Saint-Chaptes
Saint-Chaptes | |||||
L'église catholique. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Nîmes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Mazaudier 2020-2026 |
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Code postal | 30190 | ||||
Code commune | 30241 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 877 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 144 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 58′ 19″ nord, 4° 16′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 58 m Max. 101 m |
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Superficie | 13,07 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Uzès | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Chaptes, Villa Sancta-Agatha (Gallia Christiana, t. VI, p. 304) en 1121, est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Saint-Chaptes, commune de la communauté d'agglomération de Nîmes Métropole et chef-lieu de canton, est l'une de 79 communes du S.CO.T. du Sud-Gard et fait partie des 41 communes du pays Garrigues et Costières de Nîmes.
GéographieModifier
Le village est situé à environ 20 km du centre de Nîmes par la route, 14 km d'Uzès et 27 km d'Alès.
UrbanismeModifier
TypologieModifier
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Saint-Chaptes est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[3],[4].
HistoireModifier
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Beauregard[5].
ToponymieModifier
Contrairement aux apparences, est un nom de sainte. La forme ancienne de ce nom de commune est, en 1121, Sancta Agatha, ce qui signifie qu'il représente Agatha, vierge et martyre du IIIe siècle. L'élision Sant(a) Ag(a)ta (le mot est accentué sur la première syllabe) a entraîné Sanch Agta, compris comme un masculin ; la mécoupure a fait le reste : San Chate et Saint-Chaptes.[réf. nécessaire]
HéraldiqueModifier
Blason | De vair au pal losangé d'argent et de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administrationModifier
IntercommunalitéModifier
La commune fait partie de la communauté d'agglomération Nîmes Métropole (CANIM), dont le siège se trouve à Nîmes.
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7].
En 2018, la commune comptait 1 877 habitants[Note 3], en augmentation de 6,53 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monumentsModifier
- L'église catholique.
- Le temple protestant.
- L'école publique maternelle et primaire de Saint-Chaptes sur le Champ de Foire.
- Le pont du Gardon de Saint-Chaptes.
- La capitelle (cabane en pierre sèche) sur l'un des deux carrefours giratoires de Saint-Chaptes.
- Une statue représentant « la Coupo Santo » sur l'autre carrefour giratoire, au sud de Saint-Chaptes.
- Les arènes.
- Le château de la Tour, construit à partir du XIIIe siècle, au sud-est du village.
- Le château de Saint-Chaptes situé au centre du village. Il hébergea Louis XIII et Richelieu du au , au lendemain de la signature de la paix d'Alès.
- Le mas du Luc : le mas et le domaine attenant de 32 hectares appartiennent, en 1741 (et surement avant), à la Commanderie de Saint Christol, de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. L'ensemble est vendu comme bien national, en 1790, et acheté par Louis Joyeux, négociant de Nîmes, moyennant la somme conséquente de 90 600 livres.
- Le mas du Claux : il appartient, en 1741, à noble Jean Phélis de Brueys de Brugal. La maison couvre alors 92 canes, soit 368 m² de toiture, et comprend un pigeonnier, 16 m², une cour, 96 m², un jardin et une aire, 4000 m² et une grande terre, de plus de 5 hectares.
Personnalités liées à la communeModifier
- Commandant Albert Edmond Mézergues - Fils de gendarme, il nait le à Saint-Chaptes et devient aviateur. Mort à 31 ans, des suites de blessures survenues au Maroc, pendant la guerre du Rif, le . Voir : La Base École 708 « Commandant Mézergues ».
- Antoine Georges François Chabaud, propriétaire du château de la Tour à la mort de son père Antoine Chabaud en 1791. Il est fait baron le et devient Antoine Georges François baron de Chabaud-Latour.
- Roger Saubert de Larcy, propriétaire du château de la Tour à Saint-Chaptes à partir de 1835.
Voir aussiModifier
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
RéférencesModifier
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 4 décembre 2020)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.