Famille de Montfalcon

famille noble de Savoie

La famille de Montfalcon est une famille de noblesse savoyarde, originaire de l'Albanais, en Savoie.

Famille de Montfalcon
Image illustrative de l’article Famille de Montfalcon
Armes de la famille.

Blasonnement "écartelé au 1 et 4 d'argent à l'aigle éployé de sable, béqué et membré d'or ; au second et troisième contre-écartelé d'hermine et de gueules."
Branches Montfalcon de Flaxieu
Pays ou province d’origine Albanais
Fiefs tenus Cengle, Cevins, Chitry, Flaxieu, la Pesse, Mionaz, Montfalcon, Pierre-Charve, Roasson, Rumilly, Saint-Pierre-de-Soucy, Sillans, Tessy
Demeures Bassy, Longefan, Montfalcon
Charges Gouverneur de Savoie (1583), châtelains
Fonctions ecclésiastiques Évêque de Lausanne

Dans sa notice, le Dictionnaire historique de la Suisse indique que la famille de Montfalcon, installée à Compesières (canton de Genève), est originaire de Novalaise la distinguant de la famille de Montfalcon. Toutefois, certains auteurs considèrent qu'il s'agit d'une branche installée à Genève. Son nom a pu être confondu avec celui de Montfaucon (Franche-Comté), ainsi qu'avec le titre de Montfalcon (Dauphiné), qui a appartenu à la famille de Brosses.

Historique

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Origines et premiers membres

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La famille de Montfalcon est originaire du lieu-dit Montfalcon, située sur l'actuelle commune de La Biolle, en Savoie[1].

La famille possédait le château de Montfalcon (Mons Falconis), dont elle tire le nom, qui permettait de contrôler la route reliant Annecy, en Genevois, à Chambéry, en Savoie[2], et passant par les bourgs d'Albens et de Rumilly, ainsi que le « débouché des cols conduisant au lac du Bourget »[3]. Le château est le siège d'une châtellenie qui enveloppait les communes actuelles de La Biolle, Albens, Saint-Germain-la-Chambotte et Saint-Girod et aussi les châteaux de Longefan, de Flaxieu et de Vhitry.

La première mention de cette famille remonte à l'année 1084, lors de la fondation du prieuré de Saint-Innocent (Brison-Saint-Innocent), sur le lac du Bourget[4],[3]. Il s'agit d'une donation de la part de « Gautier de Montfalcon, vir nobilis, du consentement de sa femme Bulgrade et de ses fils »[5],[6],[2]. En 1092 et 1112, Bonpair, fils de Gautier, seigneur de Montfalcon, fait un don à l'abbaye d'Aulps, en Chablais[7].

Vassaux des comtes en Maurienne, on retrouve Willelme, chevalier, témoin du comte Humbert III, lors d'une confirmation auprès de la chartreuse d'Arvières, en Bugey, vers 1149[8].

Bernard Farguil de Montfalcon cède ses droits et biens de la seigneurie de Montfalcon à Béatrice de Savoie, le [4]. La maison de Savoie est en possession des droits sur la seigneurie en 1286[3]. La famille garde cependant une maison forte à côté du château[9].

La famille forme plusieurs branches : les Montfalcon-Flaxieu (Bugey), les Montfalcon-Roasson, les Montfalcon-Saint-Pierre, les Montfalcon Novalaise (Bugey savoyard)[10],[2].

Branche de Flaxieu

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La branche de Flaxieu prend naissance avec l'acquisition de la seigneurie, située près de Belley en Bugey, au XIVe siècle[11]. Dans un article consacré à l'évêque Aymon de Montfalcon, issu de cette branche, l'historien Andenmatten (2018) conclue que cette branche est « en phase ascendante », s'appuyant notamment sur la politique matrimoniale, puisque Guillaume de Montfalcon épouse Marguerite, issue d'une puissante famille, les Chevron-Villette, et permettant l'accession à leurs descendants à des sièges épiscopaux[11],[12].
Les généalogistes Guichenon (1650)[13] ou La Chesnaye Des Bois (1869)[14] indiquaient que la tradition faisait des Montfalcon du Bugey les descendants d'un Pierre de Montfalcon, chevalier, seigneur de Bourgoing en Dauphiné, lui même issu des Montfaucon, comtes de Montbéliard. Toutefois, les deux auteurs précisaient qu'il n'existait aucune preuve d'une telle filiation.

