Finale de la Coupe des confédérations 2009

match final de la Coupe des confédérations de football 2009

États-Unis - Brésil
Image illustrative de l’article Finale de la Coupe des confédérations 2009
L’Ellis Park Stadium, hôte de la finale.
Contexte
Compétition Coupe des confédérations 2009
Date
Stade Ellis Park Stadium
Lieu  Johannesbourg, Afrique du Sud
Affluence 52 291[1] spectateurs
Résultat
États-Unis 2 - 3 Brésil
Mi-temps 2 - 0 0
Acteurs majeurs
Buteur(s) États-Unis
But inscrit après 10 minutes 10e Dempsey
But inscrit après 27 minutes 27e Donovan
Brésil
But inscrit après 46 minutes 46e Luís Fabiano
But inscrit après 74 minutes 74e Luís Fabiano
But inscrit après 84 minutes 84e Lúcio
Homme du match  Kaká[2]
Cartons États-Unis
Averti après 19 minutes 19e Bocanegral
Brésil
Averti après 25 minutes 25e Melo
Averti après 36 minutes 36e Santos
Averti après 69 minutes 69e Lúcio
Arbitrage  Martin Hansson[3]
Navigation

La finale de la Coupe des confédérations 2009 est une rencontre sportive de football.

C'est le 16e et dernier match de la Coupe des confédérations 2009. La rencontre se joue au Ellis Park Stadium à Johannesbourg en Afrique du Sud à 20 h 30 heure locale, le , et voit s'affronter l'équipe des États-Unis et l'équipe du Brésil. Le Brésil s'impose 3 buts à 2, après avoir été mené 2 buts à 0 à la mi-temps à la suite des réalisations de Clint Dempsey et Landon Donovan pour les États-Unis. Malgré ce retard, le Brésil n'a pas baissé les bras et a opéré une véritable remontée en inscrivant trois buts dans la seconde mi-temps, renversant ainsi la situation pour finir sur le score de 3 à 2 en sa faveur. La Seleção gagne ainsi sa troisième Coupe des confédérations après 1997 et 2005. Kaká est désigné homme du match.

Les États-Unis et le Brésil, champions de leurs confédérations en 2007, intègrent tous deux le groupe B aux côtés du futur champion d'Afrique, l'Égypte, et du détenteur de la dernière Coupe du monde, l'Italie. Le Brésil se qualifie avec aisance pour les phases éliminatoires, en s'offrant une victoire convaincante de 3 buts à 0 contre les États-Unis, même score contre l'Italie et une victoire difficile 4 buts à 3 contre l'Égypte. Les Américains, quant à eux, sécurisent la deuxième place du groupe grâce à plus de marqués que les Italiens, les dépassant (4 buts marqués contre 3 pour l'Italie). En demi-finale, les États-Unis réalisent un exploit en battant l'Espagne, champions d'Europe en titre, sur le score de 2 buts à 0, tandis que le Brésil écarte l'Afrique du Sud, l'hôte de la compétition, avec une petite victoire de 1 but à 0.

Cette confrontation capte l'attention de 3,9 millions de téléspectateurs aux États-Unis, établissant un nouveau record d'audience pour un match en dehors de la Coupe du monde.

Parcours respectifs modifier

La Coupe des confédérations est une compétition internationale quadriennale regroupant huit équipes nationales masculines, vainqueurs des championnats respectifs des six confédérations continentales, auxquels s'ajoutaient le pays hôte et le champion du monde en titre[4],[5]. Avant la finale de l'édition 2009, où ils se sont affrontés, les États-Unis et le Brésil s'étaient déjà rencontrés quatorze fois en comptant dans le groupe B de la même compétition, y compris lors des phases de groupe de la Coupe des confédérations en 1999 et 2003, ainsi qu'en huitième de finale de la Coupe du monde 1994[6],[7], remportée 1 but à 0 par le Brésil[8],[9]. La Seleção avait remporté treize de ces quatorze rencontres, tandis que la seule victoire américaine contre le Brésil datait de la demi-finale de la Gold Cup 1998 remportée 1 but à 0, un match mémorable où le gardien américain Kasey Keller avait réalisé plusieurs arrêts décisifs pour maintenir le score[10],[11].

