Osse-en-Aspe
Osse-en-Aspe | |||||
L'église Saint-Étienne. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Béarn | ||||
Maire Mandat |
Gérard Burs 2020-2026 |
||||
Code postal | 64490 | ||||
Code commune | 64433 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ossois | ||||
Population municipale |
333 hab. (2020 ![]() |
||||
Densité | 7,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 59′ 47″ nord, 0° 36′ 58″ ouest | ||||
Altitude | Min. 375 m Max. 1 760 m |
||||
Superficie | 43,03 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
Liens | |||||
Site web | https://www.osse-en-aspe.com/ | ||||
modifier ![]() |
Osse-en-Aspe (en béarnais Òussa ou Òusse) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie Modifier
Localisation Modifier
La commune d'Osse-en-Aspe se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 58 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 26 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Bedous (1,5 km), Lées-Athas (2,4 km), Accous (2,8 km), Aydius (6,2 km), Sarrance (6,3 km), Cette-Eygun (7,0 km), Lescun (7,0 km), Lourdios-Ichère (7,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Osse-en-Aspe fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5]. La commune fait partie de la vallée d'Aspe.
Hydrographie Modifier
La commune est drainée par le gave d'Aspe, le gave d'Aydius, le gave de Lourdios, l'Arricq, le Malugar, l’Arriou de la Sèque, l’Arriou Dichère, un bras du gave d'Aspe, l'Aidy, l'Arricq de Casteigbou, le ravin de Pourtau, le ruisseau d'Espalungue, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 44 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le gave d'Aspe, d'une longueur totale de 58,1 km, prend sa source dans le cirque d'Aspe, au pied du mont Aspe (2 643 m), en Espagne, et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Oloron-Sainte-Marie, après avoir traversé 17 communes[8].
Le gave d'Aydius, d'une longueur totale de 12,6 km, prend sa source dans la commune d'Aydius et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Aspe sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[9].
Le gave de Lourdios, d'une longueur totale de 20,8 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Aspe à Asasp-Arros, après avoir traversé 5 communes[10].
Climat Modifier
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Accous », sur la commune d'Accous, mise en service en 1952[16] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[17],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 1 679,6 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 47 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 13,4 °C pour 1981-2010[21], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[22].
Milieux naturels et biodiversité Modifier
Réseau Natura 2000 Modifier
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[24],[Carte 2] :
- le « massif du Layens », d'une superficie de 5 597 ha, un massif de montagne moyenne exploitée par le pastoralisme, qui recèle d’une grande richesse écologique[25] ;
- les « montagnes du Barétous », d'une superficie de 14 421 ha, présentant une flore très diversifiée marquée par une nette influence atlantique et montagnarde. Elles se démarquent des autres massifs de la Haute Soule et du Barétous` notamment par sa flore caractéristique des tourbières comprenant de nombreuses espèces patrimoniales dont 16 espèces de sphaignes et 4 lycopodiacées[26] ;
- « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de 1 595 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux[27] et deux au titre de la « directive Oiseaux »[24],[Carte 3] :
- l'« Eth Thuron des Aureys », d'une superficie de 2 182 ha, un massif montagneux situé en position avancée sur le piémont des Pyrénées, très favorable aux grands rapaces[28] ;
- la « Haute Soule : massif de la Pierre Saint-Martin », d'une superficie de 18 312 ha, un vaste ensemble montagneux de basse à haute altitude[29].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique Modifier
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[30],[Carte 4] : la « forêt d'Issaux, pic Soulaing, soum d'iIre et pic du Layens » (8 075,98 ha), couvrant 4 communes du département[31] et le « réseau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » (1 207,81 ha), couvrant 23 communes du département[32] et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[30],[Carte 5] :
- le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[33] ;
- la « vallée d'Aspe » (54 924,87 ha), couvrant 22 communes du département[34].
Urbanisme Modifier
Typologie Modifier
Osse-en-Aspe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[35],[36],[37]. La commune est en outre hors attraction des villes[38],[39].
Occupation des sols Modifier
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,9 %), prairies (7,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %), zones urbanisées (0,6 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].
Lieux-dits et hameaux Modifier
- Cabane de Legarce ;
- Candau ;
- Capdevielle ;
- Eygun-Audap ;
- Ipère ;
- Lacroix ;
- Layens ;
- le Village ;
- le Hameau ;
- Issaux ;
- Barlagne.
