1101 en santé et médecine

événements liés à la santé et la médecine en 1101
Années de la santé et de la médecine :
1098 - 1099 - 1100 - 1101 - 1102 - 1103 - 1104
Décennies de la santé et de la médecine :
1070 - 1080 - 1090 - 1100 - 1110 - 1120 - 1130

Cet article présente les faits marquants de l'année 1101 en santé et médecine.

Divers modifier

Fondations modifier

 
Fontevraud
Le prieuré Saint-Lazare
  • Fondation, près de Londres, par la reine Mathilde, femme d'Henri Ier, d'une léproserie destinée à l'entretien de quarante malades et qui est à l'origine de l'hôpital St. Giles in the Fields (« Saint-Gilles des Champs[5],[6] »).
  • Fondation de l'ordre de Fontevraud, en Anjou, qui, dès les premières années, accueillera des lépreux dans son prieuré Saint-Lazare[7] et des malades dans ses infirmeries Saint-Benoît[8].
  • Vers 1101- : Girard II, évêque d'Angoulême, crée près de Lunesse, sur l'actuelle commune de Soyaux, une maladrerie qui prendra le nom de Saint-Lazare et à l'emplacement de laquelle, en , sera fondé l'hôpital Saint-Roch[9].

Personnalités modifier

Naissance modifier

Décès modifier

Références modifier

  1. Louis Chomel, Essai historique sur la médecine en France, Paris, Lottin l'aîné, (lire en ligne), p. 69.
  2. Laurence Moulinier-Brogi, « Lire dans un verre la nature de l'homme » : Petite histoire de l'uroscopie médicale, Paris, Honoré Champion, coll. « Sciences, techniques et civilisations du Moyen Âge à l'aube des Lumières » (no 14), , 253 p. (ISBN 978-2-7453-2305-7, lire en ligne), p. 93.
  3. a b c et d Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Faricius », p. 147, « Geoffroi », p. 177, « Grimbald », p. 212, « Gaucelin », p. 168, « Gilesbert », p. 206 et « Gilbert Maminot », p. 194.
  4. Jean Dufour, « Louis VI le Gros, roi de France (1108-1137), à la lumière des actes royaux et des sources narratives », Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 134, no 2,‎ , p. 473 (lire en ligne).
  5. (en) « Hospital of St. Giles, Without London », dans William Dugdale, Monasticon Anglicum : A History of the Abbies and Other Monasteries, [etc.], vol. 6, 2e part., Londres, Joseph Harding, (lire en ligne), p. 635.
  6. (en) Edward C. W. Grey, St. Giles's of the Lepers, Londres, New York et Bombay, Longmans, Green and Co, , 254 p. (lire en ligne).
  7. Jean-Marc Bienvenu, L'Étonnant Fondateur de Fontevraud, Robert d'Arbrissel, Paris, Nouvelles Editions latines, , 189 p. (ISBN 2-7233-0149-4, lire en ligne), p. 101.
  8. « Abbaye royale de Fontevraud : Le Quartier Saint-Benoît et ses infirmeries », dans Dictionnaire de l'ordre monastique de Fontevraud, Abbaye royale de Fontevraud et ses prieurés, (lire en ligne).
  9. « L'Hôpital Saint-Roch », Histoire de l'hôpital : L'Accueil des pèlerins, des pauvres et des malades à Angoulême du XIIe au XVIIIe siècle, centre hospitalier d'Angoulême, 2007 [télécharger (page consultée le 11 mai 2020)].
  10. Ernest Wickersheimer, Guy Beaujouan (éd.) et Danielle Jacquart, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Grimbald », p. 95.
  11. Eliakim Carmoly, Histoire des médecins juifs anciens et modernes, t. 1, Bruxelles, Société encyclographique des sciences médicales, , 272 p. (lire en ligne), p. 56.
  12. Frédéric Obringer, « Histoire des conceptions relatives à la médecine et à la nature en Chine », Livret-Annuaire 1997-1998 de l'École pratique des hautes études.Section des sciences historiques et philosophiques, no 13,‎ , p. 233 (lire en ligne).
  13. Dominique Hoizey et Marie-Joseph Hoizey, Histoire de la médecine chinoise : Des origines à nos jours, Paris, Payot, coll. « Médecine et sociétés » (no 11), , 294 p. (ISBN 2-228-88090-6, lire en ligne), p. 122.
  14. (en) Sam Fogg, A Rare and Extremely Early Fragment of Avicenna's Canon, Only Two Removes in the Chain of Transmission from the Author Himself, Londres, chez l'auteur, (lire en ligne).