvent Saint-Jacques en l'église Saint-Étienne-du-Mont[11].

 

En 1993, il est choisi par les fondateurs de l'IRCOM (Angers) pour saint patron d'une formation universitaire en humanités et sciences politiques, en partenariat avec l'université d'Angers. L'Institut Albert-le-Grand est attaché à sa mémoire et organise chaque année une fête en son honneur.

Une bactérie, Agrobacterium albertimagni[12], un crustacé, Bogidiella albertimagni[13] et un brachiopode fossile, Albasphe albertimagni, sont nommés en son honneur[14], ainsi qu'une plante, Alberta magna E. Mey.

Contributions

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Albert le Grand par Justus van Gent (v. 1474), Galerie nationale des Marches, Urbino, Italie.

Philosophie

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Aimant à recevoir, commenter et enseigner les textes d'Aristote, son travail philosophique consista surtout à diffuser Aristote et les commentaires émis par Averroès. Il n'est cependant pas le premier à s'atteler à la tâche, puique Abélard l'avait bien entamée au XIIe siècle.Albert le Grand a permis ainsi une seconde diffusion en Occident des philosophies grecques (après Boèce) et une première diffusion de ses commentateurs arabes, quelque temps avant celle qui entourera la chute de Constantinople (relayé par son disciple Thomas d’Aquin qui pour sa part, pas plus qu'Averroès, n'en relèvera les erreurs) et à les confronter avec la doctrine chrétienne. Saint Albert se nourrit en effet de sources grecques (Empédocle, Euclide, Platon, Aristote), latines (Sénèque) et arabes (Al-Kindi, Averroes et Avicenne et Alhazen dans ses dernières œuvres)[15].

Science

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Conçus sur le modèle des traités d’Aristote, ses traités de sciences naturelles condensent les textes grecs et latins commentés et complétés par les Arabes (dans les domaines de l’astronomie, des mathématiques, de la médecine) ; mais Albert ajoute ses propres critiques et observations. Il prône l’expérience, n’hésitant pas à interroger lui-même les spécialistes. Il fut ainsi un inlassable encyclopédiste, qui n'hésitait pas à aller voir et interroger les experts directement.

Ainsi son traité Des animaux est composé de dix-neuf livres rapportant les données antiques et de sept livres qui sont les fruits de ses observations et de ses enquêtes auprès de chasseurs, fauconniers, baleiniers… Il classe plus de quatre cents espèces végétales (Des végétaux, cf. Liste des simples du De vegetabilibus et leurs propriétés). S’autorisant à critiquer Aristote, il corrige chaque fois qu’il le juge utile les erreurs de l’héritage antique.

Pour le traité De mineralibus (Des minéraux), Albert le Grand tire la plupart de la documentation du De virtutibus lapidum d'Arnold de Saxe, qui constitue la 3e partie de son encyclopédie De floribus rerum naturalium[16].

Alchimie

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Albert le Grand fut-il alchimiste ? Il s'intéresse à l'alchimie dans ses Meteora et dans son De mineralibus, qui datent de 1250 environ. Selon Robert Halleux (Les textes alchimiques, Turnhout, Brepols, 1979, p. 103-104), « le corpus [alchimique] d'Albert le Grand comprend une trentaine de titres ». L. Thorndike et J. R. Partington ont décelé dans son De coelo et mundi et dans ses Météorologiques une grande familiarité avec les thèmes alchimiques. Ceux-ci sont traités longuement dans le De mineralibus (1256).

Sur la matière des métaux, il développe, contre Démocrite et Ibn Juljul, la théorie alchimique du soufre et du mercure, qu'il concilie avec les quatre éléments et qu'il reprend à Avicenne. Le Alkimia[17] et le Alkimia minor semblent d'Albert. Le Semita recta (« La Voie droite ») est une compilation de la Summa perfectionis du Pseudo-Geber (Paul de Tarente, 1280)[18]. Ni le De occultis naturae, ni le Compositum de compositis (« Composé des composés », compilé en 1331)[19], ni le Libellus de alchimia. Semita recta, ouvrage d'alchimie pratique, clair[20], ne sont authentiques[21].