Seigneurie de Cevins

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Emeric de Montfalcon épouse, au cours du XIVe siècle, Bernarde de Cevins, unique héritière[15]. Cette dernière semble épouser en secondes noces, après 1364, Ogier, fils naturel du comte de Savoie, Aymon[16].

Le titre de Cevins par le mariage d'Antoinette de Montfalcon, dame de Cevins et de Miolans avec Amédée de Crescherel († av. 1453) passe à ce dernier[15]. Le titre revient dans la famille de Montfalcon, lors du mariage de Charles-François de Montfalcon, en 1683, avec Françoise Hyéronime Seyssel, dame de Cevins[15].

Enfin, Françoise Hyéronime de Montfalcon de Saint-Pierre épouse, en 1754, Victor-Prosper de Carelly de Bassy, héritier du titre de Comte de Cevins, titre qui disparait avec la Révolution[15].

Héraldique

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Les armes de la famille de Montfalcon se blasonnent ainsi :

aux 1 et 4 d'argent à l'aigle éployé de sable, membrée et becquée d'or; aux 2 et 3 d'hermine et de gueules[17],[18],[19].

Les sires de Montfalcon portèrent suivant les périodes les titres suivants[17] :

Offices

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Des membres de la famille ont été châtelains de[21] :

Filiation

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Dans sa notice, le généalogiste Amédée de Foras donne la filiation complète des Montfalcon-Flaxieu, tout comme Guichenon ou La Chesnaye des Bois, des Montfalcon-Roasson et des Montfalcon-Saint-Pierre, tout en mentionnant une branche installée à Novalaise (Bugey savoyard).

Le Dictionnaire historique de la Suisse indique dans sa notice que la famille de Montfalcon, installée à Compesières, est originaire de Novalaise, mais n'avance aucun lien avec la première. Selon une généalogie familiale, réalisée par Auguste de Montfalcon, cette famille de Compesières serait issue de la branche de Novalaise, mentionnée par de Foras[23].

Selon Deonna (1928)[23].

  • Gaspard, noble.
    • François (1580-1660).
      • Pierre ( ), conseiller et secrétaire du prince Thomas de Savoie. Mort sans postérité.
      • Etienne, auteur de la branche de Novalaise.
      • Charles, auteur de la branche genevoise.

Branche des Montfalcon de Flaxieu[24],[14] :

  • Henry de Montfalcon (v. 1370), chevalier ∞ N.N., obtient par mariage la seigneurie de Flaxieu.
    • Anthoine, seigneur de Flaxieu, ∞ Marguerite de Saleneuve.
      • Jeanne, ∞ Antoine de Rivoire, chevalier.
    • François, chevalier, seigneur de Flaxieu, ∞ Alix de Verboz. Dept enfants dont :
      • Guillaume, chevalier, seigneur de Flaxieu, de La Balme sur Assens (Valromey) et de la Tour de Châtel, ∞ Marguerite de Chevron-Villette. Dix enfants dont[12] :
        • Hugonin (mort vers 1500), seigneur de Mécoras, de Flaxieu, conseiller et chambelan du duc de Savoie, ∞ Françoise de Menthon. Dont fils :
          • François (teste en 1524), baron de Flaxieu, seigneur de La Balme, des Terreaux, ∞ Philiberte de Lugny. Sans postérité.
        • Georges (teste en 1512), seigneur des Terreaux, de Prangin, Rochax, Silans, Fernex, bailli de Bugey .
          • Une fille ∞ Claude de Mareste et deux fils naturels.
        • François, seigneur de Mécoras, ∞ Jacqueline de Pierre-Charne de Rougemont, Dame de Pierre-Charne et de la Rochette, obtient par mariage la Pesse. Neuf enfants dont :
          • Pierre, seigneur de Pierre-Charne.
          • Jacques, seigneur de Rougemont.
          • Sébastien (1489 † 1560) évêque de Lausanne[25].
          • Pernette/Perronette, ∞ Jean X de Blonay (branche du Pays de Vaud).
          • Jeanne, ∞ Ancelin de Montvuagnard, seigneur de Boëge.
          • Jeanne, dite la Jeune, ∞ (1) Philibert de Clermont, seigneur de Vaulserre, (2) Méraut de Grolée, baron de Virville.
          • Claude, religieuse au Betton.
        • Louis, baron de Flaxieu, seigneur des Terreaux et Martignat, ∞ Pernette de Montfalcon, dame de Chitry. Quatre enfants dont :
          • Marin (teste en 1562), baron de Flaxieu, seigneur des Terreaux, Martignat et Fernex, ∞ Antoinette de Clermont. Nombreuse descendance dont :
            • Jacques, baron de Flaxieu.
              • Rolland-Claude, fils naturel légitimé, baron de Flaxieu, ∞ (1) Claudine de Vignod, ∞ (2) Jeanne de Moyra.
            • Jean († 1591), baron de Flaxieu, seigneur de Martigna, de Chitry et de La Balme, gouverneur de Savoie (1583), ∞ Andréanne de Breuil. Trois filles dont[26] :
          • Pierre-Marc, prieur d'Aiglefort.
          • Madeleine, religieuse.
      • François de Clermont, institué héritier et devant relever le nom de Montfalcon.
        • Pierre, chanoine-comte (?)
        • Aymon/Aimé (1443-1517), évêque de Lausanne, diplomate et poète[27].
        • Jean, chanoine de Belley.
        • Alix, ∞ (1474) Claude, seigneur de Montferrand.
        • Catherine, ∞ Guillaume de Mareste, chevalier.
      • Antoine, religieux.
      • Jeanne, ∞ Guillaume de La Balme, chevalier, seigneur des Terreaux (Valromey).

