Discussion:Sacha Guitry

Dernier commentaire : il y a 3 ans par Dgreusard dans le sujet Questions
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Je suis très curieux de savoir qui est Utilisateur:Albert willemetz, qui contribue à cet article où Albert Willemetz est cité... Est-ce la même personne ? Do Espirito 12 septembre 2006 à 21:24 (CEST)Répondre

Je suis seulement son petit-fils.... plus d'informations sur www.albertwillemetz.com— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 86.212.105.25 (discuter), le 25 septembre 2006 à 20:47 (CEST)Répondre
Je me suis permis de retrancher (pour la seconde fois) de la biographie de Sacha Guitry la mention fantisiste d'une pseudo-intervention de ce dernier pour faire libérer Gaby Morlay et son mari (qui n'était alors que son compagnon, le couple n'ayant officialisé une union déjà vieille qu'en... 1961) sous l'Occupation. Gaby Morlay a été l'une des trois ou quatre grandes stars féminines du cinéma français des années-Vichy (cf. Le Voile bleu), période qu'elle a traversé sans encombre particulière, et son compagnon Max Bonnefous était alors ... ministre ou secrétaire d'Etat du Gouvernement de Pierre Laval. Quant à l'intervention de Guitry dans une incarcération de Jeanson, qu'il n'appréciait pas outre mesure, je suis sceptique, bien que le célèbre dialoguiste ait effectivement connu de sérieux déboires sous l'Occupation. En revanche, Guitry a obtenu le retour d'une dizaine de prisonniers (dont le fils de la comédienne Huguette Duflos ou les enfants de Mme Bernheim, ex-belle-soeur de Georges Courteline) et aurait été à l'origine, avec Arletty et Alfred Cortot, de la libération de Tristan Bernard et de son épouse, incarcérés en tant que Juifs. Ceci au conditionnel car Arletty a toujours prétendu être la seule véritable instigatrice des démarches ayant permis la libération du couple.— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 87.91.108.11 (discuter), le 2 janvier 2007 à 06:41 (CET)Répondre
De même, au risque de passer pour un horrible pinailleur, j'ai retiré la mention relative à Marcel Carné et à son film Les Enfants du paradis. Si Henri-Georges Clouzot a bel et bien été interdit de réalisation jusqu'en 1947 (comme Guitry) pour Le Corbeau (1), Carné n'a jamais été inquiété à la Libération (à la limite, il était assez mal vu de Vichy qui voyait en ses films des années 30, jugés démoralisants... une des causes de la défaite de 1940 !) et a pu poursuivre en 1944/1945 le tournage des Enfants..., démarré courant 1943 et sorti triomphalement (et à grand renfort de publicité) au cours de l'année 1945, soit bien après la Libération. Les Enfants du paradis et les Portes de la Nuit (1946) sont du reste les deux plus gros films mis en chantier en France au cours de la période courant de la fin de l'Occupation à l'immédiat après-guerre. En revanche, deux des principaux interprètes des Enfants du paradis, Arletty et Robert Le Vigan, premier interprète en date du rôle de Jéricho, repris par Pierre Renoir, ont bel et bien subi de sérieux revers après la déroute allemande. Toutes ces informations relatives à Carné sont, au cas où le litige (!) persisterait, directement vérifiables auprès des historiens du cinéma travaillant à la fondation Pathé (producteur d'origine des Enfants du paradis) qui disposent d'une abondante documentation d'époque sur les conditions de tournage et d'exploitation du film.
J.P. Flingou-Delorme, co-auteur du livre (épuisé) de Philippe Arnaud "Sacha Guitry, cinéaste" (1993) et d'un "les Films de Sacha Guitry" en préparation.
(1). A part Guitry et Clouzot, les trois seuls cinéastes vraiment mis au pilori à la Libération furent Albert Valentin pour son film La Vie de plaisir, Henri Decoin, qui put néanmoins retourner dès 1945, pour Les Inconnus dans la maison et, bien sûr, Jean Mamy, alias Paul Riche, réalisateur du propagandiste Forces occultes et qui, au terme d'une longue détention, fut finalement fusillé en 1949.— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 87.91.108.11 (discuter), le 3 janvier 2007 à 08:10 (CET)Répondre