Voici les principes du Alkimia :

 
Carte commerciale illustrée représentant Albert le Grand en alchimiste (1903), Institut d'histoire des sciences, Philadelphie, États-Unis.

« — L'alchimiste sera discret et silencieux. Il ne révélera à personne le résultat de ses opérations.

— Il habitera loin des hommes une maison particulière, dans laquelle il y aura deux ou trois pièces exclusivement destinées à ses recherches.

— Il choisira les heures et le temps de son travail.

— Il sera patient, assidu, persévérant.

— Il exécutera d'après les règles de l'art les opérations nécessaires.

— Il ne se servira que de vaisseaux [= récipients] en verre ou en poterie vernissée.

— Il sera assez riche pour faire en toute indépendance les dépenses qu'exigent ses recherches.

— Il évitera d'avoir des rapports avec les princes et les seigneurs. »

Albert le Grand fut-il magicien ? Il le dit : « Bien plus, nous sommes experts en magie. Etiam nos ipsi sumus experti in magicis » (De anima, I, 2, 6 ; éd. Stroick p. 32). Pour Alain de Libera, « qu'est-ce à dire, sinon qu'Albert a lu des livres de magie[22] ? » Rien de plus. Il connaît les ouvrages magiques d’Ibn Qurra et le Picatrix. Il a peu pratiqué : « … vérité que nous avons expérimentée par notre pratique de la magie » (De anima, I). Il parle des sceaux et images occultes, des incantateurs. Mais le Speculum astronomiae, ouvrage de référence pour l'archimage Agrippa de Nettesheim, vient d'un autre, qui est peut-être Richard de Fournival[23], vers 1277. Dans son De anima[24] il décrit une Minerve de bois, un automate, et cette page a suscité bien des imaginations sur un androïde capable d'exécuter tous les ordres, sur l'apprenti sorcier.

L'histoire de la construction d'une statue parlante par Albert le Grand apparaît pour la première fois dans un traité moral, Rosaio della Vita écrit en 1373 par Matteo Corsini[25]. Selon Corsini, Albert n'avait aucune intention diabolique, mais son projet fut mal compris par un autre frère, qui détruisit l'automate. Dans des reprises ultérieures du récit de Corsini, apparut l'idée que ce frère qui aurait détruit la statue était Saint Thomas d'Aquin.

On trouve cette intervention de Thomas d'Aquin dans les Commentaria in numero (Cap. XIX) (1596) d'Alonso Tostado, Evêque d'Avila[26]. L'existence de cette version impliquant Thomas d'Aquin est attestée dans l'Apologie de Gabriel Naudé (1625). Naudé écrit qu'il est possible qu'Albert ait créé un automate, mais écarte l'idée malveillante que son intention ait pu être diabolique[27].

Les spécialistes décèlent une évolution dans sa pensée : d’abord Albert le Grand accepte la magie et l’alchimie d’Hermès (De mineralibus, 1251-1254), ensuite il la rejette comme nécromancie, c’est-à-dire magie démoniaque (Summa theologiae, vers 1276). Le fameux livre de magie populaire Le Grand Albert n'est pas de lui, mais il contient certains éléments de son enseignement en gynécologie, vers 1245.

Textes d'Albert le Grand

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Apparition de la Vierge à saint Albert le Grand, Vicente Salvador Gómez (es) (v. 1660), musée des Beaux-Arts de Valence (Espagne).

74 œuvres sont reconnues authentiques. Les plus connues sont les suivantes (par ordre alphabétique) :