Risques majeurs Modifier
Le territoire de la commune d'Osse-en-Aspe est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].
Risques naturels Modifier
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Aspe, le gave d'Aydius et le gave de Lourdios. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 2009[43],[41].
Osse-en-Aspe est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[44]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[45],[46].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[47]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[48].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[49]. 26,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[50].
La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[51],[52].
Risque particulier Modifier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Osse-en-Aspe est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[53].
Toponymie Modifier
Le toponyme Osse apparaît[54] sous les formes Ouce (1343, hommages de Béarn[55]), Ousse (XIVe siècle, censier de Béarn[56]), Ousa (1449, règlements de la Cour Majour de Béarn[57]), Oussa (1463, titres de Lées-Athas[58]), Sent-Stephen d'Ousse (1608, insinuations du diocèse d'Oloron[59]).
Deux théories s'opposent concernant l'origine du nom Osse. L'une tend vers la gasconisation du basque oltzo, construction en planches[60]. L'autre tend vers la traduction du mot ours. Oso en espagnol[61].
Le basque aitz, avec ses variantes az, iz, ahaiz ou ez, est un des noms de la pierre. Accompagné du suffixe -pe, « en bas, au pied de », il a donné son nom à Aspe, « au pied du rocher ».
Histoire Modifier
Paul Raymond[54] note l'existence d'une abbaye laïque vassale de la vicomté de Béarn.
En 1385[54], Osse comptait 42 feux et dépendait du bailliage d'Aspe.
L'église réformée d'Osse, surnommée « la montagne », est l'un des rares exemples de cohabitation pacifique entre la religion réformée et la religion catholique pendant les guerres de religion, et jusqu'à nos jours[64]. Depuis la fin du XVIe siècle, catholiques et protestants cohabitent au sein de cette commune, comme l'atteste l'église Saint-Étienne[65]. L'origine de cette église protestante, organisée en « consistoire » dès le XVIIe siècle, éloignée des grandes villes protestantes du Béarn telles qu'Orthez ou Sauveterre-de-Béarn, reste encore inexpliquée. Après la Révocation de l’Édit de Nantes, les protestants doivent détruire eux-mêmes leur temple, en 1685.
Politique et administration Modifier
Premier Jurat | Début | Fin |
---|---|---|
Aignette | 1724 | |
Jean Darrelagleise | 1727 | |
Pierre Supervielle | 1747 | 1748 |
Joseph Barranx | 1749 | |
Jean Darrelagleise | 1752 | 1753 |
Pierre Lubat | 1754 | |
Pierre Moutengou | 1755 | |
Jean Laplace | 1756 | |
Jean Lassalle | 1757 | |
Pierre Lubat | 1758 | |
Jean Chaneu | 1759 | |
Pierre Casas | 1760 | |
Joseph Casau | 1761 | |
François Lauseig | 1762 | |
Pierre Eigun | 1763 | |
Jean Doumec | 1764 | 1766 |
Jean Darrelagleise | 1767 | 1768 |
Joseph Casau | 1769 | |
François Lauseig | 1770 | |
Jean Lassallette | 1771 | |
Jean Laclede | 1772 | |
Antoine Liard | 1773 | |
Apouey | 1776 | |
Antoine Latourrette | 1788 | |
Usaurou | 1789 |
Intercommunalité Modifier
La commune fait partie de cinq structures intercommunales[66] :
- la Communauté de communes du Haut Béarn ;
- le SIVU de Lourdios ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal d'aide matérielle à la scolarisation en vallée d'Aspe ;
- le syndicat mixte du Haut-Béarn.
Osse-en-Aspe accueille le siège du SIVU de Lourdios.
Population et société Modifier
Démographie Modifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[68].
En 2020, la commune comptait 333 habitants[Note 11], en augmentation de 2,15 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie Modifier
L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage (bovins et ovins). La fabrication de fromages fermiers (AOC ossau-iraty) est également l'une des ressources de la commune.
Culture locale et patrimoine Modifier
-
Entrée du village d'Osse-en-Aspe.
-
Lavoir sur l'Arricq.
-
Cascade de l'Espalungue à Lacroix.
-
Confluence Espalungue - gave d'Aspe à Lacroix.
Patrimoine civil Modifier
- Maison forte de la fin du XIIIe siècle, rénovée aux XVe, XVIe et XIXe siècles.
- Maisons du XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles (four à pain, étable, porcherie).
