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Hôtel de ville de Breteuil modifier

Hôtel de ville de Breteuil
L'hôtel de ville.
Présentation
Destination initiale
Mairie
Destination actuelle
Mairie
Construction
1859 - 1869
Propriétaire
Propriété de la commune
Patrimonialité
Localisation
Pays
Département
Commune
Adresse
Rue d'Huckelhoven
Coordonnées
Localisation sur la carte de l’Eure
Localisation sur la carte de Normandie
Localisation sur la carte de France

L'hôtel de ville de Breteuil est un édifice du XIXe siècle situé dans le département de l'Eure en Normandie.

Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le .

Localisation modifier

La mairie de Breteuil se situe sur le territoire de l'ancienne commune de Breteuil, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Breteuil. Elle se dresse dans le Sud du département de l'Eure, au sein de la région naturelle du pays d'Ouche[1]. L'édifice s'élève entre la rue d'Huckelhoven et la rue Ribout, face à la place Laffitte.

Historique modifier

En 1859, le maire de Breteuil, Paul d'Urclé[2], décide d'entreprendre la construction d'une nouvelle mairie, destinée à remplacer l'ancienne, devenue vétuste[3].

L'architecte Georges Simon propose de l'édifier sur l'emplacement de l'ancienne chapelle de l'Hôtel-Dieu dans un style néogothique[3].

Les travaux durent jusqu'en 1869[3].

Architecture modifier

L'édifice, qui comprend sept travées et un étage carré, est surmonté d'un fin clocher. Il possède notamment une salle des mariage à plafond en caisson et une monumentale cheminée gothique[3].

Protection modifier

L'hôtel de ville de Breteuil fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du . Cette protection couvre l'édifice dans son intégralité[3].

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. « Le pays d'Ouche », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
  2. BOUTIGNY A., BUCHOU M., LEBON F., POULAIN F. ; Unité Départementale de l'Architecture et du Patrimoine de l'Eure (DRAC Normandie). Breteuil > Mairie de Breteuil-sur-Iton, en ligne. In : Conseil no 99 – 6 février 2022.
  3. a b c d et e « Mairie de Breteuil », notice no PA27000041, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Site officiel de Breteuil-sur-Iton

Jérusalem modifier

Décrit comme un "livre-univers" ou comme un labyrinthe, l'ouvrage d'Alan Moore parcoure les ruelles, les terrains vagues des Boroughs à travers une galerie de personnages dont les vies se téléscopent à travers le temps.

Personnages modifier

La famille Vernall modifier

Les Vernall sont issues d'un temps très lointain. Asmodée se souvient avoir entendu ce nom déjà à l'époque romaine. Mais, selon lui, ce nom dérive « de traditions encore plus reculées, de druides, ou des adorateurs de Cernunnos les ayant précédés, d'étranges personnages accroupis dans les vapeurs de l'Antiquité ».

"personnes responsables de l'entretien des limites et des coins, des bords et des gouttières. Bien que peu élevé dans la hiérarchie céleste, ce poste était nécessaire et doté de sa propre autorité sacrée. (...) Bref, un Vernall s'occupait des limites, des marges du monde et des bas-côtés en friche de la raison séculaire".

"Bien que Vernall désignât un nom de métier, il renvoyait à une occupation qui avait ses racines dans une vision du monde archaïque, et qui avait disparu pendant près de deux mille ans et ne considérait pas la réalité dans des termes que ne reconnaîtrait pas le monde moderne. Un Vernall était quelqu'un qui s'occupait des lisières et des coins, mais le terme avait fini par désigner communément un huissier à verge dans les Boroughs à l'époque médiévale. Les bords irréguliers à la charge d'un Vernall se limitaient pas aux marges envahies par les mauvaises herbes du monde mortel et matériel. Les coins que, traditionnelement, un Vernall marquait, mesurait et entretenait étaient ceux qui ployaient dans la quatrième dimension ; c'étaient les jonctions qui existaient entre la vie et la mort, la folie et la santé mentale, entre l'En-Haut et l'En-Bas de l'existence. Les Vernall surveillaient les carrefours de deux plans très différents, c'étaient des sentinelles à cheval sur un fossé que personne d'autre ne pouvait voir. En tant que tels, ils étaient sujets à certaines instabilités, mais dans le même temps, ils possédaient souvent des dons, des talents ou des capacités hors normes". p. 1040 :"les coins des cieux et le bord de la raison et les aiguillages du temps lui-même ne sont ils pas tous des limites requérant mon inspection et par conséquent dans mes attributions ?"

Liste modifier

  • Ernest Vernall (Une nuée d'angles)
Né en 1833, Ernest est le fils de John Vernall. Marié à Anne, il a, avec elle, 4 enfants dont John "Snowy" et Thursa. Il perd la tête et ses cheveux roux deviennent blancs après que l'ange qu'il restaure dans le dôme de la cathédrale St. Paul de Londres se met à lui parler. Il finit sa vie à l'asile de Bethléem, dit "Bedlam", où il meurt en 1882.
  • John "Snowy" Vernall (Une nuée d'angles, Fais ce qui te chante, Des fleurs plein la bouche)
Né en 1863, il est le fils d'Anne et d'Ernest Vernall et le frère de Thursa. Marié à Louisa, il a, avec elle, 5 enfants : May, Johnny, Cora, Jim et John. Il perd ses cheveux roux lorsque son père a perdu la tête alors qu'il travaillait dans la cathédrale St. Paul. Il possède des pouvoirs magiques : faculté d'utiliser un pli dans l'espace pour faire ses aller retour entre Northampton et Lambeth Walk se déplaçant ainsi sur l'axe de la durée et pas sur celui de l'espace ; connaissance de l'avenir ; possibilité de ralentir le temps (yeux de pigeon). À la naissance de May, il décide de ne jamais lui transmettre cette "science des Vernall". En 1906, il refuse de s'associer avec le gérant d'une entreprise de vitrail, affaire alors pourtant très rentable. Le gérant lui propose la moitié de son entreprise à la condition qu'il ne remette plus les pieds dans un pub. Snowy refuse, tournant ainsi le dos à une richesse certaine et vouant sa famille à la pauvreté. Il décède en 1926.
  • Alma Warren (Prélude, Atlantis, De bon matin, Poutres et chevrons, La croix dans le mur, L'insigne du maire)
Née en 1953, elle est la fille de Doreen et Tommy Warren. Elle a un frère, Mickaël. Mesurant 1,55 m, Alma est presque aveugle de l'oeil gauche. Elle possède de longs cheveux châtains et grisonnants lançant des reflets ternes et cuivrés, tombant tels « deux rideaux de fer de part et d'autre de son visage aux pommettes saillantes ». Ses yeux sont « flippants et énormes quand ils n'étaient pas, myopie oblige, tout plissés ». Elle est perçue par la grande majorité des hommes comme quelqu'un d'inquiétant ou comme un cauchemar ménopausé, être ni femme ni homme, simplement Alma. Petite, elle habite dans Andrew's Road et va à la Spring Lane School. En 2006, elle habite dans East Park Parade. Au lycée, elle participe à une revue d'art faite par des étudiants appelé Androgyne, fournissant des illustrations au pochoir pour des poèmes. Plus tard, elle devient une peintre et illustratice « modérément connue », mais bénéficiant d'une certaine célébrité au sein de Northampton (elle ne peut sortir sans croiser des fans ou des personnes la connaissant et la saluant). Elle fume régulièrement des joints, pratique faisant partie de son processus créatif. Moore déclaré que ce personnage est son alter-ego féminin[1].
  • Michael Warren (Prélude, En travers de la gorge, L'en-haut, Un vol d'Asmodée, Des lapins, Le puits écarlate, Flatland, Le combat des esprits, Des épées qui ne dorment jamais, Esprits malins et réfractaires, Les arbres n'ont pas besoin de savoir, Mondes interdits, Le Destructeur, Le Jolly Smokers, Allez voir cette maudite, L'insigne du maire)
(fils de Tom et de Doreen, frère d'Alma, père de Jack et Joseph). Yeux bleu pâle. "En bonne santé, beau". Front dégarni. Faillit à l'âge de 3 ans étouffé par une pastille contre la toux. Revint de l'hôpital un ou deux jours après l'accident. Victime d'un accident de travail là où il compacte des bidons métalliques à Martin's Yard. Après cet accident, se souvient de ce qui lui est arrivé à l'âge trois ans. Habite une maison à Whitehills (en dehors des Boroughs). Habitait Andrew's Road petit et allait à la Spring Lane School.

