Discussion:Maurice Thorez

Dernier commentaire : il y a 1 an par GrandEscogriffe dans le sujet Une source non admissible : L'Humanité des années 1930 ou 1960
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Sur le site http://www.marxists.org/index.htm, d'où provient le texte qui suit et que naturellemnt j'étais également tenter d'utiliser comme article, se trouve la mention All material within these Archives, unless noted otherwise, is protected by the Free Documentation License, ce qui ne pose pas de pb de copyright mais peut-être de NPOV. D'ici le mettre en page de discussion ... Arno Lagrange 20 nov 2003 à 15:07 (CET)


Né dans le Pas-de-Calais dans une famille de mineurs, il exerça cette profession à partir de 1913.

Militant à la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), il opta pour les communistes lors du Congrès de Tours 1920, et occupa rapidement des postes importants, passant de la fonction de secrétaire de la fédération du Pas-de-Calais (1923) à celle de membre du bureau politique (1925), après un flirt rapide avec l'opposition de gauche.

Emprisonné pour son action contre la guerre du Maroc (1925-1926), il devint secrétaire général du Parti communiste français (PCF) en 1930, et député d'Ivry en 1932.

À la tête du PCF, il conduira une politique qui rompra avec la ligne dite « classe contre classe » pour rechercher l'unité avec les socialistes. Il développera une stratégie d'alliance, qui se traduira après les émeutes fascistes du 6 février 1934, par la signature d'un pacte unitaire avec la SFIO et les Radicalisme menant au Front populaire. Il se porte en 1936 en première ligne pour limiter les grèves à leur dimension revendicative avec sa formule restée célèbre : «Il faut savoir terminer une grève».

Parrallèlement, Thorez défendra indéffectiblement l'URSS, ce qui le conduira à couvrir l'ensemble des crimes de Staline.

En 1939, le Parti communiste Français étant interdit et ses députés déchu de leurs fonctions puis arrêté, Thorez rejoint l'U.R.S.S. . Il ne regagnera la France qu'à la Libération.

Élu de nouveau député, il devient ministre d'État sous Charles de Gaulle , et vice-président du Conseil des gouvernements Gouin, Bidault et Ramadier jusqu'en 1947. Il sera un artisan incontournable de la reconstruction.

Il restera la direction du PCF jusqu'à sa mort, en 1964, et siégera à l'Assemblée Nationale jusqu'en 1962.

Lien externe mort modifier

Bonjour,

Pendant plusieurs vérifications automatiques, et dans le cadre du projet correction des liens externes un lien était indisponible.

Merci de vérifier si il est bien indisponible et de le remplacer par une version archivée par Internet Archive si c'est le cas. Vous pouvez avoir plus d'informations sur la manière de faire ceci ici. Si le lien est disponible, merci de l'indiquer sur cette page, pour permettre l'amélioration du robot. Les erreurs rapportées sont :

Eskimbot 31 janvier 2006 à 22:15 (CET)Répondre


Début de guerre d'édition ? modifier

Je pense que toutes les remarques qu'Horowitz tient à remettre dans l'article sont des points de vue personnels qui sont de nature à décourager quiconque voudrait faire de cette pauvre ébauche un article correct.--EdC 2 février 2006 à 12:30 (CET)Répondre

Il s'agit uniquement de faits hstoriques. Seul point à part : j'ai remis le passage sur les HLM qui avait été enlevé, il n'est pas de moi et je n'ai pas d'élément particulier, mais comme c'était dans la même modif que plusieurs censures... Mon but est que les infos soient correctes, sans céder à "l'histoire officielle stalinienne". --Horowitz 2 février 2006 à 13:53 (CET)Répondre

Je t'ai déjà dit que je ne me battrais pas pour cet article, dans l'état où il est. Je tiens quand même à signaler que des phrases comme "À la Libération, en échange de la dissolution des FTP et sur la demande pressante de Staline auprès de de Gaulle,", "dans le même style que celui des pays soumis à l'Union soviétique (ensembles HLM)", "Il a également eu des prises de position particulièrement réactionnaires, condamnant par exemple le droit à l'avortement." ne peuvent avoir la caution d'aucun historien de Thorez ou de la période considérée. --EdC 2 février 2006 à 23:53 (CET)Répondre

Thorez et Togliatti modifier

"En Italie, Togliatti eut une attitude contraire et s'engagea à fond dans la politique de déstalinisation." Est-ce vrai? Je ne crois pas.
J'ai modifié l'article en mettant la source, Robrieux. Le passage entre guillemets se trouve à la page 448 du tome 2 de l'histoire intérieure.--EdC / Contact 2 mai 2006 à 22:12 (CEST)Répondre

Thorez et les crimes de Staline modifier

Sous couvert d'objectivité, l'article reste bien silencieux sur le soutien de Thorez aux purges et aux massacres commis par Staline, connus bien avant la mort de celui-ci.