Les États-Unis s'étaient qualifiés à la compétition pour leur quatrième participation en Coupe des confédérations après avoir remporté la Gold Cup 2007, tandis que le Brésil avait obtenu sa sixième participation grâce à sa victoire dans la Copa América 2007[12]. Le Brésil avait déjà remporté la Coupe des confédérations à deux reprises, en 1997 et en 2005, tandis que les États-Unis participaient à leur première finale dans une compétition senior masculine en dehors de leur région d'origine[13],[14]. Les États-Unis et le Brésil, champions de leurs confédérations en 2007, intègrent tous deux le groupe B aux côtés du futur champion d'Afrique, l'Égypte, et du détenteur de la dernière Coupe du monde, l'Italie[15].

Phase de groupes modifier

1re journée modifier

Brésil modifier
 
Kaká en 2009.

Le Brésil entame la défense de son titre de la Coupe des confédérations 2009 en affrontant l'Égypte à Bloemfontein. Kaká ouvre le score dès la 5e minute par une série de passes précises éliminant trois défenseurs, mais Mohamed Zidan répond pour l'Égypte quatre minutes plus tard par un but de la tête. Le Brésil reprend l'avantage et creuse l'écart avant la mi-temps grâce à deux buts de la tête, le premier de Luís Fabiano à la 11e minute sur un coup franc d'Elano, et le second par Juan à la 37e minute sur un corner[16]. Mohamed Shawky réduit le score pour l'Égypte d'un tir lointain à la 54e minute, suivi une minute plus tard par un second but de Zidan, égalisant à 3 buts à 3. Le score reste nul jusqu'à ce qu'une main d'Ahmed el-Mohammadi dans la surface de réparation offre un penalty au Brésil, transformé par Kaká à la 90e minute, offrant la victoire au Brésil[16],[17].

États-Unis modifier

Les Américains jouent leur premier match contre l'Italie et tiennent les champions du monde en échec lors de la première mi-temps, malgré l'expulsion de Ricardo Clark à la 33e minute pour un tacle sur Gennaro Gattuso. Un penalty obtenu à la suite d'une faute de Giorgio Chiellini sur Jozy Altidore permet à Landon Donovan d'ouvrir le score à la 41e minute, donnant l'avantage aux États-Unis à la mi-temps[18]. Les Italiens égalisent à la 58e minute grâce à un tir au 27 mètres (30 yards) de Giuseppe Rossi, entré en jeu une minute auparavant et ayant pris le ballon à Benny Feilhaber[19]. L'Italie prend ensuite l'avantage avec un autre tir lointain de Daniele De Rossi à la 72e minute et scelle sa victoire 3 buts à 1 avec un second but de Rossi dans le temps additionnel sur une passe lobée d'Andrea Pirlo[19],[20].

2e journée : confrontation directe modifier

 
Le stade Loftus Versfeld, ici en 2009.

Les futurs finalistes se rencontrent au stade Loftus Versfeld à Pretoria pour leur deuxième match de poule, qui se termine par une victoire 3 buts à 0 pour le Brésil[21]. Maicon initie le score d'un coup franc à 32 mètres (35 yards), repris par Felipe Melo de la tête dès la 7e minute. L'avance est doublée à la 20e minute après que DaMarcus Beasley perd le ballon, permettant à Ramires de le remonter jusqu'à Robinho, dont le tir dépasse Tim Howard. L'expulsion de Sacha Kljestan à la 57e minute coupe l'élan américain avant qu'ils ne concèdent un dernier but du Brésil cinq minutes plus tard, tiré par Maicon depuis un angle fermé[22].

Bien que les États-Unis perdent leurs deux premiers matchs, ils restent en lice pour la qualification après une victoire surprenante de l'Égypte contre l'Italie[23].

3e journée modifier

Brésil modifier

Le Brésil conclut son parcours dans le groupe avec une victoire 3 buts à 0 contre l'Italie[24], les éliminant ainsi de la compétition en marquant trois buts en première mi-temps. Luís Fabiano ouvre le score à la 37e minute après avoir récupéré un tir raté de Maicon. Luís Fabiano ajoute un deuxième but six minutes plus tard, assisté par Kaká. Robinho marque le troisième but deux minutes plus tard en passant un ballon dans la surface italienne lors d'une contre-attaque, qui est déviée au fond du filet par le défenseur Andrea Dossena[25]. Les Italiens ne réussirent pas à marquer un but en seconde période, ce qui les condamnent à ne pas dépasser les États-Unis en terme de buts marqués lors du classement final du groupe B[26],[27].