  • Alkymia (Alchimie) : P. Kibre, An alchemical Tract attributed to Albertus Magnus, Isis, 35 (1944), p. 303-316.
  • Biblia Mariana (La Bible Mariale). Opera éd. Borgnet 1890, vol. XXXVII, p. 366 à 445. Il s'agit de plus de 600 versets de l'Ancien et du Nouveau Testaments tentant à démontrer que tous décrivent, en images, la Vierge Marie. Disponible en trad. française aux Éditions Beya. https://www.editionsbeya.com/collection/la-bible-mariale
  • De anima (De l'âme, 1254-1257). Opera éd. Borgnet 1890 t. V p. 117-443 (PDF en ligne). Opera omnia, Cologne et Bonn, édi. G. Stroick, t. VII/1, 1968.Manuscrit du XIIIe siècle
  • De animalibus (Des animaux, 1258), lib. XV. Éd. Rome, 1478 ; Venise, 1495 en ligne sur lire en ligne sur Gallica; Opera éd. Borgnet 1890 t. X-XI (PDF en ligne). Trad. an. : Albertus Magnus, On Animals : a Medieval Summa Zoologica, Kenneth Kitchell (trad.), Baltimore, Md., 1999. Le chapitre sur les faucons, le De falconibus, a connu une circulation manuscrite autonome et des traductions médiévales en allemand, en anglais, en catalan, en français et en italien.
  • De causis et processu universitatis (Des causes et de l'émanation de l'univers, 1263-1267). Opera éd. Borgnet t. X p. 361-628 (PDF en ligne). Complément au livre XI de Metaphysicorum libri XIII.
  • Commentaire sur l'Organon d'Aristote : Super duos libros Aristotelis Perihermenias (De l'interprétation) : Opera éd. Borgnet t. I p. 459-809. Super librum priorium Analyticorum primum (Premiers Analytiques, livre I) : t. I p. 459-809. Super secundum (Premiers Analytiques, livre II). Super librum posteriorum Analyticorum primum (Seconds Analytiques, livre I) : t. II p. 1-232. Super secundum (Seconds Analytiques, livre II). Super libros octo Topicorum (Les topiques) : t. II p. 233-524. Super duos Elenchorum) (Réfutations sophistiques) : t. II p. 525-713.
  • Commentarium in « De generatione et corruptione » (Commentaire sur le De la génération et de la corruption d'Aristote, 1252-1256). Opera, éd. Borgnet t. IV, p.  345-476.
  • Commentaires sur l'Ancien Testament : In Psalmos (Opera éd. Borgnet 1890 t. XV-XVII), In Threnos Jeremiae (t. XVIII), In librum Baruch (t. XVIII), In librum Danielis (t. XVIII), In duodecim prophetas minores (t. XIX), In Job (éd. M. Weiss, 1904).
  • Commentaires sur le Nouveau Testament : In Matthaeum (Opera éd. Borgnet 1890 t. XX), In Marcum (Opera éd. Borgnet 1890 t. XXI), In Lucam (Opera éd. Borgnet 1890 t. XXII), In Joannem (Opera éd. Borgnet 1890 t. XXIV), In Apocalypsim (Opera éd. Borgnet 1890 t. XXXVIII)
  • Commentarium in Dionysium Areopagitam 'De caelesti hierarchia'. Opera éd. Borgnet 1890 t. XIV p. 1-468. Sur le Pseudo-Denys l'Aréopagite (La hiérarchie céleste).
  • Commentarium in Dionysium Areopagitam 'De ecclesiastica hierarchia'. Opera éd. Borgnet 1890 t. XIV p. 469-809. Trad. : Commentaire de la « Théologie mystique » de Denys le Pseudo-Aréopagite, suivi de celui des épitres I-IV, Cerf. Sur le Pseudo-Denys l'Aréopagite (La hiérarchie ecclésiastique).
  • Commentarium in Dionysium Areopagitam 'De mystica theologica'. Opera éd. Borgnet 1890 t. XIV p. 811-865. Sur le Pseudo-Denys l'Aréopagite (Théologie mystique).
  • Commentarium in undecim Epistolas Dionysii. Opera éd. Borgnet 1890 t. XIV p. 867-1035. Sur le Pseudo-Denys l'Aréopagite (Lettres).
 
