Ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration
Le ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration (MIFI) du Québec (précédemment le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion) est responsable de « promouvoir l’immigration, sélectionner des personnes immigrantes et soutenir la pleine participation des personnes issues de l’immigration au développement du Québec ».
Ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l’Intégration | |
Siège du ministère | |
Création | : Ministère de l’Immigration : Ministère des Communautés culturelles et de l’Immigration : Ministère des Relations avec les citoyens et de l’Immigration : Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles : Ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion : Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration |
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Juridiction | Gouvernement du Québec |
Siège | 1200, boulevard Saint-Laurent Montréal (Québec) H2X 0C9 |
Coordonnées | 45° 30′ 00″ N, 73° 33′ 24″ O |
Effectifs | 1 619 personnes (2013) |
Budget annuel | 299,3 M$ (CAD) (2012-2013) |
Ministre responsable | Jean-François Roberge |
Site web | http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca |
Géolocalisation du siège | |
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En vertu de l'article 95 de la Loi constitutionnelle de 1867 et suivant l'Accord Canada-Québec relatif à l'immigration et à l'admission temporaire des aubains conclu en 1991, la compétence en matière d'immigration est partagée avec le gouvernement canadien. Le gouvernement fédéral verse une compensation financière au Québec pour assurer l'accueil et l'intégration des personnes immigrantes[1].
Histoire
modifierLe ministère fut fondé le , une décision prise par le premier ministre de l'époque Jean-Jacques Bertrand. Les raisons pour la création du ministère sont: empêcher que le français perde sa place dominante dans la société québécoise avec la baisse du taux de natalité et attirer des immigrants du monde francophone au Québec[1].
À ses débuts, le ministère ouvre des bureaux d'immigration seulement en France et en Italie. Il établit aussi un réseau de sept centres d'orientation et de formation linguistiques, dont le but est de franciser les nouveaux-arrivants[1].
Le , le Canada et le Québec signent une entente en immigration donnant un pouvoir décisionnel au Québec de choisir ses immigrants indépendants, qui seront par la suite approuvés par Ottawa[1].
Le , l'Accord Canada-Québec relatif à l'immigration et à l'admission temporaire des aubains est conclu, offrant au Québec plus de pouvoir dans la sélection des immigrants, lui offrant des transferts de fonds fédéraux pour l'intégration de ceux-ci, et garantissant au Québec un taux d'immigration proportionnel à son poids démographique dans le Canada[1].
En , le gouvernement de la Coalition avenir Québec de François Legault renomme le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion pour le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration[3].
Lors du remaniement du , Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, devient également ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration[4]. Cette configuration est similaire à celle des années 1994–1996 (gouvernements Johnson (fils) et Parizeau) lorsque ces deux ministères avaient été fusionnés.
Le , le Ministère lance Francisation Québec, une nouvelle plateforme pour tous les services d’apprentissage du français au Québec[5].
Identité visuelle (logotype)
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Logo du ministère des Relations avec les citoyens et de l'Immigration entre septembre 1996 et juin 1999.
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Logo du ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration depuis septembre 2019.
Liste des ministres
modifierDomaines d'intervention
modifierLe ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l’Intégration :
- informe, recrute et sélectionne des candidats à l'immigration permanente et temporaire en fonction des besoins démographiques et économiques de la société québécoise et de sa capacité d'accueil ;
- facilite la réunification familiale entre les résidents québécois et les membres de leur famille et s'assure du respect des engagements pris à cet égard ;
- participe à l'effort de solidarité internationale à l'égard des réfugiés et autres personnes en situation semblable ;
- favorise l'établissement des nouveaux arrivants, leur intégration linguistique et sociale et leur insertion en emploi, notamment en arrimant les besoins des employeurs dans toutes les régions du Québec aux compétences des nouveaux arrivants et en soutenant les travailleurs qualifiés dans leurs efforts d'insertion socioprofessionnelle ;
- fait la promotion, par différentes activités, du rapprochement interculturel, de l'ouverture à la diversité et de la mobilisation des acteurs socioéconomiques et offre de l'expertise-conseil en gestion de la diversité aux entreprises et aux organismes publics.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Réglementation sur les consultants en immigration
- Bibliothèque de l'Assemblée nationale du Québec. Les ministères québécois depuis 1867 : Immigration
Notes et références
modifierNotes
modifier- Également ministre des Affaires culturelles jusqu'au .
- Également ministre déléguée à la Condition féminine et des services de garde jusqu'au , vice-présidente du Conseil du trésor à partir de cette date et ministre des Finances à partir du .
- Également ministre des Relations internationales et de la Francophonie.
Références
modifier- Zone Politique - ICI.Radio-Canada.ca, « Il y a 50 ans, le Québec se dotait d’un ministère de l’Immigration », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- Bibliothèque de l'Assemblée nationale du Québec, « Les ministères québécois depuis 1867 »
- Canada, Québec. « Décret 917-2019 », Gazette officielle du Québec [lire en ligne]
- Gouvernement du Québec, « Le premier ministre François Legault procède à des ajustements aux responsabilités de certains ministres - Portail Québec », sur www.fil-information.gouv.qc.ca (consulté le )
- Marie-Ève Martel, « Services d’apprentissage du français: Québec lancera lundi un guichet unique », La Presse, (lire en ligne, consulté le )