 
Le stade Royal Bafokeng, lieu du match Égypte - États-Unis.
États-Unis modifier

Dans leur dernier match de groupe contre l'Égypte au stade Royal Bafokeng, les États-Unis prennent l'avantage à la 21e minute à la suite d'une erreur du gardien Essam el-Hadari, permettant à Charlie Davies de marquer. Michael Bradley double le score à la 63e minute après des passes avec Landon Donovan et Clint Dempsey et ajoute un troisième but de la tête sur un centre de Jonathan Spector à la 71e minute[27]. Avec leur victoire 3 buts à 0, les États-Unis, à égalité de points avec l'Italie et l'Égypte, se qualifient grâce au nombre de buts marqués, ayant inscrit quatre buts contre trois pour l'Italie[27],[28].

Demi-finale modifier

États-Unis modifier

 
L'extérieur du Free State Stadium.

En demi-finale, les États-Unis affrontent l'Espagne, vainqueur du groupe A, champions d'Europe en titre et favoris de la Coupe du monde 2010[29],[30], au Free State Stadium. Les Américains réalisent une victoire surprenante de 2 buts à 0[31], brisant la série d'invincibilité de l'Espagne qui durait depuis novembre 2006 sur 35 matchs[32], et se qualifient pour leur première finale dans un grand tournoi intercontinental masculin senior, un exploit surnommé le « miracle sur gazon » par le New York Times[14],[33]. Les Américains commencent le match avec une pression offensive précoce, perturbant le style de possession du milieu de terrain de l'Espagne. Jozy Altidore marque le premier but à la 27e minute, profitant d'une déviation des gants d'Iker Casillas et du poteau[32]. Malgré le fait qu'ils soient dominés en terme de tirs, 18 contre 9 pour l'Espagne, les États-Unis marquent un second but à la 74e minute grâce à une passe de Landon Donovan qui touche les défenseurs Gerard Piqué et Sergio Ramos avant d'arriver à Clint Dempsey, qui se retourne et tire de courte distance pour porter le score à 2 buts à 0[34],[35].

Brésil modifier

Le Brésil affronte l'Afrique du Sud, deuxième du groupe A, dans l'autre demi-finale, le lendemain, à l'Ellis Park Stadium, et gagne 1 but à 0[36]. Le match reste sans but pendant 88 minutes, malgré plusieurs occasions pour le Brésil qui manque le cadre et deux arrêts du gardien Júlio César sur un coup franc de Siphiwe Tshabalala et un tir de loin de Steven Pienaar. L'impasse est rompue par le remplaçant Dani Alves, qui marque sur coup franc, envoyant le ballon dans le coin opposé pour battre le gardien Itumeleng Khune[36].

Résultats modifier

Note : dans les résultats ci-dessous, le score du finaliste est toujours donné en premier.

  États-Unis Tour   Brésil
Adversaire Résultat (groupe B) Phase de groupes Adversaire Résultat (groupe B)
  Italie 1 - 3 Match 1   Égypte 4 - 3
  Brésil 0 - 3 Match 2   États-Unis 3 - 0
  Égypte 3 - 0 Match 3   Italie 3 - 0
Classement
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1   Brésil 9 3 3 0 0 10 3 +7
2   États-Unis 3 3 1 0 2 4 6 -2
3   Italie 3 3 1 0 2 3 5 -2
4   Égypte 3 3 1 0 2 4 7 -3
Classement
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1   Brésil 9 3 3 0 0 10 3 +7
2   États-Unis 3 3 1 0 2 4 6 -2
3   Italie 3 3 1 0 2 3 5 -2
4   Égypte 3 3 1 0 2 4 7 -3
Adversaire Résultat Adversaire Résultat
  Espagne 2 - 0 Demi-finales   Afrique du Sud 1 - 0

Avant-match modifier

Stade modifier

 
L'Ellis Park Stadium, ici lieu du match de la Slovaquie contre l'Italie dans le groupe F de la Coupe du monde 2010, remportée 3 buts à 2 par la Slovaquie.

La finale se déroule au Ellis Park Stadium, situé au centre de Johannesbourg en Afrique du Sud, qui a également accueilli la finale de la Coupe du monde de rugby à XV 1995. Ce stade sert principalement de domicile pour le club de football des Orlando Pirates et a subi des rénovations mineures pour cette Coupe des confédérations et la Coupe du monde, augmentant sa capacité à 61 000 places[37]. La pelouse du stade a subi des dommages à cause d'un match international de rugby à XV lors de la tournée de l'équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby dix jours avant le début du tournoi, nécessitant des travaux d'urgence par les jardiniers[38].

