Ronquerolles (Val-d'Oise)

Ronquerolles | |||||
![]() La mairie et l'église. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-d'Oise | ||||
Arrondissement | Pontoise | ||||
Canton | L'Isle-Adam | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Val-d'Oise | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marie Duhamel 2014-2020 |
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Code postal | 95340 | ||||
Code commune | 95529 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ronquerollais, Ronquerollaises | ||||
Population municipale |
876 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 185 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 10′ 00″ nord, 2° 13′ 00″ est | ||||
Altitude | 64 m Min. 44 m Max. 188 m |
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Superficie | 4,74 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.mairieronquerolles95.fr | ||||
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Ronquerolles est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France. Elle appartient à l'unité urbaine de Persan - Beaumont-sur-Oise.
GéographieModifier
La commune se situe à 35 kilomètres au nord de Paris, à la limite des départements du Val-d'Oise et de l'Oise. Elle est membre du parc naturel régional du Vexin français dont elle constitue la commune la plus orientale.
ToponymieModifier
Runcherola en 1153, Runcoroliæ en 1165, Roncherolles en 1177, Ranqueroles en 1192[2].
Etymologie: du latin rumex (ronce), avec le diminutif ola : « le petit bois de ronces »[3].
HistoireModifier
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Ronquerolles appartenait à l'époque gallo-franque au pagus canliacencis (Chambly).
Il est évoqué pour la première fois dans un cartulaire de Charles II le Chauve daté de 860.
Le premier maître d'école fut nommé en 1654.
Avant 1789, Ronquerolles dépendait du bailliage de Senlis.
Le , un arbre de la liberté fut planté face à l'église. C'était un tilleul qui existe encore au XXIe siècle.
Au début de la Première Guerre mondiale, après la bataille de Senlis, des éclaireurs uhlans allemands sont signalés à Ronquerolles[4]
Le 19 juin 1944 eu lieu la bataille de Ronquerolles, en limite des communes de Ronquerolles, Bornel, Belle-Église et d'Hédouville, entre un petit groupe de Résistants Français et les troupes d'occupation et de répression allemandes de la Sicherungs-Regiment 6, évaluées à 3 bataillons, soit de 800 à 1 000 hommes. Sur 17 résistants arrêtés par les Allemands, 11 sont fusillés à l'Isle-Adam et 2 sont déportés[5],[6],[7],[8],[9],[10].
Le 1er janvier 2008, Ronquerolles a rejoint la communauté de communes du Haut Val-d'Oise.
HéraldiqueModifier
Politique et administrationModifier
Rattachements administratifsModifier
La commune fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[11],[12].
Liste des mairesModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2016, la commune comptait 876 habitants[Note 1], en augmentation de 1,86 % par rapport à 2011 (Val-d'Oise : +3,52 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monumentsModifier
Monument historiqueModifier
Ronquerolles ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire.
- Église Saint-Géorges, Grande-Rue (porche et porte d'entrée classés par arrêté du [21]) : C'est un édifice rustique agrandi et remanié à plusieurs reprises, qui ne contient aucune voûte, aucun chapiteau. Il se compose d'une nef, accompagnée d'un unique bas-côté au sud, avec lequel il communique par trois arcades toutes différentes ; d'un clocher situé à la fin du bas-côté, au sud du chœur ; et d'un long chœur avec une abside à pans coupés. Les étroites fenêtres romanes dans les murs latéraux de la nef justifient sa datation de la fin du XIe siècle. La base du clocher est un peu plus récente, et se rattache à la fin de la période romane ou au tout début de la période gothique, autour du milieu du XIIe siècle, par ses contreforts plats. Les parties hautes de la façade et les fenêtres latérales de la nef n'ont été ajoutées qu'en 1257. Le portail date encore d'une époque différente. Il est de style gothique flamboyant, et constitue le seul élément de l'église qui a bénéficié d'un décor sculpté. Les autres parties de l'église, le chœur, le bas-côté et l'étage de beffroi du clocher, sont difficilement datables par leur manque de caractère. La charpente du chœur terminée en cul-de-four est néanmoins remarquable. Au début des années 1970, l'église a été soumise à une restauration totale assez radicale. Elle se présente aujourd'hui en bon état[22],[23].
Autres éléments du patrimoineModifier
- Maison de villégiature de Félix Martin-Sabon, 22 rue du Prieuré : Cette maison de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe siècle avec sa façade couverte de treillis et sa niche a statue est habitée par le photographe et son épouse pendant la période printanière et estivale, entre 1882 jusqu'à sa mort en 1933. Ancien entrepreneur, Martin-Sabon se consacre entièrement à l'archéologie et la photographie des monuments historiques dès l'âge de quarante ans[23].
- Laboratoire photographique de Félix Martin-Sabon : Petite maison à colombages rustique avec une charpente sculptée et quelques éléments de décor orientalisants, ne comportant qu'une seule pièce et un appentis. Elle a été aménagé par Félix Martin-Sabon pour le tirage de ses plaques photographiques[23].
- Le bois de la Tour du Lay.
- Les grottes.
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- « Communes limitrophes de Ronquerolles (Val-d'Oise) » sur Géoportail.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- "Les Amis du Vexin"
- L'âne en guerre
- La Seconde Guerre mondiale à L'Isle-Adam
- Stèle de Ronquerolles
- Le Camp Allemand de l'Isle-Adam
- Persan : hommage aux résistants du maquis de Ronquerolles
- Le dernier combat de l’AN 2, le vol noir des corbeaux…
- CNRD/clg_Pierre_Perret_CNRD_2011.pdf La répression de la Résistance en France par les autorités d'occupation et le régime de Vichy
- Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
- Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
- « Les maires de Ronquerolles », sur http://www.francegenweb.org (consulté le 12 septembre 2015).
- Daniel Pestel, « La colère du maire contre l'insécurité », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
- « Val-d'Oise : le lac interdit cerné par les gendarmes », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
- « Liste des maires du Val-d'Oise » [PDF], Les élus du Val-d'Oise, Préfecture du Val-d'Oise, (consulté le 12 septembre 2015).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Notice no PA00080187, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Ronquerolles, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 273-274.
- M. Amiot, François Doury et Isabelle Gaulon, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Ronquerolles », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I, , p. 107-111 (ISBN 2-84234-056-6).