De meteoris, 1488.
  • Commentarium in quattuor libros Sententiarum (Commentaire sur les Sentences de Pierre Lombard, 1246-1249). Opera éd. Borgnet 1890 t. XXV-XXX. Trad. partielle Alain de Libera in O. Boulnois (dir.), La puissance et son ombre, Aubier, 1994, p. 152-168.
  • Compendium theologicae veritatis. Opera éd. Borgnet 1890 t. XXXIV. sur Gallica « N'est probablement pas d'Albert, mais de son école »
  • De fato (Du destin) (1256)
  • De intellectu et intelligibili (Sur l'intellect et l'objet intelligible, vers 1250). Venise : Joannes & Gregorius de Gregoriis, de Forlivio, 1494. Opera éd. Borgnet t. IX, p. 477-525.
  • Diui Alberti Magni Ratispon. Episcopi su[m]mi peripathetici due partes su[m]me. quarum prima de quatuor coequeuis. Secunda de homine inscribitur en ligne Les quatre choses créés au commencement : le ciel empyrée, la matière corporelle, le temps, la nature angélique.
  • Ethicorum libri X (1250-1252), Opera éd. Borgnet t. VII (PDF en ligne)
  • Liber exercitationis ad viam felicitatis, éd. H. Salman, Bruges, 1940. Salut philosophique « acquis par la science et la pratique des vertus du juste milieu » (M.-Th. d'Alverny)
  • Metaphysicorum libri XIII (Métaphysique, 1263-1267). Opera éd. Borgnet 1890 t. VI (PDF en ligne). Opera omnia, Cologne et Bonn, t. XVI/1, 1960, et XVI/2, 1964. Trad. partielle Isabelle Moulin, Métaphysique. Livre XI, traités II et III, Vrin, 2010, 480 p. (commentaire suivi de la partie du livre Lambda de la Métaphysique, où Aristote tente de démontrer l'existence d'une substance première, à la fois moteur premier et principe immobile, Bien suprême et suprêmement Désirable)
  • Meteora (Les météores, vers 1250). Opera éd. Borgnet 1890 t. IV p. 477-832
  • De mineralibus (Des minéraux, 1262-1263). Cologne: Cornelius von Zieriksee. 1499. = Mineralia, Opera éd. Borgnet 1890 t. V p. 1-116 (PDF en ligne). Trad. par Michel Angel : Le Monde minéral : les pierres, Cerf, coll. « Sagesses chrétiennes », 1995, 448 p. Manuscrit du XIIIe siècle
  • De morte et vita (De la mort et de la vie). Opera éd. Borgnet 1890 t. IX.
  • De natura boni (De la nature du bien, 1243)
  • De natura et origine animae (De la nature et de l'origine de l'âme, 1258-1264). Trad. Jean-Marie Vernier : Livre sur la nature et l'origine de l'âme, L'Harmattan, 2009, 358 p.
  • De natura locorum (De la nature des lieux, vers 1260). Vienne : H. Vietor & J. Singriener, 1514. Manuscrit du XIIIe siècle et De Natura Locorum. Opera éd. Borgnet t. IX p. 585-657 (PDF en ligne). « C'est la géographie physico-politique du XIIIe siècle. » (P. Sighart). Trad. an. Tilmann in An Appraisal of the Geographical Works of Albertus Magnus, 1971.
  • Philosophia pauperum (La philosophie des pauvres, ou Isagoge sur les livres d'Aristote, sur l'entendement physique, sur le ciel et le monde, sur la génération et la corruption, sur les météores, et sur l'âme). 1re édition, 1490, 2de édition Brescia Battista de Farfengo 1493
  • Physica (entre 1252 et 1257), édi. P. Hossfeld, in Opera omnia, Cologne, vol. IV, Münster, 1933.
  • De praedicamentis (Des dix prédicaments) : Opera éd. Borgnet 1890 t. I p. 149-304 (PDF en ligne). Logique : sur les prédicaments (les dix catégories selon Aristote : Substance, Quantité, Qualité, Relation, Lieu, Temps, Position, Possession, Activité, Passivité).
 
Les admirables secrets d'Albert Le Grand, page intitulée « Traité des vertus et propriétés de plusieurs sortes de fientes », première moitié du XIXe siècle.
  • De proprietabus elementorum (Des propriétés des éléments). Opera éd. Borgnet 1890 t. IX p. 585-657.
  • Question disputée « De prophetia », édi. par J.-P. Torrell, Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques, Paris, 1981, vol. 65, no 1, p. 5-53.
  • Quindecim problemata (Sur quinze problèmes contre les averroïstes, vers 1269) en ligne Édition in P. Mandonnet, Siger de Brabant et l'averroïsme latin au XVIIIe s., 1911.
  • De secretis mulierum (Des secrets des femmes) pause.hautetfort.com. Selon A. Colson (1880), il s'agit de notes prises à un cours d'Albert le Grand vers 1245-1248 sur l'embryologie et la gynécologie, qui deviendra le livre IX du De animalibus (1258) d'Albert le Grand. Ajouté au Grand Albert primitif du Pseudo-Albert le Grand, en 1580, par l'éditeur Joannes Quadrat : Le Grand et le Petit Albert, édi. Bernard Husson, Paris, Pierre Belfond, 1970, p. 69-98.
  • Sermones XXXII de sacramento eucharistiae (Trente-deux sermons sur le sacrement de l'eucharistie). Ulm : Johann Zainer, 1474. Opera éd. Borgnet 1890 t. XIII.
  • Sermones de tempore (Sermons sur le temps). Opera éd. Borgnet 1890 t. XIII.
  • De sex principiis Gilberti Porretani (Les six principes de Gilbert de la Porrée (forme, activité, passivité, temps, lieu, situation, durée, mesure) : Opera éd. Borgnet t. I p. 373-457 (PDF en ligne).
  • Summa de bono (Somme sur le bien, vers 1242). Opera omnia, t. 28, Ascendrorff, 1951.
  • Summa de creaturis (La Somme des créatures, vers 1240-1244). Opera éd. Borgnet 1890 t. XXXIV-XXXV. Trad. partielle I. Rosier (éd.), La parole comme acte, Vrin, 1994, p. 152-168. Cinq parties : De quatuor coaequavis (De materia, De tempore, De caelo empyreo, De angelica creatura), De homine (avec le Tractatus de anima), De bono, De sacramentis, De resurrectione).
  • Summa de mirabili scientia Dei[28] (ou Summa theologiae, 1270). Opera éd. Borgnet 1890 t. XXXI-XXXIII (PDF en ligne)(en ligne).
  • Super Porphyrium. De V universalibus (Sur Porphyre. Des cinq universaux). = De praedicalibus, in Opera éd. Borgnet 1890 t. I p. 1-148 (PDF en ligne). Logique : sur les cinq prédicables (selon Porphyre de Tyr : genre, espèce, différence, propre, accident).
  • De unitate intellectus contra Averroem (De l'unité de l'intellect, contre les averroïstes, 1256). Opera éd. Borgnet 1890 t. IX p. 437-475 (PDF en ligne).
  • De vegetalibus et plantis (1256-1257). Opera éd. Borgnet 1890 t. X p. 1-320. Livre VII Des vertus des plantes, des pierres et de certains animaux, De virtutibus herbarum, lapidum et animalium qurundam) ou Expériences d'Albert, Experimenta Alberti). On a là des morceaux d'Albert le Grand (dont le De mineralibus) ou - selon Lynn Thorndike - de dominicains, rassemblés sur le thème des puissances occultes.
  • Munich Digitisation Centre:Super Marci Evangeliare postilla, Super Matthei Evangeliare postilla, Prima et secunda pars summe Alberthi magni, Prima et secunda partes postille super Evangeliare Luce, Opera Dionysii, De celebratione missarum. Livres numérisés.
  • Albert le Grand, Œuvres choisies, Aubier-Montaigne, 1993.

La tradition manuscrite est très importante. Elle fait l'objet d'au moins trois publications de Winfried Fauser :

Pseudo-Albert-le-Grand

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  • Albertus Magnus, Liber aggregationis, seu Liber secretorum de virtutibus herbarum, lapidum et animalium quorundam (Le Grand Albert. Livre de la réunion, ou Livre des secrets sur les vertus des herbes, des pierres et de certains animaux) (élaboré entre 1245 et 1703) : Claude Seignolle, Les Évangiles du Diable, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2000. Le Grand Albert. Isabelle Draelants, Le 'Liber de virtutibus herbarum, lapidum et animalium' ('Liber aggregationis'). Un texte à succès attribué à Albert le Grand, Sismel, Edizioni del Galluzzo (Micrologus Library), 2007, 492 p. (13 plantes, 45 pierres et 18 animaux).
  • Alberti Parvi Lucii Libellus de mirabilibus naturae arcanis (Opuscule du Petit Albert) Lucius sur les secrets merveilleux de la nature) (1668) : Claude Seignolle, Les Évangiles du Diable, Paris, Robert Laffont, collection Bouquins, 2000. Le Petit Albert.
  • Compositum de compositis (Composé des composés) (compilé en 1331). Theatrum chemicum, Strasbourg, édi. Zetzner, t. IV (1659), p. 825-841. Trad. par Albert Poisson, Cinq traités d'alchimie des plus grands philosophes, Chacornac, 1899. [1]
  • Libellus de alchimia. Semita recta (XIIIe siècle) : ce texte alchimique est une compilation de la Summa perfectionis du Pseudo-Geber (Paul de Tarente). Opera d'Albert éd. Borgnet 1890 t. XXXVII, p. 545-573. V. Heines, Albertus Magnus « Libellus de alchimia (Semita recta) », Berkeley, 1958.
  • De occultis naturae : P. Kibre, The « De Occultis Naturae » attributed to Albertus Magnus, Osiris, 11 (1954), p. 23-39 ; Albertus Magnus. De Occultis Naturae, Ositis, 13 (1958), p. 157-183..
  • Quaestiones Alberti de modis significandi (Questions d'Albert sur les modes de signifier) (vers 1285), édi. et trad. L. G. Kelly, Amsterdam, John Benjamins, 1977.
  • Speculum astronomiae (Miroir d'astronomie), peut-être de Richard de Fournival vers 1277 (selon Bruno Roy, 2000) ou de Campanus de Novare vers 1330 (selon Agostino Paravicini Bagliani) ; attribué à Albert le Grand par P. Zambelli[29]. Opera d'Albert éd. Borgnet 1890 t. V. Trad. an. : The Speculum astronomiae and its enigma : astrology, theology and science in Albertus Magnus and his contemporaries, édi. par Paola Zambelli, Dordrecht Publications ; Boston ; London : Kluwer academic publ., 1992, XVI-352 p.
  • De Virtutibus, seu Paradisus animae (Des vertus, ou le Paradis de l'âme. Opera éd. Borgnet 1890 t. XXXVII. Trad. : Le Paradis de l'âme, ou Petit livre des vertus, attribué au Bx. Albert le Grand, de Saint Albert le Grand et Gonzalve Vanhamme, 1921[30]. Probablement pas d'Albert.

Éditions de référence

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Toute citation d'Albert doit être identifiée en référence à l'une de ces éditions de référence :

  • Édition Auguste Borgnet, Paris, Vivès, 38 vol. in-4°, 1890-1899 : Albertus Magnus, Opera omnia (de loin la plus disponible, reprise pour l'essentiel, mais avec des différences parfois notables, de l'édition de Pierre Jammy, OP, 21 volumes in fol., Lyon, C. Prost, 1651 : Beati Albert Magni Opera), seules éditions des œuvres complètes disponibles.
  • Hermann Stadler, « De animalibus libri XXVI. Nach der Kölner Urschrift », Beiträge zur Geschichte der Philosophie des Mittelalters,‎ 1916-1920.
  • L'édition critique des œuvres complètes d'Albert le Grand est en cours, menée par le Albertus-Magnus-Institut de Münster (voir "Editio Coloniensis" pour l'état d'avancement). Elle remplace les éditions antérieures.
  • Alberti Magni E-Corpus Waterloo
 
Sculpture d'Albert le Grand, Gerhard Marcks (1956), université de Cologne.

