Sébastien de Montfalcon

évêque catholique

Sébastien de Montfalcon de Flaxieu
Biographie
Naissance
Décès
Virieu-le-Petit
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Évêque de Lausanne
Autres fonctions
Fonction laïque
Comte de Vaud et Prince du Saint-Empire

Blason
Fortunae sapientia victrix
« La volonté clairvoyante peut vaincre la fortune aveugle »[1]
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Sébastien de Montfalcon, né en 1489 et mort en 1560 à Virieu-le-Petit, est un évêque de Lausanne, de la moitié du XVIe siècle, issu d'une branche de la famille de Montfalcon.

Biographie modifier

Origines modifier

Sébastien de Montfalcon, né en 1489, est issu d'une branche de la famille de Montfalcon[2],[3]. Il est le fils de François de Montfalcon, seigneur de Pierre-Charve, et de Jacqueline de la Rochette[2]. Le couple a huit autres enfants[4]. Il est le neveu d'Aymon de Montfalcon, évêque de Lausanne[2].

Carrière religieuse modifier

Sébastien de Montfalcon est immatriculé à Bâle, en 1506[2].

Il possède plusieurs bénéfices, il est notamment abbé commendataire de Ripaille, ainsi que curé d'Albens ou encore de La Biolle, en Savoie[2].

En 1512[5], il rentre en possession à la suite de ses parents de la maison forte de la Pesse à Annecy-le-Vieux. Le , il est nommé, par lettre du pape Léon X, coadjuteur de son oncle et évêque, Aymon[2],[6].

Épiscopat modifier

Sébastien de Montfalcon succède à la tête de l'évêché de Lausanne le , après la mort de son oncle[2],[6].

Sous son épiscopat, il achève la reconstruction de la façade ouest, notamment le portail dit Montfalcon, de la cathédrale de Lausanne, que son oncle avait engagée[3]. Les travaux seront interrompus, en 1536[3].

Il effectue une visite pastorale en 1523[6].

En , il est chassé de Lausanne par les Bernois qui s'emparent du Pays de Vaud et y imposent la Réforme protestante[2],[5]. Il s'exile, en Savoie, dans son château de la Pesse et réside fréquemment au château de Montvuagnard, à Boëge, chez sa sœur, Jeanne de Montvuagnard.

En 1550[5], il vendra le château de la Pesse à Amédée Viollon. Il termine sa vie dans le Bugey.

Juste avant l'introduction de la Réforme et son départ pour Annecy-le-Vieux, Sébastien de Montfalcon faisait battre des pièces de monnaie à l'effigie de Marius d'Avenches premier évêque de Lausanne, alors que lui fut le dernier évêque de Lausanne - établi dans les mêmes lieux[7].

Sébastien de Montfalcon meurt en 1560, à Virieu-le-Petit[2].

Armes et devise modifier

Sébastien de Montfalcon porte les mêmes armes que son oncle, selon le grand portail de Lausanne[3], des vitraux, des monnaies ou encore des sculptures[4] : Écartelé, en 1 et 4 : d'argent à l'aigle de sable, languée du même, becquée, membrée et armée d'or ; en 2 et 3 : contre-écartelé en 1 et 4 d'hermine et en 2 et 3 de gueules, chargées en chef d'un lambel à trois pendants[4], relevant de la branche cadette[3]

Dans un jardin d'Annecy-le-Vieux est conservée une clé de voûte à ses armes.

Il porte comme devise Fortunae sapitentia victrix[4].

Notes et références modifier

  1. Francis Aerny et Gilbert Coutez, L'Évêché de Lausanne, 1991, Sébastien de Montfalcon, p. 78.
  2. a b c d e f g h et i Pierre Surchat (trad. Florence Piguet), « Sébastien de Montfalcon » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. a b c d et e « Déclinaisons gothiques Le portail Montfalcon de la cathédrale de Lausanne (exposition) » [PDF], sur mcah.ch - Musée cantonal d'archéologie et d'histoire de Lausanne, (consulté en ).
  4. a b c et d André Kohler, « Le lambel des armes de Sébastien de Montfalcon », Archives héraldiques suisses, no 27,‎ , p. 193-197 (lire en ligne).
  5. a b et c Christian Regat - François Aubert 1999, p. 23.
  6. a b et c Bernard Andenmatten, « Aymon de Montfalcon : être évêque vers 1500 », Études de lettres, nos 3-4,‎ , p. 23-46 (lire en ligne).
  7. Gian Franco Schubiger, Saints, martyrs et bienheureux en Suisse, 1999, Maire (530-594), d'abord évêque d'Avenches, p. 46.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier