Industrie de l'armement

secteur de l'industrie spécialisé dans la fabrication d'armes et d'équipements militaires
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L'industrie de l'armement est la branche du secteur industriel consacrée à la fabrication et au commerce des armes dans les domaines civil et militaire et de systèmes et fournitures militaires.

Sgraffite chez le fabricant d'armes L. Sevart, à Liège.

Production d'armes modifier

Selon l'ONG Oxfam[1], 640 millions d'armes légères sont disséminées à travers le monde (une pour dix personnes) en 2013. La production de cartouches militaires est de quatorze milliards par an.

Une large partie des ventes d'armes est issue des surplus militaires ; en effet, au lieu de détruire des armes anciennes ou surnuméraires, les États revendent en général leurs stocks. Le Nigeria, la Lettonie et l'Afrique du Sud sont les seuls États détruisant leurs excédents ou les armes saisies.

À travers le monde, 1 249 entreprises dans plus de 90 pays produisent des armes légères[Quand ?]. Dans certains de ces États, les réglementations commerciales sont quasi inexistantes.

Principales sociétés du secteur de la Défense. modifier

Voici les chiffres de 2021 pour l'année 2020 selon le site spécialisé américain Defense News[2] :

Rang 2021 Nom Nationalité/
localisation
Revenu de la défense
(milliards de USD)
Part du revenu de la défense
dans le revenu total (%)
1 Lockheed Martin   États-Unis 63,334 96
2 RTX Corporation   États-Unis 39,600 59
3 Northrop Grumman   États-Unis 32,435 89
4 Aviation Industry Corporation of China   Chine 30,971 37
5 Boeing   États-Unis 30,843 46
6 General Dynamic   États-Unis 30,400 77
7 BAE Systems   Royaume-Uni 25,238 96
8 China North Industries Group Corporation Limited   Chine 17,963 22
9 L3Harris Technologies   États-Unis 13,927 82
10 China South Industries Group Corporation   Chine 13,483 31
10 China State Shipbuilding Corporation   Chine 13,379 20
11 China Aerospace Science and Industry Corporation   Chine 12,060 32
12 Airbus   France 12,004 27[3]
13 Leonardo   Italie 11,173 73
15 China Electronics Technology Group   Chine 10,465 31
16 Thales   France 9,228 48
17 Huntington Ingalls Industries   États-Unis 8,654 92
18 Société de sciences et technologies aérospatiales de Chine   Chine 8,305 21
19 Leidos   États-Unis 7,341 60
20 Almaz-Antey   Russie 6,066 92
21 Honeywell   États-Unis 5,826 18
22 Booz Allen Hamilton   États-Unis 5,470 70
23 Amentum (en)   États-Unis 5,000 76
24 Edge Group   Émirats arabes unis 5,000 100
25 Rolls-Royce   Royaume-Uni 4,863 32
26 Safran   France 4,707 25
27 General Electrics   États-Unis 4,386 6
28 Hanwha   Corée du Sud 4,293 62
29 Rheinmetall   Allemagne 4,249 63
30 Elbit Systems   Israël 4,222 91
31 CACI International   États-Unis 3,999 70
32 Mitsubishi Heavy industries   Japon 3,788 12
33 Naval Group   France 3,766 100
34 Dassault   France 3,724 59
35 Textron   États-Unis 3,449 30
36 Saab   Suède 3,385 88
37 Israel Aerospace Industries   Israël 3,325 79
38 SAIC   États-Unis 3,292 47
39 Perspecta   États-Unis 3,101 69
40 Bechtel   États-Unis 3,100 18
41 Hindustan Aeronautics Limited   Inde 3,000 93
42 Tactical Missiles Corporation   Russie 2,919 98
43 KNDS   Pays-Bas 2,898 100
44 Rafael Advanced Defense Systems   Israël 2,787 100
45 KBR   États-Unis 2,739 48
46 Jacobs   États-Unis 2,498 18
47 Oshkosh Corporation   États-Unis 2,262 33
48 Aselsan   Turquie 2,218 96
49 Fincantieri   Italie 2,211 33
50 Transdigm   États-Unis 2,180 43
51 Kawasaki Heavy Industries   Japon 2,026 14
52 ManTech   États-Unis 1,964 78
53 Sierra Nevada Corporation   États-Unis 1,918 80
54 Parsons Corporation   États-Unis 1,911 49
55 ST Engineering   Singapour 1,885 36
56 Serco   Royaume-Uni 1,736 35
57 Korea Aerospace Industries   Corée du Sud 1,716 72
58 BWX Technologies   États-Unis 1,634 77
59 Ball Corporation   États-Unis 1,495 13
60 Aerojet Rocketdyne Holdings   États-Unis 1,472 71
61 Bharat Electronics   Inde 1,440 75
62 Melrose Industries   Royaume-Uni 1,416 12
63 Vectrus   États-Unis 1,383 99
64 Hensoldt   Allemagne 1,377 100
65 LIG Nex1   Corée du Sud 1,357 100
66 QinetiQ   Royaume-Uni 1,270 76
67 Curtiss-Wright   États-Unis 1,263 53
68 Turkish Aerospace Industries   Turquie 1,256 84
69 Austal   Australie 1,239 89
70 Moog Inc. (en)   États-Unis 1,238 43
71 Viasat   États-Unis 1,066 47
72 Kongsberg Gruppen   Norvège 1,064 39
73 Maxar Technologies   États-Unis 1,062 62
74 Allion Science and Technologies   États-Unis 1,045 95
75 Aerospace Corporation   États-Unis 1,032 69
76 Navantia   Espagne 999 80
77 Howmet Aerospace   États-Unis 999 19
78 Meggitt   Royaume-Uni 985 46
79 Mitre   États-Unis 984 55
80 PAE   États-Unis 932 42
81 CAE   Canada 921 41
82 Fluor Corporation   États-Unis 864 6
83 Ultra Electronics   Royaume-Uni 832 75
84 AAR   États-Unis 812 38
85 Subaru Corporation   Japon 805 3
86 HEICO   États-Unis 786 44
87 Mercury Systems   États-Unis 776 97
88 FLIR Systems   États-Unis 767 40
89 Woodward Inc.   États-Unis 764 31
90 Day and Zimmermann   États-Unis 741 31
91 Lumen Technologies   États-Unis 728 4
92 Battelle   États-Unis 705 8
93 Hyundai Rotem   Corée du Sud 697 30
94 Kratos   États-Unis 686 92
95 Embraer   Brésil 653 31[4]
96 Peraton   États-Unis 651 63
97 Ukroboronprom   Ukraine 650 47
98 Cubic Corporation   États-Unis 634 43
99 Spirit Aerosystems   États-Unis 613 18
100 Indra   Espagne 594 17

Vente d'armes modifier

 
Exportations d'armements des États-Unis et de l’URSS entre 1973 et 1989 en millions de dollars courants.
 
Le président Eisenhower, portrait officiel en 1959.

Les chiffres des ventes légales d'armes (hors trafic d'armes) sont difficiles à évaluer précisément. Tout d'abord parce que les contrats dans ce domaine ne sont pas toujours publics. Ensuite parce que la vente peut associer du matériel à de l'assistance militaire ou de la formation. Selon les sources, les estimations peuvent donc diverger fortement.

L'acquisition et l'entretien de l'armement représente une part importante du budget de la défense d'un pays. En 2014, ces budgets totalisaient dans le monde 1,8 billion (1 800 000 000 000) $ US[5].

En 2005 le rapport annuel du Congrès des États-Unis sur les ventes d'armes dans le monde a estimé qu'en 2004 la valeur totale des contrats de ventes d'armes (et tous services associés) à travers le monde était de 37 milliards de dollars, alors que l'année précédente elle était de 28,5 milliards de dollars. En 2000, elle atteignit 42,1 milliards de dollars. Si on considère non plus les contrats, mais les livraisons, la valeur pour 2004 est de 34,8 milliards de dollars, à peu près stable en monnaie constante depuis 2000.