Maigre, environ 6 ou 7 ans, en pyjama, robe de chambre et chaussons. Boucles blondes et yeux bleus

  • May Vernall (Les temps modernes, Aveugle, maintenant je vois, Fais ce qui te chante, La brise qui dérange son tablier, Poutres et chevrons)
(10 mars 1889) (épouse de Tom Warren qui décède en 1938. A six enfants : Louisa en 1909 qui aura deux filles et un garçon avec Albert Good, Tom en 1917 (pourtant il est indiqué à un moment que Lou est de 6 ans son aînée), Walter en 1919 (aura 2 garçons), Jack (mort à la guerre) et Franck (a un garçon). L'avant dernier décèderai une dizaine d'années avant sa mère) A son premier enfant à 19 ans. Mourra à plus de 80 ans, seule, dans les faubourgs de Northampton, à King's Heath au sein d'une monstrueuse demeure qui donnait l'impression que toute la rue avait été entassée en un seul espace. Il voyait son visage au fond d'un couloir aveuglant, ses joues flasques, tavelées, ses traits noircis sous l'effet du sang arrêté. Elle s'efforçait d'atteindre la porte principale (...), mais la crise cardiaque prévue la prenait de court et ses jambes se dérobaient sous elle. Au moment de mourir, elle comprend qu'Avorge est en réalité Charlie Charplin. Habite dans Fort Street, à côté de la maison de son père. Est originaire de Lambeth, juste à côté de Lambeth Walk dans Regent Street. A déjà croisé Avorge dans sa jeunesse. Est arrivée à Northampton en 1895. "Un imposant cuirassé couvert de tâches de rousseur qui dévalait tel un tonneau les allées carrelées du marché couvert" ; elle "était le genre de personne capable de dévorer une autre personne en cas de disette" ; c'est la matrone de Green Street et des environs. Née à Lambeth Walk à même le caniveau. En 1909 : pas une "beauté classique". Mais il émane d'elle un rayonnement. "Présente un certain embonpoint qui risque de s'accentuer avec l'âge, mais qui se manifeste actuellement par un arrangement des courbes harmonieuses et voluptueuses. Ses contours étaient aussi généreux et engageants à l'oeil aucun jardin luxuriant". A la mort de sa première fille, elle devient matrone, activité qu'elle arrête en 1945 après la mort de son fils Jack. "Elle était devenue austère et baraqués, et toute sa beauté d'antan avait disparu". "La vieille coriace dont la voix évoquait un poing de Docker" (vue par Tommy, son fils. "Tom avait peur de sa mère, mais il n'était pas le seul".
  • May Warren (Les temps modernes, La brise qui dérange son tablier, Des fleurs plein la bouche)
Elle naît en 1908 de May Vernall et Tom Warren. Elle est décrite comme « la plus belle créature humaine » qui soit. Boucles or blanc et énormes yeux d'un bleu clair. Avorge la compare à un ange cygne ou à Hélène de Troie. Ne connaîtrait jamais l'indifférence ou le mépris. Sera plus connue qu'Avorge et Karno réunis. "Cet enfant est d'une beauté effrayante" selon la matrone. "La petite May était plus belle chaque jour, ce qui troublait quelque peu ses parents. On avait mal aux yeux, à la regarder trop longtemps (...) C'était là une beauté sans précédent, une beauté qui coupait le souffle, rendait nerveux". "Les anges étaient alors courants dans les Boroughs, aujourd'hui disparus sauf si on tenait compte de la petite May".
  • John Vernall (Flatland, Sur les marches d'All Saints)
Mari de Célia. Habite dans Freeschool Street. Viole sa fille Audrey à de nombreuses reprises pendant son adolescence avant que celle-ci ne devienne folle. Il s'arrange avec sa femme pour que cela ne s'ébruite pas et ils décident tous les deux d'enfermer leur fille à l'asile.
  • Thomas Warren (1917 - 1990) (Entendez cet air joyeux !)
père d'Alma et de Mick, mari de Doreen se sont mariés en 1952). Vit dans St Andrew's Street chez Clara, la mère de Doreen, avec Emma, une sœur à Doreen, son mari Ted et leurs deux enfants ainsi que Alf, le frère de Doreen, sa femme Queen et leur fils. Aujourd'hui, ils vivent uniquement avec Clara. Travaille à la brasserie Phipps à Earls Barton. Jeune, il avait décroché une bourse de mathématiques. Mais ses parents n'avaient pas les moyens de lui payer des études. À 13 ans, il a quitté l'école, trouvé un travail et rapporté ainsi un salaire. Tire le goût des mathématiques de son grand-père Snowy. Est timide avec les femmes. Sait beaucoup de choses, mais ne sait pas comment utiliser ce savoir avec les femmes. A combattu durant la seconde guerre mondiale.
  • Thursa Vernall (Une nuée d'angles)
(sœur de Snowy) (?-1950) Accordéoniste. Habite dans Fort Street.
  • Audrey Vernall (Les sans-abri, Le puits écarlate, Les arbres n'ont pas besoin de savoir, Battre la campagne, Allez voir cette maudite)
(fille de Johnny). A fait partie d'une troupe de danseuse dont s'occupait son père à la fin de la guerre. A été enfermée dans l'asile de Berry Wood, St. Crispin's Hospital. A ensuite été relogée dans la maison isolée à l'angle de Scarletwell Street lors de l'initiative "Soins à domicile". Jeune, elle jouait de l'accordéon (ou du piano ?) dans l'orchestre que dirigeait son père Johnny. Un beau brun de fille selon Tom Warren. À été abusée par son père à partir de l'âge de 16-17 ans jusqu'à ce qu'elle soit enfermée à l'asile.

