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Car si la syntaxe du wikicode est simple dans son principe, certains aspects sont plus difficiles à maîtriser.
Particulièrement, les notes et références, les formules mathématique, ...
La modélisation dynamique consiste à établir les relations entre les efforts des actionneurs et les mouvements qui en découlent, autrement dit, à expliciter les équations différentielles du second ordre que sont les équations du mouvement.
Terminologie :
Problème direct = calcul des accélérations produites par des efforts donnés, ce qui permet la détermination du mouvement par intégration.
Problème inverse = connaissant le mouvement, c'est le calcul des efforts qui en sont la cause.
En premières approximations, on utilise fréquement des hypothèses simplificatrices telles que :
Les corps constitutifs sont des solides rigides; Les ressorts sont les seuls constituants déformables.
Les termes difficiles à évaluer de frottement visqueux sont estimés plus ou empiriquement.
Les articulations sont des pivots (articulation rotoïde) ou des glissières (articulation prismatique),
Les actionneurs (électriques, hydrauliques,..ou autres.) sont schématisés par des forces ou des couples (qui sont des fonctions des signaux de commandes). (Dans le cas des systèmes sous actionnés, certaines articulations sont dépourvues d'actionneurs).
L'état du système est décrit par des coordonnées généralisées «q» et leurs dérivées. Des principes variationnels sont utilisés avec des fonctions telles que l'énergie cinétique, l'énergie potentielle, leur somme, leur différence..., dépendant de l'état. Mathématiquement, le problème devient une sorte d'optimisation de fonction à plusieurs variables, avec ou sans contraintes. Il en résulte par des changements de variables et d'autres transformations mathématiques, des expressions variées qui sont pourtant équivalentes à la formulation vectorielle. Selon les liaisons mécaniques et les contraintes mathématiques introduites pour les illustrer, on peut discerner différentes approches :
Équations de Lagrange sans contrainte, (minimisation de l'action).
Pour prendre en compte les liaisons bilatérales holonômes:
Lagrange avec multiplicateurs.
Partition des variables: Wehage et Haug...
Liaisons bilatérales non-holonômes : utilisation de quasi-vitesses Équations ou méthodes de Boltzmann-Hamel, Gibbs-Appell, Kane, Maggi, Udwadia et Kalaba.
Liaisons unilatérales qui peuvent être saturées (égalité) ou non saturées (inégalité stricte), multiplicateurs de Kuhn-Tucker.
Possibilité d'impacts et de chocs subséquents.
Les contacts avec frottement, entre le robot et son environnement, (commande en effort, robots marcheurs) sont délicats à modéliser, ce qui est dû à la forme non biunivoque de la loi de Coulomb. Ces difficultés qui avaient été entrevues dès 1895 avec le paradoxe de Painlevé(en) sont l'objet de recherches actuelles sous le nom de Mécanique non régulière.
Un torseur est un champ de vecteurs glissants équiprojectif[dyna 2] qui est similaire à un champ de moments . Un torseur est l'association d'un pseudovecteur et d'un vrai vecteur.
La dynamique des solides rigides entremêle les mouvements de translation et de rotation. D'ou l'intérêt pratique d'utiliser des symboles représentant 6 paramètres. En anglais, cette notation est qualifiée de «spatial».
Le torseur cinématique (des vitesses des points d'un solides), le torseur des efforts et la dérivé du torseur cinématique, (en un point M d'un repère), peuvent respectivement s'écrire :
Soit R1 et R2 deux repères, nous posons pour la matrice de passage directe de R1 vers R2 et
Les matrices de passage, de R1 vers R2, pour les torseurs prennent les formes suivantes :
Soit un solide dont la masse, le centre de gravité, le tenseur d'inertie au centre de gravité, sont respectivement . Le point O étant une origine quelconque, en posant :
, pour définir la position du centre de gravité .
: le tenseur réduit (33), au centre de gravité.
, matrice d'inertie (6x6) .
En notation sextuplet et en un point quelconque d'un solide rigide, les équations de Newton-Euler, prennent la forme suivante :
Algorithmes numériques provenant de la formulation vectorielle
Nous nous restreignons ici au cas des chaîne cinématiques ouvertes simples, corps numérotés de 0 à N, (une chaîne arborescente alourdirait un peu les notations, le cas d'une chaîne fermée est plus compliquée).
Les grandeurs caractérisent le corps Cj, et sont projetées sur son repère propre Rj, d'origine Oj.
Le corps Cj se meut autour l'articulation j, d'axe (conformément à la convention de Khalil-Kleinfinger), dont la nature est caractérisée par une matrice (6x1) (sauf pour la base libre):
pivot ;
glissière ;
base libre .
Algorithme RNEA = Recursive Newton Euler Algorithm
L'algorithme RNEA [dyna 3], résoud le problème de la dynamique inverse: à un instant donné, étant connus, on obtient les efforts des actionneurs Il comporte deux boucles de récurrences :
Une montée (indices de 0 à N) cinématique qui utilise la composition des vitesses et des accélérations.
Une descente (de N à 0) des efforts où interviennent Newton-Euler et la loi des actions réciproques.
L'effet de la pesanteur est (rigoureusement) obtenu en accélérant le corps de base en sens opposé.
L'axe étant la verticale ascendante[dyna 4] du repère absolu galiléen on ajoute artificiellement l'accélération à l'accélération naturelle du repère avec:
Les conditions initiales sont les vitesses et les accélérations de la base (corps
) , et éventuellement, l'effort
) exercé par l'environnement sur le point de contact du corps terminal , projeté dans le repère attaché à ce point de contact appartenant à :
Traite le problème de dynamique directe : connaissant les efforts des actionneurs on obtient les accélérations ( ce qui permet d'aboutir au mouvement par intégration).
L'idée de départ est de considérer une partie de la chaîne comme étant un seul corps rigide dont on calcule l'inertie équivalente de manière à pouvoir écrire des équations du mouvement du type :
Est souvent appelé, d'après le nom de son auteur, algorithme de Featherstone.
La formulation analytique (ou lagrangienne) de la dynamique d'un système mécanique, à N degrés de liberté, ne fait intervenir que les variables articulaires [dyna 5] , (qui sont les variables de configuration ou les coordonnées généralisées).
Les grandeurs qui surviennent dans la formation des équations de Lagrange en robotiques sont :
L'énergie cinétique du système , qui est la somme des énergies cinétiques des Nc corps constitutifs En appelant, pour le corps d'indice respectivement, la vitesse au centre de gravité, le vecteur rotation, le tenseur d'inertie au centre de gravité, toutes ces grandeurs étant exprimées dans le repère absolu galiléen, on a :
La matrice d'inertie du système est une matrice [NxN], symétrique, définie positive, telle que:
L'énergie potentielle : dans le cas où il n'y a pas de composant élastique, l'énergie potentielle est proportionnelle à l'intensité de la pesanteur On pose ici : pour le terme d'énergie potentielle d'indice
: Effort (couple ou force) exercé par l'actionneur de l'articulation .
Avec les formules précédente pour T et V, l'expression générale des équations de Lagrange :
peut se mettre sous la forme habituelle suivante :
Le termes représente les forces[dyna 6] centrifuges et de coriolis et peut être exprimé avec les symboles de Christoffel de première espèce [dyna 7].
En pratique, de nos jours, le calcul algébrique des coefficients de ces équations est, tout à fait envisageable
[dyna 8] avec un logiciel de calcul symbolique.
Lorsque des point du robot est en contact avec un obstacle fixe de l'environnement, sa position [dyna 9] est une constante, ce qui correspond à des liaisons bilatérales (qui sont permanentes si les vitesses et les accélérations sont nulles, ou transitoires dans le cas contraire).
Cette situation est représentée par les équations de Lagrange avec r>0 contraintes égalités : Lorsque les contraintes représentent des liaisons ayant une signification géométrique les multiplicateurs sont les composantes des efforts de réaction exercés par l'environnement sur le système mécanique.
