Octave Delaluque

militaire ayant sonné le cessez-le-feu le 11 novembre 1918 à 11 heures
Octave Delaluque
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Octave Désiré DelaluqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Arme
9e compagnie du 415e régiment de la 163e division d'infanterie
Conflit
Grade
soldat de 1re classe

Octave Delaluque (né le à Intréville[1] et mort le à Chartres[2]) est un soldat de première classe durant la Première Guerre mondiale. Il sonne le clairon de l'Armistice alors que les combats font encore rage, le , à 11 heures, à Dom-le-Mesnil (Ardennes).

Biographie modifier

 
Hommage de la commune d'Intréville à l'enfant du village.

Il est né à Intréville en Eure-et-Loir, il est fils de paysans. Il a trois frères. Les quatre hommes ont participé à la Première Guerre mondiale ; un y est mort[3].

Octave Delaluque, soldat au 415e régiment, sonne le clairon de l’Armistice dans le village de Dom-le-Mesnil, le à 11 heures[4]. Les Allemands lui répondent, c'est le début du cessez-le-feu.

Seul clairon à avoir sonné l'armistice sur le front en plein combat, il meurt clochard à Chartres en 1931, selon une recherche de Georges Dommelier, ancien maire de Vrigne-Meuse[5].

Son clairon a été retrouvé dans un grenier à Gommerville (Eure-et-Loir), grâce à Michel Brice, historien chartrain et à l’écrivain Marie-France Saliège[6].

À Vrigne-Meuse, en Ardennes, là où il a combattu, une rue porte son nom[3].

Notes et références modifier

  1. « Acte de naissance n°5, registre d'état civil d'Intréville, vue 56/174, Archives départementales d'Eure-et-Loir. », sur archives28.fr (consulté le ).
  2. Relevé génalogique sur Geneanet
  3. a et b Basem Shalabi, « Octave-Désiré Delaluque, un soldat beauceron oublié », sur lechorepublicain.fr, L'Écho républicain, (consulté le ).
  4. « Mémorial des régiments d'infanterie de la grande guerre – 415e RI », sur memorial19141918, (consulté le ) (orthographié « Delalucque » dans cet article).
  5. Marie-France Saliège, Michel Brice, 1914-1918 – Le clairon d'un Beauceron sonne la fin d'une ignoble boucherie, Éditions Setael, 2014, 136 p. (ISBN 978-2916364643), p. 36.
  6. Renaud Domenici, « Eure-et-Loir : on a retrouvé un des clairons de l’Armistice », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Marie-France Saliège, Michel Brice, 1914-1918 – Le clairon d'un Beauceron sonne la fin d'une ignoble boucherie, Éditions Setael, 2014, 136 p. (ISBN 978-2916364643).

Articles connexes modifier