Clodion le Chevelu

premier roi des Francs Saliens

Clodion
Illustration.
« Clodion roy de France », vue d'artiste par Jean Dassier (1676-1763), Bibliothèque nationale de France[Note 1].
Titre
Roi des Francs saliens
Vers 428 – Vers 450
Prédécesseur Théodomir
Successeur Mérovée
Biographie
Dynastie Mérovingiens
Date de naissance Vers 390
Date de décès Vers 450
Enfants Mérovée
Clodovald ?

Clodion dit « le Chevelu », appelé dans les sources primaires Cloio ou Chlogio, né vers 390 et mort vers 450, est un chef des Francs saliens, l’un des peuples germaniques qui constituent la ligue des Francs. Il est essentiellement connu pour être le plus ancien roi de la dynastie des Mérovingiens dont l’existence soit certaine. Clodion n’est connu que par deux brèves mentions, ce qui rend difficile l’établissement d’une biographie par les historiens.

Vers le milieu du Ve siècle, Clodion pénètre avec son armée en territoire romain et s’empare du Cambrésis et de l’Artois méridional. Il fonde ainsi un petit royaume franc dont héritera son descendant Clovis Ier et qui sera l’embryon du futur royaume de France.

Contexte modifier

Les sources modifier

Clodion est connu uniquement par deux sources d'époque, le Panégyrique de Majorien de Sidoine Apollinaire en 458 et l’Histoire des Francs de Grégoire de Tours en 592[1] :

« Quand il [Majorien] défendit Tours qui redoutait la guerre, tu [Aetius] n'étais pas là : peu de temps après, vous combattiez ensemble dans les plaines ouvertes de l'Artois, que le Franc Clodion (Cloio) avait envahies. Il est en ces lieux un carrefour où les routes aboutissent à un étroit chemin ; la chaussée resserrée, placée sur pilotis, traverse au bout d'une longue distance le bourg d'Helena dominé par l'arche d'un pont et en même temps un cours d'eau. C'est là-bas que tu avais pris position et Majorien à cheval combattait au pied même du pont. Par hasard, sur une colline proche de la rive, on célébrait bruyamment un mariage barbare et au milieu des danses nordiques la nouvelle épousée était unie à un mari aussi blond qu'elle. Majorien, dit-on, leur fit mordre la poussière ; son casque résonnait sous les coups et sa cuirasse, opposant ses écailles au choc des lances, détournait de lui la blessure, jusqu'au moment où l'ennemi battu tourna le dos. »

— Sidoine Apollinaire, Panégyrique de Majorien, 458 - traduction d'André Loyen.

« On rapporte également que Clodion, qui était alors un homme capable et très noble dans sa nation, a été roi des Francs ; il habitait dans la forteresse de Dispargum, qui est dans le territoire des Thuringiens. Dans ces contrées, mais au midi les Romains habitaient jusqu'au fleuve de la Loire. Au-delà de la Loire les Goths dominaient. Les Burgondes qui suivaient aussi la secte d'Arius habitaient de l'autre côté du Rhône qui coule près de la cité de Lyon. Quant à Clodion (Chlogio), il envoya des éclaireurs dans la ville de Cambrai, et quand tout fut exploré, lui-même les suivit ; il écrasa les Romains et s'empara de la cité où il ne résida que peu de temps, puis il occupa le pays jusqu'au fleuve de la Somme. Certains prétendent que de sa lignée est sorti le roi Mérovée, de qui Childéric fut le fils. »

— Grégoire de Tours, Histoire des Francs, livre II, IX, 592 - traduction Robert Latouche.

Les Francs saliens et l'Empire romain au début du Ve siècle modifier

Avant l'avènement de Clodion, depuis 342 les Francs saliens sont installés comme fédérés à l'intérieur de l'Empire romain, dans le Nord de la Gaule, en Toxandrie[2], entre les marais mosans, au nord de l'actuelle Maastricht, et la forêt Charbonnière[3]. Depuis le , l'Empire romain est divisé en deux parties : l'Empire d'Orient et l'Empire d'Occident[4]. À partir de 407, plusieurs peuples germaniques pénètrent en Gaule et s'y installent. Les Wisigoths fondent un royaume en Aquitaine, les Alains (peuple non germanique) prennent leurs quartiers près d'Orléans, les Burgondes et les Alamans s'établissent le long du Rhin[5]. Durant le règne de Clodion, c'est Valentinien III qui dirige la partie occidentale de l'Empire romain[6].