Le Gang des Enfantômes modifier

  • Phyllis Painter (Injonction au désir, L'en-haut, Des lapins, Le puits écarlate, Flatland, Le combat des esprits, Des épées qui ne dorment jamais, Esprits malins et réfractaires, Les arbres n'ont pas besoin de savoir, Mondes interdits, Le Destructeur, L'insigne du maire).
Elle est née en 1920 dans Spring Lane. Jeune, elle vit dans Scarletwell Street et fait partie des Compton Girls. Elle est la mère de Bert Regan, dit Bill. Blonde avec une nuance rousse juste en dessous les oreilles, elle est décrite comme à la fois maigre et robuste. Sa bouche en cœur « semble en permanence sur le point de laisser échapper un éclat de rire plus grand qu'elle ». Morte, elle porte un chandail rose, une robe bleu marine, des chaussettes d'un blanc de neige fondue plissées en accordéon, des souliers turquoise foncé et une étole faite de 24 peaux de lapins morts. C'est la chef du Gang des enfantômes.
  • Reginald James Malon, dit Reggie Melon (Des lapins, Le puits écarlate, Flatland, Le combat des esprits, Des épées qui ne dorment jamais, Esprits malins et réfractaires, Les arbres n'ont pas besoin de savoir, Mondes interdits, Le Destructeur, Des fleurs plein la bouche)
Il est né dans les années 1850/1860. Alors qu'il est encore très jeune (10-12 ans), il se retrouve sans parents. En effet, sa mère se suicide, et son père, qui se met à boire, finit en prison. Sans domicile, il réussit à subsister un temps avant de finir par succomber au froid, un hiver, alors qu'il dort dans le vieux cimetière près de Doddridge Church. Il n'a alors pas plus de 13 ans. Il se distingue par son chapeau melon et son pardessus trop grand qu'il porte depuis 1871 ou 1872. Marjorie Driscoll devient sa compagne.
  • Marjorie Miranda Driscoll (Des lapins, Le puits écarlate, Flatland, Le combat des esprits, Des épées qui ne dorment jamais, Esprits malins et réfractaires, Les arbres n'ont pas besoin de savoir, Mondes interdits, Le Destructeur, Des fleurs plein la bouche)
Elle saute dans la rivière Nene à Paddy's Meadow quand elle a 9 ans afin de sauver son chien, India. Très cultivée, elle parle peu. Morte, elle rôde dans les bibliothèques et les salles de classe se glissant derrière les étudiants pour lire. Elle écrit les aventures du Gang des enfantômes. Reggie Malon devient son compagnon.
  • Johnny (Jack ?) Vernall (oncle de Mickaël) (Des lapins, Le puits écarlate, Flatland, Le combat des esprits, Des épées qui ne dorment jamais, Esprits malins et réfractaires, Les arbres n'ont pas besoin de savoir, Mondes interdits, Le Destructeur)
Il est mort avant ses 20 ans en France pendant la Seconde guerre mondiale. Jeune, il fréquente l'église de College Street presque tous les dimanches car il fait partie de la Boy's Brigade, mais il ne se décrit pas comme un bon chrétien. Mort, il passe son temps seul avant de rencontrer le gang des enfantômes. La révolution anglaise est son hobby.
  • William Regan, dit Bill ou Bert (Des lapins, Le puits écarlate, Flatland, Le combat des esprits, Des épées qui ne dorment jamais, Esprits malins et réfractaires, Les arbres n'ont pas besoin de savoir, Mondes interdits, Le Destructeur, De bon matin, Le Jolly Smokers).
Il est le fils de Phyllis Painter, la chef du Gang des enfantômes. Il grandit à Kingsley, pas dans les Boroughs. Il se fait expulser de l'école à 17 ans. Au même âge, il contracte une hépatite C lors d'une fête où il prend de l'héroïne. Il finira par en mourir. Il connaît Alma Warren et assiste à son exposition concernant l'expérience de mort imminente de son frère Mickaël.

