Gouvernement Émile Loubet

Le gouvernement Émile Loubet est le gouvernement de la Troisième République en France du au . Émile Loubet conserve l'ossature du gouvernement précédent.

Composition

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Ministres nommés le 27 février 1892

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Fonction Image Nom Parti politique
  Président du Conseil des ministres   Émile Loubet Gauche républicaine
Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre de l’Intérieur   Émile Loubet Gauche républicaine
  Ministre de la Justice et des Cultes   Louis Ricard Union des gauches
(Républicains progressistes)
  Ministre des Affaires étrangères   Alexandre Ribot[1] Union des gauches
(Union libérale)
  Ministre des Finances   Maurice Rouvier[1] Union des gauches
(Union républicaine)
  Ministre de la Guerre   Charles de Freycinet[1] Gauche républicaine
  Ministre de la Marine   Godefroy Cavaignac Union des gauches
(Union démocratique)
  Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-Arts   Léon Bourgeois[1] Gauche radicale
  Ministre des Travaux publics   Jules Viette Gauche radicale
  Ministre du Commerce, de l'Industrie et des Colonies   Jules Roche[1] Union des gauches
(Républicains progressistes)
  Ministre de l'Agriculture   Jules Develle[1] Union des gauches
(Union républicaine)

Remaniement du 9 mars 1892[2]

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  • Détachement du ministère des Colonies du ministère du Commerce, de l'Industrie et revient sous le ministère de la Marine.
Fonction Image Nom Parti politique
  Sous-secrétaire d'État aux Colonies (auprès du ministre de la Marine)   Émile Jamais Union des gauches
(Union républicaine)

Remaniement du 12 juillet 1892

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  • 6 décembre 1892, après un vote de la Chambre des députés qui subordonnait au commandement de l'armée de terre, les forces navales existant au Dahomey, démission de Godefroy Cavaignac, ministre de la Marine.
  • Le sous-secrétaire d'État aux Colonies se retire également. Il est nommé au même poste le 12 juillet.
Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre de la Marine   Auguste Burdeau Union des gauches
(Républicains progressistes)

Politique menée

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Le cabinet doit faire face à une première vague d'attentats anarchistes qui se conclut par l'exécution de Ravachol, puis à des conflits sociaux, notamment la grève des mineurs de Carmaux où Loubet envoie la troupe. Mais c'est l'affaire de Panama qui prend un tour politique avec les accusations de malversations à l'encontre de certains élus.

Fin du gouvernement et passation des pouvoirs

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Le gouvernement Loubet, et notamment le ministre de la Justice Ricard, refusait d'autoriser l'autopsie du baron de Reinach. La Chambre lui a donné tort sur ce point, provoquant ainsi sa chute (caricature parue dans La Presse).

Le , Émile Loubet qui a été mis en minorité sur l'affaire de Panama, présente la démission du Gouvernement au président de la République, Sadi Carnot.

Le , Henri Brisson, alors chef de la commission sur l'affaire de Panama, est pressenti pour devenir le chef du gouvernement.

Le , Carnot charge Jean Casimir-Perier sur la formation d'un nouveau gouvernement, mais échoue.

Le , des rumeurs circulent que Jules Develle, ministre de l'Agriculture, deviendrait chef du gouvernement et de fausses listes du "gouvernement Develle" se dispersent dans les couloirs de l'Assemblée nationale.

Le , Sadi Carnot nomme Alexandre Ribot à la composition du gouvernement et ce dernier parvient à le former le jour-même, laissant place à son premier cabinet.

Voir aussi

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Notes et références

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  1. a b c d e et f Membre du gouvernement précédent ayant conservé son poste
  2. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le )