Vert'libéraux

parti politique suisse

Les Vert'libéraux (Parti vert'libéral, pvl ; en allemand : Grünliberale Partei, glp ; en italien : Partito Verde-Liberale, pvl ; en romanche : Partida Verda-Liberala, pvl) sont un parti politique suisse. Il existe des sections dans tous les 26 cantons suisses[7].

Parti vert'libéral
(de) Grünliberale Partei
(it) Partito Verde-Liberale
(rm) Partida Verda-Liberala
Image illustrative de l’article Vert'libéraux
Logotype officiel.
Présentation
Président Jürg Grossen
Fondation 2007
Siège Monbijoustrasse 30

3011 Berne

Vice-présidents Melanie Mettler
Katja Christ
Céline Weber Koppenburg
Positionnement Centre
Idéologie Écologie politique[1]
Libéralisme[1]
Libéralisme vert
Europhilie
Affiliation européenne Parti de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe
Adhérents 5 100[2] (2020)
Couleurs vert et bleu
Site web vertliberaux.ch
Présidents de groupe
Assemblée fédérale Corina Gredig
Conseillers fédéraux -
Chancelier de la Confédération Viktor Rossi
Représentation
Conseillers nationaux[3]
10  /  200
Conseillers aux États[4]
1  /  46
Législatifs cantonaux[5]
132  /  2594
Exécutifs cantonaux[5]
2  /  154
Législatifs communaux
225  /  5336
Exécutifs communaux[6]
33  /  1117

Positionnement politique

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Les Vert'libéraux sont un parti du centre[8], et donc un peu plus à droite que les Verts. La Confédération en bref 2018 les situe sur le flanc gauche du centre, à la gauche du Parti démocrate-chrétien, devenu Le Centre[9].

Ils se présentent comme un parti qui s'engage pour le développement durable en tenant compte « dans une même mesure des objectifs sociaux, économiques et écologiques »[10],[11].

Sur le dossier européen, ils sont pour un accord institutionnel ou pour une adhésion de la Suisse à l'Espace économique européen[12]. Ils inscrivent ainsi leurs objectifs socio-économiques et environnementaux dans le libéralisme europhile.

Histoire

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En 2004, Martin Bäumle est président des Verts zurichois depuis 1998 (co-président à partir de 2002) et candidat à sa succession[13]. Balthasar Glättli lui étant préféré lors de l'assemblée générale du parti le [14], Martin Bäumle décide de créer un nouveau parti cantonal[13]. En l'espace d'un an, près de 300 personnes rejoignent le nouveau parti[15], fondé le [14] et présidé par un trio : Martin Bäumle, Tiana Moser et Thomas Weibel. Ce schisme au sein des Verts zurichois conduit les Verts à suspendre Martin Bäumle de leur groupe parlementaire le [14],[16], puis à l'exclure, pour avoir « fondé avec Verena Diener [...] un nouveau parti cantonal qui se distancie explicitement des Verts suisses et zurichois[16] » « en qualifiant la politique des Verts de trop syndicale, trop gauchiste et trop dogmatique[14] ».

Avec Bäumle, les Vert'libéraux ont donc un siège au Conseil national durant la 47e législature. Jusqu'en , ils sont également présents au Conseil d'État zurichois avec la présence de Verena Diener[Note 1].

C'est au début de l'année 2006 que les Vert'libéraux participent pour la première fois à des élections communales. Si à Zurich, ils n'atteignent pas le quota de cinq pour cent de voix qui permet de siéger au Conseil communal, ils obtiennent par contre deux sièges sur 60 à Winterthour, six sièges sur 40 à Dübendorf et deux sièges sur 36 dans les villes de Uster et de Opfikon. Aux élections cantonales zurichoises du , les Vert'libéraux obtiennent 10 sièges sur 180 au Grand Conseil, relançant la discussion sur l'opportunité de transformer le parti en parti national. Cette décision est finalement prise le . et rassemble, en l'espace d'un an, près de 300 membres[15]. Le nouveau parti est présidé par un trio : Tiana Moser, Thomas Weibel et lui-même. Aux élections fédérales du , le parti décroche à Zurich trois sièges au Conseil national et un siège au Conseil des États pour Zurich le lors du second tour.

En 2009, la douzième section cantonale est Fribourg, la première section en Suisse romande. En 2010, la treizième section cantonale est celle du canton de Vaud. Elle est cofondée et présidée par Jacques-André Haury, ex-membre du Parti libéral-radical[17]. Aussi, en 2010, la quatorzième section cantonale est celle du canton de Genève créée par Laurent Seydoux. En 2012, la section neuchâteloise voit le jour en tant que quinzième aile du parti.

La représentation des Vert'libéraux au sein des grands conseils cantonaux est passé de zéro à trente-deux sièges lors des diverses élections cantonales de 2008 et 2009[réf. souhaitée]. Ils augmentent leur représentation de 60 % de 2019 à [12].

Le parti obtient en 2020 son premier siège dans un gouvernement cantonal[Note 2], à Bâle-Ville[12], avec l'élection d'Esther Keller[18]. Il en obtient un deuxième en 2022[12] avec l'élection de Peter Truttmann (de) au Conseil d'État du canton de Nidwald[19].

Il est par ailleurs représenté pour la première fois en 2020 au sein de l'exécutif d'une grande ville suisse, grâce à l'élection de Mauro Moruzzi à Neuchâtel[12].

En décembre 2023, l'Assemblée fédérale (Suisse) a élu Viktor Rossi, du parti vert-libéral, au poste de chancelier de la Confédération[20].

Présence dans les Parlements cantonaux
Canton Sièges[21] % Législature
Argovie 8 sur 140 5,7 % 2012-2016
Bâle-Campagne 3 sur 90 3,3 % 2011-2015
Bâle-Ville 5 sur 100 5 % 2012-2016
Berne 11 sur 160 6,7 % 2018-2022
Fribourg 1 sur 110 0,9 % 2017-2021
Grisons 2 sur 120 2,7 % 2010-2014
Lucerne 6 sur 120 5 % 2011-2015
Neuchâtel 4 sur 115 3,4 % 2017-2021
Saint-Gall 5 sur 120 4,2 % 2012-2016
Soleure 4 sur 100 4 % 2013-2017
Thurgovie 6 sur 130 4,5 % 2012-2016
Vaud 7 sur 150 4,7 % 2017-2022
Zoug 2 sur 80 2,5 % 2010-2014
Zurich 19 sur 180 10,5 % 2011-2015

Résultats électoraux

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Élections au Conseil national

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Année Votes Députés Rang
Voix %
2007 33 104 1,4
3  /  200
7e
2011 131 436 5,4
12  /  200
6e
2015 116 635 4,6
7  /  200
6e
2019 189 162 7,8
16  /  200
6e
2023 192 944 7,6
10  /  200
6e

Élections au Conseil des États

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Sièges
2007
1  /  46
2011
2  /  46
2015
0  /  46
2019
0  /  46
2023
1  /  46

Notes et références

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  1. Ces deux personnes n'ont toutefois pas été élues en tant que membres des Vert'libéraux, puisque ce parti n'existait pas aux moments de leurs élections, mais en tant que membres des Verts.
  2. À l'exception de Verena Diener à Zurich, mais celle-ci est élue alors qu'elle est encore membre des Verts.

Références

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  1. a et b (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe » (consulté le )
  2. « Les partis Verts ont le vent en poupe », 24 heures,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Répartition des mandats par parti Élections au Conseil national de 1971 à 2011, Office fédéral de la statistique, consulté le 10.12.2016
  4. Répartition des mandats par parti 1971 à 2011, Office fédéral de la statistique, consulté le 10.12.2016
  5. a et b Élections en Suisse
  6. Statistiques des villes suisses - Chapitre politique, Union des villes suisses, consulté le 13.04.2017
  7. Vert'libéraux, « Partis cantonaux » (consulté le )
  8. Duc-Quang Nguyen, Jeremy Stucki et Jan Wächter, « Connaissez-vous bien votre parti ? », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  9. Chancellerie fédérale, « La Confédération en bref 2018 », sur www.chf.admin.ch, (consulté le ), p. 21
  10. Confédération suisse, « Chancellerie fédérale », sur www.chf.admin.ch (consulté le )
  11. Sonia Fenazzi (trad. Marc-André Miserez), « Comment se positionnent les partis sur l’échiquier politique suisse ? », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  12. a b c d et e « État de forme des partis 1/6 – Les Vert’libéraux visent la barre emblématique des 10 % »  , sur 24 heures, (consulté le )
  13. a et b (de) « Wahlen15 Wahlhilfe - Martin Bäumle – zwischen Höhenflügen und Krisen », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
  14. a b c et d « Le dissident Martin Bäumle est suspendu du groupe parlementaire des Verts », Le Temps,‎ août 2004 (date du site manifestement erronée) (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  15. a et b (de) Laura Scheidegger, « GLP: Gründung und Geschichte », sur Nau (consulté le )
  16. a et b Les Verts, « Histoire des verts en Suisse », sur gruene.ch, , p. 11
  17. « Communiqué de presse, Fondation du Parti vert'libéral vaudois », sur vd.vertliberaux.ch, (consulté le )
  18. Noémie Guignard, « Esther Keller, conseillère d’État en colocation », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne  , consulté le )
  19. Boris Busslinger, « Percée vert’libérale en Suisse centrale », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne  , consulté le )
  20. « Chancellerie fédérale » (consulté le )
  21. « Société Suisse pour les questions parlementaires », sur sgp-ssp.net (consulté le )

Liens externes

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