Frères d'armes

mini-série américano-britannique
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Frères d'armes (Band of Brothers ou BoB) est une mini-série américano-britannique, en dix épisodes d'environ une heure chacun, créée par Tom Hanks et Steven Spielberg d'après le livre du même nom de l'historien Stephen Ambrose et diffusée entre le et le sur HBO.

Frères d'armes
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo allemand de la série
Titre original Band of Brothers
Genre Guerre
Biographie
Création Tom Hanks
Steven Spielberg
Production Tom Hanks
Steven Spielberg
Acteurs principaux Damian Lewis
Ron Livingston
Scott Grimes
Donnie Wahlberg
Neal McDonough
Frank John Hughes
Shane Taylor
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Chaîne d'origine HBO
Nb. de saisons 1
Nb. d'épisodes 10
Durée 49 à 70 minutes
Diff. originale
Site web http://www.hbo.com/band-of-brothers

Au Québec, la série a été diffusée à partir du à Super Écran[1], puis en clair à partir du à Télé-Québec[2],[3], ainsi qu'à partir du sur Historia[4]. Et en France, elle a été diffusée entre le et le sur France 2 ainsi que sur Paris Première.

Elle est considérée comme le premier volet de la série de mini-séries L'Enfer du Pacifique et Masters of the Air sur la Seconde Guerre mondiale.

L'appellation « frères d'armes » désigne un groupe d'individus ayant combattu ensemble et partagé la vie quotidienne lors d'une guerre. L'expression anglaise Band of brothers est issue de la pièce Henry V de William Shakespeare et plus particulièrement du discours tenu par Henri V d'Angleterre juste avant la bataille d'Azincourt.

Synopsis

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Une des tranchées occupées par les membres de la Easy Company lors des combats de décembre 1944 et janvier 1945 dans le Bois Jacques à Foy (Bastogne), toujours visibles de nos jours. Ces combats sont évoqués dans l'épisode 7 Point de rupture.

Inspirée de l'œuvre de l'historien Stephen E. Ambrose, cette série retrace l'histoire de différents militaires de la Easy Company, du 506e régiment d'infanterie parachutée, de la 101e Division Aéroportée US (dont les membres sont connus sous le nom de « Screaming Eagles » ou « Aigles hurleurs »), de ses débuts et jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945.

Le premier épisode montre la façon dont les jeunes recrues des unités aéroportées sont très durement entraînées. La Easy Company est la plus entraînée de toutes les compagnies du régiment. Par ambition, le premier lieutenant Herbert M. Sobel veut que sa compagnie soit bien vue et rend la vie de ses hommes aussi difficile que possible ; il les traite durement et leur impose un entraînement physique éreintant, notamment l'ascension du mont Currahee dont le régiment tirera sa devise. Son commandant en second, le premier lieutenant Richard D. Winters, fraîchement promu, est mieux vu par les hommes et montre de meilleures aptitudes tactiques. Sobel est malgré tout promu au rang de capitaine par le colonel Sink, mais ce dernier, après la presque-mutinerie des sous-officiers de Sobel (à la suite des errances de Sobel sur le terrain), est finalement contraint de l'affecter dans une école de saut en parachute pour personnels non-combattants[réf. nécessaire], en Angleterre.

À la veille du , la Easy est parachutée au-dessus de la Normandie. Les parachutages sont un désastre, les dropzones (zones de sauts) sont manquées et toute la compagnie est éparpillée dans le Cotentin. De plus, le lieutenant Meehan qui commande la compagnie est tué dans l'explosion de son C-47. Le commandement de la compagnie revient donc au lieutenant Winters.

Les épisodes suivants retracent le parcours de la compagnie en Europe, en Normandie pour la prise des canons du manoir de Brécourt puis à Carentan pour la prise de la ville, à Eindhoven aux Pays-Bas pendant l'opération Market Garden, puis à Nuenen et, pendant la bataille des Ardennes, les forêts ardennaises à Bastogne et à Foy, et enfin la libération d'un camp de concentration près de Landsberg am Lech. Le dernier épisode imagine la compagnie à Berchtesgaden pour la prise du « nid d’aigle » d'Hitler, dernier bastion du Troisième Reich, et le devenir de ses hommes après le jour de la victoire.

Les neuf premiers épisodes sont précédés de l'intervention de vétérans de la compagnie (âgés alors d'environ 80 ans), commentant l'événement dont il va être question. Le dernier épisode, quant à lui, se conclut par quelques mots de ces anciens de la Easy sur leurs camarades et leur expérience.

Distribution

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Acteurs principaux

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Acteurs secondaires

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Invités

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  Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[5] et Doublage Séries Database[6]

Épisodes

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  1. Currahee (Currahee)
  2. Jour J (Day of Days)
  3. Carentan (Carentan)
  4. Les Remplaçants (Replacements)
  5. La Croisée des chemins (Crossroads)
  6. Bastogne (Bastogne)
  7. Point de rupture (The Breaking Point)
  8. La Dernière Patrouille (The Last Patrol)
  9. Pourquoi nous combattons (Why We Fight)
  10. Des hommes avant tout (Points)

Bande originale

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Band Of Brothers
Music From The HBO Miniseries

Bande originale de Michael Kamen
Sortie 28 août 2001
Durée 68:43
Format CD, digital
Compositeur Michael Kamen
Label Sony Classical (SK 89717)
  1. Main Theme - 2:24
  2. Band Of Brothers Suite One - 6:31
  3. Band Of Brothers Suite Two - 9:03
  4. The Mission Begins - 5:49
  5. Swamp - 2:08
  6. Spier's Speech - 0:59
  7. Fire On Lake - 2:15
  8. Parapluie - 2:16
  9. Boy Eats Chocolate - 1:16
  10. Bull's Theme - 3:18
  11. Winters On Subway - 1:54
  12. Headscarf - 4:10
  13. Buck In Hospital - 1:549
  14. Plaisir d'Amour - 1:54
  15. Preparing For Patrol - 2:28
  16. "String Quartet in C-Sharp Minor (Opus 131)" (Ludwig Van Beethoven) - 2:10
  17. Discovery Of The Camp - 10:57
  18. Nixon's Walk - 2:14
  19. Austria - 1:58
  20. Band Of Brothers Requiem - 3:14

Commentaires

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Au cours du périple, le spectateur s'attache à des personnages qui possèdent leurs caractères propres, comme Bill Guarnere ou Joe Toye, les têtes brûlées de leur section. L'un est plus poétique, comme le soldat Blithe qui ne trouve pas la force de se battre et se fait toucher au cou par un tireur embusqué ou Webster, l'intellectuel de la compagnie (il sort de Harvard), ou encore courageux et dévoué comme le capitaine Speirs, un leader hors pair, l'officier Nixon, bourgeois huppé, le très sympathique adjudant-chef Lipton, le lieutenant Compton, qui veille au moral des troupes avant de lui-même craquer, ou enfin le commandant Winters.

Ce qui fait la force de Frères d'armes est que les hommes restent liés jusqu'à la fin. Les événements relatés sont tous authentiques, comme lors du Jour-J, lorsque Malarkey parle avec un prisonnier américano-allemand ou encore la fabuleuse course de Speirs devant toute une garnison allemande à Foy.

L'interprétation de certains faits ou événements diffère de l'ouvrage d'Ambrose. Ainsi, le personnage de Sobel, démis de ses fonctions, est souvent dénigré par ses hommes dans la série. Sobel passe pour un total incompétent sur le terrain. Ambrose écrit que si la Easy Company a pu réussir et nombre de ses membres survivre, c'est grâce à Sobel et à son entraînement intensif [7].

La série est également remarquable dans le casting qu'elle présente. À sa sortie, seul David Schwimmer (Sobel) est connu grâce à son rôle de Ross dans Friends. Par la suite tous les acteurs ou presque ont vu leur cote s'envoler aussi bien au cinéma qu'à la télévision. Ainsi le héros Damian Lewis a eu droit à sa série télévisée (Life et Homeland, dans laquelle apparaît également Michael Cudlitz), Neal McDonough a eu un rôle récurrent dans Desperate Housewives et le rôle principal dans les séries Boomtown et NIH : Alertes médicales, Matthew Settle a obtenu un rôle récurrent dans Gossip Girl, Scott Grimes est devenu au fil des saisons un des personnages principaux d'Urgences, tout comme Eion Bailey. Kirk Acevedo a lui aussi obtenu un rôle régulier dans Fringe. Michael Cudlitz joue Abraham Ford dans la série The Walking Dead.

Leur avenir au cinéma fut radieux également : Neal McDonough tourna sous la direction de Steven Spielberg, le producteur de la mini-série, dans Minority Report, et également dans Captain America: First Avenger, tout comme John Frank Hughes dans Arrête-moi si tu peux au côté de Tom Hanks. Donnie Wahlberg, après avoir retrouvé Damian Lewis dans Dreamcatcher : L'Attrape-rêves, obtient le rôle principal de Saw II. Et la série peut également se vanter d'avoir révélé de futures stars comme Simon Pegg (Shaun of the Dead), Tom Hardy (Inception), Stephen Graham (Public Enemies) ou encore James McAvoy et Michael Fassbender (X-Men : Le Commencement).

Donald Malarkey avait un ami dans un autre régiment de la 101e dont les trois frères ont été tués au combat. À la mort du troisième frère, que Malarkey connaissait, l'état major décida de renvoyer le jeune survivant dans son foyer. Cet événement a été le point de départ du scénario du film Il faut sauver le soldat Ryan.

Erreurs

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Dans l'épisode 3 (Carentan), il est indiqué qu'Albert Blithe meurt en 1948 à la suite de ses blessures de 1944. Ses frères d'armes, sans nouvelle de lui, ont simplement cru qu'il était mort trois ans après la fin de la guerre en Europe. En réalité, il est mort le [8].

Dans l'épisode 4 (Les remplaçants), le soldat Robert van Klinken est tué non pas par une rafale de mitrailleuse en traversant une haie mais blessé par le tir d'un panzer alors qu'il cherchait refuge dans une maison. Il meurt durant la nuit[réf. nécessaire].

Dans le même épisode, Robert « Popeye » Wynn risque d'être déclaré déserteur alors qu'il cherche à rejoindre sa compagnie dans le but de participer à l'opération Market Garden. Il rencontre Sobel qui accepte de l'emmener en Jeep. Dans la réalité, cette scène relate un événement vécu par Roderick Strohl et non par Robert Wynn. Bien que ce dernier, également blessé en Normandie, ait lui aussi rejoint la Easy company avant le décollage.

Dans l'épisode 9 (Pourquoi nous combattons), le camp de concentration découvert par la Easy company l'a été dans la réalité par la 12e division blindée américaine[9]. À la fin de l'épisode, le capitaine Nixon annonce le suicide d'Hitler. Or la dernière scène de l'épisode se raccorde avec la première de l'épisode suivant qui indique : «  ». C'est une erreur car Hitler s'est suicidé le , dix-neuf jours plus tard.

Dans l'épisode 10 (Des hommes avant tout) à la fin de l'épisode il est dit que le caporal Joseph Liebgott reprit son métier de chauffeur de taxi ; en vérité, il était barbier.

Séries apparentées

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Une autre série de dix épisodes produite par Steven Spielberg, Tom Hanks et Gary Goetzman nommée The Pacific (Le Pacifique au Québec, Band of Brothers : L’Enfer du Pacifique en France sur France 2) a été diffusée en 2010 aux États-Unis. Celle-ci se déroule toujours durant la Seconde Guerre mondiale, retraçant les batailles les plus sanglantes entre les Américains et les Japonais dans le Pacifique.

En 2024, est diffusée la série Les Maîtres de l'air. Elle présente des aviateurs de la 8th Air Force de l'US Army Air Force. Ils ont pour mission de bombarder les armes et lieux stratégiques du Troisième Reich.

Records

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Cette mini-série détient deux records.

Tout d'abord, avec 125 millions de dollars, Frères d'armes est la mini-série la plus chère, jusqu'en 2010, avec la sortie de The Pacific des mêmes producteurs Tom Hanks et Steven Spielberg qui revient à 250 millions de dollars. Il faut ajouter 15 millions de dollars pour la campagne promotionnelle dont, notamment, l’organisation de projections auprès des vétérans de la Seconde Guerre mondiale[10].

Ensuite, la série détient le record de la plus grosse quantité de neige artificielle employée à la télévision, avec l'utilisation de 150 tonnes de papier recyclé afin de créer la neige de la scène de la forêt dans l'épisode 6 « Bastogne »[11].

Accueil

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Critiques

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Frères d'armes a reçu des critiques élogieuses universelles, avec une note de 9,510 sur IMDb et un score de 94 % sur le site Rotten Tomatoes et une note de 8,810.

Audiences

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Aux États-Unis

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Saison Nombre
d’épisodes
  Diffusion originale
Années Début de saison Fin de saison Audience moyenne
(en millions)
1 10 2001 6,94

En France

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Saison Nombre
d’épisodes
  Diffusion en France
Années Début de saison Fin de saison Audience moyenne
(en millions)
1 10 2002 4,55

Distinctions

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Récompenses

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Nominations

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  • 59e cérémonie des Golden Globes :
    • Meilleur acteur dans une mini-série ou un film pour Damian Lewis
    • Meilleur acteur dans un second rôle dans une mini-série ou un film pour Ron Livingston
  • 54e cérémonie des Primetime Emmy Awards :
    • Meilleur directeur dans une mini-série
    • Meilleur scénario
    • Meilleure coiffure dans une mini-série ou un film
    • Meilleur générique
    • Meilleure maquillage dans une mini-série ou un film
    • Meilleur maquillage de prothèse dans une mini-série ou un film
    • Meilleur montage pour l'épisode Les Remplaçants (Replacements)
    • Meilleur mixage son pour l'épisode Jour J (Day of Days) et Point de Repture (The Breaking Point)
    • Meilleur effets visuels dans une mini-série ou un film pour l'épisode Les Remplaçants (Replacements) et Jour J (Day of Days)
    • Meilleure Coordination de cascade
    • Meilleur scénariste pour Erik Bork, E. Max Frye, Tom Hanks, Erik Jendresen, Bruce C. McKenna, John Orloff et Graham Yost

Influences

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Jeux vidéo

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Notes et références

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  1. Louise Cousineau, « La guerre, encore, cette fois produite par Spielberg et Hanks », La Presse, vol. 118, no 86,‎ , p. C4 (ISSN 0317-9249, lire en ligne)
  2. « Encart publicitaire », La Presse, vol. 120, no 135,‎ , A16 (ISSN 0317-9249, lire en ligne)
  3. « Fiche de la série », sur Télé-Québec (version du sur Internet Archive)
  4. « Fiche de la série », sur Historia (version du sur Internet Archive)
  5. « Fiche de doublage », sur RS Doublage
  6. « Fiche de doublage », sur DSD Doublage
  7. Après la guerre, les anciens de la Easy company ont fondé une association. William Garnere a pris personnellement en charge la cotisation de Sobel et l'a invité à toutes les réunions. Malgré les tensions de la guerre, les membres l'ont toujours considéré comme l'un d'entre eux, mais Sobel n'a jamais participé.
  8. (en) « MSG Albert Blithe »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Currahee,
  9. « Sur les camps — United States Holocaust Memorial Museum », sur www.ushmm.org (consulté le )
  10. « Band of brothers, frères d'armes - L'Encyclopédie des séries TV », sur Toutelatele.com (consulté le )
  11. Guiness World Records 2007, Hachette (ISBN 2-0123-6992-8), p. 178

Annexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Stephen E. Ambrose, Frères d'armes - Band of Brothers, 1992 ; traduction française d'Alain Deschamps, éd. Albin Michel, 2002.
  • Emma Diez, « L'histoire militaire à travers les séries télévisées : l'exemple de « Band of Brothers » », dans La Revue d'Histoire Militaire, Les Lilas, La Revue d'Histoire Militaire, 2020 (lire en ligne).

Liens externes

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