Cérémonie de fin modifier

 
Martin Hansson, ici en 2010.

La cérémonie de la fin du tournoi a lieu au Ellis Park Stadium avant la finale et a été produite par VWV Group et Till Dawn Entertainment, qui seront plus tard choisis pour la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde 2010[39]. La cérémonie met en vedette 150 batteurs, 150 chanteurs de chorales provenant d'églises locales et 20 danseurs professionnels, se produisant sous une grande sphère sur laquelle sont projetées des images du tournoi[40]. Zenani Mandela, l'arrière-petite-fille de treize ans de Nelson Mandela, porte le trophée de la Coupe des confédérations jusqu'au podium avant le match[41].

Arbitrage et officiels modifier

L'arbitre suédois Martin Hansson est désigné par la FIFA pour diriger l'équipe d'arbitrage de la finale, sa première direction dans une finale de tournoi. Hansson a précédemment été désigné lors d'un match lors de la deuxième journée du tournoi (Égypte contre Italie)[42] et dans plusieurs tournois de jeunes pour la FIFA. Henrik Andrén et Frederik Nilsson l'assistent en tant qu'arbitres assistants, tandis que l'arbitre mexicain Benito Archundia occupe le poste de quatrième officiel[43]. Héctor Vergara fait office d'arbitre assistant de réserve (également appelé cinquième officiel)[44].

Match modifier

Cérémonie d'avant-match modifier

 
Panneau de l'allée Marc Vivien Foé à Lens, en hommage au défunt.

Lors de la cérémonie d'avant-match, la FIFA rend hommage au milieu de terrain camerounais Marc-Vivien Foé, décédé d'une arrêt cardiaque lors d'un match de demi-finale de la Coupe des confédérations 2003[45]. Marc-Scott Foé, fils du défunt, lit un message commémoratif en hommage à la mémoire de son père, tandis que les deux équipes se tiennent ensemble dans le rond central[46].

Résumé du match modifier

Le sélectionneur brésilien Dunga opte pour la formation 4-2-3-1 que l'équipe a utilisée dans ses matchs précédents, tandis que l'entraîneur américain Bob Bradley adapte un 4-4-2[47] ; le milieu de terrain Michael Bradley est absent en raison de son carton rouge en demi-finale et est remplacé par Benny Feilhaber dans le onze de départ[48],[49].

Les États-Unis prennent rapidement l'avantage à la 10e minute, à la suite d'un coup franc de Jonathan Spector qui trouve Clint Dempsey, qui frappe le ballon du pied droit. Le gardien Tim Howard réalise ensuite plusieurs arrêts importants pour préserver l'avance, malgré plusieurs attaques brésiliennes ; les Américains exploitent une contre-attaque, avec Ricardo Clark qui remonte le terrain et passe le ballon à Landon Donovan, qui marque depuis l'intérieur de la surface à la 27e minute[50]. Le match atteint la mi-temps avec une avance de 2 buts à 0 en faveur des États-Unis, considérée comme une surprise par les commentateurs[51],[52].

Le Brésil réduit l'écart dès la première minute de la seconde période, Luís Fabiano marque dans la surface de réparation en contrôlant le ballon tout en se retournant face au défenseur Jay DeMerit. À la 60e minute, Kaká envoie de la tête le ballon au-delà de la ligne de but, mais Tim Howard le repousse ; les ralentis montrent que le ballon franchit pourtant la ligne, mais le but est refusé[48],[50]. Le but de l'égalisation est inscrit à la 74e minute, à la suite d'un centre de Kaká qui est tiré sur la barre transversale par Elano et rebondit vers Luís Fabiano, qui, de la tête, envoie le ballon au fond du filet. Le corner d'Elano à la 84e minute est repris de la tête devant le but par le capitaine brésilien Lúcio, qui devance Clint Dempsey et marque pour la victoire[48].