Études

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  • Alain de Libera :
    • Albert le Grand et la philosophie, Paris, Vrin, coll. "À la recherche de la vérité", 1990
    • Métaphysique et noétique, Albert le Grand, Vrin, coll. "Problèmes et controverses", 2005, (ISBN 271161638X et 9782711616381)
  • Marcel-Marie Desmarais, S. Albert le Grand: docteur de la médiation mariale, Paris, Vrin, 1935 Edition digitale
  • Albert Garreau, Saint Albert le Grand. Préface du R. P. Mandonnet, O. P. Paris, Desclée, de Brouwer et Cie, 1932.
  • Resnick, Irven (ed.), A Companion to Albert the Great: Theology, Philosophy, and the Sciences, Leiden, Brill, 2013.
  • F. Van Steenberghen, La philosophie au XIIIe siècle, Louvain, Peeters, 1991, p. 245-275.
  • sur la science : J. A. Weisheipl (édi.), Albertus Magnus and the Sciences, Toronto, Pontifical Institute of Mediaeval Studies, 1980.
  • sur la psychologie : P. Michaud-Quantin, La psychologie de l'activité chez Albert le Grand, Vrin, 1966. B. Mojsich, "La psychologie d'Albert le Grand et la théorie de l'intellect de Dietrich de Freiberg", Archives de philosophie, 43, 1980, p. 675-693.
  • sur l'alchimie : Robert Halleux, « Albert le Grand et l'alchimie », Revue des sciences philosophiques et théologiques, 66 (1982), p. 57-80. P. Kribe, Alchemical Writings ascribed to Albertus Magnus, Speculum, XVII (1942), p. 499-518.
  • sur l'astrologie : Paola Zambelli, "Albert le Grand et l'astrologie", Recherches de théologie ancienne et médiévale, 49 (1982), p. 145-158 ; The 'Speculum astronomiae' and its Enigma. Astrology, Theology, SCience in Albertus Magnus and His Contemporaries (1992), Springer, coll. "Boston Studies in the Philosophy and History of Science", 2010, 368 p.
  • sur la magie : Lynn Thorndike, A History of Magic and Experimental Science, New York, t. III, 1934.
  • sur la zoologie : Kenneth F. Kitchell et Irven Michael Resnick, Albertus Magnus, On Animals : A Medieval Summa Zoologica, The Johns Hopkins University Press. 1999, 1920 p.
  • sur les traductions du De falconibus: An Smets, « La réception en langue vulgaire du “De falconibus” d’Albert le Grand », Medieval Forms of Argument: Disputation and Debate (Disputatio 5),‎ , p. 189-199.

Notes et références

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  1. Saint Albert le Grand, nom de naissance : Albrecht von Bollstädt, Oraedes
  2. Édouard-Henri Weber, « Albert le Grand », in Dictionnaire des philosophes, Encyclopaedia Universalis-Albin Michel, 1998, p. 36-37.
  3. (en) Tilmann Jean Paul, Geographical works of Albertus Magnus and his contributions to geographical thought, University of Michigan,
  4. Alain de Libera, « Albert le Grand », in Dictionnaire du Moyen Âge, PUF, 2002, p. 27.
  5. Albertus Magnus, De Mineralibus (le Monde minéral), Éditions du Cerf, , 443 p.
  6. « Arsenic sur britannica.com »
  7. « Arsenic sur sciencedirect.com »
  8. « Arsenic History »
  9. Roger Dolique, L'arsenic et ses composés, Presses universitaires de France, , 150 p. (ISBN 9782705950590, lire en ligne), p. 7
  10. Bertrand Gille (historien), Histoire des techniques.
  11. . Le nom de la place Maubert ( «Platta Maberti » en 1280 par Guillaume de Nangis, dans la Vie de Philippe Le Hardi) viendrait de la contraction de Maître-Albert. Selon Thomas de Chantpré et tous les anciens auteurs, « La Place Maubert [...] a dit-on, pris le nom qu'elle porte, d'Albert le Grand dont la réputation étoit si grande que ne trouvant pas de salle assez vaste pour contenir les écoliers qui venaient étudier sous lui, il fut obligé de faire ses leçons au milieu de cette Place qui, depuis, fut nommée la Place Maubert, c'est-à-dire, la Place de Maître Albert ». Cf. Gilles Ménage, article « Maubert », in : Dictionnaire étymologique ou Origines de la langue françoise, page 90. Cette étymologie ne fit pas l'unanimité, et fut contestée par Jaillot et d'autres auteurs : elle pourrait provenir de l'évêque Madelbert, car porte en d'anciens manuscrits[Quoi ?] le nom de place Madelberti, et s'appelait sans doute déjà ainsi du vivant de saint Albert qui, comme dominicain, devait enseigner dans son couvent et, ne pouvait pas se faire appeler maître, puisqu'il n'était pas maître-ès-arts. cf. Alain de Libera, Métaphysique et noétique : Albert Le Grand, page 33, note 59.
  12. (en) Salmassi, Tina M., Venkateswaren, Kasthuri, Satomi, Masataka, Newman, Dianne K. et Hering, Janet G., « Oxidation of Arsenite by Agrobacterium albertimagni , AOL15, sp. nov., isolated from Hot Creek, California », Geomicrobiology Journal, vol. 19,‎ , p. 53-66 (DOI https://doi.org/10.1080/014904502317246165)
  13. (de) Hertzog, L., « Bogidiella albertimagni sp.nov., ein neuer Grundwasseramphipode aus der Rheinebene bei Strassburg. », Zoologischer Anzeiger, vol. 102, nos 9/10,‎ , : 225–227
  14. Halamski, Adam T., Bitner, Maria Aleksandra, Kaim, Andrzej, Kolar-Jurkovšek, Tea et Jurkovšek, Bogdan, « Unusual brachiopod fauna from the Middle Triassic algal meadows of Mt. Svilaja (Outer Dinarides, Croatia) », Journal of Paleontology, vol. 89, no 4,‎ , p. 553-575 (DOI https://doi.org/10.1017/jpa.2015.34)
  15. Theories of vision from al-Kindi to Kepler David C. Lindberg : « Albert le Grand et l'établissement de la tradition aristotélicienne », p. 104-107
  16. Isabelle Draelants, Université de Lorraine, centre de médiévistique Jean-Schneider, Arnold de Saxe
  17. Albert le Grand, Alkimia : P. Kibre, An Alchemical Tract ascribed to Albertus Magnus, Isis, 35 (1944), p. 303-316.
  18. W. Neewman, The Genesis of the « Summa perfectionis » [du Pseudo-Geber], Archives internationales d'histoire des sciences, 35 (1985), p. 246-259.
  19. Le composé des composés d'Albert le Grand
  20. V. Heines, Albertius Magnus Libellus de alchimia (Semita recta), Speculum, 17 (1942), p. 499-518.
  21. P. Kibre, Alchemical writings ascribed to Albertus Magnus, Speculum, 17, 1942, p. 400-518.
  22. Alain de Libera, La face cachée du monde, Critique, n° 673-674 : "2000 ans de magie", 2003, p 441.
  23. Bruno Roy, « Richard de Fournival, auteur du Speculum astronomiae ? », Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen Âge (AHDLMA), t. 67 (2000), p. 159-180.
  24. De anima, I, 2, 7, édi. par Clemens Stroick, in Alberti Magni Opera omnia, Aschendorff, t. VII.1, 1968, p. 32, 49-69.
  25. (en) A. Dickson, Valentine and Orson; a study in late medieval romance, New York, Columbia University Press, (lire en ligne), p. 214
  26. (en) Joseph R. Jones, « Historical Materials for the Study of the Cabeza Encantada Episode in Don Quijote II.62 », Hispanic Review Vol. 47, No. 1,,‎ (winter, 1979),, pp. 87-103 (lire en ligne)
  27. Gabriel Naudé, Apologie pour tous les grands personnages qui ont été faussement soupçonnés de magie., (lire en ligne), Chapitre X
  28. Summa de mirabili scientia Dei
  29. P. Zambelli, The Speculum astronomiae and its Enigma, Boston Studies in the Philosophy of Science, vol. 135, 1992.
  30. Le Paradis de l'Ame de Saint Albert Legrand

Voir aussi

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Articles connexes

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