Saint-Chaptes

commune française du département du Gard

Saint-Chaptes
Saint-Chaptes
L'église catholique.
Blason de Saint-Chaptes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Nîmes Métropole
Maire
Mandat
Jean-Claude Mazaudier
2020-2026
Code postal 30190
Code commune 30241
Démographie
Population
municipale
2 004 hab. (2021 en augmentation de 8,27 % par rapport à 2015)
Densité 153 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 19″ nord, 4° 16′ 47″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 101 m
Superficie 13,07 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Uzès
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Chaptes
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Saint-Chaptes

Saint-Chaptes [sɛ̃ ʃapt], Villa Sancta-Agatha (Gallia Christiana, t. VI, p. 304) en 1121, est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le ruisseau de l'Auriol, Valat de Gouloubert, Valat de la Combe, Valat de la Dame, Valat de la Font Saint-Estève et par deux autres cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Chaptes est une commune rurale qui compte 2 004 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Saint-Chaptois ou Saint-Chaptoises.

Saint-Chaptes, commune de la communauté d'agglomération de Nîmes Métropole et chef-lieu de canton, est l'une de 79 communes du S.CO.T. du Sud-Gard et fait partie des 41 communes du pays Garrigues et Costières de Nîmes.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1988, et le domaine de la Tour, classé en 2011.

Géographie modifier

Le village est situé à environ 20 km du centre de Nîmes par la route, 14 km d'Uzès et 27 km d'Alès.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 811 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Rouvière à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 914,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].

La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[9],[10].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[11] : la « plaine de Saint-Chaptes » (2 279 ha), couvrant 5 communes du département[12], et la « rivière du Gardon entre Moussac et Russan » (682 ha), couvrant 7 communes du département[13] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[11] : la « vallée moyenne des Gardons » (1 848 ha), couvrant 24 communes du département[14].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Chaptes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[I 1],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (38,7 %), terres arables (33,7 %), forêts (11,7 %), zones urbanisées (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), prairies (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Saint-Chaptes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gard et le ruisseau de l'Auriol. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 2002, 2005 et 2014[20],[18].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Chaptes.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 704 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 704 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Risques technologiques modifier

La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 5] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[24].

Histoire modifier

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Beauregard[25].

Les Hospitaliers modifier

Le mas du Luc et le domaine attenant de 32 hectares appartiennent à la Commanderie de Saint Christol de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. L'ensemble est vendu comme bien national, en 1790, et acheté par Louis Joyeux, négociant de Nîmes, moyennant la somme importante de 90 600 livres.

Toponymie modifier

Contrairement aux apparences, est un nom de sainte. La forme ancienne de ce nom de commune est, en 1121, Sancta Agatha, ce qui signifie qu'il représente Agatha, vierge et martyre du IIIe siècle. L'élision Sant(a) Ag(a)ta (le mot est accentué sur la première syllabe) a entraîné Sanch Agta, compris comme un masculin ; la mécoupure a fait le reste : San Chate et Saint-Chaptes.[réf. nécessaire]

Héraldique modifier

  Blason
De vair au pal losangé d'argent et de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs modifier

Rattachements électoraux modifier

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Gard.

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2008 Bertrand Drouot UMP Député suppléant de la 4e circonscription du Gard (2002-2012)
mars 2008 En cours Jean-Claude Mazaudier DVD Retraité Fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité modifier

La commune fait partie de la communauté d'agglomération Nîmes Métropole (CANIM), dont le siège se trouve à Nîmes.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

En 2021, la commune comptait 2 004 habitants[Note 6], en augmentation de 8,27 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
489461515632732740758766796
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
804868871873865755775806815
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
844859857756748772768763757
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
7357146528148891 1841 4781 5201 743
2017 2021 - - - - - - -
1 8652 004-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 772 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 856 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 700 [I 4] (20 020  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 6,6 % 8,4 % 10,4 %
Département[I 7] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 142 personnes, parmi lesquelles on compte 74,6 % d'actifs (64,2 % ayant un emploi et 10,4 % de chômeurs) et 25,4 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 448 emplois en 2018, contre 505 en 2013 et 421 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 738, soit un indicateur de concentration d'emploi de 60,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,4 %[I 10].

Sur ces 738 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 186 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 7,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

191 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-Chaptes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 191 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
9 4,7 % (7,9 %)
Construction 46 24,1 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
42 22 % (30 %)
Information et communication 2 1 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 5 2,6 % (3 %)
Activités immobilières 6 3,1 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
35 18,3 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
32 16,8 % (13,5 %)
Autres activités de services 14 7,3 % (8,8 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,1 % du nombre total d'établissements de la commune (46 sur les 191 entreprises implantées à Saint-Chaptes), contre 15,5 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces modifier

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[29] :

  • PLS Publicite, activités des agences de publicité (171 k€)
  • D3J, activités des sièges sociaux (143 k€)
  • Di-Lorenzo, restauration de type rapide (110 k€)
  • David Multiservices Plus, autres activités de nettoyage n.c.a. (32 k€)

Agriculture modifier

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 46 32 19 13
SAU[Note 12] (ha) 736 701 496 845

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 46 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 32 en 2000 puis à 19 en 2010[32] et enfin à 13 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 72 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[33],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 736 ha en 1988 à 845 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 65 ha[32].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Le temple protestant.
  • L'église Sainte-Agathe de Saint-Chaptes.
  • Le temple protestant de Saint-Chaptes.
  • L'école publique maternelle et primaire de Saint-Chaptes sur le Champ de Foire.
  • Le pont du Gardon de Saint-Chaptes.
  • La capitelle (cabane en pierre sèche) sur l'un des deux carrefours giratoires de Saint-Chaptes.
  • Une statue représentant « la Coupo Santo » sur l'autre carrefour giratoire, au sud de Saint-Chaptes.
  • Les arènes.
  • Le château de la Tour, construit à partir du XIIIe siècle, au sud-est du village.
  • Le château de Saint-Chaptes situé au centre du village. Il hébergea Louis XIII et Richelieu du au , au lendemain de la signature de la paix d'Alès.
  • Le mas du Luc : L'ensemble est vendu comme bien national, en 1790, et acheté par Louis Joyeux, négociant de Nîmes, moyennant la somme importante de 90 600 livres.
  • Le mas du Claux : il appartient, en 1741, à noble Jean Phélis de Brueys de Brugal. La maison couvre alors 92 canes, soit 368 m² de toiture, et comprend un pigeonnier, 16 m², une cour, 96 m², un jardin et une aire, 4000 m² et une grande terre, de plus de 5 hectares.

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[23].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Chaptes » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Chaptes » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Chaptes » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Chaptes » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Chaptes et La Rouvière », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « La Rouvière » (commune de La Rouvière) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « La Rouvière » (commune de La Rouvière) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
  8. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
  9. « Réserve de biosphère des gorges du Gardon », sur mab-france.org (consulté le )
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  15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  18. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Chaptes », sur Géorisques (consulté le )
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  20. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur www.gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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