Autres personnages fictifs modifier

  • Marla Roberta Stiles, dit Kaphoozelum (Injonction au désir, Les sans-abri, Mondes interdits, De bon matin, La croix dans le mur, Le Jolly Smokers, Allez voir cette maudite)
Marla est une jeune métisse qui se prostituer et se drogue. Elle a quitté la maison de sa mère, Rose, à l'âge de 16 ans. Habite Bath Street. Était avec Keith. Fan de Lady Di et de Jack l'Éventreur. Est sous le coup d'un ASBO (décision de justice restreignant la liberté de mouvement ou d'action). A ensuite rencontré Keith. Vue par Ben Perrit : "il remarqua son air las et ses cernes sombres, la dent manquante, le désarroi fébrile"
  • Henry George, dit Black Charley (Les temps modernes, Aveugle, maintenant je vois, Le puits écarlate, Poutres et chevrons). Problématique de sa date de naissance : par déduction, soit 1850 (aveugle maintenant je vois) ou 1876 (poutres et chevrons). A été marqué comme esclave à l'âge de 7 ans. Cette marque représente deux plateaux suspendus sur une balance dominant une route. Avait 13 ans lors de l'abolition de l'esclavage. Les années suivant l'abolition furent terribles : "viols, raclées, pendaisons, meurtres, incendies". Est né dans le Tennessee, puis est parti dans le Kansas (à Marshall) où il est resté jusqu'à ce que ses parents décèdent, puis New York. Lui et ses parents sont arrivés dans le Midwest à la fin des années 70. A traversé l'Atlantique entre Newark et Cardiff à bord du Fierté de Bethléem (il approchait alors de la cinquantaine). À été très malade pendant la traversée (à tel point qu'il a cru mourir et ne jamais revoir la terre) qui lui a paru une éternité. Il y pelletait du charbon dans la chaudière. A d'abord habité Tiger Bay où vivaient quelques personnes de couleur, mais ça "ressemblait trop à la façon dont ça s'était terminé au Kansas, avec tous les gens de couleur parqués dans un seul quartier comme s'ils étaient dans un maudit zoo". Est arrivé au Pays de Galles en 1896. Il a rencontré Sélina (22 ans) à Abergavenny, un endroit situé sur la rivière Usk. Ils sont tombés amoureux et se sont mariés très rapidement. Sont ensuite allés à Builth Wells pour la transhumance. Ont fait la route avec les moutons jusqu'à Northampton où ils sont restés. Sélina est blanche et deux fois plus jeune que lui. Vit dans Scarletwell Street avec Sélina et leurs enfants (Mary et Henry) en face du pub Friendly Arms. Est devenu un chiffonnier ambulant qui sillonne la campagne et les villages sur un vélo aux pneus en corde. Ne croit plus aux chants et aux tableaux religieux, ni aux institutions qui se mettent en avant, ni au Paradis tel qu'il est décrit par les prêtres. Il prie dorénavant dans les granges vides. Est fan de Britton Johnson et de Walter Tull, puis de Pierre le Sarrasin. Meurt alors que l'ensemble des Boroughs est détruit rue après rue pour construire des immeubles modernes.
  • Bernard Daniels (Poutres et chevrons) Est originaire d'une famille krio (esclaves affranchis venus d'Amérique) de Sierra Leone plutôt riche après des années au service de la compagnie marchande Macauley et Babington. À été à l'Université de Fourah Bay, est diplômé en droit. Est mariée à Joyce. Dans les années 50, il part avec sa femme en Angleterre qu'il voit comme source de toute civilisation et s'identifie aux colons anglais. A deux enfants : David en 1952 (qui sera ami avec Alma Warren) et Andrew. Il trouve du travail dans un cabinet d'avocats à Northampton, puis un appartement dans Sheep Street. Le seul souci est qu'une clause prévoit qu'aucun enfant n'est admis dans l'appartement. Le couple cache l'aîné dans l'appartement du dessous, chez un sympathique idéaliste de l'International Friendship League, tandis que le cadet demeure à Brixton, dans de la famille à Joyce. En 1956, ils réussissent à obtenir un prêt et peuvent emménager tous les quatre ensemble à Kingsthorpe Hollow. Met tous ses espoirs en David alors qu'il délaisse Andrew. Désapprouve leurs amis qui ne sont pas du même rang social (immigrés jamaïcains). Est déçu par David qui abandonne ses études après le collège. Suit également la situation au Sierra Leone qui le déçoit également. Reporté son favoritisme sur les enfants de David au détriment de ceux d'Andrew (situation qui blesse énormément ce dernier qui va a son tour mettre la pression a ses enfants tout au long de leur scolarité pour qu'ils impressionnent leur grand-père. Son fils aîné, Marcus finit par se suicider en 1997). Meurt en 2004 ou 2005.
  • David Daniels (Poutres et chevrons, L'insigne du maire) Fils de Bernard et Joyce Daniels. Est né en 1952. A vécu séparé de son jeune frère Andrew pendant 4 ans. A d'abord vécu dans Sheep Street puis dans Kingsthorpe Hollow. Scolarité à St. George dans le cœur de Semilong. Subit une forte pression de la part de son père qui met tous ses espoirs en lui tandis qu'il délaisse Andrew. Pour autant, David s'entend très bien avec son frère. Entre à la Grammar School pour garçons de Billing Road (premier noir à y entrer). Privé de ses camarades, il n'a plus qu'à rien d'autre à faire que travailler et préparer ses examens. David se passionne pour les comics. Au collège, il se retrouve seul, à l'écart des autres élèves et il est relégué dans le bas du classement, ses résultats bien loin du niveau des autres élèves. Se fait harceler par les professeurs, par son père qui est déçu. Se réfugie dans les comics. Il rencontre Alma Warren dans l'échoppe de Sid, là où il achète les comics. Elle devient son amie. Il refuse d'aller au lycée une fois le collège terminé, décevant fortement son père. Il part à Londres avec son frère sans le consentement de leur père. Il bosse dans une boutique de fringues. Retourne de temps en temps à Northampton voir sa mère et Alma. Relation difficile avec son père. Se met à la colle avec Natalie, une femme d'origine nigérienne. Finit par se marier avec. Ont deux enfants : Selwyn et Lily. Devient dépanneur cybernétique à Bruxelles : répare les ordinateurs.
  • Fred Allen (Injonction au désir, Les sans-abri, Une croix à l'endroit, Des épées qui ne dorment jamais, Mondes interdits, Piégé, Allez voir cette maudite).
Mort depuis 40 ans. SDF. Dort sous les arches de la voie ferrée à Foot Meadow. Jeune, il avait envisagé de violer la fille d'un médecin, Julia dont il était épris. Ne l'a jamais fait mais se sent depuis coupable. Est vu comme un parasite par Tom Warren et Black Charley en a une mauvaise opinion. S'en sort en volant les pintes de lait et les miches de pain sur le pas-de-porte des habitants.
  • Benedict Perrit (Injonction au désir, Atlantis, Mondes interdits, De bon matin, Piégé, La croix dans le mur, L'insigne du maire).
Né en 1954. Se décrit comme "un débris flatulent et catarrheux de 52 balais, une antiquité régalienne en exil, une épave échouée sur les rives hostiles d'un siècle étranger". A une mauvaise opinion de lui-même. Sa sœur, Alison, est morte il y a plus de 40 ans d'un accident de moto (il avait alors 10 ans). Traumatisé par cet accident. Son père Jem est mort aussi. Ben vit avec sa mère Eileen dans Tower Street. Est le petit-fils de Bill Perrit. A toujours une expression caractéristique de "désarroi amusé". Son héros est John Clare. A été à Spring Lane. N'a pas passé ses examens à la fin du collège car faisait l'andouille. Il n'alla pas au lycée mais a Spencer School avec les cancres et les brutes. Au bout d'un ou deux ans, ses résultats s'améliorèrent et il fut transféré dans un lycée classique. Était très proche d'Alma Warren durant son enfance et son adolescence. Tous les deux artistes mais ont suivi des parcours différents. Au lycée, Alma lui avait demandé, à contre cœur, d'écrire un poème pour la revue à laquelle elle participait. Seules quelques parties de l'oeuvre que proposa Ben furent acceptées par Alma. Furieux, Ben retravailla son poème pendant deux ans avant de se rendre compte qu'il allait nul part et abandonna. Le titre de ce poème était Atlantis. A rompu avec Lily avec qui il a eu des enfants. Vu par Marla :"un type plutôt grand, un Blanc, plus tout jeune mais en forme avec des cheveux noirs et bouclés qui ne grisonnaient pas encore (...) un gros nez (...) avec un grand sourire triste qui lui barrait le visage
  • Peter (ou Aegburth en France), dit le Chenal (Les sans-abri, Une croix à l'endroit)
un frère bénédictin. "A foi en la valeur d'un idéal radieux, incarné en Christ, lequel était une figure d'enseignement. La foi, selon lui était l'affirmation active du sacré". Est à l'origine dans un monastère près de Peterborough, à Medeshamstede pas allé depuis plus de 3 ans.
  • Sir Francis Drake, dit Avorge (Les temps modernes, Aveugle, maintenant je vois, La brise qui dérange son tablier) il s'agit de Charlie Chaplin.
Né en 1889, il a grandi à Lambeth dans un milieu pauvre. Il a un frère Charles et un demi-frère Sidney. Gamins, lui et Sidney sont les mascottes d'un gang de Londres appelé les Elephants Boys. Son père décède en 1899 d'hydropisie à l'âge de 37 ans. Sa mère est devenue plus ou moins folle. Il arrive à Northampton en 1898. Il se produit pour la première fois au Palais des variétés (qui s'appelle alors le Grand variety Hall) avec la troupe de petits danseurs en sabots de Mr. Jackson. Début 1909, il travaille un mois aux Folies Bergères à Paris avec Fred Karno. Il souhaite à tout prix échapper à sa condition sociale, à la pauvreté. Il n'est pas grand mais mince et gracieux, et il a des cheveux bouclés très noirs et de longs cils féminins.
  • Mrs. Gibbs (La brise qui dérange son tablier, Un vol d'Asmodée, Esprits malins et réfractaires)
Elle est connue en tant que matrone de Fort Street. Elle a aidé aux naissances de May Warren et des enfants de Henry George.
  • Roman Thompson, dit "Thompson le niveleur" (Injonction au désir, De bon matin, D'or brûlant, L'insigne du maire).
Est né probablement dans la premiere moitié des années 40. Vit dans Lower Harding Street. A la soixantaine. Rouquin, sous son immense front ses yeux pétillent dans leurs orbites crevassées et ridées. A été alcoolique avant de faire une crise cardiaque à l'âge de 50 ans. Il révèle son homosexualité peu après et rencontre Dean dont il tombe amoureux. Son jeune fils, Jesse, supporte mal le coming-out de son père et tombe dans la drogue au début des années 90. Il meurt quelque temps après d'une overdose. Roman sera empêcher d'assister à l'enterrement par son ex-femme qui lui reproche la mort de Jesse. Un médecin diagnostique une psychose maniaco-dépressive chez Roman. Emménage dans un meublé avec Dean au sein des Boroughs à St. Lukes House, puis dans un logement social à Delapré. A été marié à Sharon. Mais leur mariage a capoté, détruisant leur famille. Décrit comme un "fauteur de troubles depuis la grève des ouvriers des chantiers maritimes de l'UCS quatre décennies plus tôt, il avait rendu les rangs de policier pour envoyer au tapis un des leaders lors d'une manif du National Front dans Brick Lane et son courroux s'était abattu un jour sur une bande de troublions éméchés". "Fait partie de la branche militante du groupe d'action locale des Boroughs et mène campagne pour empêcher la vente et la démolition des rares HLM. À l'âge de 8-9 ans, il était un apprenti cambrioleur, très agile et très fin lui permettant ainsi de grimper sur les toits, se pendre aaux gouttières et passer par les fenêtres fracturées. A lu beaucoup de livres d'histoire et de politique lui conférant une grande connaissance en socio-économie. Commence à travailler comme ingénieur en chef chez British Timken, un fabricant de roulements.
  • James Cockie (Mondes interdits, Piégé, La croix dans le mur, Le Jolly Smokers, L'insigne du maire). Petit et rondouillard. Ancien conseiller travailliste de la ville. A été professeur à l'école de Spring Lane. A démissionné du conseil municipal en 2003. Était contre la guerre en Irak quand Tony Blair s'est lancé dedans (a fait des déclarations publiques dans ce sens). Or il est investi dans la société Anglicom (avec son associé Colin) qui devait signer des contrats en Irak dans le cadre de la reconstruction. En 2004, devait se rendre à Bassorah. Mais la situation là-bas a dégénéré (attentats, prises d'otages, etc.). A donc annulé le voyage.