- Maison dite Villa Elisée, fin XIXe siècle.
Patrimoine religieux Modifier
- Temple protestant de Bethel reconstruit en 1805.
Listes des pasteurs successifs
Début | Fin | Nom |
---|---|---|
1824 | 1826 | Armand de Than |
7/5/1826 | 1845 | Henri-César Mazauric |
1846 | 1856 | Nicolas Gerber |
1858 | 1864 | Béziat de Castelmoron |
1864 | 1871 | Frédéric Lacroix |
1871 | 1904 | Alfred Cadier |
1904 | Albert Cadier | |
1928 | 1949 | Charles Cadier |
- Église Saint-Étienne fin XIIe siècle, rénovée aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Liste des prêtres successifs[71]
Début | Fin | Nom |
---|---|---|
1676 | 1716 | Jean Baila |
1719 | Étienne Lurbe | |
1724 | 1746 | Gratien Guirail |
1746 | 1764 | Jean Moutengou |
1764 | 1776 | Joseph Suhare |
- Décorations de l'église Saint-Étienne
Équipements Modifier
La commune possède une école élémentaire, un centre pour les adultes autistes (l'Abri Montagnard) ainsi qu'une maison de retraite (Automne en Aspe).
Personnalités liées à la commune Modifier
- Marie Asserquet (1765-1849), dite Marie Blanque, poétesse et chanteuse d'aürosts, voir Osse-en-Aspe et autres communes et des justicières inspirées.
- Les frères Cadier (George, Henri, Albert, Charles, Edouard) qui parcoururent en deux étés la plupart des sommets de plus de 3 000 mètres entre l'Aneto et le Balaïtous. Nombre de voies et sommets portent encore leur nom[72].
Bibliographie Modifier
- Alfred Cadier, Osse - Histoire de l'église réformée de la vallée d'Aspe, 1892.
- André Eygun, Peuple d' Aspe, éditions Monhélios, 1989, réédition en 2002.
Notes et références Modifier
Notes et cartes Modifier
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique d'Osse-en-Aspe » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Osse-en-Aspe », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type I sur la commune d'Osse-en-Aspe », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune d'Osse-en-Aspe », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références Modifier
- « Métadonnées de la commune d'Osse-en-Aspe », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Osse-en-Aspe et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Osse-en-Aspe et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Osse-en-Aspe », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Fiche communale d'Osse-en-Aspe », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « le gave d'Aspe ».
- Sandre, « le gave d'Aydius ».
- Sandre, « le gave de Lourdios ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Station Météo-France Accous - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Osse-en-Aspe et Accous », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Accous - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Osse-en-Aspe et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Osse-en-Aspe », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200747 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200749 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200792 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7212007 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7212008 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune d'Osse-en-Aspe », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « forêt d'Issaux, pic Soulaing, soum d'iIre et pic du Layens » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « réseau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « vallée d'Aspe » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune d'Osse-en-Aspe », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr, (consulté le )
- « Réglementation-usages du feu à l’air libre - obligations légales de débroussaillement - département 64 », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr date=16 septembre 2022 (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Osse-en-Aspe », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
- « Préparer son kit d’urgence. », sur www.gouvernement.fr (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque avalanche.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
- Manuscrits de 1343 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Manuscrit de 1385 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Manuscrits du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Titres de la commune de Lées-Athas - Archives de la mairie de Lées-Athas
- Manuscrits du XVIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Michel Grosclaude (préf. Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416 p. (ISBN 9782350680057, BNF 35515059), p. 45..
- Olivier de Marliave, Histoire de l'ours dans les Pyrénées, Editions Sud Ouest, 2000. Christian Bernadac, Le premier Dieu, Michel Lafon, 2000. Michel Pastoureau, L'ours Histoire d'un roi déchu, La librairie du XXIe siècle, Seuil, 2007
- Ostau Bearnes, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie classique » [PDF] (consulté le ).
- Institut béarnais et gascon, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie moderne » [PDF] (consulté le ).
- « OSSE en ASPE », sur free.fr (consulté le ).
- « Deux clochers, deux religions », sur sudouest.fr, (consulté le ).
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Études historiques et religieuses du diocèse de Bayonne - 1897
- Préface de Renaud consacrée en partie aux frères Cadier
Voir aussi Modifier
Articles connexes Modifier
Liens externes Modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :