Agos-Vidalos
Agos-Vidalos | |||||
Le village de Vidalos. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Argelès-Gazost | ||||
Canton | La Vallée des Gaves | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marc Abbadie 2014-2020 |
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Code postal | 65400 | ||||
Code commune | 65004 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Agolosiens, Agolosiennes | ||||
Population municipale |
425 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 70 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 02′ 16″ nord, 0° 04′ 14″ ouest | ||||
Altitude | Min. 391 m Max. 1 360 m |
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Superficie | 6,11 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Agos-Vidalos est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Agolosiens.
GéographieModifier
LocalisationModifier
Commune des Hautes-Pyrénées située dans le Lavedan, Agos-Vidalos est limitée à l'est par le gave de Pau, même si le territoire communal s'étend légèrement en rive droite.
L'altitude minimale, 391 mètres, se situe au nord-est, là où le gave de Pau quitte la commune et entre sur celle de Ger. L'altitude maximale, avec 1 360 m est atteinte au nord-ouest au pic de Boun, en limite des communes d'Ossen et d'Ouzous.
Une partie de la commune abrite la réserve naturelle régionale du massif du Pibeste-Aoulhet[1].
Communes limitrophesModifier
Agos-Vidalos est limitrophe de sept autres communes.
Géologie et reliefModifier
HydrographieModifier
Le Gave de Pau traverse la commune du sud au nord et forme une partie de la limite est avec la commune de Geu.
ClimatModifier
Voies de communication et transportsModifier
Cette commune est desservie par les routes départementales D921b, anciennement N21, et D821.
ToponymieModifier
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[3] qui rapporte les dénominations historiques des villages :
AgosModifier
Dénominations historiques :
- Raimundo de Gos, latin et gascon (1037 ou v. 1040, Livre vert de Bénac) ;
- de Goss, (v. 1050-1070, cartulaire de Bigorre) ;
- de Gos, (v. 1083-1105, cartulaire de Saint-Savin ; 1168, bulle d'Alexandre III) ;
- de Goz, (v. 1105, ibid. ; v. 1143, ibid.) ;
- entro Agos, (v. 1200-1230, cartulaires Bigorre) ;
- A Gos, (ibid.) ;
- Agos, (1285, Montre Bigorre ; 1313, Debita regi Navarre) ;
- de Agossio, latin (1379, procuration Tarbes) ;
- Aguos, Agos, (1429, censier de Bigorre).
Nom occitan : Agòs.
VidalosModifier
Dénominations historiques :
- Bidalos, (v. 1184, cartulaires Bigorre ; v. 1200-1230, ibid. ; 1285, Montre Bigorre) ;
- De Vidalossio, latin (1313, Debita regi Navarre) ;
- De Bidalossio, latin (1342, pouillé de Tarbes ; 1379, procuration Tarbes) ;
- Bidalos, (1429, censier Bigorre) ;
- Vidalos, (ibid. ; 1541, ADPA, B 1010) ;
- Vidalos, (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Nom occitan : Vidalòs.
HistoireModifier
Le comte de Bigorre Centulle III, qui fit construire le château de Vidalos, encouragea la création d'un village près de sa garnison en accordant des exemptions d'impôts et de corvées aux paysans qui s'y installaient[4].
Le traité de Brétigny, le , donna le château aux Anglais avec la Bigorre. Charles V reprit ensuite la province. La forteresse servit ultérieurement de prison pour les détenus de droit commun.
En 1846, les communes d'Agos et de Vidalos fusionnent sous le nouveau nom d'Agos-Vidalos.
Politique et administrationModifier
IntercommunalitéModifier
Agos-Vidalos fait partie de la communauté de communes de la Vallée d'Argelès-Gazost, créée en , qui réunit seize communes.
Liste des mairesModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[6].
En 2016, la commune comptait 425 habitants[Note 1], en augmentation de 7,32 % par rapport à 2011 (Hautes-Pyrénées : -0,61 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Culture locale et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
- Église Saint-Hippolyte d'Agos ;
- Église Saint-Michel de Vidalos ;
- Tour de Vidalos : vestige d'un château construit en 1175 par le comte de Bigorre, Centulle III (dit Centot).
- Sélection de vues des lavoirs.
HéraldiqueModifier
Les armoiries de Agos-Vidalos se blasonnent ainsi :
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Personnalités liées à la communeModifier
- Mgr André Lacrampe, archevêque de Besançon, né à Agos-Vidalos en 1941.
Notes et référencesModifier
- Site de la réserve naturelle régionale du massif du Pibeste, consulté le 7 janvier 2014.
- Carte IGN sous Géoportail
- Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2, notice BnF no FRBNF37213307).
- Jacques Longué : Hautes-Pyrénées, le guide - J&D Editions, Biarritz, 1997.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.