Pierre Maltais

gourou et chef des sectes pseudo écologiques canadien-français

Pierre Maltais, alias Norman William, alias Joseph Maltais, vraisemblablement né le 27 juin 1937 au Québec et décédé en juillet 2015 au Nicaragua, est un gourou, manipulateur, escroc et prédateur sexuel pédocriminel. Ce Canadien-français, caché sous de très nombreuses identités pendant sa vie, qui a fondé plusieurs sectes dans les années 1970, 1980 et 1990.

Pierre Maltais
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Biographie
Naissance
Décès
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Granada (Nicaragua)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Iriadamant, Ecoovie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Ses activités se sont déroulées au Québec et en Europe. Il fonde successivement de multiples structures, créant une soixantaine d'associations, dont les plus connues sont "la tribu", "écoovie" et "Iriadamant". Il a également faussement affirmé qu'il était d'origine métisse. Lui et ses partisans se sont ensuite présentés comme étant des Mi'kmaq. Ils ont pendant plusieurs années adopté un mode de vie nomade, sillonnant une partie de l'Europe, entre la France, la Belgique, l'Italie et la Finlande.

Il a également été soupçonné d'être impliqué dans des groupes terroristes et de collaborer pour des services secrets.

Maltais a utilisé de multiples identités, notamment les noms de Norman William, Alpjoine, Piel Maltais, Pierre Doris Maltais, Pierre Pejo Maltais, Maolinn Tiam, Henri Pont, Joseph Maltais, Norman William, Piel Petjo Maltest, Pierre-Doris Maltais, Faucigny-Lucinge Malatesta, Maolinn Tiam Apjoilnosagmaniteogslg, Saumon ressourçant. Ses multiples changement d'identité étaient un moyen d'échapper non seulement aux autorités, mais aussi à ses anciens adeptes. Il est condamné dans plusieurs pays, notamment au Canada, mais parvient à s’échapper, et condamné et emprisonné en Belgique pendant 4 mois.

Biographie

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Jeunesse

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Il naît le 27 juin 1937 à East Angus, au Québec, vraisemblablement sous le nom de baptême de Joseph-Doris-Pierre-Albert Maltais[1],[2],[3],[4]. Il grandit dans une famille pauvre[5]. Au début des années 50, scout, il rencontre une tribu indienne dans une réserve de Gaspésie. Il est fasciné par eux et commence à s'inventer des origines amérindiennes fictives et se fait prénommer Piel Pejo. Il se prétend ainsi d'origine micmac, originaire de la réserve indienne de Maria[6]. Le chef de la tribu conteste cette version[6].

Premières actions au Québec

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Dans les années 1960, devenu fonctionnaire, il milite pour l'indépendance du Québec[6], au sein du Parti québécois dirigé par René Lévesque. Il multiplie ses mensonges et manigances[6]. Il aurait été approché par les services secrets canadiens pour infiltrer les indépendantistes[5]. Certains observateurs, notamment Philippe Brewaeys et Jean-Frédérick Deliège affirment qu'il a travaillé pour plusieurs services de renseignement[5],[7].

Il est impliqué dans des réseaux terroristes, et recherché par la justice canadienne[8].

Expansion en Europe

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La tribu

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Maltais s'enfuit en Europe dès 1970 où il adopte l'alias de Norman William. En 1973, il fonde La Tribu, à Paris[8], où maltais tient une coopérative de produits biologiques[5]. Ce groupe écologique prône un mode de vie communautaire et végétarien.

Parallèlement, il crée en janvier 1974 avec deux québécois, Michel André, le concept de Sylvilisation[9].

La secte "La tribu" est dissoute en 1978 après des accusations de fraude et d'abus de pouvoir.

Ecoovie

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Il fonde en 1978 à Paris une "coopérative de vie écologique"[10] dénommée "Ecoovie", une communauté prétendant promouvoir l'agriculture biologique et l'autosuffisance. Le groupe est basé un premier temps à Paris, où il vend des produits naturels. Puis il se déplace à Noisy-le-Grand[10]. Le groupe est au départ principalement composé de Français, de Canadiens français et de Belges. Les membres de la communauté se sont identifiés aux peuples et aux coutumes amérindiens, s'habillant avec des costumes traditionnels, vivant sous des tipis et prenant des noms inspirés des autochtones. À son apogée, Ecoovie compte environ 500 membres[10] dans toute l'Europe, et notamment en France et en Belgique, vivant un style de vie soit disant primitif. Ils rejettent généralement les régimes alimentaires modernes, les soins médicaux et l’utilisation d’outils[11]. Ecoovie est finalement dissoute en 1984 suite à des accusations de manipulation mentale et d'escroquerie financière.

De multiples créations de structures

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Il fonde l’Université de l’Île-de-France (UNIDEF) en 1980[3]. Elle devient Université de la paix en 1982[12] ou 1983[13]. Cette université prétend proposer un enseignement alternatif basé sur le retour à la nature, à l’alimentation et l’agriculture naturelles. Cela permet à Maltais de s’introduire dans la Fédération mondiale des villes jumelées, et par ce biais à des organismes dépendant de l’ONU et de l’UNESCO[12]. En 1984, Maltais prend le titre de président du Conseil mondial des peuples unis[12]. Il se prétend successeur de Ghandi ou de Martin Luther King[14].

La marche du retour : 10 ans d'itinérance

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Octobre 1992, dans le campement de Kittilä

Le , un groupe d'environ 200 personnes[5] entreprend une "marche du retour", sensée être une tournée mondiale pour planter des arbres et diffuser sa philosophie, prévue durer 16 ans en traversant 65 pays[15],[16],[17]. Le groupe vit plusieurs années de manière nomade, dormant dans des tipis. Il part de Noisy-le-Grand, traverse plusieurs régions françaises : notamment Normandie et Bretagne. Il traverse la frontière française, et vit un moment en Galice (en 1986), au Portugal, ainsi que dans l’enclave espagnole de Ceuta, mais n'est pas autorisé à passer au Maroc. Ils passent également par Latium à la fin des années 1980, puis le Danemark, la Suède (pendant 5 mois en 1990),. Ils s'installent en Finlande pendant 2 ans et demi de 91 a 93, sous le nom de Iriadamant.

Leur dernière étape est finalement la Calabre fin 1993, début 1994 après le retour de Finlande[12].

Le groupe vit très souvent dans des conditions extrêmes, sans soins élémentaires, et avec une alimentation insuffisante. Les femmes et hommes sont strictement séparés et interdits de relations charnelles. Les hommes doivent par contre avoir des relations sexuelles entre eux, et avec Maltais[5]. Ce dernier est même accusé d'abuser de jeunes enfants.

Maltais pendant ce temps quitte régulièrement le groupe sous différents prétextes, et vit luxueusement dans différents hôtels européens[7].

Arrestation en Belgique

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En décembre 1988, il est arrêté en Belgique à Anderlecht[18],[19],[20],[21]. Il reste prison de Saint-Gilles jusqu'à avril 1989. Il dispose alors de trois jours pour quitter la Belgique.

Iriadamant

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En Italie, a la fin des années 1980, le groupe prend le nom d'Iriadamant[22], dérivé de l'expression « peintres de style de vie »[23]. Créée en Italie par Maltais, Iriadamant", est une secte ésotérique teintée de mysticisme amérindien. Iriadamant attire des adeptes en Italie et en Finlande, mais est également dissoute après des accusations de dérives sectaires.

 
Membres de la communauté Iriadamant à Kittilä, octobre 1992.

Cette communauté, également décrite comme une secte[24], ayant vécu dans le nord de la Finlande de 1991 à 1993. Les habitants de la communauté étaient principalement français et belges mais vêtus de costumes amérindiens[25]. Le groupe est arrivé en Finlande avec le soutien du professeur Erkki Pulliainen de l'Université d'Oulu avec l'intention « d'étudier la vie dans la nature » et d'apprendre l'autosuffisance. À l'automne 1991, le groupe fonde un camp près de Kittilä. Bien que d'origine européenne, ils étaient appelés « Indiens de Kittilä » (finnois : Kittilän intiaanit) ou « Indiens du style de vie » (finlandais : elämäntapaintiaani). Au début de la création du camp, il est plutôt perçu sous un angle positif[26].

Au début de 1993, le ton change. Le professeur Pulliainen a mis fin à cette collaboration lorsqu'il est devenu évident qu'aucune recherche n'était effectuée au camp. Selon les journaux, les conditions étaient misérables, au milieu du froid et de la saleté, et les habitants manquaient de nourriture et de soins de santé. Les campeurs ont été accusés dans les journaux, entre autres, de maltraitance d'enfants[27]. Il a été révélé que le groupe dépendait principalement de l’approvisionnement alimentaire extérieur. Le fondateur de l'Iriadamant, Pierre Maltais, ne vivait généralement pas dans le camp mais dans un hôtel à Helsinki. Le mouvement était de plus en plus largement considéré comme un « spectacle de plumes vertes » créé par une secte écologique, dans laquelle les dirigeants trompaient le monde extérieur et ses membres. Les Iriadamant ont été expulsés de Finlande en 1993. La communauté s'est dissoute peu de temps après[25]. La plupart des membres, qui pour certains ont suivi maltais pendant une quinzaine d'années, se dispersent à partir de 1994[28],[12].