Je ne suis pas celui qui a cité Albert Willemetz dans cet article, mais étant un admirateur de Guitry, cinéaste très largement sous-estimé à mes yeux (je suis étudiant en cinéma, et peu de mes camarades le connaissent), j'ai contribué à l'élaboration de cet article. A propos des "aberrations historiques" dont vous parlez, ma réponse est très simple: j'ai réalisé de nombreuses recherches sur Guitry, certaines de mes sources n'étaient peut-être pas des plus fiables, mais comme j'ai souvent retrouvé les mêmes informations (livres et Sites internet) j'ai donc, naïvement, pensé que ces informations étaient fondées. Je n'ai pas pris la peine d'évoquer les ennuis que Guitry a eu lors d'une représentation théâtrale où il avait mis un buste de son père, et que le public prit pour Mussolini. Ou encore la bonne opinion que Guitry avait de Pétain, dont il pensait sincèrement qu'il pouvait sortir la France de la situation dans laquelle elle se trouvait. Si vous estimez que cela aussi est incorrect, alors ayez l'amabilité de me signaler dans quel livre je pourrai rectifier mes connaissances car beaucoup viennent du livre que Noël Simsolo a conscacré à Guitry; ce n'est cependant pas le seul ouvrage que j'ai lu, mais comme il n'y en a que très peu en rayon, je suis obligé de faire avec ce que j'ai.
Votre parenté avec Albert Willemetz fait que votre témoignage est très précieux, et je vous suis reconnaissant d'avoir bien voulu écrire que je suis de bonne foi. Je tiens à préciser que à aucun moment je n'ai eu la prétention une biographie exhaustive de Guitry. Tout le monde peut faire des erreurs. Je n'ai pas la prétention de livrer des paroles d'évangiles. Si j'ai mentionné les interventions de Guitry pour la libération de diverses personnalités, c'est uniquement dans le but de montrer qu'il n'était pas qu'un cabot obssédé par sa gloire mais quelqu'un qui pense également aux autres. Mea culpa pour les noms.
J'en profite pour vous demander quelle est la maladie qui a emportée Guitry car aucun des livres ou des sites internet que j'ai consulté ne me l'a apprit.
En ce qui concerne la rectification des "aberrations historiques", j'ai tout simplement cru qu'il s'agissait d'une plaisanterie d'un des mes camarades qui avait assisté à mon exposé sur Guitry, et qui m'avait conseillé, devant mon enthousiasme pour ce grand cinéaste, de consulter Wikipedia car l'article sur Guitry était très pauvre. Ce que j'ai fait, comme vous le savez, et que j'ai raconté à mon ami; j'ai cru qu'il avait modifié l'article pour me titiller, car lorsque j'entends quelqu'un déclaré que Guitry est nul, je bondis et je le défends bec et ongles. Peut-être de manière un peu exhubérante comme on m'en fit le reproche une fois. Voila pourquoi je n'ai pas pris la peine de regarder la page "discussion".
Pour la question de Carné, la chose est à peu près similaire. Je me permets juste de vous signaler que je n'ai jamais écris que Carné avait été suspendu comme Clouzot. Bon nombres des livres que j'ai consulté sur Carné ne mentionnent pas une interdiction de travail comme Clouzot, mais presque tous évoquent des ennuis liés aux conditions de travail de Carné (et vous devez savoir qu'il y en a eu beaucoup). Je sais que Carné a pris des risques énormes pour son film (cf. Alexandre Trauner), et c'est à cause de la présence de personnes de religion juive qu'il a été inquiété par le gouvernement qui s'est étonné qu'un cinéaste français ait pu, en pleine Occupation, les faire travailler, qu'il a eu des ennuis. Je vous renvois à l'encyclopédie des cinéastes de Jean Tulard, à l'article sur Clouzot, qui parle de la chasse aux sorcières dans le cinéma français dont sont "victimes Guitry et peu Carné".
Je ne suis malheureusement pas comme vous le petit-fils de quelqu'un de proche de Guitry, mais juste un passionné qui aime partager avec les autres. Croyez-moi de bonne foi, et sincère dans mes intentions. Néanmoins, votre réaction me fait prendre conscience que dorénavant, il vaudra mieux que je garde pour moi le peu de connaissance que j'ai et que je renvoie ceux qui me posent des questions sur le cinéma à des ouvrages spécialisés. Je ne voudrais pas déclarer des bêtises, et je dois cesser de prendre pour argent comptant les ouvrages que je consulte qui sont pour moi les seules sources d'informations auxquelles je puisse accéder du fait de mon manque total de parent dans le cinéma. Je souhaite vous avoir convaincu, monsieur, et je vous prie de bien vouloir retirer la note que vous avez mise à mon intention dans l'article afin que les futurs lecteurs ne profitent que de Guitry.
Benoit— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 193.239.192.252 (discuter), le 4 janvier 2007 à 12:53 (CET)Répondre
Mon cher Benoît,
Pour vous répondre point par point puisque vous avez eu l'extrême courtoisie de me répondre. En premier lieu, je ne suis pas le petit-fils d'Albert Willemetz (auteur d'un commentaire en haut de page) mais Pierre Armel de Lorme, historien du cinéma ayant pas mal travaillé sur le parcours de Sacha Guitry cinéaste depuis quinze ans, donc 1 et demi dans le cadre de la 1ère rétrospective Guitry à Locarno puis à la Cinémathèque. Comme vous, je suis du reste attristé de voir qu'après la redécouverte de ce réalisateur-auteur essentiel en 1993-1994 (qu'accompagnait la réédition de tous les films en VHS), tout soit à refaire dix à douze ans plus tard pour rappeler aux étudiants actuels la pertinence d'une re-vision de l'intégrale de son oeuvre. Je fais pour cela confiance à la Cinémathèque qui reprépare une rétro fin 2007, espérant que celle-ci redraînera vers Guitry un public "jeune" qui lui fait à nouveau défaut aujourd'hui.