Fait désormais partie du conseil de Bedford Housing qui a racheté les deux tours NewLife pour un penny. Originaire d'Écosse. Est arrivé à Northampton en 1968. Est marié à Mandy, une policière.

  • Kenny (Injonction au désir, Atlantis, De bon matin, Allez voir cette maudite). Dealer. Gros bide. Un visage trop petit pour son crâne rasé. Vit dans une des deux grandes tours NewLife.
  • Denis (Prélude, Injonction au désir, Les sans-abri, Piégé, Le Jolly Smokers, Allez voir cette maudite)
Maigrichon. Dort sur le seuil de l'église St. Peter's Church. Ne va plus à l'Université (études littéraires) et n'ose pas retourner chez ses parents qui se sont déjà saignés aux quatre veines. Est très endetté. A 20 ans donc il est né en 1996.
  • Derek Warner (Le Jolly Smokers, Allez voir cette maudite)
Est marié à Irene. 42 ans. Visage poupin, potelé, joues roses et cheveux noirs grisonnant aux tempes.
  • Kaph (ou Kaff), dit la sainte (Des épées qui ne dorment jamais, Sur les marches d'All Saints)
Elle est née en 1998. Travaille à l'annexe de St. Peter afin d'aider les prostituées droguées et les réfugiés de l'Est (dans les 25). Les réfugiés fuient les problèmes climatiques notamment la montée des océans. Les réfugiés sont confrontés à de nombreux problèmes : drogues, violence, maladies, etc. A une grande cicatrice au-dessus de l'un de ses yeux. Carrure imposante, bras épais et masculins, jolie, a beaucoup d'intensité, un feu qui brûle en elle, un aura fascinant. Elle trouve un moyen de gérer les foules de gens en situation d'urgence grâce à un questionnaire. Celui-ci est repris dans le monde entier et permet de sauver de nombreuses vies. Elle décède en 2060. Audrey Vernall lui a sauvé la vie alors qu'elle avait des ennuis. Si elle n'avait pas été saube, elle n'aurait jamais les réfugiés.
  • Le trèbe. Mike, le Maître Bâtisseur, le Grand Chenu. Cheveux blancs.
  • Asmodée (L'En-Haut, Un vol d'Asmodée, Allez voir cette maudite). 32e démon. Vêtu d'un gros fourré de haillons vert foncé. Barbe fourchue. Masse de boucles châtains. Porte un chapeau à large bord. Yeux plissés et enfoncés. Yeux vairons : l'un pareil à une incrustation en rubis, l'autre d'un vert reptilien. Énorme front, née crochu presque recourbé comme le bec d'un aigle.peau hâlée et parsemée de tâches évoquant le goudron ou l'huile de moteur. Porte des chausses vert foncé et des bottes cousues en cuir bien tanné. Possède également deux cornes d'un blanc brun comme de l'ivoire salé et longues de quelques centimètres. Il s'agit d'un ancien bâtisseur qui était un composant d'une immense entité. Espère retrouver l'état illimité, mais l'humanité est un obstacle. Voir pages 578 et 579.