Il est physiquement plus satisfaisant de modéliser les actions de contact par des liaison unilatérales et par des équations de Lagrange avec contraintes inégalités :
↑Attention, on rencontre des variantes dans l'ordre de l'écriture des indices i,j, k
↑Les algorithmes des sections précédentes , qui sont basés sur la formulation vectorielle de la mécanique, permettent aussi de calculer numériquement ces coefficients.
Le système mécanique articulé représentant un robot est une chaîne cinématique de corps solides, qui sont reliés entre eux par des articulations.
La modélisation géométrique considère les relations entre les variables articulaires q dans l'espace de configuration et les coordonnées X, généralement cartésiennes, de certains points du robot, dans l'espace opérationnel, ou espace de travail.
Elle fait principalement appel aux méthodes de la géométrie analytique [1]et elle emprunte aussi quelques notions à la théorie des graphes dans le traitement des chaines cinématiques.
Terminologie:
La relation X = F(q) correspond au modèle géométrique direct; ( La configuration q est donnée).
La relation q = G(X) correspond au modèle géométrique inverse; ( La situation X dans l'espace opérationnel, est donnée ).
En négligeant les jeux mécaniques, les articulations sont des liaisons bilatérales qui apparaissent mathématiquement sous forme de contraintes égalités.
Pour simplifier, le présent exposé est restreint aux articulations à un degré de liberté ( pivot ou glissière : 1 ddl ), dont la variable articulaire est un scalaire noté «q». ( D'autres articulations procureraient plus d'un ddl ; pivot glissant : 2ddl, rotule: 3ddl,...etc.)
Cependant, dans le cas d'une base mobile le symbole «q», représentera la position et l'orientation de la base et désignera jusqu'à 6 variables.
Bien que ne faisant pas partie, au sens strict, du robot, l'environnement est placé dans cette section.
Influence : excepté pour quelques robot spatiaux, il est indispensable de tenir compte du champ de pesanteur et, éventuellement, des forces dûes au milieu ambiant.
Les obstacles sont schématisés par des figures géométriques simples ou plus élaborées (voir B-Rep). Un exemple habituel est un plan d'appui horizontal pour supporter les évolutions d'un robot mobile.
Les contacts ponctuels sans frottement sont directement modélisés par des liaisons unilatérales, qui correspondent à des contraintes inégalités.
Pour représenter les frottements, la loi de Coulomb, malgré son apparente simplicité, aboutit fréquemment à des complications mathématiques .
Définitions dans l'espace euclidien à 3 dimensions .
Base orthonormée[2] = 3 vecteurs de longueur un, perpendiculaires entre eux.
2 orientations [3] sont possibles (directe=antihoraire et indirecte=horaire).
Soit le vecteur libre , dont les composantes sont dans une base orthonormée de l'espace
Sous la condition de spécifier que ce vecteur est exprimé dans la base il peut être caractérisé par une matrice à 3 éléments.
En pratique les calculs effectifs sont effectués en utilisant l'écriture matricielle conventionnelle suivante:
Avec cette notation, l'équation vectorielle , projetée dans ,
prend la forme matricielle suivante:
, qu'il est aussi possible de noter conventionnellement, par abus de notation : .
Soit 2 bases orthonormées dans l'espace euclidien à 3 dimensions :
, dénommée l' «Ancienne base».
, la «Nouvelle base» que l'on caractérise par l'exposant «prime»
La définition des composantes (ou coordonnées)[4] revient à écrire :
La matrice de passage directe, qui donne les anciennes coordonnées du vecteur dans en fonction des nouvelles dans est déterminée par :
avec
Règle mnémotechnique : Les colonnes de la matrice de passage sont les coordonnées des vecteurs de la nouvelle base, exprimés dans l'ancienne base.
Dans le cas où les bases sont orthonormées, la matrice de passage est orthogonale. Son inverse, qui est dénommée matrice de passage inverse, est égale à sa transposée, et la valeur absolue de son déterminant est égale à un.
