Vrigne-Meuse
Vrigne-Meuse | |
La mairie de Vrigne-Meuse. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | Ardenne Métropole |
Maire Mandat |
Yann Grégoire 2020-2026 |
Code postal | 08350 |
Code commune | 08492 |
Démographie | |
Gentilé | Vrigne-Meusiens Vrigne-Meusiennes [1] |
Population municipale |
310 hab. (2018 ![]() |
Densité | 70 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 42′ 12″ nord, 4° 50′ 48″ est |
Altitude | Min. 146 m Max. 243 m |
Superficie | 4,44 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nouvion-sur-Meuse |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Vrigne-Meuse est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
GéographieModifier
LocalisationModifier
Vivier-au-Court | Vrigne-aux-Bois | |||
Nouvion-sur-Meuse | N | Donchery | ||
O Vrigne-Meuse E | ||||
S | ||||
Dom-le-Mesnil | Villers-sur-Bar |
La totalité de la commune se situe au nord de la Meuse. La commune du sud-est Dom-le-Mesnil.
Le point culminant est le Signal de l'Épine, dite côte 249 à 243 m d'altitude.
HydrographieModifier
Comme son nom l'indique, la commune est située au confluent de la Vrigne, cours d'eau de 16,5 kilomètres[2] et de la Meuse.
UrbanismeModifier
TypologieModifier
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Vrigne-Meuse est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
HistoireModifier
Vrigne-Meuse est surtout connue pour avoir été le cadre de la dernière offensive décrétée par le général Foch lors de la Première Guerre mondiale du 9 au 11 novembre 1918. La 163e division d'infanterie donna l'ordre de franchir la Meuse « coûte que coûte » tout à la fin de la guerre, ordre très largement surinterprété par rapport aux instructions de l'état-major de l'armée, et d'occuper le Signal de l'Épine (altitude 243 m). L'opération, hasardeuse, eut lieu sur des ponts de planches improvisés et de petits radeaux pour quatre hommes. Les pertes de cette dernière offensive de trois jours sont de 96 tués et 198 blessés. La plupart ont été déclarés morts pour la France le 10 novembre, l'opération peu utile étant plutôt tue dans l'immédiat après-guerre par les autorités[7].
C'est à Vrigne-Meuse qu'a été sonné le cessez-le-feu par le soldat de première classe Octave Delaluque et où est tombé le dernier tué de fait de guerre, mort au combat lors de la dernière offensive officielle du conflit, Augustin-Joseph Trébuchon, 17 minutes avant le cessez-le-feu et dont la dépouille repose au cimetière de la ville[8].
Une rue porte le nom d'Octave Delaluque, le soldat qui a sonné l’Armistice, cinq minutes après la mort de Augustin-Joseph Trébuchon.
Politique et administrationModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2018, la commune comptait 310 habitants[Note 3], en augmentation de 8,39 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,23 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
HéraldiqueModifier
Les armes de Vrigne-Meuse se blasonnent ainsi :
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Lieux et monumentsModifier
Mémorial de la 163e division d'infanterie au lieu-dit la Cote de l'Épine.
Personnalités liées à la communeModifier
- Charles de Menditte commandant le 415e R.I., lors du passage de la Meuse les 9, 10 et 11 novembre 1918.
- Augustin Trébuchon, dernier tué de la dernière offensive le 11 novembre 1918, à 10 h 50. Le cessez-le-feu fut ordonné à 11 h.
- Octave Delaluque clairon du véritable cessez-le-feu le 11 novembre 1918.
Sépultures des derniers Français morts lors de la Première Guerre mondiale.
Lien externeModifier
Voir aussiModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
RéférencesModifier
- https://www.habitants.fr/ardennes-08
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau la Vrigne (B5040300) » (consulté le 25 octobre 2015)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Alain Fauveau, « Le dernier combat : Vrigne-Meuse, 10 et 11 novembre 1918 », Revue historique des armées, no 251, (lire en ligne, consulté le 24 mai 2018)
- L'Ardennoscope, guide touristique et culturel, édition 2014, p. 23.
- « Jean- Christophe Chanot entame son second mandat de maire », La Semaine des Ardennes, no 239, , p. 16
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le 10 septembre 2020)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Banque du Blason