Saint-André-de-Briouze

commune française du département de l'Orne

Saint-André-de-Briouze
Saint-André-de-Briouze
L’église Saint-André.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Argentan
Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Orne
Maire
Mandat
Lucien Buat
2020-2026
Code postal 61220
Code commune 61361
Démographie
Population
municipale
173 hab. (2021 en diminution de 10,36 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 47″ nord, 0° 19′ 41″ ouest
Altitude Min. 198 m
Max. 262 m
Superficie 12,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Athis-Val de Rouvre
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Saint-Andréen

Saint-André-de-Briouze est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 173 habitants[Note 1].

Géographie modifier

La commune est en pays d'Houlme, partie du Bocage normand. Son bourg est à 5 km au nord-est de Briouze, à 8 km au sud-ouest de Putanges-Pont-Écrepin et à 21 km à l'est de Flers[1].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Bocage normand, bien arrosé, voire très arrosé sur les reliefs les plus exposés au flux d’ouest, et frais en raison de l’altitude[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 864 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Briouze à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 920,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-André-de-Briouze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (74,2 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), terres arables (12,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

L'hagiotoponyme de la localité est attesté sous la forme Sanctus Andreas au XIIIe siècle[16].

La paroisse était dédiée à l'apôtre André et Briouze, ancien chef-lieu de canton, borde la commune à l'ouest.

Le gentilé est Saint-Andréen[17].

Histoire modifier

D'après le mémoire de 1767, délivré à la préfecture de l'Orne : en Bocage, il y a deux petites communes, le restant du terrain bon au labour, il y a plan, bois et pâture, point de commerce et d'industrie. M. du Repas a les deux tiers de la dîme avec la cure (2 460 livres). Les habitants sont aisés.

Saint-Denys-de-Briouze ou Chapisière : cette dernière dénomination indique le berceau primitif de la famille Chappe. Avant la Révolution, Saint-Denis était une paroisse dont la présentation à la cure était alternative entre le prieur de Briouze et le seigneur temporel.

En 1821, Saint-André-de-Briouze (611 habitants[18]) absorbe Saint-Denis-de-Briouze (144 habitants[19]), à l'ouest de son territoire.

Histoire du château de Saint-Denys modifier

Le château est bâti sur les bords de la Rouvre. Un souterrain passant sous l'île du Moulin le reliait au Plessis de Briouze.

La famille de Cousin (de Louvellières) l'habitait au XVIe siècle. Elle avait pour armoiries "d'azur à un chevron d'argent, accompagné de trois molettes d'or". Au XVIIe, la seigneurie de Saint-Denys passa, par suite d'une alliance, à Jean-Baptiste-Louis de Clermont-d'Amboise, marquis de Resnel.

En 1768, elle était en la possession d'Alexandre Charles Guillaume de Chennevières, seigneur de Saint-Denys et de Repentigny. Il s'est marié le avec Louise Renée Chapelle du Pontchapelle, contrat de mariage sous seing privé le , fils de Jean Charles de Chennevières, seigneur de la Fresnaye, et de Marie de Cathey.

Le , mourait à Pointel, à l'âge de 50 ans, messire Charles Gaspard de Chennevières, écuyer, seigneur du lieu, qui de son mariage, avec dame Catherine Marguerite Billard de Champeaux, laissait pour héritier Charles Philippe Jacques Alexandre, marquis de Chennevières, né le à Briouze, écuyer du comte d'Artois et capitaine commandant au régiment des dragons d'Artois, décédé en 1831 à Pointel. Celui-ci épousa, à Gizaucourt dans la Marne, en 1790 mademoiselle Madeleine de Baillet (1774-1797).

Au mois de , le château de Saint-Denys, appartenant encore à un membre de la famille Chennevières, était livré au pillage par une bande de paysans ameutés qui, après avoir mis le feu à son chartier, auraient ôté la vie au propriétaire, s'il n'était parvenu à s'échapper de leurs mains.