Mémoires de Duclos en référence modifier

Totallrecall veut introduire dans l'article à propos de Thorez au moment de sa désertion « content d'échapper aux menaces de mort qui pesaient sur lui dans l'armée » avec référence aux Mémoires de Duclos. Les Mémoires de Duclos, parfois intéressants, ne sauraient en aucun cas passer pour une référence historique fiable. Concernant cet épisode de la vie de Thorez, il s'agit d'une falsification pure et simple puisque selon ces Mémoires de Duclos, Thorez, après sa désertion, n'aurait gagné l'URSS qu'en 1943. Quant aux menaces de mort, les témoins directs, Mounette Dutilleul et Arthur Ramette, qui ont rencontré Thorez à Chauny et ont été interrogés par les multiples historiens de la période, ils n'en n'ont jamais fait état. --EdC / Contact 30 décembre 2010 à 17:47 (CET)Répondre

Les critiques que vous faites des Mémoires de Duclos ont-elles été formulées par quelqu'un qu'on pourrait citer dans l'article ? Si oui, on pourrait très bien faire un petit exposé détaillé de cette question dans l'article. Marvoir (d) 28 mars 2012 à 13:04 (CEST)Répondre
C'est aux historiens d'interpréter les témoignages des acteurs de l'Histoire. Aucun historien, à ma connaissance, y compris les très communistes Crémieux et Estager (Sur le Parti 1939-1940, Temps actuels, 1983), ni la très récente biographie du couple Thorez par Annette Wieviorka, ne mentionne ces menaces de mort. Il n'y a pas lieu de créer une controverse là où il n'y en a pas. Je rappelle quand même qu'au moment de la sortie des mémoires de Duclos, en 1970, les communistes officiels ne reconnaissaient pas encore la présence de Thorez à Moscou entre 1940 et 1943. Il ne faut pas s'étonner que les historiens ne dépensent pas d'énergie à enfoncer des portes ouvertes (que les mémoires de Duclos sont historiquement douteux), pas plus que les physiciens contemporains ne prennent la peine de démontrer que les Rayons N n'existent pas--EdC / Contact 28 mars 2012 à 16:04 (CEST)Répondre
L'inexistence des rayons N a été démontrée à l'époque. De toute façon, pourquoi ne pas mettre dans l'article, par exemple dans une note : "Duclos dit dans ses mémoires que... mais tels historiens ne lui font aucun écho" ? Sinon, les Mémoires de Duclos risquent de revenir souvent. Marvoir (d) 28 mars 2012 à 16:28 (CEST)Répondre

Doute sur une photo modifier

La photo de Thorez jeune, insérée dernièrement laisse dubitatif quant à son attribution. Non seulement des détails (forme des oreilles difficilement reconnaissable) laisse perplexe, mais la signature, qui certes a pu évoluer avec le temps, ne me semble pas correspondre à celle de Thorez (pas de "h" au nom) et diffère largement de celle d'un exemplaire de Fils du peuple, que j'ai sous les yeux.. Le dos de la carte postale aiderait sans doute à vérifier l'origine de cette attribution. Je me trompe peut-être, bien sûr. --christian (Céach) (discuter) 30 septembre 2020 à 10:10 (CEST)Répondre

  Guise Bonjour. Je me fais la même réflexion que Céach.-- DCh50 (discuter) 30 septembre 2020 à 11:16 (CEST)Répondre
Bonjour, DCh50. Ma foi, ces remarques ne semblent pas infondées... Je vais tenter de confirmer/infirmer l'identification. En attendant, il est plus prudent de ne pas afficher cette carte postale dans l'article. Cordialement. --Guise (discuter) 30 septembre 2020 à 11:26 (CEST)Répondre

« Culte de la personnalité » en RI ? modifier

Pas sûr…—Champeillant (discuter) 30 octobre 2022 à 05:12 (CET)Répondre

Bonjour. L'introduction synthétise le corps du texte et il y a une section entière dédiée à ce sujet. Par ailleurs, à l'époque où le PCF était aligné sur Moscou, et où Staline dirigeait l'URSS, cela n'avait rien d'étonnant. Polymagou (discuter) 30 octobre 2022 à 11:16 (CET)Répondre
Justement, j’ai l’impression que le RI donne une importance disproportionnée à cette section sur la culte de la personnalité. Il est évoqué plein d’autres actions ou analyses possibles des actions/ce que représenté MT, et on sélectionne celle-ci dans le RI… Je ne suis pas sûr que ce soit neutre et consensuel de le mentionner dans le RI (celui-ci étant assez court), et, sauf votre respect et sans animosité, vue la fin de votre message (« pas étonnant que » n’étant pas une formulation qui énonce une analyse documentée de faits historiques), il me semble que vous ne connaissez pas trop bien le sujet. Donc si peut-être quelqu’un de plus spécialiste passait par là pour m’éclairer la lanterne…—Champeillant (discuter) 30 octobre 2022 à 14:51 (CET)Répondre
Ce résumé introductif est très indigent. Que l'on compare, par exemple, avec la notice du Maitron : https://maitron.fr/spip.php?article24000. On n'y parle pas ici du culte de la personnalité, aspect qui est évoqué dans le corps du texte, mais sans exagération. Il semblerait que l'on ait accordé une importance excessive à ce phénomène dans WP.-- DCh50 (discuter) 30 octobre 2022 à 15:28 (CET)Répondre
Le culte de la personnalité au sein du PCF a fait l'objet d'une étude particulière d'Annie Kriegel (« Bureaucratie, culte de la personnalité et charisme. Le cas français : Maurice Thorez, secrétaire général du PCF », dans Communismes au miroir français, Gallimard, 1974, p. 130-160). De surcroît, ce culte est mentionné par de nombreuses autres sources secondaires, tels les ouvrages de Philippe Robrieux (Maurice Thorez : vie secrète et vie publique), Stéphane Courtois (Le Bolchevisme à la française), Annette Wieviorka (Maurice et Jeannette : biographie du couple Thorez), Roger Martelli, Jean Vigreux, Serge Wolikow (Le Parti rouge : Une histoire du PCF, 1920-2020) et la thèse de Mathilde Regnaud [1], sans parler de la notice précitée du Maitron.
Du reste, comme le souligne Michel Winock (Le Socialisme en France et en Europe, XIXe – XXe siècle), les procès politiques internes du PCF (affaires Barbé-Célor, Casanova-Servin, etc.) constituent « le pendant nécessaire au culte de la personnalité » de son secrétaire général.
Par conséquent, le RI ne saurait faire l'impasse sur cette variante spécifiquement française de certains mécanismes politiques caractéristiques du régime stalinien. Plutôt que de vouloir écarter la mention de cet aspect essentiel, centré autour de la figure de Thorez, nous ferions mieux de nous inspirer de la notice du Maitron pour compléter substantiellement le RI (assez indigent en l'état, effectivement) en mentionnant les autres points importants de la biographie du secrétaire général, seul moyen de corriger le « déséquilibre » structurel du résumé. --Guise (discuter) 30 octobre 2022 à 21:07 (CET)Répondre
Merci pour ces précisions Guise.
« Il me semble que vous ne connaissez pas trop bien le sujet ». Sans animosité non plus, méconnaître que les partis communistes à l'époque du stalinisme promouvaient localement le culte de la personnalité de leur leader national, en particulier en France, est historiographiquement assez problématique. Polymagou (discuter) 30 octobre 2022 à 22:22 (CET)Répondre
Excuse moi si tu as mal pris mon message @Polymagou, je n'ignorais pas ces faits historiques, je me suis juste demandé à la lecture s'ils avaient leur place dans ce RI mal fagoté. Mais, au moins, mon message a attiré l'attention sur ce RI indigent et des gens plus calés ont proposé des pistes pour l'améliorer.--Champeillant (discuter) 30 octobre 2022 à 23:49 (CET)Répondre

Une source non admissible : L'Humanité des années 1930 ou 1960 modifier

Justification du retrait des phrases sourcées avec L'Humanité ancienne manière :

  • Wikipédia:Sources fiables : la limite de péremption des sources est de 20 à 30 ans. Les sources obsolètes deviennent primaires. Le travail inédit à partir de sources primaires est prohibé sur des sujets litigieux.
  • L'Humanité est tout sauf neutre dans ces années-là et sur le sujet de Maurice Thorez en particulier. Elle avait une ligne stalinienne dans les années 1930 ; pas d'infos sur les années 1960, mais ce n'était sans doute guère mieux et de toute façon, l'Humanité n'est pas une source indépendante du sujet.
  • On peut tout de suite fermer Wikipédia:Observatoire des sources si on laisse en place ce type de source.
  • Comme déjà dit dans mon commentaire de diff, j'ai affaire à des contributeurs qui entendent normaliser et banaliser l'usage de sources pro-nazies des années 1940, et qui peuvent alléguer que l'on utilise bien L'Huma dans Maurice Thorez, donc pourquoi pas une source pro-nazie de 1942 ailleurs. Pour moi c'est   Non dans les deux cas.

Je ne partage pas l'impression que mes suppressions cassent le fil du récit. Mais si c'était le cas, ce serait un moindre mal par rapport au fait de cautionner des sources de mon point de vue criminelles. JMGuyon (discuter) 4 février 2023 à 22:02 (CET)Répondre

Source primaire certes, donc à utiliser avec discernement comme indiqué par WP:SPS, pas à bannir.
Comme passages cassés par le retrait des phrases sourcées par L'Humanité, il y a ceux (comme celui sur le nombre de personnes aux obsèques) de la forme :Le PCF affirme A<ref L'Huma>. D’autres personnes nuancent, contestent ou réagissent à l'affirmation du PCF<ref source secondaire>.
Il y a aussi des paragraphes entièrement non sourcés à part la phrase sourcée par l'Huma. Dans ce cas cette phrase n'est a priori pas plus suspecte que le reste du paragraphe. Il faut tout juger sur pièce et choisir entre {{refsou}}, {{refnec}} et la suppression directe qui est à réserver aux affirmations invraisemblables ou non neutres.
C'est à Wikipédia qu'on demande d'être toujours neutre, pas à ses sources. --l'Escogriffe (✉) 5 février 2023 à 03:25 (CET)Répondre
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