Je trouve extrêmement louable le fait que, comme moi il y a dix ans par d'autres biais, vous ayez cru bon d'utiliser Wikipedia pour réhabiliter non seulement Guitry cinéaste encore sous-évalué mais aussi "Guitry collabo", en rappelant son intervention en faveur de personnes sous l'Occupation. Mon seul souci en lisant ces infos publiées par vous de bonne foi est qu'il suffit souvent d'une erreur (par exemple sur le nom d'une personne) sur une partie de l'info pour décrédibiliser l'information dans son ensemble. C'est pour cela que je me suis permis de pinailler sur le cas de Gaby Morlay et de son mari (lui, du reste, en plein dans la Collaboration) ou sur celui de Jeanson.
Sur la question de la maladie, difficile de vous répondre. Guitry était âgé (72 ans) au moment de sa mort, à l'époque, l'espérance de vie était moindre qu'aujourd'hui. On peut invoquer pêle-mêle les séquelles physiques et morales de sa détention, laquelle a notamment développé chez lui une tendance déjà ancienne aux rhumatismes (développée au moment de son incorporation en 1910 ou environ) qui n'a cessé d'empirer après 1946 ; le contrecoup de plusieurs chocs opératoires (dont une intervention très grave en 1951); le souci obsédant lié à ses déboires avec le fisc qui a pourri les dernières années de sa vie et l'a conduit à se séparer de quelques toiles de maître dont un Lautrec auquel il tenait comme à la prunelle de ses yeux; un certain ressentiment vis-à-vis dont la IIIe République lui avait tourné le dos après le succès de Versailles et de Napoléon ; une tentative de suicide (ratée) aux barbituriques fin 1956, début 1957, attestée par ses biographes ; enfin, le fait que l'été 1957 ait été à proprement parler caniculaire (un peu comme en 2003). Fortement handicapé depuis deux ans (dès Si Paris nous était conté..., il ne tourne plus qu'en fauteuil roulant), Guitry avait perdu selon l'aveu de ses derniers proches le désir de vivre, et je pense que vu la faiblesse de son état de santé et de sa constitution (il a perdu une vingtaine de kilos, voire plus, dès 1952/1953), c'est cela qui l'a finalement emporté.
Enfin, pour finir sur le cas de Marcel Carné, on peut effectivement envisager que le fait - méritoire - qu'il ait pu faire travailler Trauner et Kosma dans la clandestinité sous l'Occupation l'ait rendu suspect aux yeux de certains à la Libération, et j'imagine que Tulard (auteur très lu mais pas forcément toujours fiable) faisait état de ça dans ce texte que je ne connaissais pas. Mais je suis à peu près certain que cela reste mineur au regard des 60 jours de prison et des trois années d'interdiction de Guitry, des trois années d'interdiction de Clouzot ou a fortiori de l'exécution tardive de Paul Riche. Le fait est qu'à l'arrivée, Carné a bel et bien été dès 1945 le cinéaste français le plus célébré de l'immédiat après-guerre et accessoirement celui ayant disposé des plus gros moyens (reconstruire une station de métro grandeur nature en studio parce que la vraie station de métro ne faisait pas assez métro !), statut rapidement perdu après l'échec relatif, l'année suivante, des Portes de la Nuit.
Bien évidemment, je retire sans tarder ma note incluse un peu trop rageusement (pardon, mais c'était pour la bonne cause) dans le corps de l'article et vous invite, si vous estimez avoir besoin d'autre précisions sur ces films qui vous plaisent visiblement autant qu'à moi, à me contacter directement sur mon adresse e-mail, pierre.delorme@club-internet.fr (pas encore de page wikipedia en mon nom propre).
Cordialement, Pierre-Armel— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 87.91.108.11 (discuter), le 5 janvier 2007 à 00:53 (CET)Répondre
@J.P. Flingou-Delorme. Deux remarques :
Je trouve gonflé de mettre sur le même plan Arletty, "coupable" de "collaboration horizontale", c'est-à-dire victime de l'aspect le plus sombre de la Libération, et Jean Mamy, infect délateur responsable avoué d'arrestations par la Gestapo et dont on peut regretter difficilement l'exécution (si ce n'est par opposition à la peine de mort, mais alors il y a du boulot face à l'Histoire...)
Vous parlez des « trois seuls cinéastes vraiment mis au pilori à la Libération ». Vous omettez au moins Léo Joannon, vichyste engagé et mis 5 ans au ban de la profession pour cela.
Cdmt--Dgreusard (discuter) 2 octobre 2020 à 14:43 (CEST)Répondre