En revanche, l'organisme Stockholm International Peace Research Institute (Sipri) évalue le volume mondial des transactions à environ 34 milliards de dollars en 2000 et 50 milliards en 2004. Entre 2002 et 2006 les ventes d’armement du Nord vers le Sud ont augmenté de 50 %[6].

Le président russe Dmitri Medvedev a déclaré que les exportations d'armes de la Russie atteignent en 2008 un record de 8,35 milliards de dollars, soit 800 millions de plus qu'en 2007[7].

En juillet 2020, le gouvernement des États-Unis a informé qu'il poursuivait la vente de drones avancés à d'autres pays. Cette décision a cependant été combattue par les législateurs américains, qui craignent la prolifération des drones dans une bien plus grande mesure, et en particulier dans des régimes autoritaires comme l'Arabie et les Émirats arabes unis, déjà impliqués dans la guerre civile au Yémen[8].

D'avril à juillet 2020, le président Wallon Elio Di Rupo a accordé six nouvelles licences d'exportation d'armes vers l'Arabie saoudite. Cependant, sa démarche a été réprimandée par la Ligue des droits de l'homme, la Coordination nationale d'action pour la paix et la démocratie (CNAPD) et Vredesactie, elle a été soutenue par la section belge francophone d'Amnesty International. Dans leurs plaidoyers concernant la vente d'armes, les organisations se sont alarmées de l'exportation de tourelles de chars produites par John Cockerill Defence et de véhicules blindés de la firme canadienne GDLS. Les ONG ont fait valoir que «cette reprise des exportations vers un pays soupçonné d'avoir commis des crimes de guerre au Yémen, et qui est donc en totale violation du droit international humanitaire prévu par le Traité sur le commerce des armes, nous surprend d'autant plus qu'elle a lieu à peine deux mois après que le Conseil d’État ait suspendu les licences autorisant ces exportations »[9].

Le 13 avril 2021, l'administration du président américain Joe Biden a procédé à plus de 23 milliards de dollars de ventes d'armes aux Émirats arabes unis[10]. Toutefois, le , deux sénateurs démocratiques, Dianne Feinstein et Bob Menendez, ont introduit un projet de loi qui interdirait les États-Unis de la vente de Jets de combat F-35 aux Émirats[11].

Principaux pays exportateurs d'armes modifier

L'industrie de l'armement se structure aux États-Unis par suite de l'effort de guerre déployé pour produire « l'arsenal des démocraties » des Forces alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Le président Dwight David Eisenhower, président des États-Unis de 1953 à 1961 a averti ses concitoyens de l'avènement d'un complexe militaro-industriel par un discours devenu depuis renommé[12].

Cumulées, les exportations des États membres de l'Union européenne (UE) vers les États non-membres font de l'organisation européenne le troisième exportateur d'armes du monde avec 27 % de part de marché[13].

Lors d'un entretien par La Croix, Yannick Quéau, directeur de la recherche du Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité, explique que l'industrie de l'armement est « un marché très spécifique, caractérisé par un faible nombre de production et de clients, et dans lequel l'intervention des pouvoirs publics est très forte à travers la réglementation et le financement… »[14].

Le volume des exportations d'armes a connu une sérieuse baisse depuis les années 1980-1985, mais depuis 2003, il y a une reprise, sans atteindre le volume de 1980.