Le , à Gizaucourt, est née de cette union Charlotte Nicole Stéphanie de Chennevières Pointel. Elle se mariait le à Argentan, avec René Charles Alexandre de la Haye d'Ommoy, né le à Ommoy dans l'Orne, fils de François Laurent René et de Marie Augustine Jambon de Saint-Cyr, et décédé en 1842 à Argentan.

Ce dernier, héritier de son père, possédait en toute propriété le château et la terre de Saint-Denys dont il fit donation à sa future épouse.

Un long procès s'engagea bientôt entre le beau-père et le gendre relativement à la gestion des biens de madame la marquise d'Ommoy, et tous les tribunaux de la région en retentirent. Maître Berrier-Fontaine à Argentan, maître Thomine-Desmasures à Caen, et maître Odilon Barrot à Paris, prêtèrent aux parties le secours de leurs éloquence. D'innombrables mémoires s'échangèrent de part et d'autre. Une partie du patrimoine des deux familles y passa.

Vivement irrité contre son gendre, Charles Philippe Jacques Alexandre de Chennevières contracta un second mariage. Il épousa demoiselle Marie Charlotte Fouchard.

C'est de ce mariage que naquit, le à Falaise, le marquis Charles-Philippe de Chennevières Pointel (dit Jean de Falaise). N'ayant pas heureusement épousé les querelles paternelles, le futur directeur des Beaux-Arts, initiateur de l'Inventaire général des richesses d'art de la France, conservateur des musées de Paris, historien d'art et collectionneur, avait dans ses jeunes années, un asile hospitalier dans le château de Saint-Denys, résidence de sa grande sœur, son aînée de trente ans.

Une légende se rattache au vieux château de Saint-Denys, un de ses seigneurs, Sonnard de Cousin, qui battait monnaie, avait dit-on, caché un trésor, du moins, l'écrit suivant, déposé dans le chartrier de famille l'affirmait positivement : « quiconque creusera, grand trésor trouvera ». Le marquis d'Ommoy auquel, depuis son procès, la fortune avait cessé de sourire, n'avait-il pas là une excellente occasion de remettre ses finances à niveau ? Du moins, il l'espéra. Il rechercha donc partout le précieux trésor et, pour le découvrir, fit abattre une partie du vieux château, et pratiquer une foule d'excavations dans ses jardins et sa prairie. Hélas ! Il y fut pour ses frais et ses peines, car le trésor est encore à trouver.

Les dimes de Saint-André-de-Briouze avant la Révolution modifier

Extrait du pouillé : " Le chapelain de Sainte-Anne de Chesnedouit a les deux tiers en la paroisse de Saint-André-de-Briouze de toutes les dîmes en grains, mais il paie 36 livres au curé pour lui tenir lieu des anciennes novales. Cela se voit par le bail passé devant Duhamel, notaire à Coutances, le , par le sieur Caruel, chapelain, il était obligé de payer 170 livres par an pour de nouvelles novales pour 6 ans. Après le curé pourrait jouir par lui-même des dites novales".

L'abbé Bertin modifier

Le premier officier public de Saint-André-de-Briouze, membre du conseil général de la commune, élu le , an premier de la République française, pour recevoir les actes destinés à constater les naissances, mariages et décès des citoyens. Tout à la fois chargé du civil et du religieux, l'abbé Bertin fut nommé par l'arrondissement de Briouze, député à l'Assemblée du département Falaise-Domfront, subdélégation de La Ferté-Macé. Il disparut en 1796 ; où et comment est-il mort, on n'en sait rien. Il eut des démêlés avec M. et Mme de Bois-Magny (in brochure imprimée à Falaise et intitulée Mémoires d'Alexandre Bertin, curé de la commune de Saint-André-de-Briouze, contre les calomnies dont la continuité l'afflige). Monsieur de Villeroy a porté ce jugement sur Bertin : « Ingenio non carens, donum persuadendi habens, cognitas difficillis » (c'était un homme d'esprit, ayant le talent de la persuasion, mais difficile à connaître).

