Garrigues-Sainte-Eulalie

commune française du département du Gard

Garrigues-Sainte-Eulalie
Garrigues-Sainte-Eulalie
Église romane Sainte-Eulalie
Blason de Garrigues-Sainte-Eulalie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes Pays d'Uzès
Maire
Mandat
Didier Kielpinski
2020-2026
Code postal 30190
Code commune 30126
Démographie
Gentilé Garrigois
Population
municipale
748 hab. (2021 en augmentation de 0,27 % par rapport à 2015)
Densité 75 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 59′ 39″ nord, 4° 18′ 57″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 215 m
Superficie 10 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Uzès
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Garrigues-Sainte-Eulalie

Garrigues-Sainte-Eulalie est une commune française située dans le centre du département du Gard en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Bourdic, Valat de Gouloubert et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Garrigues-Sainte-Eulalie est une commune rurale qui compte 748 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Garrigois ou Garrigoises.

Géographie modifier

Localisation modifier

Hydrographie et relief modifier

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 816 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Rouvière à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 914,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports modifier

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].

La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[9],[10].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

 
Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[11] : la « plaine de Saint-Chaptes » (2 279 ha), couvrant 5 communes du département[12].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Garrigues-Sainte-Eulalie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[I 1],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (56,2 %), terres arables (20,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,9 %), zones urbanisées (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), forêts (2,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Garrigues-Sainte-Eulalie est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Bourdic. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1994, 1998, 2002, 2005 et 2014[18],[16].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Garrigues-Sainte-Eulalie.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 401 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 401 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1983[16].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].

Toponymie modifier

Occitan Garrigo, du roman garriga, guarriga, du bas latin garrica, garica, jarrigia, jarria : garrigue[22].
Racine occitane garric, du roman garric, guarric, garrig[22].

Ses habitants sont appelés les Garrigois et Garrigoises.

Histoire modifier

Moyen Âge modifier

Garrigues est mentionné en 1179 sous le vocable de Garricæ dans le cartualaire de l'abbaye de Franquevaux[23]

Sainte-Eulalie est répertorié par Locus de Sancta-Olha en 1384 dans le dénombrement de la sénéchaussée[23].

Époque moderne modifier

Le village de Garrigues est cité par Jean-Baptiste l'Ouvreleul dans son Histoire du Fanatisme renouvelé. Pendant la Guerre des Camisards, Garrigues est incendié par les milices civiles catholiques des Cadets de la Croix. (Tome III, p. 245).

Révolution française et Empire modifier

Le village de Sainte-Eulalie porte provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de Canteperdrix[24],[23].

Époque contemporaine modifier

La commune actuelle est le fruit de la fusion, en 1814, des deux communes voisines de Garrigues et de Sainte-Eulalie[25],[23], peuplées respectivement, au recensement de 1806, de 192 et de 50 habitants[24].

Lion Feuchtwanger était interné dans un camp des Garrigues-Saint-Nicolas ou encore camp de Saint-Nicolas-des-Garrigues en 1940, situé à Sainte-Anastasie[26].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs modifier

Rattachements électoraux modifier

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Gard.

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 2014 Daniel Viala DVG  
mars 2014 En cours Didier Kielpinski EELV Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

En 2021, la commune comptait 748 habitants[Note 4], en augmentation de 0,27 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
201154192306323324406415406
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
387355364366345267269262284
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
264285285217229227203210183
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
228253281304388516690715764
2017 2021 - - - - - - -
731748-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Avant la fusion en 1814 avec Garrigues, la population de Sainte-Eulalie était: 87 en 1793, 85 en 1800, 50 en 1806[30].

Enseignement modifier

Santé modifier

Manifestations culturelles et festivités modifier

Cultes modifier

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 292 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 710 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 490 [I 4] (20 020  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 5,4 % 7,1 % 10,5 %
Département[I 7] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 447 personnes, parmi lesquelles on compte 77 % d'actifs (66,5 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 23 % d'inactifs[Note 6],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 110 emplois en 2018, contre 108 en 2013 et 84 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 301, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,5 %[I 10].

Sur ces 301 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 83 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 91,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

Soixante-six établissements[Note 7] sont implantés à Garrigues-Sainte-Eulalie au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 66 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
7 10,6 % (7,9 %)
Construction 16 24,2 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
18 27,3 % (30 %)
Information et communication 1 1,5 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 3 4,5 % (3 %)
Activités immobilières 2 3 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
9 13,6 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
6 9,1 % (13,5 %)
Autres activités de services 4 6,1 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 66 entreprises implantées à Garrigues-Sainte-Eulalie), contre 30 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces modifier

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[31] :

  • exploitation de l'entreprise Galizzi - Seeg, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (1 205 k€) ;
  • Grain de Chaux, autres travaux spécialisés de construction (92 k€) ;
  • ateliers Perdreau, travaux de menuiserie bois et PVC (40 k€).

Agriculture modifier

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 28 29 18 16
SAU[Note 10] (ha) 942 848 785 780

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 28 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 29 en 2000 puis à 18 en 2010[34] et enfin à 16 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 43 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[35],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 942 ha en 1988 à 780 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 34 à 49 ha[34].

Culture locale et patrimoine modifier

Édifices civils modifier

Le domaine de Privadière[36] à Sainte Eulalie. Ce domaine composé de plusieurs mas appartient au début du XVIIe siècle à Maurice de Brueys, sieur de Privadière. En 1637, il passe à Nicolas de Brueys, puis à Jacques de Brueys et à son épouse Olympe de Restaurand. Il est ensuite vendu à Jean Combiès, habitant de Saint Chaptes. Ce dernier modifie son nom en Descombiès, puis Descombiès de Privadière. Au XVIIIe siècle, les Descombiès, qui habitent Uzès, vont agrandir le domaine et les bâtiments et vont conserver l'entière propriété. En 1788, le mas passe à Marie Charlotte Descombiès de Privadière, puis à son mari, sur le cadastre de 1811, Jean Antoine Pomme, arlésien, dont le père Pierre Pomme, médecin du Roi, fût maire d'Arles, en 1795.

Édifices religieux modifier

Patrimoine culturel modifier

La mairie de Garrigues conserve 2 compoix (anciens cadastres) datés de 1662.

Héraldique modifier

  Blason
De sable au pal losangé d'or et de gueules[23].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[33].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Cartes modifier

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Garrigues-Sainte-Eulalie » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Garrigues-Sainte-Eulalie » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Garrigues-Sainte-Eulalie » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Garrigues-Sainte-Eulalie » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Garrigues-Sainte-Eulalie et La Rouvière », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « La Rouvière » (commune de La Rouvière) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « La Rouvière » (commune de La Rouvière) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  8. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Réserve de biosphère des gorges du Gardon », sur mab-france.org (consulté le ).
  10. « Gorges du Gardon - zone tampon - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Garrigues-Sainte-Eulalie », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Garrigues-Sainte-Eulalie », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
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