, et autrement dit :
Pour les vecteurs (vecteurs polaires) , la formule du changement de coordonnées s'écrit :
Lorsque les bases orthonormales et ont la même orientation,
alors , et correspond à une rotation dans l'espace.
Sinon , et correspond à l'association d'une rotation avec une symétrie par rapport à un plan .
On utilise des repères orthonormés «R» qui sont constitués par une origine O et une base de 3 vecteurs. Ainsi, la position d'un point géométrique M peut être caractérisé par un seul vecteur ; (ses coordonnées étant ); tandis que la position d'un repère (ou d'un solide) est défini par celle d'un point particulier et aussi par son orientation, (orientation dans l'espace).
On passe du référentiel fixe Oxyz au référentiel lié au solide Ox'y'z' par trois rotations successives autour des axes . La [matrice de passage] correspondante est le produit de 3 matrices élémentaires représentant chacune une rotation autour d'un seul axe d'une coordonnée.
Selon les axes intermédiaires choisis , on distingue:
Les angles d'Euler, 6 ordres possibles : (z-x-z; x-y-x; y-z-y; z-y-z; x-z-x; y-x-y). Les angles étant dénommés: précession - nutation - rotation propre. On rencontre fréquemment l'ordre (z-x-z), dans les manuels français.
Les angles de Tait-Brian, 6 ordres possibles : (x-y-z; y-z-x; z-x-y; x-z-y; z-y-x; y-x-z)
Les angles de Cardan, qui sont utilisés dans les domaines aéronautique et spatial, correspondraient à l'ordre (z-y-x), et apparaissent souvent sous les noms : lacet=azimuth=yaw ; tanguage=pitch ; roulis=roll.
Les axes articulaires étant donnés et bien définis, ils sont choisis comme axes des «z» et la convention de Denavit-Hartenberg permet de caractériser la position [8] relative de deux repères avec seulement quatre paramètres [9]. On rencontre surtout deux variantes:
Les matrices de passages et dépendent de paramètres constitutifs constants et des variables articulaires.
Les coordonnées cartésiennes sont des composantes de l'espace opérationnel que l'on calcule avec les formules génériques de changement de base, ou de repères, ou, dans le cas des coordonnées homogènes, .
Exemple d'une chaîne cinématique ouverte constituée de N corps numérotés de 1 à N=6, les formules de changement de bases (ou de repères en coordonnées homogènes) sont utilisées pour donner des jeux de relations du type:
lorsque l'on a posé :
Pour alléger le formalisme, l'écriture générale :
est abrégée en :
Etant donné une situation opérationnelle X, quand on cherche à résoudre q= G(X), les trois cas sont possibles :
Une infinité de solutions : configuration redondante, (cas de plus de 6 articulations dans un bras manipulateur; mathématiquement le nombre de ddl est inutilement grand, ce qui peut être justifié par d'autres avantages pratiques ).
Une ou plusieurs solutions.
Aucune solution, la situation donnée peut se trouver en dehors de la zone d'accessibilité, ou bien c'est une configuration singulière. ( Exemple, deux axes de glissières qui arrivent en parallélisme, deux axes de pivots qui arrivent en coïncidence ...).
Notes et références de la section « Modélisation géométrique »
↑Remarque : Les théories générales distinguent les composantes covariantes des composantes contravariantes .
Mais dans le cas des bases orthonormales des espaces euclidiens, cette distinction est inutile car
↑ anciennes coordonnées= (Matrice directe) x (Nouvelles coordonnées prime).
↑Espace ponctuel affine euclidien à 3 dimensions de la physique classique
↑Exposé détaillé sur les quaternions
[1] ou aussi
[2] sur le site Mécanique spatiale, par GUIZIOU Robert : Agrégé de mathématiques.
↑Remarquez que la matrice de passage associée est une matrice homogène (4x4).
↑Précisément : 3 paramètres constitutifs et 1 variable articulaire . Dans le cas de corps portant plusieurs articulations (ayant plusieurs fils) 2 paramètres supplémentaires sont requis.
La modélisation dynamique consiste à établir les relations entre les efforts des actionneurs et les mouvements qui en découlent, autrement dit, à expliciter les équations différentielles du second ordre que sont les équations du mouvement.
Terminologie :
Problème direct = calcul des accélérations produites par des efforts donnés, ce qui permet la détermination du mouvement par intégration.
Problème inverse = connaissant le mouvement, c'est le calcul des efforts qui en sont la cause.
En premières approximations, on utilise fréquement des hypothèses simplificatrices telles que :
Les corps constitutifs sont des solides rigides; Les ressorts sont les seuls constituants déformables.
Les termes difficiles à évaluer de frottement visqueux sont estimés plus ou empiriquement.
Les articulations sont des pivots (articulation rotoïde) ou des glissières (articulation prismatique),
Les actionneurs (électriques, hydrauliques,..ou autres.) sont schématisés par des forces ou des couples (qui sont des fonctions des signaux de commandes). (Dans le cas des systèmes sous actionnés, certaines articulations sont dépourvues d'actionneurs).
L'état du système est décrit par des coordonnées généralisées «q» et leurs dérivées. Des principes variationnels sont utilisés avec des fonctions telles que l'énergie cinétique, l'énergie potentielle, leur somme, leur différence..., dépendant de l'état. Mathématiquement, le problème devient une sorte d'optimisation de fonction à plusieurs variables, avec ou sans contraintes. Il en résulte par des changements de variables et d'autres transformations mathématiques, des expressions variées qui sont pourtant équivalentes à la formulation vectorielle. Selon les liaisons mécaniques et les contraintes mathématiques introduites pour les illustrer, on peut discerner différentes approches :
Équations de Lagrange sans contrainte, (minimisation de l'action).
Pour prendre en compte les liaisons bilatérales holonômes:
Lagrange avec multiplicateurs.
Partition des variables: Wehage et Haug...
Liaisons bilatérales non-holonômes : utilisation de quasi-vitesses Équations ou méthodes de Boltzmann-Hamel, Gibbs-Appell, Kane, Maggi, Udwadia et Kalaba.
Liaisons unilatérales qui peuvent être saturées (égalité) ou non saturées (inégalité stricte), multiplicateurs de Kuhn-Tucker.
Possibilité d'impacts et de chocs subséquents.
Les contacts avec frottement, entre le robot et son environnement, (commande en effort, robots marcheurs) sont délicats à modéliser, ce qui est dû à la forme non biunivoque de la loi de Coulomb. Ces difficultés qui avaient été entrevues dès 1895 avec le paradoxe de Painlevé(en) sont l'objet de recherches actuelles sous le nom de Mécanique non régulière.
Un torseur est un champ de vecteurs glissants équiprojectif[dyna 2] qui est similaire à un champ de moments . Un torseur est l'association d'un pseudovecteur et d'un vrai vecteur.
La dynamique des solides rigides entremêle les mouvements de translation et de rotation. D'ou l'intérêt pratique d'utiliser des symboles représentant 6 paramètres. En anglais, cette notation est qualifiée de «spatial».
Le torseur cinématique (des vitesses des points d'un solides), le torseur des efforts et la dérivé du torseur cinématique, (en un point M d'un repère), peuvent respectivement s'écrire :
Soit R1 et R2 deux repères, nous posons pour la matrice de passage directe de R1 vers R2 et
Les matrices de passage, de R1 vers R2, pour les torseurs prennent les formes suivantes :
Soit un solide dont la masse, le centre de gravité, le tenseur d'inertie au centre de gravité, sont respectivement . Le point O étant une origine quelconque, en posant :
, pour définir la position du centre de gravité .
: le tenseur réduit (33), au centre de gravité.
, matrice d'inertie (6x6) .
En notation sextuplet et en un point quelconque d'un solide rigide, les équations de Newton-Euler, prennent la forme suivante :
Algorithmes numériques provenant de la formulation vectorielle
Nous nous restreignons ici au cas des chaîne cinématiques ouvertes simples, corps numérotés de 0 à N, (une chaîne arborescente alourdirait un peu les notations, le cas d'une chaîne fermée est plus compliquée).
Les grandeurs caractérisent le corps Cj, et sont projetées sur son repère propre Rj, d'origine Oj.
Le corps Cj se meut autour l'articulation j, d'axe (conformément à la convention de Khalil-Kleinfinger), dont la nature est caractérisée par une matrice (6x1) (sauf pour la base libre):
pivot ;
glissière ;
base libre .
Algorithme RNEA = Recursive Newton Euler Algorithm
L'algorithme RNEA [dyna 3], résoud le problème de la dynamique inverse: à un instant donné, étant connus, on obtient les efforts des actionneurs Il comporte deux boucles de récurrences :
Une montée (indices de 0 à N) cinématique qui utilise la composition des vitesses et des accélérations.
Une descente (de N à 0) des efforts où interviennent Newton-Euler et la loi des actions réciproques.
L'effet de la pesanteur est (rigoureusement) obtenu en accélérant le corps de base en sens opposé.
L'axe étant la verticale ascendante[dyna 4] du repère absolu galiléen on ajoute artificiellement l'accélération à l'accélération naturelle du repère avec:
Les conditions initiales sont les vitesses et les accélérations de la base (corps
) , et éventuellement, l'effort
) exercé par l'environnement sur le point de contact du corps terminal , projeté dans le repère attaché à ce point de contact appartenant à :
Traite le problème de dynamique directe : connaissant les efforts des actionneurs on obtient les accélérations ( ce qui permet d'aboutir au mouvement par intégration).
L'idée de départ est de considérer une partie de la chaîne comme étant un seul corps rigide dont on calcule l'inertie équivalente de manière à pouvoir écrire des équations du mouvement du type :
Est souvent appelé, d'après le nom de son auteur, algorithme de Featherstone.
La formulation analytique (ou lagrangienne) de la dynamique d'un système mécanique, à N degrés de liberté, ne fait intervenir que les variables articulaires [dyna 5] , (qui sont les variables de configuration ou les coordonnées généralisées).
Les grandeurs qui surviennent dans la formation des équations de Lagrange en robotiques sont :
L'énergie cinétique du système , qui est la somme des énergies cinétiques des Nc corps constitutifs En appelant, pour le corps d'indice respectivement, la vitesse au centre de gravité, le vecteur rotation, le tenseur d'inertie au centre de gravité, toutes ces grandeurs étant exprimées dans le repère absolu galiléen, on a :
La matrice d'inertie du système est une matrice [NxN], symétrique, définie positive, telle que:
L'énergie potentielle : dans le cas où il n'y a pas de composant élastique, l'énergie potentielle est proportionnelle à l'intensité de la pesanteur On pose ici : pour le terme d'énergie potentielle d'indice
: Effort (couple ou force) exercé par l'actionneur de l'articulation .
Avec les formules précédente pour T et V, l'expression générale des équations de Lagrange :
peut se mettre sous la forme habituelle suivante :
Le termes représente les forces[dyna 6] centrifuges et de coriolis et peut être exprimé avec les symboles de Christoffel de première espèce [dyna 7].
En pratique, de nos jours, le calcul algébrique des coefficients de ces équations est, tout à fait envisageable
[dyna 8] avec un logiciel de calcul symbolique.
Lorsque des point du robot est en contact avec un obstacle fixe de l'environnement, sa position [dyna 9] est une constante, ce qui correspond à des liaisons bilatérales (qui sont permanentes si les vitesses et les accélérations sont nulles, ou transitoires dans le cas contraire).
Cette situation est représentée par les équations de Lagrange avec r>0 contraintes égalités : Lorsque les contraintes représentent des liaisons ayant une signification géométrique les multiplicateurs sont les composantes des efforts de réaction exercés par l'environnement sur le système mécanique.
Il est physiquement plus satisfaisant de modéliser les actions de contact par des liaison unilatérales et par des équations de Lagrange avec contraintes inégalités :
↑Attention, on rencontre des variantes dans l'ordre de l'écriture des indices i,j, k
↑Les algorithmes des sections précédentes , qui sont basés sur la formulation vectorielle de la mécanique, permettent aussi de calculer numériquement ces coefficients.
Soit un espace ponctuel métrique, de dimension N, et un paramètre dénommé «temps».
On appelle référentiel tout ensemble de plus de N points tel que toutes les distances entre deux points quelconques sont indépendantes du temps.
1) La Mécanique Classique a recours à l'espace ponctuel euclidien à 3 dimensions et au temps absolu newtonien (qui est valable dans tous les référentiels et qui «s'écoule uniformément»).
2) La définition de solide rigide est proche de celle de référentiel mais l'ensemble considéré est constitué par les points situés à l'intérieur d'un certain domaine fermé et connexe.
3) Le concept de référentiel, suffit, à lui seul, pour édifier les définitions de «vecteur appartenant à un référentiel», de «dérivée temporelle d'un vecteur d'un référentiel par rapport à un autre référentiel»,...etc. (Distinction à faire entre vecteur libre et vecteur lié).
4) Ainsi, sous sa formulation vectorielle, la cinématique classique ne fait nullement intervenir le concept de système de coordonnées.
Exemple : les formules habituelles de la composition des vitesses et des accélérations pour les référentiels R et R'.
5) Bien entendu, il conviendra de choisir ensuite des systèmes de coordonnées, pour pouvoir convertir les équations vectorielles, en relations numériques entre les composantes des vecteurs.
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Soit un vecteur , dont les composantes sont dans une base orthonormée de l'espace euclidien à 3 dimensions . On utilise l'écriture matricielle conventionnelle suivante:
Avec cette notation, l'équation vectorielle , projetée dans ,
prend la forme matricielle suivante:
, qu'il est aussi possible de noter conventionnellement :
Soit 2 bases orthonormées dans l'espace euclidien à 3 dimensions :
, dénommée conventionnellement «Ancienne base».
, la «Nouvelle base» que l'on caractérise par la caractéristique «prime» .
La définition des composantes (ou coordonnées) revient à écrire :
Remarque : Les théories générales distinguent les composantes covariantes des composantes contravariantes .
Mais dans le cas des bases orthonormales des espaces euclidiens, cette distinction est inutile car .
Soit la matrice de passage directe, définie par :
avec
Les colonnes de la matrice de passage sont les coordonnées des vecteurs de la nouvelle base, exprimés dans l'ancienne base.
Une telle matrice de passage est orthogonale: l'inverse est égale à la transposée et la valeur absolue de son déterminant est égale à un.
, et
autrement dit :
Pour les vecteurs (vecteurs polaires) , la formule du changement de coordonnées s'écrit :
ou bien .
Lorsque les bases orthonormales et ont la même orientation,
alors ,
sinon .
Pour les pseudovecteurs la formule du changement de coordonnées s'écrit :
Un solide rigide défini un référentiel dans lequel on peut choisir des repères cartésiens
. Chaque repère est caractérisé par son origine et ses 3 vecteurs de bases orthonormés
Dans de tels repères, les vecteurs de sont représentés par des matrices colonnes {3,1}.
Dans un repère le torseur statique (torseur des efforts appliqués) et le torseur cinématique (torseur des vitesses des points du solide) sont représentés par des matrices colonnes à 6 éléments.
Ces éléments dépendent de l'origine et de la base
.
Soit 2 bases orthonormées dans l'espace euclidien :
= Ancienne base.
= Nouvelle base.
La définition des composantes (ou coordonnées) revient à écrire :
Remarque : Les théories générales distinguent les composantes covariantes des composantes contravariantes .
Mais dans le cas des bases orthonormales des espaces euclidiens, cette distinction est inutile car .
La modèlisation cinématique ou différentielle a pour objet les mouvements du robot, sans tenir compte, ni des inerties des corps constitutifs, ni des efforts des actionneurs.
Les relations entre les positions dans l'espace de configuration étant reliées à celles dans l'espace opérationnel par la modélisation géométrique, il s'agit surtout d'établir les relations entre les vitesses dans ces deux espaces.
La dérivation de la relation introduit la matrice jacobienne : ce qui donne les relations : avec la convention de sommation sur les indices répétés .
Pour calculer une méthode simple consiste à se reporter à la section suivante : « Modélisation dynamique/Algorithme RNEA = Recursive Newton Euler Algorithm ». En effet :
On peut considérer que c'est à dire le torseur des vitesses de l'origine du repère courant, exprimé dans le repère R0 galiléen absolu, des variables opérationnelles .
Par N [1] montées cinématique avec ( successivement toutes les composantes de nulles, sauf une égale à 1), on obtient les N
Finalement, les matrices de passage permettent d'exprimer les torseurs (Ce sont les composantes des vecteurs rotation et des vitesse linéaires), dans le repère absolu opérationnel R0 et l'on a :
.
De manière analogue il est possible de calculer la matrice (Nxr) car les équations de Lagrange s'écrivent alors : .
Il s'agit principalement de calculer, pour une configuration donnée, les vitesses articulaires lorsque les vitesses dans l'espace cartésien opérationnel sont imposées (par exemple" par un cahier des charges).
Mathématiquement, cela reviendrait à la résolution du systèmes de r équations linéaires, à N inconnues :
Mais, généralement, d'autres impératifs doivent être pris en considération pour choisir des trajectoires en position et en vitesses, tels que :
La cinématique inverse entre donc dans le cadre de nombreux problèmes concrets et nous mentionnons seulement ici une méthode générale provenant de la résolution des systèmes linéaires.
La solution, au sens des moindres carrés, du système linéaire : s’écrit :
Où est un vecteur quelconque de l'espace de configuration.
Algorithme de Greville
Parmi les multiples méthodes de calcul de la pseudo-inverse d’une matrice, l’algorithme de Greville [2] est souvent cité pour sa simplicité d'implantation, mais ne il ne serait [3] pas rapide.
↑Cas où l'on considère les vitesses de l'origine On du corps Cn, sinon il faut introduire un repère supplémentaire lié au point de contact
↑Voir par exemple :[3]
Frédéric Rotella; Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tarbes;Annexe C : Inverses généralisées et systèmes linéaires
↑ Voir [4] Fast Computation of Moore-Penrose Inverse Matrices,
Pierre Courrieu, Neural Information Processing - Letters and Reviews Vol.8, No.2, August 2005
Relation entre les vitesses opérationnelle X' et les vitesses articulaires q'
Les vitesses dans l'espace cartésien (espace opérationnel) en fonction des vitesses articulaires
– A partir de X'= J q'
Une méthode efficace de calcul itératif de la pseudo-inverse d’une matrice est donné par
l’algorithme de Greville (ou sous une forme équivalente par l’algorithme d’Albert et Sittler) qui
ne demande pas de traitement préalable de la matrice.
Relation entre les vitesses opérationnelle X' et les vitesses articulaires q'
Les vitesses dans l'espace cartésien (espace opérationnel) en fonction des vitesses articulaires
Soit un système mécanique décrit par les variables de configuration
Le lagrangien est défini par la différence entre l'énergie cinétique et l'énergie potentielle :
et les équations d'Euler-Lagrange s'écrivent :
Dans le cas d'un système mécanique articulé composé de [2] corps, les énergies cinétique et potentielle ont les allures suivantes :
Dans lesquelles
sont les composantes, dans le repère absolu, des grandeurs vectorielles attachées
au centre de gravité du corps de numéro dénominatif est le produit scalaire. (Voir les sections ci-dessus pour les autres notations).
Finalement, avec les notations suivantes : : Matrice d'inertie [N·N], qui est symétrique définie positive. : Vecteur [N·1] des forces centrifuges et de Coriolis. Avec : intensité de la pesanteur, scalaire [1·1]. : Vecteur [N·1] des termes gravitationnels. : Effort (couple ou force) exercé par l'actionneur de l'articulation .
Les termes des équations de Lagrange peuvent être regroupés [3] sous forme matricielle :
Soit, en détaillant les éléments de matrices, N équations scalaire qui s'écrivent :
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