Étymologie modifier

Selon l'historien Etienne Renard Cloio ou Chlogio viendrait du germanique hluda et signifierait « réputé ou illustre »[7]. Cette graphie exclut que son nom ait pour base le nom romain Claude[7]. De manière générale, le radical hlod est très présent dans la généalogie des Mérovingiens, on le retrouve dans Clovis (Chlodovecus), ce qui indique une parenté certaine avec Clodion[8] mais aussi dans Clodobert, Clodomir, Clodovald, Clodoswinthe, Clotaire et Clotilde[9],[10].

Biographie modifier

 
Les conquêtes de Clodion (limites approximatives).

Clodion commence à régner vers 428[11],[12]. Il succède peut-être au roi des Francs Théodomir, sans que l'on sache s'il y a des années d'interrègne entre les deux rois[Note 2],[13]. Il dirige le peuple des Francs saliens depuis sa capitale, la forteresse de Dispargum, située à l'est du Rhin[14].

Vers 432-435[15], Clodion apprend que les villes de la province romaine de Belgique seconde sont sans défense[16]. En effet, Aetius le général romain chargé de la défense de la Gaule a prélevé beaucoup de soldats de ces territoires pour combattre tour à tour les Burgondes, les Alains, les Francs rhénans, les révoltes antifiscales et les Wisigoths[17]. Clodion décide donc de monter une expédition et mobilise toute son armée. Traversant la forêt Charbonnière, les Francs s'emparent de Tournai, emportent Cambrai et Arras au premier assaut et réduisent tout le pays des environs jusqu'à la Somme[18],[19]. En fait, plus que des pillages faciles, Clodion cherche à conférer à son autorité de roi guerrier une assise territoriale[20], qu'il veut voir s'étendre sur le riche territoire entre le Rhin, la Somme, la Meuse et la mer du Nord[21]. L'occupation perdure quelques années sans qu'Aetius tente d'y mettre fin. Le général romain a en effet beaucoup à faire ailleurs[22].

Vers 445-448, Clodion, qui célèbre les noces d'un membre important de son armée au bourg d'Helena près d'Arras[23],[24], est attaqué par le général Aetius et son lieutenant Majorien[25]. Le général veut remettre au pas les Francs saliens qui ont annexé des territoires sans son autorisation[26],[12]. Clodion, qui n'est pas préparé à l'affrontement, est contraint de fuir[27]. Cependant, Aetius est conscient qu'il n'a pas les moyens militaires pour occuper à nouveau le territoire. Il préfère donc renégocier avec Clodion le fœdus, le traité d'alliance de 342 qui fait des Francs saliens des fédérés combattant pour Rome[28]. Il les autorise à s'installer dans l'Empire, en l'occurrence sur les territoires qu'ils ont déjà conquis à Tournai et leur laisse peut-être aussi les territoires d'Arras et de Cambrai[29],[30]. Clodion reçoit d’ailleurs cette dernière ville comme capitale[31],[32]. Il s'agit là des origines du futur royaume franc de Clovis Ier[33].

Après plus d'une vingtaine d'années de règne, Clodion meurt peu avant l'an 451[34]. Selon la coutume franque, son royaume est divisé entre ses fils. L'aîné, sans doute Mérovée, obtient la ville de Tournai et sa région[35]. Un second héritier a peut-être obtenu Cambrai et un troisième Tongres[36].

Débats historiographiques modifier

Plusieurs éléments de la biographie de Clodion restent obscurs. Certains autres sont encore discutés par les historiens. Sont notamment controversés son lieu d'origine, sa généalogie, ses sources historiques et son surnom.

Dispargum modifier

La seule information que donne Grégoire de Tours pour situer Dispargum est que, à son époque (seconde moitié du VIe siècle), cette forteresse est située dans un territoire occupé par les Thuringiens[Note 3]. Malheureusement ni Grégoire de Tours ni son contemporain le poète Venance Fortunat n'indiquent les limites de la Thuringe au VIe siècle[Note 4].

En 1893, l'historien Godefroid Kurth refuse de chercher la localisation de Dispargum. Il rappelle d'ailleurs que ce lieu peut être légendaire[14]. En 1896, Kurth est plus affirmatif. Il indique que « tout porte à croire que cette localité n'a existé que dans la poésie »[37]. En 1979, l'historienne Émilienne Demougeot n'identifie pas formellement Dispargum, se contentant de le situer aux confins de la Belgique et de la Hollande[16]. En 1988, l'écrivain Georges Bordonove indique que la ville n'est toujours pas identifiée[20].