Branche genevoise[23] :

  • Charles de Montfalcon, fermier, ∞ Elisabeth Morel, sept enfants dont[28] :
    • Louis (1759-1831), magistrat, ∞ (1786) Jeanne-Marie Pacthod, sœur du général d'Empire[29]
      • Louis-Apollonie (1807-1872), avocat, député au Grand Conseil et maire de Compesières.
        • Johannès (1843-1891), homme politique, héritier du général de Montfalcon.
    • Louis-Apollonie (1764-1840), médecin militaire[30]
    • Jean (1767-1845), général français de la Révolution et de l’Empire[28].

Personnalités

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  • Hugonin de Montfalcon (mort vers 1500), seigneur de Mécoras, de Flaxieu, conseiller et chambellan du duc de Savoie.
  • François Philibert de Montfalcon (mort en 1682), comte de Saint-Pierre, conseiller d'État et Premier président de la Chambre des comptes de Savoie (1624)[31].
  • Louis (1759-1831), magistrat[29]
  • Louis-Apollonie (1807-1872), fils du précédent, avocat, député au Grand Conseil et maire de Compesières.
  • Louis-Apollonie (1764-1840), médecin militaire[30]
  • Jean (1767-1845), général français de la Révolution et de l’Empire[28].

Religieux

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  • Aymon de Montfalcon (1443-1517), dignitaire ecclésiastique, diplomate et poète. Conseiller ducal d'Amédée IX de Savoie, il devient ambassadeur à Rome, conseiller de la duchesse Blanche de Montferrat, puis administrateur de l'évêque de Genève, évêque de Lausanne (1491-1517) et prince du Saint-Empire[27].
  • Jean de Montfalcon ( ), Docteur en droit, chanoine de Genève et prieur de Lutry (1513), prévôt du chapitre cathédral de Genève, puis d'Annecy (1531)[32].
  • Deux chanoines de Lausanne : Jacques (1518) et Claude (1525)[33].
  • Sébastien de Montfalcon (1489 † 1560), évêque de Lausanne (1517-1560)[25].
  • Joseph de Montfalcon du Cengle (1732-1793) archevêque de Moûtiers-Tarentaise.
  • Pierre-Marie de Montfalcon chanoine-comte, au sein du Chapitre de Saint-Jean de Lyon (1788), vicaire général de Nîmes[34].

Possessions

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Liste non exhaustive des possessions tenues en nom propre ou en fief de la famille de Montfalcon :

Notes et références

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  1. de Foras 1900, p. 92.
  2. a b et c « Montfalcon (de) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  3. a b et c Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6), p. 71-77. ([PDF] lire en ligne)
  4. a et b Louis Blondel, Châteaux de l'ancien diocèse de Genève, vol. 7, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 486 p., p. 138.
  5. Acte de l'année 1084 est reproduit dans Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne), p. 62.
  6. Michèle Brocard, Les châteaux de Savoie, Cabédita, 1995, (ISBN 9782882951427), p. 63.
  7. Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne), p. 69.
  8. Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne), p. 91.
  9. Kronos, n° 1, 1986, reproduit sur le site Kronos, Archéologie, Histoire et Témoignages de l’Albanais, février 2016.
  10. de Foras 1900, p. ....
  11. a et b Bernard Andenmatten, « Aymon de Montfalcon : être évêque vers 1500 », Études de lettres, nos 3-4,‎ , p. 23-46 (lire en ligne).
  12. a et b André Kohler, « Le lambel des armes de Sébastien de Montfalcon », Archives héraldiques suisses, no 27,‎ , p. 193-197 (lire en ligne).
  13. Guichenon 1650, p. 174.
  14. a et b François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la Noblesse. t.XIV, (lire en ligne), p. 261-264.
  15. a b c et d Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5), p. 66.
  16. (en) Eugene L. Cox, The Green Count of Savoy : Amedeus VI and Transalpine Savoy in the Fourteenth-Century, Princeton University Press, (réimpr. 2015) (1re éd. 1967), 422 p. (ISBN 978-1-4008-7499-6, présentation en ligne), p. 354.
  17. a et b de Foras 1900, p. 91.
  18. Mémoires de l'Académie de Savoie, 1869, p.161.
  19. Une version plus explicite est "écartelé au 1 et 4 d'argent à l'aigle éployé de sable, béqué et membré d'or ; au second et troisième contre-écartelé d'hermine et de gueules." donnée dans : Abbé René Aubert de Vertot, Histoire des chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, appelez depuis chevaliers de Rhodes, et aujourd’hui chevaliers de Malte, Paris, Rolin, 1726, 4 vol, t. IV, p. 44.
  20. a et b A. Rouget, A. Vachez, Monuments historiques de France publiés par départements : Haute-Savoie, Lyon, 1895, 61 planches, 24,5 × 31,5 cm, Archives départementales de la Savoie.
  21. « SA - Comptes des châtellenies, des subsides, des revenus et des judicatures », sur le site des Archives départementales de la Savoie - enligne.savoie-archives.fr (consulté en ), p. 3
  22. Abbé Jean-François Gonthier (1847-1913), Les Châteaux et la chapelle des Allinges, Annecy, impr. de J. Niérat (Ancienne imprimerie Burdet), , 136 p. (lire en ligne).
  23. a b et c Deonna 1928, p. 31.
  24. Guichenon 1650, p. 174 et suivantes.
  25. a et b « Sébastien de Montfalcon » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  26. Michèle Brocard (ill. Edmond Brocard), Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Éditions Cabédita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7 et 2-88295-142-6), p. 218-219.
  27. a et b « Aymon de Montfalcon » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  28. a b et c Dominique Zumkeller, « Montfalcon, Jean [de] » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du ..
  29. a et b Dominique Zumkeller, « Montfalcon, Louis de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  30. a et b Dominique Zumkeller, « Montfalcon, Louis-Apollonie de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  31. Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, , p. 110-113..
  32. « Jean de Montfalcon » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  33. Charrière, Martignier, Crousaz, Répertoire des familles vaudoises qualifiées, de l'an 1000 à l'an 1800, Impr. G. Bridel, , 226 p. (lire en ligne), p. 155-156.
  34. Adolphe Vachet et Pierre Hector Coullié, Les anciens chanoines-comtes de Lyon, Lyon, impr. de E. Vitte, , 388 p. (lire en ligne), p. 187-188.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Henry Deonna, « Notice généalogique sur la famille de Montfalcon de Genève », Archives héraldiques suisses, no 42,‎ , p. 31-32 (lire en ligne).
  • Samuel Guichenon, « Montfalcon : Barons de Flaccieu, Seigneurs des Terreaux & de la Balme fur Affens », dans Histoire de Bresse et de Bugey, (lire en ligne), p. 174-176. lire en ligne sur Gallica.
  • Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 4, Grenoble, Allier Frères, , p. 91-108.

Fonds d'archives

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Articles connexes

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Liens externes

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