Principaux pays exportateurs d'armes de 2001 à 2005[13]
Pays % des exportations mondiales
  Russie 31
  États-Unis 30
  France 9
  Allemagne 6
  Royaume-Uni 4
  Ukraine 2
  Canada 2
  Pays-Bas 2
  Italie 2
  Suède 2
Principaux pays exportateurs d'armes majeures de 2009 à 2013[15]
Pays % des exportations mondiales
  États-Unis 29
  Russie 27
  Allemagne 7
  Chine 6
  France 5
  Royaume-Uni 4
  Espagne 3
  Ukraine 3
  Italie 3
  Israël 2
Principaux pays exportateurs d'armes majeures de 2017 à 2021[16]
Pays % des exportations mondiales
  États-Unis 39
  Russie 19
  France 11
  Chine 4,6
  Allemagne 4,5
  Italie 3,1
  Royaume-Uni 2,9
  Corée du Sud 2,8
  Espagne 2,5
  Israël 2,4

Principaux pays acheteurs d'armes modifier

Entre 2001 et 2008, selon le Congressional Research Service du Congrès des États-Unis, les dix principaux importateurs de matériel militaire étaient les suivants :

Principaux pays importateurs d'armes de 2001 à 2008[17]
Pays en milliards de USD % des achats mondiaux
  Arabie saoudite 36,7 16
  Inde 30,9 14
  Émirats arabes unis 15,3 7
  Chine 12,9 6
  Égypte 12,3 5
  Pakistan 11,8 5
  Israël 7,1 3
  Syrie 6,5 3
  Venezuela 5,8 3
  Algérie 4,9 2
Reste des États développés 80,9 36

En 2001-2005, la Russie est le principal exportateur mondial et les deux principaux pays destinataires en sont, selon le rapport du Stockholm International Peace Research Institute (Sipri), la Chine à hauteur de 43 %, et l'Inde pour 25 %[13].

Entre 2009 et 2014, l'Arabie saoudite a acheté aux États-Unis pour treize milliards de dollars d'armement, ce qui représente le montant le plus élevé des pays du monde entier durant la même période. En 2014, ce pays a aussi conclu une entente avec le Canada pour l'achat de plusieurs centaines de blindés légers, contrat d'un montant de quinze milliards de dollars[18] qui a été annulé en 2018. L'Algérie, quant à elle, est en 2017 le premier pays importateur d'armement du continent africain[19].

Cadre législatif et restrictions modifier

La vente d'armes est encadrée par des dispositions législatives strictes depuis que, en 2013, l'Organisation des Nations unies a adopté le Traité sur le commerce des armes. Ce traité, adopté par 130 pays, était ratifié par 82 pays en [20].

Au Canada, la Loi sur les licences d’exportation et d’importation[21] dispose que « tout résidant du pays ou entreprise canadienne qui souhaite exporter un article figurant sur la Liste des marchandises et technologies d’exportation contrôlée (LMTEC)[22] doit obtenir une licence d’exportation délivrée par le ministère des Affaires étrangères du Canada »[23]. Cette loi interdit notamment la vente d'armes à des pays hostiles, soumis à des sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies ou dont le gouvernement viole de façon grave et répétée les droits de la personne, « à moins qu’il puisse être démontré qu’il n’existe aucun risque raisonnable que les marchandises puissent être utilisées contre la population civile ». Le flou de ce dernier critère a permis au gouvernement canadien d'autoriser une filiale de General Dynamics établie à London (Ontario) d'effectuer une importante vente de blindés légers à l'Arabie saoudite en 2016, autorisation contestée devant les tribunaux[23]. Sous Stephen Harper, le Canada est un des rares pays à ne pas avoir signé le Traité sur le commerce des armes[24].

Rapport avec les médias modifier

Aux États-Unis, les conseils d’administration de la plupart des grands groupes médiatiques comprennent des représentants des industries de l’armement. Ainsi, le New York Times, CBS, et le Washington Post ont compté au sein de leurs conseils d’administration d'anciens secrétaires à la Défense. Certains analystes évoquent ainsi un « complexe militaro-médiatique » et posent la question de l'indépendance de la presse[25].

Position de l'Église catholique modifier

Le , le Pape François interroge au cimetière militaire français de Rome : « Combattons-nous suffisamment pour qu'il n'y ait pas de guerres ? Pour que les économies des pays ne soient pas fortifiées par l'industrie de l'armement ? » Il ajoute que les soldats défunts demandent : « Arrêtez-vous, frères et sœurs, arrêtez. Arrêtez-vous, fabricants d'armes, arrêtez-vous ! »[26]. Il réitère cet appel en mai 2022, dans le contexte de l'invasion russe de l'Ukraine. Ces positions suivent la doctrine du pacifisme chrétien, caractérisé à partir du XXe siècle par la volonté d'un règlement non-violent des crises[27].

Notes et références modifier

  1. 9 juillet : Journée de la destruction des armes légères - Journée Mondiale.
  2. (en) « Top 100 for 2019 », sur Defense News, (consulté le ).
  3. « Profil société de Airbus », sur abcbourse.com (consulté le ).
  4. « Profil société d'Embraer », sur zonebourse.com (consulté le ).
  5. Webster 2016.
  6. Arielle Denis, coprésidente du Mouvement de la paix, [1].
  7. Record des exportations d'armes russes en 2008, Reuters, .
  8. (en) « Trump Administration Is Bypassing Arms Control Pact to Sell Large Armed Drones », sur nytimes.com (consulté le ).
  9. « Belgique, Nouvelle action en justice contre les ventes d’armes wallonnes », sur Amnesty International Belgique (consulté le ).
  10. « USA: l'administration Biden procède à des ventes d'armes aux Emirats pour plus de 23 milliards de dollars », sur i24 News (consulté le ).
  11. (en) « US senators propose roadblock for F-35 sale to UAE », sur Defense News (consulté le ).
  12. (en) Eisenhower's farewell address.
  13. a b et c (fr) [PDF] SIPRI Yearbook 2006 - Stockholm International Peace Research Institute, p. 18.
  14. « L’armement, une industrie jugée stratégique pour la France (La Croix) », sur grip.org (consulté le ).
  15. (fr) [PDF] SIPRI Yearbook 2014 - Stockholm International Peace Research Institute, p. 11.
  16. (fr) [PDF] SIPRI Yearbook 2022 - Stockholm International Peace Research Institute, p. 13.
  17. (en) Richard F. Grimmett, « Transparency: Worldwide Arms Sales » [PDF], sur fas.org, Congressional Research Service, (consulté le ).
  18. (en) Paul Christopher Webster, The Silent Partner, The Globe and mail, .
  19. « L’Algérie reste le 1er importateur d’armement du continent africain », sur Chouf-Chouf, (consulté le ).
  20. for UN The Arms Trade Treaty (ATT).
  21. Loi sur les licences d’exportation et d’importation.
  22. Liste des marchandises et technologies d’exportation contrôlée (LMTEC).
  23. a et b Castonguay.
  24. ONU Status of ratifications and accessions.
  25. Martin A. Lee, « Le complexe militaro-médiatique », sur monde-diplomatique.fr, .
  26. Adélaïde Patrignani, « Le Pape au cimetière militaire français de Rome: « ces tombes crient la paix » », sur vaticannews.va, (consulté le ).
  27. « L’Église et la quête de la paix », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Bernard Cheynel et Catherine Graciet, Marchand d'armes, Seuil, .
  • Alec Castonguay, « Le Canada vend pour 850 millions $ d’armes à des régimes répressifs », L'Actualité,‎ (lire en ligne).
  • F. Crouzet, « Remarques sur l'industrie des armements en France (du milieu du XIXe siècle à 1914) », Revue historique, vol. 251, no 510,‎ , p. 409-422
  • Jean-François Dubos, Ventes d'armes : une politique, Gallimard,
  • Philippe Vasset, Journal intime d'un marchand de canons, Fayard,
  • (en) Paul Christopher Webster, « The Silent Partner », The Globe and mail,‎ (lire en ligne).
  • Jean-Paul Hébert, « Le commerce des armes, le minimum mortel pour tous », Documents pour l'enseignement économique et social, no 51,‎ (lire en ligne)
  • Romain Mielcarek, Marchands d'armes, enquête sur un business français, Tallandier,

Articles connexes modifier

Liens externes modifier