Retour au Québec et fuite au Nicaragua

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Dans les années 2000, il vit alors au Québec, dans une ferme basée dans la région de Lanaudière[29]. En 2003, il fait l'objet d'une enquête devant le Tribunal de la jeunesse du Québec, pour des faits de pédocriminalité sur de jeunes garçons. En 2004, il quitte le Canada et fuit alors au Nicaragua[29],[30].

Modus operandi

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Discours, théories et techniques de manipulation

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Maltais utilisait un modus operandi similaire dans chacune de ses sectes. Il se présentait comme un leader charismatique et visionnaire, proposant aux adeptes une alternative à la société moderne. Il se prétend guérisseur, et refuse les traitements médicaux pour lui et ses adeptes[29],[10]. Ses groupes étaient souvent isolés du monde extérieur, ce qui facilitait le contrôle et la manipulation des membres. Ses sectes d'appuyaient sur des éléments écologiques, avec l'objectif de vivre comme les autochtones, de fabriquer un lien étroit avec la terre et la nature, avec le fantasme de la constitution d'un "gaïaland", en opposition et en rupture à la société contemporaines et de ses défauts[31]. l'utilisation des outils est prohibée, y compris pour cultiver la terre[10]. De multiples rites ésotériques étaient imposés, et notamment des orgies où une femme de la tribu est inséminé par le sperme recueilli de douze hommes. Cette femme devient alors mère d’un “enfant des douze”. En réalité, il semble que c’est le gourou qui insémine la plupart des femmes[10].

Pseudonymes

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Il a utilisé un très grand nombres d'identités et de noms, à la fois pour échapper aux autorités et à ses anciens adeptes. Anisi, dans ses patronymes connus, on trouve : Piel Maltais, Pierre Doris Maltais, Pierre Pejo Maltais, Maolinn Tiam, Henri Pont, Joseph Maltais, Norman William, Alpjoine, Piel Petjo Maltest, Pierre-Doris Maltais, Faucigny-Lucinge Malatesta, Maolinn Tiam Apjoilnosagmaniteogslg, Saumon ressourçant, Norman Bogaerts, Sag Maohinn Tiam Apjoilnomaniteogslg, Robert Pont, Prince de Faucigny-Lucinge Malatesta, Docteur Man, El Medico, Emmanuel-Ahmed-el Hassar Rahman, Michel-Robert-Henry-Pont-Spoerry, Man, Abi, Indio, Apjoilnoman.

Multiplication des structures

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Maltais crée une soixantaine d'associations[18]. S'ajoutant à ses multiples identités et patronymes, ainsi que ses mensonges, il créé un véritable écran de fumée.

Accusations

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Les accusations portées contre les sectes de Maltais incluaient la fraude, l'abus de pouvoir, la manipulation mentale, l'exploitation financière et les agressions sexuelles. Maltais prohibait les relations sexuelles hétérosexuelles, obligeant ses adeptes hommes à avoir des relations sexuelles entre eux et avec lui. Il est également accusé d'avoir abusé sexuellement d'enfants de multiples fois, souvent sous prétexte de les guérir[14],[29].

Condamné au Canada, il s’est échappé. Il est condamné dans plusieurs pays et emprisonné en Belgique pendant 4 mois.

Trois décès tragiques lui sont indirectement imputés[9], dont celui d’un enfant de trois ans, morts des conditions extrêmes et le manque de soin subis par les membres de ses sectes[32].

Vie familiale

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Bien qu'homosexuel[33], Maltais semble avoir eu une femme qui a eu trois enfants de lui[34]. Il semble avoir eu églament des penchants pédocriminels[35].

Décès et postérité

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Les informations autour de son décès sont peu certaines. Il serait décédé en 2008, ou plus probablement en 2015 au Nicaragua[36]. Son histoire sert de mise en garde contre les dangers des sectes et des leaders manipulateurs. Ses activités ont fait l'objet de plusieurs livres, documentaires et articles de presse.

Ouvrages

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  • Ecoovie, le mic-mac des services secrets, Philippe Brewaeys, Jean-Frédérick Deliège, EPO, 1990
  • Vingt ans de lutte contre les sectes, de Janine Tavernier (ancienne présidente de l'UNADFI et dont le mari fut adepte de la secte Ecoovie), Chez Michel Lafon (2003)[5]
  • Le diable s'est habillé en indien : sur la piste du gourou de la secte Ecoovie, Dominique Poumeyrol, (ISBN 978-2-37916-813-0), éditions maïa, 2021[35]

Films documentaires

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  • L'affaire Norman William, de Jacques Godbout (1994, Canada, Québec) un documentaire jugé trop complaisant vis à vis du gourou lors de sa projection en France[5],[37]
  • En 2017, Yle a diffusé une émission de radio sur le mouvement Ecoovie intitulée Intiaanit tullee ! avec Ilpo Okkonen. La série documentaire Gaialand sortie en 2022 utilise des images prises par Okkonen[38],[5]
  • Le pervers aux cent visages, L'affaire Ecoovie, dans la série Devoir d'enquête, de Karl Zéro, diffusé sur la chaîne 13e Rue en 2009
  • Gaïaland, La tribu et le gourou, une mini-série de Yvonne Debeaumarché et Hannu Kontturi en quatre épisodes, 2022, diffusé en 2023 sur Planète+[36] puis Arte[28]'

Emissions de radio

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Voir également

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Notes et références

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  1. « Pierre Pejo Maltais », sur IMDb (consulté le )
  2. « Généalogie Pierre Maltais », sur MesAieux.com (consulté le )
  3. a et b « Le secte Écoovie », sur prezi.com (consulté le )
  4. « Le Fond du Tiroir » Les noms changent, les masquent demeurent » (consulté le )
  5. a b c d e f g h i et j « Ecoovie ou les micmacs d'un gourou », sur France Inter, (consulté le )
  6. a b c et d « Un gourou indépendantiste », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a et b Le pervers aux cent visages, Karl Zéro Absolu (, 58:16 minutes) Consulté le .
  8. a et b https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2762053
  9. a et b Louis Hamelin, « Éloge de la sylvilisation », sur Le Devoir, (consulté le )
  10. a b c d e et f « Ecoovie », sur TRYANGLE, (consulté le )
  11. (en) Susan Palmer, The New Heretics of France: Minority Religions, la Republique, and the Government-Sponsored War on Sects, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-973521-1, lire en ligne), p. 218
  12. a b c d et e https://www.dekamer.be/FLWB/pdf/49/0313/49K0313008.pdf
  13. « Norman William », sur data.bnf.fr (consulté le )
  14. a et b https://www.lalibre.be/culture/medias-tele/2009/02/20/ecoovie-le-gourou-court-toujours-3U6AIBFO45E4FFSYD4J5C3MT5U/
  15. (en) « On the Trail of the Iriadamants », sur yle.fi, (consulté le )
  16. « Les mangeurs d'orties à la conquête des villes jumelées L'irrésistible ascension d'une secte végétalienne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. « La Tribu et le Gourou : Gaïaland », sur www.telerama.fr, (consulté le )
  18. a et b « Norman William, gourou d'Ecoovie, et sa tribu de faux indiens retrouvés en Laponie », sur www.prevensectes.me (consulté le )
  19. « Ecoovie », sur Le Soir, (consulté le )
  20. « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
  21. « La secte Ecoovie », sur Le Soir, (consulté le )
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  24. (fi) Jaakko Muilu, « Sata ihmistä muutti Lappiin ekokulttiin, jossa lapsilla oli 13 äitiä ja 13 isää - näin utopia paratiisista muuttui painajaiseksi », Helsingin Sanomat,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  27. Sarmela, « Kuinka iriadamantti määritellään. Delegitimointi ja kunnon ihmiset », Suomen Antropologi, vol. 29, no 3,‎ (lire en ligne [archive du ])
  28. a et b Alexandra Ayo Barro, « La tribu et le gourou : retour sur les traces d'un groupe sectaire et écolo bien français », sur Tv Grandes Chaines, (consulté le )
  29. a b c et d Zone Aucun thème sélectionné- ICI.Radio-Canada.ca, « Entre les mailles de la justice », sur Radio-Canada, (consulté le )
  30. Tolita Carrera, « Un homme qui aurait exploité de jeunes garçons vit sans être inquiété à l'étranger », sur Centre Contre les Manipulations Mentales, (consulté le )
  31. Carol Thill, « « Gaïaland » : l’utopie écologiste », sur Télépro, (consulté le )
  32. Amélie Revert, « Sur vos écrans: triste réalité », sur Le Devoir, (consulté le )
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  37. François DEVINAT, « A Paris, la projection d'un film sur le gourou d'Ecovie provoque l'émoi », sur Libération (consulté le )
  38. (fi) Kytölä, « Dokumenttisarja Gaialand kertoo ekoyhteisöstä, joka herätti kohua 90-luvun alun Kittilässä – Yhteisön taustalta paljastuu käänteitä kuin agenttielokuvassa », Helsingin Sanomat, (consulté le )

Liens externes

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