Personnages réels modifier

  • Lucia Joyce (Les arbres n'ont pas besoin de savoir, Battre la campagne).
Elle est la fille de James et Nora Joyce. Petite, elle n'est pas vraiment aimée par sa mère, dont la préférence va pour son frère Georges, tandis que son père éprouve à son égard une véritable vénération. À compter de l'âge de 10 ans, elle aurait eu une relation inceste avec son frère. Dans les années 1920, elle est connue à Paris comme danseuse. Elle dansait pour son père James Joyce quand il écrivait Finnegans Wake afin de l'inspirer. Quand son père fit appel à Samuel Beckett pour l'assister, elle veut être mise à l'écart. Elle se mit alors en tête que Beckett était amoureux d'elle. C'est à partir de ce moment que commencèrent ses problèmes mentaux. Était écrasée selon elle par le poids de l'imagination littéraire de son père. Elle finit enfermée à l'hôpital psychiatrique St. Andrew's de Northampton.
  • John Clare (Battre la campagne, Sur les marches d'All Saints).
A l'âge de 14 ans, il viole Mary Joyce, alors âgée de 10 ans. Marié à Patty ? Victime d'hallucinations, notamment de Mary Joyce, il est admis à l'Hôpital psychiatrique général de Northampton en 1841. Connu pour Le Calendrier du Berger
  • James Kenneth Stephen (Battre la campagne)
Poète anglais réputé pour sa misogynie. Il a été soupçonné, pendant un temps, d'être Jack l'Éventreur. Il a été pensionnaire de l'hôpital psychiatrique St. Andrew's de Northampton[2].
  • Ogden Whitney (Battre la campagne)
  • Malcolm Arnold (Les arbres n'ont pas besoin de savoir, Battre la campagne)
  • Violet Gibson (Battre la campagne)
  • Dusty Springfield (Battre la campagne)
  • John Bunyan (Sur les marches d'All Saints)
  • Samuel Beckett (Sur les marches d'All Saints)
Il rencontre Lucia Joyce quand le père de celle-ci fait appel à lui pour l'assister dans l'écriture de Finnegans Wake. Il éprouve alors des sentiments de nature charnelle à l'égard de Lucia tandis que elle tombe amoureux de lui. Il ne se rend pas compte qu'à un moment donné, elle perd pied. Plus tard, il éprouve de la culpabilité et a l'impression de lui devoir quelque chose. C'est pour cela qu'il lui rend visite régulièrement à l'hôpital psychiatrique St. Andrew's.
  • Thomas Becket (Sur les marches d'All Saints)
Il est archevêque de Canterbury. Il se rend au château de Northampton. Il s'en échappe par une brèche, puis rejoint la porte nord de la ville au bout de Sheep Street. Il part vers le nord avant de rebrousser chemin et faire route vers le sud, jusqu'à Douvres où il embarque pour la France. Il se s'est arrêter à la fontaine de Bedford Road près de Beckett's Park pour étancher sa soif lorsqu'il est arrivé à Northampton. Sera canonisé.
  • Robert Goodman (Piégé, La croix dans le mur, L'insigne du maire)
Acteur. "un certain caractère", "allure meurtrière". Nez crochu,
  • Lucy Lisowiec (De bon matin, L'insigne du maire). 27 ans. Représentante de l'association Caspar à St. Lukes House. C'est elle qui a réussi à obtenir la garderie pour l'expo d'Alma. Vit seule au-dessus du McDo dans le Drapeau. Tagueuse qui travaillait en solo sous le nom de 1-Strong-Crew, puis CALLUZ.

Genèse modifier

Alan Moore est parti de six idées différentes pour des livres qui n'avaient rien à voir les uns avec les autres. - un livre sur Northampton - un livre pour enfants Il souhaitait exploiter de façon littéraire la théorie d'Einstein de l'univers-bloc et du principe d'éternalisme Il souhaitait également exploité l'histoire de sa famille

https://next.liberation.fr/livres/2017/11/25/un-entretien-avec-alan-moore-jerusalem-est-le-seul-roman-qui-promet-l-immortalite-a-ses-lecteurs_1611726 UN ENTRETIEN AVEC ALAN MOORE : «"JÉRUSALEM" EST LE SEUL ROMAN QUI PROMET L’IMMORTALITÉ À SES LECTEURS» Par Olivier Lamm photos Immo Klink — 25 novembre 2017 à 14:55

Thèmes modifier

L'urbanisme moderne et la politique sociale modifier

Voir la notion de "zone insalubre" p. 837 et poème de Ben Perrit "Ça branle dans le manche ; les poutres morales sont vermoulues. Tout cela va finir par s'effondrer, et ça va coûter cher".

Les tours NewLife

"La rue en question était maintenant une allée élargie aboutissant à cet empilement de boîtes à chaussures qu'étaient les logements des années 60, là où les couloirs féodaux de Moat Street, Fort Street et quelques autres se dressaient autrefois. Elles se terminaient par un angoissant parking en cul-de-sac, de barres d'immeubles la cernant des deux côtés". "L'impasse était une éprouvante parodie de terrain de jeux pour enfants avec un dédale à échelle réduite de briques bleues en son centre, construit apparemment pour des lutins faibles d'esprit". "Même ça (...) avait été moins horrible que ce haut lieu du harcèlement propice au viol, avec son macadam bâclé évoquant un caviar rance et bon marché". " Se dressaient deux monolithes massifs, aussi inquiétants que les formes géantes de Beaumont Court et Claremont Court, ces pierres tombales recouvertes de fientes d'oiseaux et striées de jaune verdâtre, qui se décomposant lentement au dessus de la communauté rasée afin de leur faire place". "La population des Boroughs s'était pâmée devant ce qu'elle avait pris pour des structures futuristes et tape-à-l'œil de douze étages, sans comprendre ce qu'étaient ces tours : deux sarcophages verticaux et parfumés à la pisse". "Ces monstres venteux dont on se servait pour changer leur quartier en repaires de camés et maisons closes". "Quadrilatères oppressantes et tyranniques". "Les immondes frangines empestant la pisse". "Les tours, pour Benedict, avaient toujours marqué la véritable fin des Boroughs".

Le parking municipal

"De l'autre côté de la quatre-vingt (...) se dressait le parking municipal à cinq niveaux, rouge et jaune moutarde. Quelque part sous le gros gâteau rance, Benedict le savait, se trouvaient les magasins qui entouraient naguère le Mayorhold..." Voir p. 225.

"Les béances entre les bâtiments n'avaient pas l'air d'avoir été prévues, comme c'était le cas avant, mais semblaient les échos d'un grand désastre" p. 507

"Là où naguère le pâté avait été un dédale de maisons, de cours et de commerces, il y avait juste à présent les salles de classe de Spring Lane School abritées dans un creux de béton au faîte de la colline et une unique rangée de maisons (...) Une centaine d'entrepôts, de remises, de pubs et de maisons qui avaient servi pendant des générations, des allées où s'embrassaient les couples, des toilettes extérieures et des raccourcis pour l'allumeur de réverbère, avaient été rasées pour laisser un terre-plein grisâtre"

"Le pire c'était les habitations qu'on trouvait ici : des immeubles. Là où Reggie se rappelait des rues tarabiscotées avec des maisons particulières, il n'y avait plus maintenant que de gros et moches pâtés d'immeubles, des centaines de demeures entassées dans un cube, comme quand ils écrasaient de vieilles voitures dans une machine. Et naturellement, le fait de devoir vivre autrement avait rendu tout le monde différent. Ces temps-là, les familles étaient toutes compartimentées comme des œufs dans une boîte, une par case, et les gens n'habitaient plus ensemble comme ils l'avaient fait quand leurs rues sales et leurs vies sales étaient toutes enchevêtrées dans une seule et grosse pelote" p. 545

"Il y avait tellement de librairies autrefois à Northampton qu'il était difficile d'en faire le tour en une journée".

"Comment les Boroughs avaient-ils pu devenir un lieu où des filles pouvaient grandir, devenir belles, être éventuellement la muse d'un poète, puis se faire violer et à moitié trucider toutes les semaines ?"

"Il s'était aperçu que visiter cette période le mettait mal à l'aise (...) C'était lié au spectacle qu'offraient les rues, les usines et les maisons vues d'en haut, qui vous faisait penser à tous les sacrifices et toutes les luttes, les ambitions et les naissances et les morts et les déceptions que ces petites maisons de poupée avaient connu au fil des ans, et tout ça pour aboutir à quoi, exactement ? Bill avait été incapable de réprimer le sentiment mélancolique que les choses auraient dû mieux se passer. Le monde auquel tous avaient eu droit n'était pas celui qu'on leur avait promis, auquel les gens s'attendaient, qu'ils étaient censés recevoir".

Voir la symbolique du Destructeur p. 787-789.

Voir p. 875 : "elle y voit la confirmation qu'il y a des gens ... un royaume mieux adapté aux humains".

Voir p. 878 : "malgré le revêtement miteux du dernier demi-siècle, elle sait que le patron doré du quartier est encore là quelque part".

Voir p. 879 : "l'avenir, soyez-en sûr, ne vous appartient pas".

Voir p. 880, premier paragraphe.

Voir p. 881 : "camp de la mort".

Voir p. 968 : "puis à la fin de la guerre en 1918 il le voit qui commence à changer, avec (...) le début de la lente et douloureuse démolition des Boroughs, tous les terrains intéressants, les allées et les complications derrière Marefair juste rasées et changées en gravats qui ne sont ni intéressants ni compliqués, toutes les vies et l'histoire de ces rues étroites juste effacées comme si elles n'avaient jamais existé".

Voir p. 978 à 980.

p. 1119 : "le vieux quartier de Warren n'est pas seulement du mauvais côté des rails, il est sur les rails eux-mêmes, en morceaux et tout aplati par presque huit cents ans de locomotion sociale brinquebalante".

Temps modifier

Voir théorie d'Einstein. Plusieurs personnages ont des impressions de déjà-vu. Ils ont l'impression de revivre quelque-chose qu'ils ont déjà vécu. C'est le cas de Peter, le frère bénédictin : "il éprouva (...) une sensation de déjà-vu. Non pas qu'il eût à un autre moment vécu un moment similaire (...) Non, c'était plutôt l'instant lui-même, dans ses moindres détails, qu'il lui semblait traverser une nouvelle fois"

Phillys Painter : " Tout le monde est déjà là. Depuis toujours. Tout le monde. C'est juste qu'en bas vous vous emmêlée les pendules (...) C'est juste quand on feuillette un livre qu'on a l'impression d'un ordre. Quand le livre est fermé, toutes les feuilles sont pressées les unes sur les autres et forment un bloc sans direction particulière". "L'Éternité ça bouge pas trop".

Asmodée : "Seule la vie existe en fait. La mort est une illusion de perspective qui afflige la troisième dimension. Ce n'est que dans le monde mortel à trois côtés qu'on considère le temps comme quelque chose qui passe et disparaît (...) Tu penses au temps comme à quelque chose qui sera un jour dépassé, fini. Mais vu depuis un plan supérieur, le temps n'est rien de plus aucune autre distance, de même que la hauteur, la largeur ou la profondeur. Tout dans l'univers de l'espace et du temps se produit en même temps, tout arrive en un glorieux super-instant avec l'aube des temps d'un côté et la fin des temps de l'autre. Toutes les minutes dans l'intervalle, y compris celles qui marquent les décennies de ta durée de vie, sont suspendues dans la grande bulle immuable de l'existence pour l'éternité". Comparaison à un livre. "Vis (chaque jour et chaque acte ) de façon à pouvoir vivre avec eux éternellement". Voir également p. 835.

Richesse et pauvreté modifier

p. 938, 941.

Libre-arbitre modifier

Voir p. 1091 à 1093

Folie modifier

Références modifier

Le titre du prélude, Work on progess, renvoie au titre de travail choisi par James Joyce pour Finnegans Wake[3]. Mansoul -> Bunyan (Mansoul ou la guerre sainte) The Holy War made by Shaddai upon Diabolus.

Flatland ->

Jerusalem -> And did those feet in ancient time, poème de William Blake connu sous le titre Jerusalem.

Kaphoozelum -> J. K. Stephen.

Critiques modifier

  • « Brillant et étourdissant, Jerusalem signe la monumentale et ambitieuse tentative d'Alan Moore de préserver la culture de Northampton, sa ville natale, centre du monde pour l'auteur »

New York Times Book Review

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. « Des bulles, des angles, et même un saumon », sur Alan Moore - Jérusalem (consulté le ).
  2. « Le traducteur et l'éventreur », sur Alan Moore - Jérusalem (consulté le ).
  3. « À plus d'un titre », sur Alan Moore - Jérusalem (consulté le ).

Appareil en damier modifier

 
L'église de Thevray dans l'Eure

L'appareil en damier (ou en échiquier, ou en bichromie) est un appareil de construction et une technique de parement de murs réalisé en disposant divers matériaux de telle façon qu'ils créent un motif en damier. Il est très répandu dans la partie orientale de la Normandie et dans le Sud des Hauts de France.

Origines et caractéristiques modifier

Origines modifier

 
Le château des Réaux (Indre-et-Loire)

L'appareil en damier s'est développé au XVIe siècle en pleine période de la Renaissance[1]. Il s'agit d'une technique architecturale et décorative qui consiste à mettre en interaction divers matériaux dans le but de dessiner un réseau de lignes parallèles, horizontales et verticales, formant ainsi des carrés d'égales dimensions et dessinant un motif en damier (ou en échiquier). Cette technique traduit une volonté évidente de la part des bâtisseurs d'embellir et de styliser les façades des édifices. Elle rappelle également certains jeux de société en vogue au Moyen-Âge : le jeu d'échecs ou le jeu de dames[2],[3].

Applications modifier

L'appareil en damier se retrouve sur les façades des édifices :

Matériaux utilisés modifier

Les principaux matériaux utilisés pour ces façades à damiers sont le grès, le silex (souvent noir), la brique (vernissée ou verte) et la craie. La variété de ces matériaux, combinés les uns avec les autres, offre une multitude de combinaisons possibles[4]

Particularités de certaines façades à damier modifier

Damier irrégulier modifier

Comme le souligne Josiane Sartre, « la régularité est plutôt l'exception dans ce type de façade et l'irrégularité la règle ».

Damier et rébus modifier

Le damier inclut parfois des armoiries, des blasons, des calices ou même des rébus. C'est notamment le cas de l'église de Saint-Grégoire-du-Vièvre, dans l'Ouest du département de l'Eure. En effet, cette église présente un damier de craie et de silex qui incorpore des motifs figurés représentant notamment des hommes et des animaux. Plusieurs interprétations ont été émises comme celle de la représentation de partisans des sciences occultes ou d'alchimistes. Outre une interprétation problématique, il faut noter le travail minutieux et remarquable des motifs ainsi que des détails.

Quadrichromie modifier

À Mesnil-sous-Vienne, dans l'Est du département de l'Eure, l'église saint-Aubin présente un appareil en quadrichromie, c'est-à-dire un damier fait de quatre matériaux différents : le silex noir, la brique, la craie et le grès rouge sombre.

Répartition géographique et galerie modifier

L'appareil en damier est particulièrement répandu en Normandie : dans le pays d'Auge (dans l'Est du Calvados), en Seine-Maritime et dans l'Eure. Deux types de construction sont particulièrement concernés : les manoirs du pays d'Auge et les églises de l'Eure.

Des façades en damier sont également très présentes dans le Sud des Hauts de France et en particulier dans les départements de la Somme et de l'Oise. Les églises sont principalement concernées par l'usage de cet appareil.

Enfin, les damiers se retrouvent dans d'autres régions, mais dans une moindre mesure, dans les départements de l'Eure-et-Loir (abbaye Saint-Florentin de Bonneval), du Val d'Oise (château d'Arthies) et de l'Indre-et-Loire (château des Réaux).

France modifier

Normandie modifier



Hauts de France modifier

Autres régions modifier

Liste non exhaustive modifier

Belgique modifier

Hauts de France modifier

Somme modifier

Église Saint-Martin de Saint-Valery-sur-Somme La chapelle des marins de Saint-Valery-sur-Somme

Normandie modifier

Calvados modifier

Château de Cricqueville-en-Auge

Orne modifier

Château d'Ô à Mortrée

Seine-Maritime modifier
Eure modifier
  • Abbaye de Chaise-Dieu-du-Theil
  • Abbaye du Bec-Hellouin
  • Château de Houetteville
  • Château de Launay
  • Château de Saint-Hilaire
  • Château de Tilly à Boissey-le-Châtel
  • Église de Barquet
  • Église de beauficel-en-Lyons
  • Église de Boissy-Lamberville
  • Église des Bottereaux
  • Église de Bouchevilliers
  • Église de Breteuil
  • Église de Caugé
  • Église de Champ-Dolent
  • Église de Champignolles
  • Église de Chéronvilliers
  • Église de Condé-sur-Risle
  • Église du Favril
  • Église de Fleury-la-Forêt
  • Église de Fontaine-la-Louvet
  • Église de Fontaine-la-Soret
  • Église du Fresne
  • Église de Giverville
  • Église de Grosley-sur-Risle
  • Église de Guichainville
  • Église d'Hacqueville
  • Église d'Harcourt
  • Église de La Haye-Aubrée
  • Église de La Haye-de-Calleville
  • Église de Le Chesne
  • Église d'Heudreville-en-Lieuvin
  • Église de Menneval
  • Église du Mesnil-Hardray
  • Église de Morgny
  • Église de Morsan
  • Église de Nassandres
  • Église de Nojeon-En-Vexin
  • Église d'Orvaux
  • Église de Perriers-la-Campagne
  • Église de Plasnes
  • Église de Prey
  • Église de Rougemontiers
  • Église de Saint-Aubin-le-Guichard
  • Église de Saint-Christophe-sur-Condé
  • Église de Saint-Étienne-l'Allier
  • Église de Saint-Georges-du-Mesnil
  • Église de Saint-Grégoire-du-Vièvre
  • Église de Saint-Nicolas-du-Bosc
  • Église de Sainte-Marguerite-de-l'Autel
  • Église de Sébécourt
  • Église de Serquigny
  • Église du Theil Nolent
  • Église de Thomer-la-Sôgne
  • Église Saint-Julien de La Cambe de Thibouville
  • Église de Tourville-la-Campagne
  • Église du Tronquay
  • Mairie d'Herqueville
  • Manoir du Vièvre
  • Muret de l'église de Bray
  • Muret de l'église de Cesseville
  • Muret de l'église du Tilleul-Othon
  • Musée des Beaux-Arts de Bernay
  1. Edmond Spalikowski, « Au pays des manoirs : quelques gentilhommières du Calvados », La revue du Touring-club de France,‎ (lire en ligne).
  2. « Une architecture caractéristique du département de l'Eure: les façades en damier », sur Observatoire du patrimoine religieux (consulté le ).
  3. Josiane Sartre, Châteaux "brique et pierre" en France: essai d'architecture, Paris, Nouvelles Editions Latines, , 206 p. (ISBN 2-7233-0135-4, lire en ligne).
  4. « Les paysages et le socle géologique », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).