Feuille de match modifier

Dimanche États-Unis   2 - 3   Brésil Ellis Park Stadium, Johannesbourg
20 h 30 (SAST)
  Historique des rencontres
Clint Dempsey   10e
Landon Donovan   27e
(0 - 2)   46e Luís Fabiano
  74e Luís Fabiano
  84e Lúcio
Spectateurs : 52 291[1]
Arbitrage :   Martin Hansson[3]
Arbitres assistants :   Henrik Andrén
  Fredrik Nilsson
Carlos Bocanegra   19e Rapport

 
  25e Felipe Melo
  36e André Santos
  69e Lúcio
 
 
 
 
 

États-Unis
 
 
 
 
 

Brésil
 

ÉTATS-UNIS :

  01 0Tim Howard
21 0Jonathan Spector
04 0Oguchi Onyewu
15 0Jay DeMerit
03 0Carlos Bocanegra   0  19e
13 0Ricardo Clark   88e
22 0Benny Feilhaber   75e
08 0Clint Dempsey
10 0Landon Donovan
17 0Jozy Altidore   75e
09 0Charlie Davies
Remplaçants :
02 0Jonathan Bornstein   75e 
16 0Sacha Kljestan   75e 
04 0Conor Casey   88e 
Sélectionneur :
  Bob Bradley
 
 

BRÉSIL :

  01 Júlio César
02 Maicon
03 Lúcio   0  69e
14 Luisão
16 André Santos 0  36e 0  66e
08 Gilberto Silva
05 Felipe Melo 0  25e
18 Ramires 0  67e
10 Kaká
11 Robinho
09 Luís Fabiano
Remplaçants :
13 Dani Alves 0  66e 
07 Elano 0  67e 
Sélectionneur :
  Dunga


Assistants :
  Henrik Andrén
  Fredrik Nilsson
Quatrième arbitre :
  Benito Archundia
Cinquième arbitre :
  Héctor Vergara (en)

Homme du Match :
  Kaká[2]

Statistiques modifier

Statistiques de la finale[53]
États-Unis   Statistiques   Brésil Total
9 Tirs 31 40
4 Tirs cadrés 13 17
41 Possession (en %) 59 100
17 Fautes commises 11 28
5 Corners 10 15
0 Coup francs 0 0
0 Coup francs directs 0 0
0 Coup francs indirects 0 0
0 Pénaltys 0 0
1 Hors-jeu 6 7
1 Cartons jaunes 3 4
0 Cartons rouges 0 0

Après-match modifier

 
Luís Fabiano à Séville avec le Samba d'or 2009 qu'il a remporté cette année-là.

Après la finale remportée, le Brésil devient le deuxième pays à remporter deux éditions consécutives de la Coupe des confédérations après de la France en 2001 et 2003, avant que le tournoi ne passe à un calendrier quadriennal[54]. Kaká est élu meilleur joueur du tournoi[55],[56], et terminera sixième au Ballon d'or cette année-la[57]. Son coéquipier Luís Fabiano gagne le Soulier d'or pour avoir marqué cinq buts en cinq matchs, ainsi que le Samba d'or[56]. Le gardien américain Tim Howard remporte le Gant d'Or du tournoi pour ses performances, incluant cinq arrêts lors de la première mi-temps de la finale[58]. Lors de la Coupe du monde 2010, le Brésil termine en tête de son groupe et bat le Chili en huitième de finale 3 buts à 0 avant d'être éliminé par les Pays-Bas en quart de finale[59],[60] sur le score de 2 buts à 1[61]. Le Brésil accueille l'édition suivante de la Coupe des confédérations en 2013 et devient la première équipe à remporter trois Coupes des confédérations successives en battant l'Espagne 3 buts à 0 en finale[54],[62].

La diffusion américaine du match sur ESPN est suivie par une audience de 3,9 millions de personnes, le chiffre le plus élevé pour un match hors Coupe du monde sur le réseau et parmi les plus élevés jamais enregistrés pour l'équipe nationale masculine des États-Unis[63]. Ces derniers rentrent aux États-Unis pour disputer la Gold Cup 2009, qui commence moins d'une semaine après la finale, mais se voient accorder un effectif élargi par la CONCACAF pour prévenir la fatigue des joueurs. L'effectif pour la Gold Cup est principalement composé de joueurs de la MLS, avec seulement quatre membres de l'équipe de la dernière Coupe des confédérations retenus[64],[65]. L'équipe américaine atteint la finale, où elle est humiliée 5 buts à 0 contre le Mexique et ne parvient pas à défendre son titre continental[66]. Les États-Unis terminent également en tête de leur groupe lors de la Coupe du monde 2010, avec 1 victoire et 2 matchs nuls, mais sont éliminés en huitième de finale par le Ghana[67],[68] sur le score de 2 buts à 1[69].

Notes et références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « 2009 FIFA Confederations Cup final » (voir la liste des auteurs).

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