sacha guitry modifier

j'ai lu dans la discussion :sacha guitry que les deux personnes s'interrogeaient sur la cause de sa mort,j'ai toujours lu que c était la polynévrite .D'autre part,je suis toujours étonné du fait que l'histoire du cinema de georges sadoul faisait toujours autorité,son article sur sacha guitry est d'une bassesse qui me laisse reveur ,lisez-le,ce n'est pas une critique d'un cinéaste,c'est un torchon de haine sur l'homme guitry.--Graslain (d) 10 juin 2009 à 14:55 (CEST)Répondre

Sous l'Occupation modifier

Max Demian (d · c · b) supprime des informations sourcées, qualifiées sans aucun argument de « mentions fautives », notamment en tronquant une citation de Philippe Arnaud, auteur de référence, maitre d'œuvre de Sacha Guitry cinéaste, « Guitry s'est trompé sur Pétain, et sur la nature de la seconde Guerre mondiale. De cet aveuglement, Donne-moi tes yeux donne la métaphore facile », supprimant « De cet aveuglement, Donne-moi tes yeux donne la métaphore facile », action non conforme aux principes de l'encyclopédie. Je rétablis et conseille vivement de passer par la page de discussion de l'article avant toute nouvelle suppression. Octave.H hello 28 janvier 2010 à 17:24 (CET)Répondre

Cher Octave, vous supprimez ou modifiez des corrections vous-même et ce sans argumenter. Certes, vous citez Philippe Arnaud à propos de Donne-moi tes yeux. Je crains toutefois que vous ne déformiez son propos, de même que vous déformez la phrase de Guitry portant sur De Jeanne d'Arc à Philippe Pétain, dans Quatre ans d'occupations. Je recopie présentement le passage évoqué, dans son contexte : "Cet ouvrage est un cri de foi, d'amour et d'espérance - et l'on ne saurait lui attribuer sans mentir une signification politique. Mais si l'on voulait prendre la peine de le lire avec attention, on y ferait, je crois, d'intéressantes découvertes. Et je signale entre autres cette phrase qui passa comme une anguille entre les doigts crochus de la censure allemande : "C'était l'abîme en juin 40 - mais nous n'étions pas mat, nous n'étions qu'en échec." ". En conclusion, je crois qu'il serait bon, soit de supprimer le morceau de phrase, soit de tout citer (et je n'ai pas recopié l'énumération entière !). La citation que j'avais choisie - et que vous avez conservée, ce dont je vous sais gré - me paraissait plus appropriée. Même, elle était suffisante pour exprimer la pensée culturelle et politique de Guitry.
Revenons à "Donne-moi tes yeux". La première partie de la phrase de Philippe Arnaud, qui exprime une thèse tout à fait défendable, se montre très lacunaire dans sa seconde partie. La raison est très simple : "Donne-moi tes yeux", sauf mauvaise foi évidente, ne prouve guère l'aveuglement politique de Guitry. Ainsi, encore, ayant recours à Guitry lui-même dans Quatre ans d'occupations, chapitre "Donne-moi tes yeux". L'auteur y évoque son film et cite le texte du film : "Quant au texte, il était propre à renforcer encore l'espérance des nôtres - et il était de nature à prouver aux Allemands que rien ne peut abattre le Génie de la France. Voici ce texte. Je m'adressais à l'un de mes amis - et lui disais : Admire ces splendeurs !... Voilà ce que faisaient des hommes de génie à l'heure où la France venait de perdre la guerre. Et devant ces merveilles, n'a-t-on pas l'impression que ce que l'on perdait d'un côté, on le regagnait de l'autre ? Car on a bien le droit de considérer que des œuvres pareilles, cela tient lieu de victoires. Passons maintenant dans la salle voisine. Vois donc : Matisse, Bonnard, Dunoyer de Segonzac, Othon Friez, Maillol, Utrillo, Vlaminck, Despiau, Touchagues, Brianchon - la France continue !". Il va sans dire que cette scène fut présente dès la sortie du film.
Plus loin, Guitry évoque une anecdote révélatrice de l'orientation politique de son film :
"Je jouais dans mon film, le rôle d'un sculpteur - et je devais dire à mon modèle :
- Je vais d'abord vous faire en glaise.
L'ayant dit, j'insistai :
- Ça vous plairait, hein, d'être en-glaise ?
Et, voyant s'arrondir les yeux du producteur, j'ai ajouté :
- Pourvu que la censure ne me coupe pas ça !
Un véritable cri d'épouvante interrompit la scène.
- Coupez ! Coupez !
Pris de panique, il supplia :
- Oh ! Ne dites pas ça, Monsieur Guitry, c'est effrayant !"
À cela, cher Octave, vous répondrez que je ne fais qu'adopter la position de Guitry dans son livre. Cependant, si l'on prend la peine de visionner Donne-moi tes yeux, le film contient une séquence très intéressante et très éclairante (si j'ose dire). Le sculpteur et sa compagne quittent le cabaret et rentrent chez eux. Or les rues de Paris sont sous l'Occupation privées d'électricité, donc d'éclairage. Les personnages avancent dans le noir, noir percé par leur seule lampe torche. Et pendant cette marche, le dialogue exprime la nécessité à ne cesser d'avancer, fût-ce en pleine obscurité...
On comprend donc que si Guitry ne s'est jamais engagé dans un parti politique, qu'il n'en a jamais été le militant, il n'est toutefois pas à l'écart de toute pensée politique. Des rectifications s'imposent.
Néanmoins, à votre aimable demande, je ne m'autoriserai pas à agir : vous percevriez cela comme peu sérieux, et vous auriez raison. Je vais donc attendre que vous auscultiez mes arguments et les sources nouvelles qui les étayent afin d'améliorer la fiche wikipédia, fiche qui me semble malgré tout de bonne qualité, et relativement bien équilibrée. Je vous invite bien sûr à trouver d'autres sources en vue de faire valoir votre thèse.
Cordialement,
M.D.
--Max Demian (d) 30 janvier 2010 à 01:33 (CET)Répondre
Geneviève Guitry, sur cette période : « Ce fut alors une période de manœuvres qu'il pensait habiles et qui nous effrayaient, car Sacha ne comprenait rien à la politique. Il avait un fonds d'ingénuité, une confiance quelquefois excessive, qui l'amenaient à porter des jugements téméraires sur les gens qui gravitaient autour de lui. Dans cette période, il ne fut pas bon psychologue, ni suffisamment objectif. » Geneviève de Séréville, Sacha Guitry mon mari, Flammarion, 1959, p. 227
Lucienne Briard-Choisel, fille de Fernande Choisel (Fernande Choisel (1881-1967) fut la secrétaire de Guitry pendant 20 ans ; Mme Briard-Choisel a connu Guitry et Yvonne Printemps en 1931) : « Sacha Guitry avait peut-être eu une attitude maladroite pendant la guerre mais il n'avait certainement fait aucun mal. Il en était incapable. À mon avis, il n'a fait ni bien ni mal... Bien sûr, il a reçu dans sa loge des Allemands qui venaient le féliciter. Mais il aurait agi de même avec des Chinois ou des Américains. Il n'avait pas d'opinions. » in Jacques Lorcey, Sacha Guitry et son monde, tome I : Son père, ses femmes, son personnel, éditions Séguier, 2001, p. 195
Lettre de Jean-Jacques Bernard, fils de Tristan Bernard, à Guitry, le 10 février 45: « Je n'ai jamais songé à nier ce que vous avez fait pour la libération de mon père et, bien souvent, j'ai eu l'occasion de dire que, quelque opinion que l'on pût avoir sur votre attitude pendant l'occupation, il fallait au moins vous rendre justice sur ce point. Si j'avais été tenté de prononcer votre nom à Ia radio, je ne l'eusse certainement point fait et je pense que cette réserve était dans votre intérêt. Je connais assez l'état d'esprit général pour savoir que la manifestation eût paru à d'aucuns assez déplacée. Tout le monde sait maintenant ce que vous avez fait pour Tristan Bernard. Mais beaucoup vous reprochent de vous en faire une publicité. Fallait-il leur donner raison ? » in Jacques Lorcey, Sacha Guitry, l'homme et l'œuvre, Paris, PAC, 1982, p. 603
Octave.H hello 2 février 2010 à 16:59 (CET)Répondre

Sacha Guitry et la critique modifier

J'apprécie Sacha Guitry, mais je trouve que la section "Sacha Guitry et la critique" a tendance à ouvertement prendre position contre la critique et pour Guitry, ce qui n'est pas le but d'un article dit "encyclopédique". Quand on écrit "c'est son statut de comédien et d'auteur complet, son apparente facilité et le succès constant qu'il obtient pendant plus de vingt ans, qui le rendent insupportable aux yeux des critiques", c'est un argument franchement facile. "Les gens me critiquent parce que j'ai du succès", "les gens me critiquent parce qu'ils sont jaloux", c'est ce que disent beaucoup d'auteurs/cinéastes à succès qui n'ont pas les faveurs de la critique. Sont-ils talentueux pour autant ? D'autre part, il est écrit à propos de Si Versailles m'était contée : "La critique démolit le film et oublie que Guitry est réalisateur avec toutes les responsabilités que cela implique, mais également scénariste, dialoguiste et acteur". Certes, mais c'était aussi le cas d'Ed Wood ; était-ce un génie pour autant ?

--Ramblas (d) 4 août 2010 à 15:02 (CEST)Répondre

Très juste. Il faudrait trier, garder les infos, supprimer les POVs et évidemment sourcer. C'est du boulot ! Octave.H hello 10 août 2010 à 20:08 (CEST)Répondre

Corrections modifier

Les expressions « la verve facile », « le goût du bon mot », et la formule « essentiellement de théâtre de boulevard » me paraissent singulièrement réductrices et PoV. Octave.H hello 17 novembre 2011 à 12:49 (CET)Répondre

Alors Larousse est très réducteur et POV (cf le théâtre de boulevard), ce qui est bien connu  . --Salsero35 17 novembre 2011 à 21:54 (CET)Répondre
Larousse est en effet très réducteur et PoV. Pour Larousse, Guitry serait « le plus grand auteur de boulevard », donc d'« un genre de théâtre conventionnel, qui vise uniquement à plaire, par des effets faciles », rangé aux côtés de ces géants de l'art dramatique que sont Alfred Savoir, Maurice Donnay et Paul Géraldy, que plus grand monde ne lit ni ne joue...
Dans le très bref article qui lui est par ailleurs consacré, il est un « acteur habile, auteur de comédies [...], se mettant sans cesse en scène, il a incarné un certain esprit parisien, brillant et caustique ». Visiblement, Larousse n'aime pas Guitry, et ne semble pas savoir qu'il fut un réalisateur majeur. Octave.H hello 18 novembre 2011 à 15:18 (CET)Répondre

Mysogynie et mariage modifier

La section Vie privée commence par "Malgré sa réputation de misogyne, Sacha Guitry a été marié cinq fois". J'ai du mal à comprendre le lien entre les deux, il suffit d'ouvrir la presse pour voir que la mysogynie ne va pas de paire avec le célibat. Je serais donc pour simplement débuter par "Sacha Guitry a été marié cinq fois", vue qu'en plus cette réputation de mysogynie n'apparaît nulle par ailleurs dans l'article.--104.129.200.114 (discuter) 18 juin 2018 à 00:06 (CEST)Répondre

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