Origny-le-Roux
Origny-le-Roux | |
Église Saint-Pierre d'Origny-le-Roux. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Intercommunalité | Communauté de communes Maine Saosnois |
Maire Mandat |
Geneviève Aubry 2020-2026 |
Code postal | 61130 |
Code commune | 61319 |
Démographie | |
Population municipale |
265 hab. (2018 ![]() |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 20′ 41″ nord, 0° 25′ 13″ est |
Altitude | Min. 79 m Max. 142 m |
Superficie | 14,12 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mamers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Ceton |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Origny-le-Roux est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 265 habitants[Note 1].
GéographieModifier
La commune se situe dans la région naturelle du Perche et appartient au nouveau canton de ceton qui a incorporé depuis 2015 des communes du canton de Bellême.
UrbanismeModifier
TypologieModifier
Origny-le-Roux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mamers, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
ToponymieModifier
Le toponyme, partagé avec la commune voisine (non limitrophe) d'Origny-le-Butin, serait issu d'un anthroponyme latin ou roman tel qu'Orenius[7],[8]. Roux, ou Le Roux, serait un patronyme[8].
HistoireModifier
Politique et administrationModifier
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[9].
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2018, la commune comptait 265 habitants[Note 4], en diminution de 3,28 % par rapport à 2013 (Orne : −2,51 %, France hors Mayotte : +2,36 %). Origny-le-Roux a compté jusqu'à 784 habitants en 1836.
ÉconomieModifier
Lieux et monumentsModifier
- Château de Chèreperrine, du début du XVIIIe siècle, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le [14], un temps propriété de Félix de Lévis-Mirepoix
- Jardin du même château[15]
- Église Saint-Pierre, principalement du XIXe siècle. Elle abrite une statue de saint Roch du XVIe siècle classée à titre d'objet[16].
- Presbytère du XVIIIe siècle (devis du ), devenu la mairie[17],[18].
Activité et manifestationsModifier
Personnalités liées à la communeModifier
- François d'Aillières (1817 à Origny-le-Roux-1906), homme politique.
- Félix de Lévis-Mirepoix (1846-1928), député de l'Orne, maire d'Origny-le-Roux.
Voir aussiModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale 2018.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
RéférencesModifier
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 2 avril 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 2 avril 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 2 avril 2021).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Mamers », sur insee.fr (consulté le 2 avril 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 2 avril 2021).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 192.
- « Origny-le-Roux (61130) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 9 juin 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Château de Chèreperrine », notice no PA00110978, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Jardin du château de Chèreperrine », notice no IA61002733.
- « Statue : Saint Roch », notice no PM61000533, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00001570.
- Laurence de Calan, Presybtères du Perche, éditions des Amis du Perche, collection "Présence du Perche", juillet 2012, p. 117. [ (ISBN 978-2-900122-983)]