En arrivant en 1937, l'abbé Jacques Dalmas qui officiait durant trente ans à Saint-André-de-Briouze, constata que la paroisse était habitée par des villageois qui se trouvaient être de bons paroissiens assidus, à hauteur de 95 %. Cette commune de plus de 1 200 hectares est composée d'un petit bourg et de nombreux petits villages assez dispersés, cependant les habitants, malgré des chemins difficiles d'accès se rendaient régulièrement à la messe dominicale, c'était un lieu de foi et de rencontre. On constate, l'édification de croix et de calvaires dès 1741, sur les chemins et les routes de Saint-André-de-Briouze. Ils sont les signes de la foi des siècles passés.

La Libération modifier

Le matin du , vers 4 heures du matin, les canons tonnent au loin en direction du nord. Flers et Condé-sur-Noireau sont bombardés dans la soirée. Le lendemain, c'est au tour de Briouze. C'est dans l'après-midi, les avions anglais et américains décrivent un grand cercle dont l’extrémité semble être Saint-André. Jusqu'au , les opérations aériennes succèdent à des accalmies. Les Alliés avancent progressivement tandis que les combats aériens s'intensifient et se multiplient. Un avion américain est abattu, il s'écrase à la Vidière. Des soldats allemands s'installent dans la cour de l'école, avec un poste de radio récepteur-émetteur. Le deux soldats allemands se détendent dans la cour de la ferme voisine, la Chapperie ; un avion passe et les mitraille, l'un d'eux, Mikael Wenniger, est tué. Il est inhumé dans le cimetière et son corps est transporté dans un cimetière militaire après la guerre. Le même jour, des SS installent une infirmerie de campagne dans le presbytère. Dans la nuit une pluie d'obus tombe sur la commune. Les Américains tirent depuis le mont d'Hère, à 15 km. Leurs obus tuent une jeune fille, Solange Ribault, au village la Bruyère. C'est la seule victime civile de la guerre à Saint-André-de-Briouze.

Le , le P-51 Mustang du lieutenant Salvatore Mecca, américain d'origine mexicaine, est touché en combat aérien et s'écrase à la Violetière sur la commune de Saint-André-de-Briouze. Des volontaires de la commune ramassent les restes du pilote et les déposent dans une petite boite en bois, pour ensuite l'inhumer au cimetière. Ses papiers ont été remis à la mairie. Ce n'est qu'après la guerre qu'ils seront restitués aux services américains de renseignements. Le lieutenant Mecca est désormais inhumé au cimetière américain de Colleville-sur-Mer depuis 1948. Le , un P-47 Thunderbolt du lieutenant Alvis Noble est touché et s'écrase dans une prairie au lieu-dit la Foirie. Le jeune pilote de 24 ans originaire du Texas n'a pas pu utiliser son parachute. Inhumé dans le cimetière de la paroisse, après la guerre il sera transféré au cimetière militaire de Neupré en Belgique. En souvenir de leur sacrifice, une plaque a été apposée en sur le mur du cimetière.

En 1947, l'affaire Victor Delorme, une des dernières affaires de sorcellerie de l'Orne, se déroule à Saint-André-de-Briouze. L'auteur de l'assassinat, un cantonnier habitant le Haut-Bois en Saint-André, sera jugé irresponsable en cour d'assises à Alençon en [20].

Politique et administration modifier

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
? 12 décembre 1792 Marie-François Brout - -
12 décembre 1792 an I Alexandre Benoît Bertin - -
4 vendémiaire an III 28 vendémiaire an III Marin-François Brout - -
28 vendémiaire an III an IV Jacques-François-Philippe Chappe - -
an IV an V Denis-Jacques-Nicolas Delange - -
an V an VI Nicolas Bouquerel - -
1 prairial an VI 1 vendémiaire an VI Jean Delaunay - -
1 vendémiaire an VI an VII Pierre Brout - -
an VII an VIII Jean Delaunay - -
an IX 1809 Marin-François Brout - -
1809 1830 Jacques Toutain - -
1830 1837 Bouquerel - -
1837 1840 François Lefoyer - -
1840 1844 Amédée de Lalande - -
1844 1849 Henri du Boscq - -
1849 1852 Amédée de Lalande - -
1852 1881 Achille du Boscq - -
1882 ? Léon Ernest Rabot - -
? ? Pierre Goubie - -
? ? Crespin - -
? mars 2001 Bernard Delaunay - -
mars 2001[21] mars 2014 Jacques Blanchetière SE Pharmacien
mars 2014[22] En cours Lucien Buat SE Retraité agricole
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[23].

Saint-André-de-Briouze a adhéré le à la communauté de communes du Pays de Briouze.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

En 2021, la commune comptait 173 habitants[Note 3], en diminution de 10,36 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Saint-André-de-Briouze a compté jusqu'à 755 habitants en 1821, population totale des recensements des communes de Saint-André-de-Briouze et Saint-Denis-de-Briouze, fusionnées la même année.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
542596621611726667658640630
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
616587541558518471444408406
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
359338292292267280298285260
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
235208179164170181182195179
2021 - - - - - - - -
173--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique de Saint-Denis-de-Briouze avant la fusion
1793 1800 1806 1821
123135131144
(Sources : EHESS[19])

Économie modifier

Lieux et monuments modifier

Construite sur un rocher granitique, l'église Saint-André, de style normand avec son clocher en bâtière, a été agrandie au début du XIXe siècle, la tour et le portail sont du XVIe siècle avec un grand autel néo-classique, trois tableaux ornent le retable, celui de gauche représente la Sainte-Vierge, celui de droite saint Denys, et au sommet une descente de croix, œuvre attribué à Simon Vouet, peintre et graveur français du début du XVIIe siècle, qui travailla pour Louis XIII et le cardinal de Richelieu. Les statues de saint Joseph et de saint André ornent le retable. L'édifice abrite également une statue de saint Méen, invoqué pour la guérison des maladies de peau.

Le patrimoine communal est complété par un presbytère, une ancienne école communale de garçons et une ancienne école de filles, une salle patronale, une chapelle, un petit bourg et quelques hameaux dispersés sur 1 221 hectares, le château de Saint-Denis et le château de la Noë. En partant du bourg en direction de Putanges, à un kilomètre, une grille et une allée bordée de peupliers mène au château de la Noë qui fut acquis par Henri Dubosc en 1810.

Une chapelle a été érigée en 1947 en ex-voto après guerre, près du bourg.

L'ancienne église de Saint-Denis (XVIe siècle) est un édifice avec nef et chœur, abside à trois pans, fenêtres en plein cintre ; à l'intérieur trace de fresque.

Sont également présents sur le territoire une motte féodale et plusieurs calvaires : la croix Girard (1741, restaurée en 1995), la croix Verte (1890), le calvaire de Saint-Denis, la croix Larue ou Rabot (1894), la croix des Chasses et la croix du cimetière.

Activité et manifestations modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  6. « Orthodromie entre Saint-André-de-Briouze et Briouze », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Briouze » (commune de Briouze) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Briouze » (commune de Briouze) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p. 1528.
  17. « Saint André de Briouze », sur le site de la communauté de communes du Pays de Briouze (consulté le ).
  18. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Denis-de-Briouze », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  20. Jean-François Miniac (préf. Alain Lambert), Les Grandes Affaires criminelles de l'Orne, Paris, Éditions de Borée, coll. « Les Grandes Affaires criminelles », , 336 p. (ISBN 978-2-84494-814-4).
  21. « Dix conseillers sur onze se représentent », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  22. « Lucien Buat élu maire de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  23. « Saint-André-de-Briouze (61220) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes modifier

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