Osse-en-Aspe

commune française du département des Pyrénées-Atlantiques

Osse-en-Aspe
Osse-en-Aspe
L'église Saint-Étienne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Béarn
Maire
Mandat
Gérard Burs
2020-2026
Code postal 64490
Code commune 64433
Démographie
Gentilé Ossois
Population
municipale
333 hab. (2020 en augmentation de 2,15 % par rapport à 2014)
Densité 7,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 59′ 47″ nord, 0° 36′ 58″ ouest
Altitude Min. 375 m
Max. 1 760 m
Superficie 43,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Osse-en-Aspe
Liens
Site web https://www.osse-en-aspe.com/

Osse-en-Aspe (en béarnais Òussa ou Òusse) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie Modifier

Localisation Modifier

La commune d'Osse-en-Aspe se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

Elle se situe à 58 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 26 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Bedous (1,5 km), Lées-Athas (2,4 km), Accous (2,8 km), Aydius (6,2 km), Sarrance (6,3 km), Cette-Eygun (7,0 km), Lescun (7,0 km), Lourdios-Ichère (7,1 km).

Sur le plan historique et culturel, Osse-en-Aspe fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5]. La commune fait partie de la vallée d'Aspe.

Communes limitrophes d’Osse-en-Aspe[6]
Lourdios-Ichère Sarrance
Arette   Bedous
Lées-Athas

Hydrographie Modifier

 
Réseaux hydrographique et routier d'Osse-en-Aspe.

La commune est drainée par le gave d'Aspe, le gave d'Aydius, le gave de Lourdios, l'Arricq, le Malugar, l’Arriou de la Sèque, l’Arriou Dichère, un bras du gave d'Aspe, l'Aidy, l'Arricq de Casteigbou, le ravin de Pourtau, le ruisseau d'Espalungue, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 44 km de longueur totale[7],[Carte 1].

Le gave d'Aspe, d'une longueur totale de 58,1 km, prend sa source dans le cirque d'Aspe, au pied du mont Aspe (2 643 m), en Espagne, et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Oloron-Sainte-Marie, après avoir traversé 17 communes[8].

Le gave d'Aydius, d'une longueur totale de 12,6 km, prend sa source dans la commune d'Aydius et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Aspe sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[9].

Le gave de Lourdios, d'une longueur totale de 20,8 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Aspe à Asasp-Arros, après avoir traversé 5 communes[10].

Climat Modifier

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[12].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

  • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,8 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 509 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Accous », sur la commune d'Accous, mise en service en 1952[16] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[17],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 1 679,6 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 47 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 13,4 °C pour 1981-2010[21], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[22].

Milieux naturels et biodiversité Modifier

Réseau Natura 2000 Modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[24],[Carte 2] :

  • le « massif du Layens », d'une superficie de 5 597 ha, un massif de montagne moyenne exploitée par le pastoralisme, qui recèle d’une grande richesse écologique[25] ;
  • les « montagnes du Barétous », d'une superficie de 14 421 ha, présentant une flore très diversifiée marquée par une nette influence atlantique et montagnarde. Elles se démarquent des autres massifs de la Haute Soule et du Barétous` notamment par sa flore caractéristique des tourbières comprenant de nombreuses espèces patrimoniales dont 16 espèces de sphaignes et 4 lycopodiacées[26] ;
  • « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de 1 595 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux[27] et deux au titre de la « directive Oiseaux »[24],[Carte 3] :
  • l'« Eth Thuron des Aureys », d'une superficie de 2 182 ha, un massif montagneux situé en position avancée sur le piémont des Pyrénées, très favorable aux grands rapaces[28] ;
  • la « Haute Soule : massif de la Pierre Saint-Martin », d'une superficie de 18 312 ha, un vaste ensemble montagneux de basse à haute altitude[29].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique Modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[30],[Carte 4] : la « forêt d'Issaux, pic Soulaing, soum d'iIre et pic du Layens » (8 075,98 ha), couvrant 4 communes du département[31] et le « réseau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » (1 207,81 ha), couvrant 23 communes du département[32] et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[30],[Carte 5] :

  • le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[33] ;
  • la « vallée d'Aspe » (54 924,87 ha), couvrant 22 communes du département[34].

Urbanisme Modifier

Typologie Modifier

Osse-en-Aspe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[35],[36],[37]. La commune est en outre hors attraction des villes[38],[39].

Occupation des sols Modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,9 %), prairies (7,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %), zones urbanisées (0,6 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux Modifier

  • Cabane de Legarce ;
  • Candau ;
  • Capdevielle ;
  • Eygun-Audap ;
  • Ipère ;
  • Lacroix ;
  • Layens ;
  • le Village ;
  • le Hameau ;
  • Issaux ;
  • Barlagne.

Risques majeurs Modifier

Le territoire de la commune d'Osse-en-Aspe est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].

Risques naturels Modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Aspe, le gave d'Aydius et le gave de Lourdios. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 2009[43],[41].

Osse-en-Aspe est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[44]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[45],[46].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[47]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[48].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Osse-en-Aspe.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[49]. 26,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[50].

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[51],[52].

Risque particulier Modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Osse-en-Aspe est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[53].

Toponymie Modifier

Le toponyme Osse apparaît[54] sous les formes Ouce (1343, hommages de Béarn[55]), Ousse (XIVe siècle, censier de Béarn[56]), Ousa (1449, règlements de la Cour Majour de Béarn[57]), Oussa (1463, titres de Lées-Athas[58]), Sent-Stephen d'Ousse (1608, insinuations du diocèse d'Oloron[59]).

Deux théories s'opposent concernant l'origine du nom Osse. L'une tend vers la gasconisation du basque oltzo, construction en planches[60]. L'autre tend vers la traduction du mot ours. Oso en espagnol[61].

Le basque aitz, avec ses variantes az, iz, ahaiz ou ez, est un des noms de la pierre. Accompagné du suffixe -pe, « en bas, au pied de », il a donné son nom à Aspe, « au pied du rocher ».

Son nom béarnais est Òussa[62] ou Òusse[63].

Histoire Modifier

Paul Raymond[54] note l'existence d'une abbaye laïque vassale de la vicomté de Béarn.
En 1385[54], Osse comptait 42 feux et dépendait du bailliage d'Aspe.

L'église réformée d'Osse, surnommée « la montagne », est l'un des rares exemples de cohabitation pacifique entre la religion réformée et la religion catholique pendant les guerres de religion, et jusqu'à nos jours[64]. Depuis la fin du XVIe siècle, catholiques et protestants cohabitent au sein de cette commune, comme l'atteste l'église Saint-Étienne[65]. L'origine de cette église protestante, organisée en « consistoire » dès le XVIIe siècle, éloignée des grandes villes protestantes du Béarn telles qu'Orthez ou Sauveterre-de-Béarn, reste encore inexpliquée. Après la Révocation de l’Édit de Nantes, les protestants doivent détruire eux-mêmes leur temple, en 1685.

Politique et administration Modifier

Premier Jurat Début Fin
Aignette 1724
Jean Darrelagleise 1727
Pierre Supervielle 1747 1748
Joseph Barranx 1749
Jean Darrelagleise 1752 1753
Pierre Lubat 1754
Pierre Moutengou 1755
Jean Laplace 1756
Jean Lassalle 1757
Pierre Lubat 1758
Jean Chaneu 1759
Pierre Casas 1760
Joseph Casau 1761
François Lauseig 1762
Pierre Eigun 1763
Jean Doumec 1764 1766
Jean Darrelagleise 1767 1768
Joseph Casau 1769
François Lauseig 1770
Jean Lassallette 1771
Jean Laclede 1772
Antoine Liard 1773
Apouey 1776
Antoine Latourrette 1788
Usaurou 1789
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
17/12/1792   Pierre Menvielle    
10/12/1793   Pierre Barouillet    
23/3/1795   Pierre Darrelagleise    
22/11/1795 1798 Jean Casteig    
9/5/1798 1800 Joseph Lagun    
10/5/1800 1808 Jean Escala Darrelagleise    
??/02/1808 1816 Pierre antoine LOUIS   médecin
??/02/1816 1818 Jean Lassalle   notaire
??/02/1818 1831 Pierre Antoine LOUIS   médecin
1832 1834 Jean Pierre Brasé   cultivateur
1834 1836 Jean Perissé    
1836 1841 Jean Fontan    
1842 1/2/1845 Pierre Louis Deschamps   militaire en retraite
1846 1848 Jean Pierre Brasé    
1848 1849 Pierre Joseph Bouillerce    
1849 1852 Jean Apouey Mirande    
1852 1858 Jacques Arnaude   huissier
1858 1871 Jean Auguste Liard    
1871 1878 Pierre Joseph Bouillerce Gayrosse    
1878 1881 Pierre Jean Casteret    
1881 15/3/1886 Antoine Casamayou   rentier
1886 3/9/1890 Jean Lucien Liard   vétérinaire
1890 18/9/1897 Jean Baptiste Mayerau   propriétaire, rentier
1898 1903 Jean Sarthou   employé de bureau
1903 1908 Joseph Bouillerce Mirassou   charpentier
1909 1963 Pierre Sarthou Moutengou   employé de bureau
1964 1979 Pierre Langlatte    
1979 2008 Pierre Isson    
2008 2014 Pierre Isson    
2014 En cours Gérard Burs   charpentier

Intercommunalité Modifier

La commune fait partie de cinq structures intercommunales[66] :

  • la Communauté de communes du Haut Béarn ;
  • le SIVU de Lourdios ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal d'aide matérielle à la scolarisation en vallée d'Aspe ;
  • le syndicat mixte du Haut-Béarn.

Osse-en-Aspe accueille le siège du SIVU de Lourdios.

Population et société Modifier

Démographie Modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[68].

En 2020, la commune comptait 333 habitants[Note 11], en augmentation de 2,15 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4231 5031 5171 586905895871945890
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
877773762683669651656630600
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
560558610526553550580632486
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
398337342299307313330333327
2015 2020 - - - - - - -
323333-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie Modifier

L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage (bovins et ovins). La fabrication de fromages fermiers (AOC ossau-iraty) est également l'une des ressources de la commune.

Culture locale et patrimoine Modifier

 
Entrée du village d'Osse-en-Aspe.

Patrimoine civil Modifier

  • Maison forte de la fin du XIIIe siècle, rénovée aux XVe, XVIe et XIXe siècles.
  • Maisons du XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles (four à pain, étable, porcherie).
  • Maison dite Villa Elisée, fin XIXe siècle.

Patrimoine religieux Modifier

  • Temple protestant de Bethel reconstruit en 1805.
 
Temple d'Osse-en-Aspe.
 
Façade du temple d'Osse-en-Aspe.
 
Intérieur du temple d'Osse-en-Aspe.

Listes des pasteurs successifs

Début Fin Nom
1824 1826 Armand de Than
7/5/1826 1845 Henri-César Mazauric
1846 1856 Nicolas Gerber
1858 1864 Béziat de Castelmoron
1864 1871 Frédéric Lacroix
1871 1904 Alfred Cadier
1904 Albert Cadier
1928 1949 Charles Cadier
  • Église Saint-Étienne fin XIIe siècle, rénovée aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Liste des prêtres successifs[71]

Début Fin Nom
1676 1716 Jean Baila
1719 Étienne Lurbe
1724 1746 Gratien Guirail
1746 1764 Jean Moutengou
1764 1776 Joseph Suhare
Décorations de l'église Saint-Étienne
 
Vitrail saint Joseph.
 
Vitrail Sacré Cœur de Notre-Dame.

Équipements Modifier

La commune possède une école élémentaire, un centre pour les adultes autistes (l'Abri Montagnard) ainsi qu'une maison de retraite (Automne en Aspe).

Personnalités liées à la commune Modifier

Bibliographie Modifier

  • Alfred Cadier, Osse - Histoire de l'église réformée de la vallée d'Aspe, 1892.
  • André Eygun, Peuple d' Aspe, éditions Monhélios, 1989, réédition en 2002.

Notes et références Modifier

Notes et cartes Modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
  4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
  7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique d'Osse-en-Aspe » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Osse-en-Aspe », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Osse-en-Aspe », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Osse-en-Aspe », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  6. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  7. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références Modifier

  1. « Métadonnées de la commune d'Osse-en-Aspe », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Osse-en-Aspe et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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  71. Études historiques et religieuses du diocèse de Bayonne - 1897
  72. Préface de Renaud consacrée en partie aux frères Cadier

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Articles connexes Modifier

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