Projet:Suisse/Portails/Thèmes communs/12

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Tête d'un cheval des Franches-Montagnes.
Tête d'un cheval des Franches-Montagnes.

... le Franches-Montagnes

Le Franches-Montagnes, nommé Freiberger en allemand, est l'unique race chevaline suisse. Il provient du district des Franches-Montagnes dans le canton du Jura où des chevaux de travail montagnards sont recensés depuis le XIVe siècle. Il s'est constitué principalement au XIXe siècle à partir de croisements réguliers entre des juments indigènes robustes de type Comtois et des étalons de diverses races européennes, en particulier Anglo-normands. À la fin du XIXe siècle naissent les deux étalons fondateurs de la race, Vaillant et Imprévu, dont les deux lignées restent les plus importantes de nos jours. Son stud-book est ouvert en 1924 et depuis la fin du XXe siècle, il se fait connaître en dehors de son pays natal, particulièrement en France, en Allemagne et en Italie.

Le cheval Franches-Montagnes est de taille moyenne, médioligne, et dispose d'allures souples. Son caractère, réputé excellent, est le résultat d'une sélection très rigoureuse incluant des tests sur le mental, la santé, et les compétences monté et attelé. Il est l'un des rares représentants du cheval de trait léger en Europe de l'Ouest.

Ce cheval polyvalent est adapté aux familles, à la randonnée équestre et à de nombreuses disciplines sportives, mais l'attelage de loisir et de compétition reste son domaine de prédilection. Il est encore utilisé en petits nombres par l'armée suisse et parfois mis au travail agricole. Si son aire d'élevage reste essentiellement concentrée en Suisse et particulièrement au haras national d'Avenches, la race se développe dans d'autres pays, notamment en Italie depuis les années 1980 et en France depuis les années 2000.


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Course d’attelage au marché-concours de Saignelégier.
Course d’attelage au marché-concours de Saignelégier.


Une course d’attelage lors du Marché-concours de Saignelégier, grand-messe de la race des Franches-Montagnes.

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Partition du Cé qu'è lainô accompagné des paroles des quatre couplets chantés usuellement.
Partition du Cé qu'è lainô accompagné des paroles des quatre couplets chantés usuellement.

...le Cé qu'è lainô

Le Cé qu'è lainô est l'hymne du canton de Genève (Suisse), qui raconte l'histoire de l'Escalade. Composé vers 1603 par un auteur inconnu après l'attaque du duc de Savoie contre la ville, il est rédigé en dialecte genevois, son titre signifiant en français « Celui qui est en haut ». Seules les strophes 1, 2, 4 et 68 sont chantées durant les cérémonies comme l'Escalade (commémorant la victoire contre le duc de Savoie de 1602) ou la prestation de serment du Conseil d'État.

Le Cé qu'è lainô constitue un document-charnière, illustrant la lutte qui était engagée depuis des siècles entre le patois et le français, la première charte genevoise rédigée en français et non en latin datant de 1260. Son auteur ne peut être qu'un témoin oculaire de l'Escalade car tous les détails sont vrais. Un déséquilibre est néanmoins évident : sur 68 strophes, une trentaine sont consacrées à l'exécution des prisonniers savoyards.

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Catalogue sur fiches de la Bibliothèque de Genève.
Catalogue sur fiches de la Bibliothèque de Genève.


Catalogue sur fiches de la Bibliothèque de Genève.

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Face Nord du Piz Palü depuis Diavolezza.
Face Nord du Piz Palü depuis Diavolezza.

...le Piz Palü

Le piz Palü est un sommet des Alpes, à 3 905 m, dans la chaîne de la Bernina, à cheval entre l'Italie (Lombardie) et la Suisse (canton des Grisons). Sa voie d'accès qui est classé peu difficile se fait par le refuge Diavolezza (2 978 m).

Le massif du Palü se trouve environ à 13 km au sud-est de Pontresina. La frontière entre l'Italie et la Suisse passe du Bellavista au piz Spinas par l'arête qui les relie puis va en direction du sommet principal jusqu'à 3 898 m et « tombe » tout le long d'une arête rocheuse jusqu'au plateau du glacier Altipiano di Fellaria. De ce fait, le sommet principal se trouve intégralement en territoire suisse.

La première ascension victorieuse du pic principal du piz Palü est l'œuvre de l'Anglais Kenelm Edward Digby accompagné du guide Peter Jenny et d'un porteur, en 1866.


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Le glacier Morteratsch.
Le glacier Morteratsch.


Le glacier Morteratsch.

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Bataille de Sempach
Bataille de Sempach

...la Bataille de Sempach

La bataille de Sempach dans la localité éponyme du canton de Lucerne a eu lieu le .

Elle opposa les troupes autrichiennes menées par Léopold III de Habsbourg, qui sera tué dans la bataille, et celles de Lucerne appuyées par des éléments provenant d'Uri, Schwytz et d'Unterwald. De nombreux nobles alsaciens qui combattirent sous la bannière des Habsbourg furent tués lors de cette bataille. On chiffre ce nombre de tués à 15% de la noblesse alsacienne.

Elle est considérée comme l'une des batailles majeures permettant à la confédération suisse naissante de s'affranchir des prétentions des Habsbourg.

Selon la légende, Arnold de Winkelried, en se sacrifiant, aurait permis aux confédérés de percer les lignes ennemies, leur assurant ainsi la victoire.

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Intérieur de la Chapelle de la bataille de St-Jacques à Sempach.
Intérieur de la Chapelle de la bataille de St-Jacques à Sempach.


Intérieur de la Chapelle de la bataille de St-Jacques à Sempach.

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Le tremblement de terre de Bâle illustré par Karl Jauslin.
Le tremblement de terre de Bâle illustré par Karl Jauslin.

...le tremblement de terre de Bâle

Le tremblement de terre de Bâle de 1356 est l'événement sismologique historique le plus important de l'Europe centrale. Il détruisit la ville de Bâle (Suisse) le 18 octobre 1356 et fit de nombreuses destructions sur une vaste région s'étendant à la France et à l'Allemagne. Il fut ressenti à une très grande distance (Zurich, Constance et même jusqu'en Île-de-France).

L'intensité sismique maximale sur l'échelle MSK a été de IX-X. La carte macrosismique fut notamment établie sur la base des dommages reportés par les châteaux de la région (30 à 40 châteaux). À partir de ces données macrosismiques la magnitude Mw du séisme a été estimée autour de 6,2.


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Incendie du théâtre de Bâle en 1904
Incendie du théâtre de Bâle en 1904.

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Lac de Constance.
Lac de Constance.

...le lac de Constance

On décrit sous la désignation lac de Constance (Bodensee en allemand) les trois plans d'eaux que sont l’Obersee (« lac supérieur »), l’Untersee (« lac inférieur ») et le Seerhein (« Rhin de lac »), qui se trouvent au nord des Alpes à la frontière entre Allemagne, Suisse et Autriche. Il s’agit ainsi en réalité de deux lacs indépendants et d´un fleuve les reliant (eau courante).

Le lac de Constance est alimenté principalement par le Rhin. Sa surface est de 536 km². Elle a été recalculée en 2004, le chiffre précédent était de 571 km².

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Le lac de Constance à Rorschach (Saint-Gall).
Le lac de Constance à Rorschach (Saint-Gall).


Le lac de Constance à Rorschach (Saint-Gall).

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...les Alpes lépontines

Les Alpes lépontines sont un massif montagneux situé dans la partie centrale des Alpes entre la Suisse et l'Italie. Elles sont à cheval sur les cantons du Valais, d'Uri, des Grisons, du Tessin et sur les régions italiennes du Piémont et de Lombardie.

Les Alpes lépontines sont drainées par le Rhône et le Rhin au nord, la Toce à l'ouest, et sont parcourues en direction du sud par le Tessin. Enfin, elles sont baignées par le lac Majeur, le lac de Lugano et le lac de Côme au nord.


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Le Monte San Salvatore près de Lugano.
Le Monte San Salvatore près de Lugano.


Le Monte San Salvatore près de Lugano.

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Vue du château vu du sud
Vue du château vu du sud

...le château de Chillon

Le château de Chillon se trouve sur les rives du lac Léman, à Veytaux en Suisse. De forme oblongue, le château mesure 110 mètres de long pour 50 mètres de large, le donjon culmine à 25 mètres. C'est une importante attraction touristique. Successivement occupé par la maison de Savoie puis par les Bernois dès 1536 jusqu'en 1798, il appartient désormais à l'État de Vaud et est classé comme monument historique.


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Vue depuis le château de Chillon.
Vue depuis le château de Chillon.


Vue depuis le château de Chillon.

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Vue sur Zurich depuis l'Uetliberg.
Vue sur Zurich depuis l'Uetliberg.

...Zurich

Zurich [zyʁik] (allemand : Zürich Zürich [ˈtsyːʁɪç], suisse allemand : Züri [tsy:ri], italien : Zurigo [dzuˈriːɡo]) est une cité alémanique de Suisse, capitale du canton de Zurich, première ville du pays par le nombre d’habitants (commune et district: 387 000 en 2009, agglomération: 1 091 732 en 2005), presque deux fois plus peuplée que Bâle ou Genève si on ne tient compte que de leur agglomération située sur le territoire suisse.

Même si l'allemand est la langue officielle, les Zurichois parlent le Züritüütsch, un dialecte de l'alémanique influencé par des langues romanes. C'est une cité très cosmopolite, comptant 30 % d'étrangers.

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Le pont de l'Hôtel de ville (Rathausbrücke).
Le pont de l'Hôtel de ville (Rathausbrücke).


Le pont de l'Hôtel de ville (Rathausbrücke).

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Le Rolex Learning Center de l'EPFL
Le Rolex Learning Center de l'EPFL

...École polytechnique fédérale de Lausanne

L'École polytechnique fédérale de Lausanne est une université technique située à Lausanne, en Suisse et fondée en 1853, sous le nom d'École spéciale de Lausanne.

Aujourd'hui, l'École polytechnique fédérale de Lausanne compte environ 12 000 personnes sur le campus, dont environ 7 700 étudiants, 260 professeurs, des collaborateurs scientifiques et techniques et même des entrepreneurs du Parc scientifique de l'EPFL. On recense plus de 100 nationalités et plus de 43 % des étudiants et 50 % du corps enseignant sont étrangers. Son budget est de 735 millions de francs suisse en 2010. Celui-ci provient à environ 72 % de la confédération suisse, 28 % de tiers (fonds national, industrie, programmes européens) et seulement 0,7 % des taxes étudiantes.

Elle a été classée 102e meilleure université mondiale dans le Classement académique des universités mondiales par l'université Jiao Tong de Shanghai de 2011, qui la place en outre au 20e rang mondial (2e européenne) dans la catégorie ingénierie, technologie et informatique, 37e en chimie et dans les 51 premières universités en physique


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L'Université de Lausanne.
L'Université de Lausanne.


Le bâtiment Unithèque de l'Université de Lausanne, surnommé la Banane.

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Photographie couleur de Joseph Siffert

...Joseph Siffert

Joseph Siffert, couramment appelé Jo Siffert dans le milieu automobile et Seppi par ses compatriotes suisses (né le 7 juillet 1936 à Fribourg et mort le 24 octobre 1971 à Brands Hatch), est un pilote automobile suisse.

Issu d'un milieu modeste, il répare des véhicules accidentés et les revend afin de financer sa passion pour les sports mécaniques. Champion de Suisse de motocyclette en 1959, il dispute également plusieurs compétitions internationales en side-car avant de passer au sport automobile. En 1960, il débute en Formule Junior et devient, l'année suivante, le meilleur représentant européen de la discipline. Il accède à la Formule 1 grâce à la Scuderia Filipinetti puis passe chez Rob Walker Racing Team, écurie qui lui permet de remporter cinq victoires dont deux en championnat du monde.

Pilote éclectique, il dispute plusieurs saisons de Formule 2 en tant que pilote d'usine BMW et se forge un palmarès conséquent en endurance en tant que pilote officiel Porsche. Il remporte les plus prestigieuses épreuves de la discipline comme les 12 Heures de Sebring, les 24 Heures de Daytona, les 6 Heures de Watkins Glen, les 1 000 km du Nürburgring, les 1 000 km de Monza, les 1 000 km de Spa ou la Targa Florio. Joseph Siffert est, avec 14 victoires en 41 courses, le pilote le plus titré durant la période 1968-1971 où le championnat international des marques se disputait en catégorie Sport (5 litres) et Prototype (3 litres).

Joseph Siffert meurt lors de la Course de la Victoire, une épreuve de Formule 1 hors-championnat à Brands Hatch où, après une sortie de piste, il meurt asphyxié dans l'incendie de sa monoplace. Véritable légende de la course automobile en Suisse, ses funérailles réunissent 50 000 personnes dans la ville de Fribourg.

Il est, avec Clay Regazzoni et Emmanuel de Graffenried, un des trois pilotes suisses à avoir remporté une victoire en Formule 1. Au cours de sa carrière dans la discipline-reine, Jo Siffert a inscrit un total de 68 points et obtenu deux victoires, six podiums, deux pole positions et quatre meilleurs tours en course.




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Photographie d’une aile du bâtiment de Miséricorde de l’Université de Fribourg


L’Université de Fribourg a été fondée en 1889 par Georges Python.


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Monument commémoratif, à La Chaux-de-Fonds.
Monument commémoratif, à La Chaux-de-Fonds.

... l'affaire de Neuchâtel

L'Affaire de Neuchâtel regroupe le coup d'État monarchiste de 1856 et la crise entre la Suisse et la Prusse qui s'ensuivit.

Le comté de Neuchâtel et la principauté de Valangin avaient choisi le roi de Prusse comme souverain lorsque la dynastie locale s'était éteinte. Ce choix avait été dicté par l'éloignement du souverain qui devait ainsi garantir une large autonomie locale.

En 1815, au traité de Vienne, le canton de Neuchâtel est rattaché à la Confédération suisse tout en réaffirmant la suzeraineté du roi de Prusse sur la région. Lors des révolutions de 1848, les Neuchâtelois proclament la République sans que le roi de Prusse ne réagisse. Néanmoins un parti monarchiste subsiste dans le canton et un groupe d'insurgés s'empare du château de Neuchâtel durant la nuit du 2 au , emprisonnant quatre conseillers d'État.


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Affiche critiquant l'interdiction de l'absinthe en Suisse par Albert Gantner, 1910
Affiche critiquant l'interdiction de l'absinthe en Suisse par Albert Gantner, 1910


L’absinthe, spiritueux originaire du Val de Travers.

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Carte géographique ancienne
Carte géographique ancienne

...l'histoire du Valais

Occupé dès la préhistoire, le territoire du canton du Valais voit se développer une civilisation originale lors de l'Âge du bronze. Dès le IVe siècle av. J.-C., quatre tribus celtes se partagent son territoire, incorporé par Auguste dans l'Empire romain. Le Valais gallo-romain, situé sur l'importante route du Grand-Saint-Bernard est prospère. Le christianisme y est attesté dès 377 et un évêché est sis à Martigny au plus tard en 381.

À la chute de l'Empire, la région devient burgonde avant d'être intégrée avec celui-ci dans le royaume franc carolingien. À sa disparition, il fait partie du royaume de Bourgogne transjurane dont l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune est le centre religieux. Le comté du Valais devient propriété de l'évêque en 999, sur donation de Rodolphe III de Bourgogne et, au XIe siècle, il passe au Saint-Empire romain germanique et la féodalité le fragmente en de nombreuses seigneuries et territoires. La partie amont du territoire se germanise en vagues successives entre les IXe et XIVe siècles ; parallèlement l'influence des comtes, puis ducs, de Savoie augmente dans le Bas-Valais. Devenu allié des cantons suisses à la fin du XIVe siècle, la frontière est fixée à la Morge de Conthey. Lors des guerres de Bourgogne, le Haut-Valais envahit les territoires savoyards et annexe le Bas jusqu'à Massongex et l'organise en pays sujet. En 1569, le Chablais valaisan est conquis, toujours au détriment de la Savoie. Le Bas-Valais reste sujet du Haut qui voit la puissance de l'évêque diminuer en faveur des Patriotes qui forment en 1634 une véritable république fédérale, la République des Sept-Dizains.

Ce n'est qu'avec la Révolution française que le Bas s'émancipe. Le Valais est ballotté entre la République helvétique (1798-1802), l'indépendance théorique (1802-1810) et l'incorporation à l'Empire (1810-1813). À la chute de Napoléon Ier, les Alliés le poussent à adhérer à la Confédération suisse en 1815 dont il devient le vingtième canton.

Toujours déchiré entre le Haut germanophone et le Bas francophone et majoritaire, il est proche de se diviser en demi-cantons (1840). Membre du Sonderbund (1845-1847), il est défait. La deuxième moitié du XIXe siècle voit le développement des transports (ferroviaires et routiers) et les débuts du tourisme alors que le début du XXe siècle voit l'industrialisation (chimie à Monthey et Viège, aluminium à Chippis) du pays et l'exploitation des ressources hydrauliques. Dès 1950 le tourisme de masse se développe et de nombreuses stations apparaissent.



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Mouton
Mouton


Une Roux du Valais


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