En 1720, Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont affirme qu'il faut voir le village de Duisburg, près de Bruxelles comme étant le Dispargum de Clodion[11]. Cette identification est reprise notamment par les historiens Pierre Riché et Patrick Périn en 1996[25]. Toujours en 1996, Michel Rouche hésite entre l'identification à Duisburg en Belgique et Duisbourg en Allemagne[15]. En 2014, l'historien Etienne Renard penche pour Duisburg[38].

Cependant, en 1999, en note de sa traduction de l' Histoire des Francs de Grégoire de Tours, Robert Latouche indique que Dispargum « n'est pas identifiée certainement ». Il rappelle que les « identifications qui ont été proposées - Duisburg en Belgique, Duisbourg en Allemagne - sont conjecturales »[39].

Généalogie modifier

L'historien Godefroid Kurth déclare en 1893 que « Clodion est le plus ancien roi que les chants populaires des Francs saliens aient fait connaître à Grégoire de Tours »[40]. Cette donnée est ensuite largement acceptée par les historiens ultérieurs[20]. En revanche, le nom de sa reine et le nombre de ses enfants sont inconnus[41]. Malgré cela, plusieurs historiens et généalogistes ont élaboré des hypothèses sur la parenté de Clodion en se basant sur des témoignages anciens ou en falsifiant certains éléments.

Hypothèses généalogiques modifier

Théodomir, Mérovée et Clodovald sont des personnages historiques qui sont souvent rattachés à Clodion par des généalogistes.

En 660, La Chronique de Frédégaire indique que le roi Théodomir a eu pour successeur son fils Clodion[42]. Cette filiation entre Théodomir et Clodion est considérée par les historiens comme une interpolation faite par Frédégaire à partir du texte de Grégoire de Tours[43],[44],[Note 2].

Grégoire de Tours écrit dans son Histoire des Francs que « certains prétendent que de sa lignée [celle de Clodion] est sorti le roi Mérovée ». À partir de ce passage, l'historien Godefroid Kurth affirme que Mérovée est donc le fils de Clodion[45]. Il est suivi dans cette hypothèse par plusieurs historiens[35]. Cependant, certains autres comme Pierre Riché et Patrick Périn sont plus circonspects et disent seulement que Mérovée « fut peut-être le fils de Clodion »[46] ou son neveu[47].

Deux généalogies du VIIIe siècle donnent également pour fils de Clodion, un certain Clodovald. Ces généalogies remplies d'erreurs ne sont généralement pas retenues par la plupart des historiens contemporains[Note 5], notamment par Godefroid Kurth[48],[Note 6]. Cependant, le fait qu'elles sont indépendantes l'une de l'autre et qu'elles citent toutes deux Clodovald (Ghlodobedus et Chlodebaudus) poussent certains généalogistes à admettre son historicité[49],[50]. Les historiens ne savent en revanche rien d'autre sur ce Clodovald, si ce n'est qu'il porte le même nom qu'un autre mérovingien, Clodovald plus connu sous le nom de saint Cloud[Note 7]. En 2014, l'historien Etienne Renard propose de voir en Clodovald, le fils unique de Clodion. Il l'aurait uni à la petite-fille de Mérovée. De leur union serait né le futur roi Chilpéric[51].

Falsifications modifier

Au fil des siècles, le manque d’information généalogique sur la famille de Clodion se voit comblé arbitrairement. Ainsi, au VIIIe siècle, l’auteur anonyme du Liber historiæ Francorum donne pour père de Clodion, le mythique Faramund. Au XIVe siècle, c'est Jacques de Guyse dans son Histoire du Hainaut qui indique que Clodion est le père du personnage légendaire Aubéron[52]. Plus tard, au XVIIe siècle le poète Jean Desmarets de Saint-Sorlin attribue à Clodion dans un de ses ouvrages, une femme du nom d’Ildegonde[53]. Enfin au XIXe siècle, Alexandre Lenoir, dans son livre Musée des monuments français, indique que la mère de Clodion se nomme Argote[54].

Sources modifier

L'écrivain Sidoine Apollinaire (430-486) est un contemporain de Clodion, ce qui n'est pas le cas de l'évêque Grégoire de Tours (539-594). Selon l'historien belge Godefroid Kurth dans son Histoire Poétique des Mérovingiens, la source de l'évêque de Tours serait un chant populaire. L'historien avance qu'il « existait donc, au temps de Grégoire de Tours, […] un chant populaire sur la prise de la Gaule belgique par les Francs de Clodion. Et notre narrateur [Grégoire], fidèle à son procédé, a extrait de ce document la seule chose qu'il considérât comme historique »[55].

Surnom modifier

Le surnom « le Chevelu » vient de cette phrase de Grégoire de Tours à propos des premiers rois Francs : « [Les Francs] auraient créé au-dessus d'eux dans chaque pays et chaque cité des rois chevelus appartenant à la première et, pour ainsi dire, à la plus noble famille de leur race ». Clodion serait ainsi le roi chevelu de la forteresse de Dispargum[Note 3]. Ce surnom est utilisé au moins depuis 1616[56].

Cette coutume de différencier les hommes avec leur chevelure abondante ou non est répandue chez les Germains. Les Wisigoths la réservaient aux hommes libres, et les Vandales Hasdings l’avaient réservé à la famille royale, tout comme les Mérovingiens[57].

Clodion ancêtre des dynasties royales : un symbole légitimant modifier

 
Estampe du roi Clodion réalisée en 1690 par Nicolas II de Larmessin[Note 1].

Clodion n’est pas le roi des origines le plus important dans le processus de légitimation de la dynastie mérovingienne, comme le montre l’interprétation symbolique d’une légende concernant la naissance de Mérovée. Grégoire de Tours n'a pas voulu la reprendre, soit car elle était trop problématique[58], mais plus sûrement à cause de son caractère païen[59],[60]. Au VIIe siècle, la Chronique de Frédégaire, en donne une version[59]. L'historien Godefroid Kurth la résume ainsi : « Un jour que la reine, femme de Clodion, se baignait dans la mer, un dieu s'unit à elle, et de cette union naquit Mérovée, le héros éponyme de la dynastie franque. » Le dieu en question est une bête de Neptune (Bistea Neptuni), un Quinotaure, un dieu fluvial anguipède à cinq cornes[61]. Sur le plan purement factuel, cette légende donne d'ailleurs un élément que Grégoire de Tours n'indique pas : Mérovée aurait pour mère la femme de Clodion[62].

Cette hiérogamie est fondatrice de la légitimité mérovingienne, et fait de Mérovée le premier élément d’une triade de fonctions dumézilienne. Son père étant un taureau venu de la mer, Mérovée assume par ce double symbole la fonction de fertilité, Childéric assumant la fonction de la violence et Clovis la fonction sacrée[63]. Cette légitimation symbolique et sacrée écarte donc le roi Clodion (c’est son fils qui donne son nom à la dynastie). Malgré toutes les difficultés des Mérovingiens, la force de ce symbole garantit aux Mérovingiens que les rois seront toujours choisis dans leur famille (même si elle ne garantit pas à un roi en particulier de rester sur le trône, un remplaçant pouvant être trouvé dans sa famille)[64].

Mais, près d’un millénaire plus tard, le souvenir de Clodion s’étant transmis, il est considéré comme un des fondateurs de la monarchie franque et des dynasties qui lui succèdent. Cinquante-huit statues des rois de France ornent la salle d’apparat du palais que Philippe le Bel se fait construire sur l’île de la Cité au début du XIVe siècle, dont celle de Clodion. Le but de Philippe le Bel est de renforcer sa légitimité, à la fois en faisant remonter la monarchie au-delà de l’élection de Clovis, et en rappelant que les trois « races » (Mérovingiens, Carolingiens et Capétiens) n’en formaient plus qu’une dont les sangs s’étaient mélangés[65].

Clodion demeure un symbole légitimant jusqu’à la fin de la monarchie en France. Encore sous Louis XIV, on faisait des Francs les fondateurs de la noblesse, par le droit du conquérant. Lorsqu'en 1713 l’abbé Gabriel Daniel met en doute l’existence de Faramund, Clodion et Mérovée dans son Histoire de France depuis l’établissement de la monarchie française dans les Gaules, on lui reproche de porter atteinte à la majesté de la monarchie[66],[67].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. a et b Cette représentation fantaisiste ne correspond à aucune réalité historique.
  2. a et b Théodomir est du moins le dernier roi Franc dont parle Grégoire de Tours avant d'aborder Clodion. Voir Histoire des Francs, livre II, IX, 592 :

    « Nous lisons aussi dans les Tables consulaires que Théodomir, roi des Francs fils de feu Richomer, et sa mère Ascyla, ont été égorgés. On rapporte également que Clodion… »

  3. a et b Histoire des Francs, livre II, IX, 592.
  4. Grégoire de Tours indique seulement dans son Histoire des Francs qu'il faut franchir le Rhin pour passer en Thuringe. Venance Fortunat dans ses Poèmes est aussi vague. Il déclare seulement qu'en 556, le prince franc Sigebert bat les Thuringiens près de la rivière Naab.
  5. Émilienne Demougeot, Georges Bordonove, Stéphane Lebecq, Pierre Riché, Patrick Périn, Michel Rouche et Jean-Pierre Leguay ne le mentionnent même pas.
  6. Godefroid Kurth rejette Clodovald, mais admet que Clodion a pu avoir plusieurs fils. Le manque de documents de cette époque ne permet pas de trancher définitivement la question. D'ailleurs, Mérovée, le seul fils vraiment attesté de Clodion, est cité uniquement par un bref passage de Grégoire de Tours et par l'une des généalogies sus mentionnée.
  7. Voir Histoire des Francs, livre III, VI, 592.

Références modifier

  1. Renard 2014, p. 1001-1002.
  2. Martin 1852, p. 286 :

    « Puis la même chronique et l’évêque Idace ajoutent qu’en 342, Constant vainquit ou pacifia les Francs. La plupart des envahisseurs furent probablement rejetés au-delà du Rhin, mais une des principales peuplades obtint de rester cantonnée, comme sujette ou alliée de l’Empire, en Batavie et en Toxandrie, région mal limitée, dans laquelle on avait fini par comprendre tout l’ancien pays ménapien (le Brabant) entre l’Escaut et la Meuse. Ces premiers Francs établis dans la Gaule étaient les fameux Saliens. »

  3. Leguay 2002, p. 93 :

    « Les Francs saliens […] gouvernés au début du Ve siècle par un obscur C(h)lodion, sont installés en Toxandrie, au sud du Zuyderzée, entre les marais mosans […] et la forêt Charbonnière. Ils profitent de l’affaiblissement de l’Empire romain pour s’étendre en Flandre, s’installer sur les bords de l’Escaut (vers 430-435) et chercher ensuite à occuper l’Artois et la Picardie (450). »

  4. Le Nain de Tillemont 1720, p. 839.
  5. Inglebert et Levasseur 2009, p. 40 :

    « Les Vandales, des Alains et des Suèves […] au début de 407, […] passent en Gaule, à la recherche de territoires où s'installer. […] Puis c'est au tour des Burgondes et des Alamans d'arriver sur le Rhin. […] Les Barbares [Vandales et Suèves] passent en Espagne en 409. […] Au 412, les Wisigoths d'Athaulf arrivent en Gaule depuis l'Italie et occupent l'Aquitaine. »

  6. Demougeot 1979, p. 564 :

    « En 425, il avait combattu l’usurpation de Jean à Ravenne et installé en Occident Valentinien III. »

  7. a et b Renard 2014, p. 1014.
  8. Rouche 1996, p. 202.
  9. Riché et Périn 1996, p. 98-112.
  10. Robert Latouche dans Grégoire de Tours, Histoire des Francs, éditions Les Belles lettres, p. 333-334.
  11. a et b Le Nain de Tillemont 1720, p. 638 :

    « Comme Frédégaire dit de Théodomir ce que les autres historiens de France disent de Faramond & qu’il le fait père & prédécesseur immédiat de Clodion ; Usserius croit que Faramond est ce Théodomir même. C’est pourquoi il met sa défaite & sa mort en l’an 428, auquel on fait commencer Clodion & auquel nous apprenons de Saint Prosper que les Français furent chassez par Aece, de la partie des Gaules voisine du Rhin, qu’ils avaient occupée & qu’ils possédaient. [Cette défaite des Français] n’empêcha pas Clodion d’habiter [depuis] dans le château de Disparg à l’extrémité de la Thuringe, selon le texte de Saint Grégoire, c’est-à-dire à Duysbourg petit place de Brabant, [environ à trois lieues de Bruxelles en déclinant un peu de l’Orient au Midi] qui était autrefois sur les confins du diocèse de Tongres. »

  12. a et b Geary 1989, p. 101.
  13. Bordonove 1988, p. 34 :

    « Grégoire ignore, et nous ignorons avec lui, si Théodomir était un aïeul de Clodion, donc de Clovis. »

  14. a et b Kurth 1893, p. 118 :

    « C'est donc bien dans la civitas Tungrorum, c'est-à-dire dans les vastes plaines de la Campine, de la Hesbaye et du Brabant actuels, que, d'après la tradition recueillie par Grégoire, les Francs sont venus s'établir après avoir quitté l'île des Bataves et franchi le Rhin. C'est là aussi que nous devons chercher le Dispargum castrum dont Grégoire fait la résidence du premier roi connu des Saliens, puisqu'il nous dit formellement que cette localité est située in terminum Thoringirum, c'est-à-dire dans le pays des Tongriens. Je ne fatiguerai pas le lecteur à recommencer avec lui la décevante recherche de cet introuvable séjour des premiers rois francs. Soit que le nom doive être considéré comme la traduction germanique d'un nom latin, soit qu'il faille y voir une appellation tout à fait légendaire, soit encore qu'on puisse le rapporter à Diest ou à Duisburg en Brabant… »

  15. a et b Rouche 1996, p. 108 :

    « Avec comme fortification romaine un lieu appelé aujourd'hui Duisbourg, sur la rive droite, ou quelque part au sud des Pays-Bas […]. Le roi des Francs profita probablement des troubles des années 432-435 pour sortir de Toxandrie et pour battre les lètes des garnisons de Tournai et de Cambrai. »

  16. a et b Demougeot 1979, p. 489 :

    « Selon Grégoire de Tours, Clodion, auquel il donne le titre de roi, résidait avant son incursion en Belgique II « dans la forteresse de Dispargum, dans le pays des Thuringiens », pays identifié au petit royaume des Warnes voisin de celui des Thuringiens du bas Rhin, car Dispargum si situerait aux confins de la Hollande et de la Belgique actuelles. »

  17. Inglebert et Levasseur 2009, p. 50 :

    « En 435 […] les Burgondes de Gondohar et les Alains de Goar attaquent la Belgique première. Les Francs Ripuaires prennent Cologne et Trèves, des révoltes antifiscales (bagaudes) éclatent en Armorique (Tibatton) […] et les Wisigoths attaquent Narbonne. […] Aetius l'emporte : le royaume des Burgondes est détruit par Attila (436), Tibatton est fait prisonnier (437), Trèves est repris et les Wisigoths repoussés en […] 439. »

  18. Kurth 1896, p. 159-162.
  19. Lebecq 1990, p. 39 :

    « Il est clair qu'à ce moment-là la lignée de Clovis, dans laquelle se singularisent vers le milieu du siècle Clodion (Hlodio), maître du Cambrésis et de l'Artois méridional… »

  20. a b et c Bordonove 1988, p. 35 :

    « Clodion est le premier roi reconnu par les historiographes. Il résidait à Dispargum, lieu qui n'a pas été identifié. Se croyant assuré de l'impunité, il descendit vers le sud […]. L'intention de Clodion était nette : non point razzier un riche territoire et déguerpir, mais le conquérir. »

  21. Bayard 1983, p. 273 :

    « L'avance franque […] se situe aux portes d'Arras : les régions situées au nord de la Sambre et de la Meuse sont apparemment sous leur contrôle. […] La ville d'Amiens, se situant sur la rive sud du fleuve […] ne serait pas encore vers les années 454 […], sous le contrôle des Francs. Il faut même croire que la Somme constituant une frontière commode à reconnaître. »

  22. Rouche 1996, p. 110 :

    « Ce furent aussi les absences d'Aetius qui permirent au premier roi franc salien connu, Clodion, de s'avancer depuis la Toxandrie jusqu'à la Somme. »

  23. Renard 2014, p. 1005-1007.
  24. Kurth 1896, p. 163 :

    « On a beaucoup discuté sur l'emplacement de ce vicus Helena, qu'on a identifié tour à tour […] avec Vieil-Hesdin (Pas-de-Calais), avec Hellemmes (Nord). Je ferai remarquer qu'avant tout il faut chercher Helena au sud de l'Artois […] ce qui écarte […] Hellemmes, situé au nord de cette province, ensuite qu'il est sur le cours d'une rivière et près d'une chaussée romaine, ce qui se rapporte parfaitement à Vieil-Hesdin. »

  25. a et b Riché et Périn 1996, p. 103 :

    « Clodion, à partir de sa forteresse de Dispargum sans doute Duisburg entre Bruxelles et Louvain envahit la Belgique seconde et occupa la région de Cambrai. Il fut battu près d'Arras par Majorien et Aetius au Vicus Helena (Hélesmes) en 448. Il […] garda Tournai et signa un pacte avec Aetius. […] Grégoire de Tours hésite à lui donner comme fils Mérovée. »

  26. Kurth 1896, p. 163 :

    « Aetius accourait jusqu'à l'extrémité septentrionale de la Gaule pour mettre à la raison le seul de ces peuples sur lequel il n'eût as encore remporté de trophées. »

  27. Kurth 1893, p. 144-145 :

    « Un fait cependant est certain, c'est que Clodion a en effet guidé les Francs à la conquête de la Gaule belgique. […] Clodion avait pénétré avec son armée dans les vastes campagnes de l'Artois. […] Campé auprès du Vicus Helena, les guerriers francs célébraient joyeusement la noce d'un des leurs lorsque soudain, par la chaussée, Aetius déboucha dans la vallée […]. En un clin d'œil, le désordre des combats succède au désordre de la noce. […] On ne sait d'ailleurs pas comment les choses se sont passées après le succès remporté par Aetius. Il peut avoir traité avec les barbares immédiatement après sa victoire, et leur avoir laissé le pays où ils s'étaient établis […]. Clodion, d'autre part, peut s'être étendu vers le sud à la faveur de ce traité, avec la qualité d'allié ou de confédéré. »

  28. Rouche 1996, p. 116-117:

    « Cette même année 448 […] Majorien et Aetius se jetèrent sur les Francs saliens de Clodion qui se trouvaient […] au bord d'une rivière appelée alors l'Elnone, près du vicus Helena, aujourd'hui la Scarpe, éloignée de la cité de Tournai d'une soixantaine de kilomètres. […] Aetius rétablit le fœdus antérieur en laissant Tournai à Clodion qui fut probablement reconnu chef de troupes romaines. »

  29. Bordonove 1988, p. 36 :

    « Clodion demanda la paix. Aetius la lui accorda : politique habile, il laissa aux Francs les villes et les territoires qu'ils avaient conquis. Les Francs s'installèrent donc définitivement entre la Somme, le Rhin, la Meuse et la mer. »

  30. Duchet-Suchaux et Périn 2002, p. 28.
  31. Demougeot 1979, p. 490 :

    « Clodion […] a gardé celle de Tournai qui devient la capitale de son royaume au moins sur le règne de son successeur, Mérovée. »

  32. Ropars 1993, p. 8.
  33. Kurth 1896, p. 163-165.
  34. Kurth 1893, p. 158 :

    « Si comme tout le montre, Mérovée, fils de Clodion qui fleurit en 430, et père de Childéric qui règne déjà en 457, était roi des Francs lors de la bataille de Mauriac (451), c'est lui qui a été à la tête du contingent franc d'Aetius, et c'est lui qui, après la victoire, s'est laissé duper, au dire de la tradition, par le général romain. »

  35. a et b Bordonove 1988, p. 40 :

    « On peut donc admettre que Mérovée fut le fils du roi Clodion. Cependant la question se pose de savoir s'il était son fils unique et son unique héritier. L'histoire de Clovis suggère que Mérovée eut des frères. Selon la coutume franque, le royaume fut divisé. Mérovée aurait reçu pour sa part la ville de Tournai et sa région. »

  36. Kurth 1896, p. 171-172 :

    « La monarchie qu'il [Clodion] avait créée eut le sort de toutes les royautés barbares : elle fut morcelée. […] Et nous savons que les rois de Tournai et de Cambrai étaient parents, c'est-à-dire que Clodion était leur ancêtre commun. Qu'est-ce dire, sinon qu'après la mort de ce prince, conformément au droit barbare […], ses fils partagèrent sa monarchie comme un héritage privé ? Il y eut à tout le moins trois parts. L'une qui comprit Tournai avec la Morinie et la Ménapie, devait aller depuis le Waal jusqu'à la Somme. La seconde, qui avait pour capitale Cambrai, correspondait dans les grandes lignes à l'ancienne cité des Nerviens […]. La troisième enfin […] elle correspondait à la cité de Tongres en tout ou en partie. »

  37. Kurth 1896, p. 150.
  38. Renard 2014, p. 1002-1003.
  39. Robert Latouche dans Grégoire de Tours, Histoire des Francs, éditions Les Belles lettres, p. 98.
  40. Kurth 1893, p. 133.
  41. Bordonove 1988, p. 33 :

    « Faute de documents, on ne saurait établir sérieusement la généalogie de Clovis. »

  42. Frédégaire, Chronique, 2-9.
  43. Kurth 1893, p. 135 :

    « Il fait de Théodomir et de Richomer des rois saliens : erreur manifeste, puisque autrement Grégoire, qui est la seule source par laquelle il connaisse tout ceci, aurait eu soin de la dire. »

  44. Settipani 1996, p. 29 :

    « Frédégaire, ajoute que Théodomir fut le père de Clodion, mais il s'agit évidemment d'une interpolation au passage de Grégoire de Tours. »

  45. Kurth 1896, p. 173.
  46. Riché et Périn 1996, p. 228-229, notice « Mérovée ».
  47. Duchet-Suchaux et Périn 2002, p. 2.
  48. Kurth 1893, p. 517-523 :

    « Qu'est-ce que ces mystérieux personnages Chlodebaud, Chilpéric et Genniod, que cette généalogie intercale, le premier entre Clodion et Mérovée, les deux autres entre Mérovée et Childéric ? Je ne les ai jamais rencontrés, ni dans les sources, ni dans les traditions fabuleuses du Moyen Âge. En attendant que de nouvelles recherches, peut-être destinées à rester infructueuses, me permettent de parler plus catégoriquement à leur sujet, je me borne à placer ici un point d'interrogation, et je passe outre. »

  49. Settipani 1996, p. 30-31 :

    « L'histoire de Clodovald est confirmée par la forme de son nom, dérivée de celui de Clodion et que l'on retrouve plus tard chez les Mérovingiens historiques (Saint Clodovald). […] Clodovald serait ainsi non le père de Mérovée mais son frère. »

  50. Renard 2014, p. 1011.
  51. Renard 2014, p. 1037.
  52. Jacques de Guyse, Histoire de Hainaut, vol. 12, Valenciennes, (lire en ligne).
  53. Jean Desmarets de Saint-Sorlin, Clovis ou la France chrétienne, Paris, .
  54. Alexandre Lenoir, Musée des monuments français, Paris, (lire en ligne).
  55. Kurth 1893, p. 140.
  56. Eustache de Refuge, Traité de la cour ou instruction des courtisans, Paris, (lire en ligne).
  57. Gaulme 1996, p. 532.
  58. Robert Latouche dans Grégoire de Tours, Histoire des Francs, éditions Les Belles lettres, p. 99 :

    « L'existence de Mérovée est plus incertaine que celle de Clodion ; elle apparaît à Grégoire de Tours lui-même comme problématique et il a eu le bon sens d'écarter la légende singulière que Frédégaire a colportée sur la naissance de ce roi hypothétique. »

  59. a et b Kurth 1893, p. 150 :

    « Frédégaire rend inepte et à peu près inintelligible l'histoire qu'il raconte, parce qu'il veut la sauver tout en la dépouillant de son caractère païen. »

  60. Crêtaux 1991, p. 127.
  61. Rouche 1996, p. 184.
  62. Kurth 1893, p. 151.
  63. Crêtaux 1991, p. 125-126.
  64. Gaulme 1996, p. 533-534.
  65. Erlande-Brandebourg 2007, p. 192.
  66. Poliakov 1970, p. 423.
  67. Grell 1996, p. 194-195.

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

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Sources primaires modifier

Sources secondaires modifier

  • Didier Bayard, « Epilogue », Revue archéologique de Picardie, Amiens, vol. 2, no spécial 2,‎ (ISSN 0752-5656, lire en ligne).  
  • Georges Bordonove, Clovis et les Mérovingiens, Paris, Pygmalion, , 318 p. (ISBN 978-2-7564-0244-4).  
  • Sophie Crêtaux, « Confrontations et syncrétismes symboliques chez les Mérovingiens et les Riourikides », Revue des études slaves, vol. 1, no 63,‎ , p. 123-143 (lire en ligne).  
  • Émilienne Demougeot, La Formation de l'Europe et les invasions barbares, vol. III, t. 2 : De l'avènement de Dioclétien (284) à l'occupation germanique de l'Empire romain d'Occident (début du VIe siècle) : le Ve siècle, Paris, Aubier, coll. « Collection historique », (1re éd. 1969), 519 p. (ISBN 2-7007-0146-1).  
  • Gaston Duchet-Suchaux et Patrick Périn, Clovis et les Mérovingiens, Paris, Tallandier, coll. « La France au fil de ses rois », , 160 p. (ISBN 2-235-02321-5).  
  • Alain Erlande-Brandebourg, « Le palais des rois de France à Paris par Philippe le Bel », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 1, no 151,‎ , p. 183-194 (lire en ligne).  
  • Katalin Escher, Clovis et les premiers Mérovingiens, Chamalières, Lemme Edit, , 107 p. (ISBN 978-2-917575-53-6).
  • François Gaulme, « La royauté sacrée et sa christianisation : réflexions sur le lien du politique et du religieux », Histoire, économie et société, vol. 15, no 4,‎ , p. 525-569 (lire en ligne).  
  • Patrick Geary, Naissance de la France : Le monde mérovingien, Paris, Flammarion, , 292 p. (ISBN 978-2-08-081274-2).  
  • Chantal Grell, « Clovis du Grand Siècle aux Lumières », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 1, no 154,‎ , p. 173-218 (lire en ligne).  
  • Hervé Inglebert (textes) et Claire Levasseur (cartographie), Atlas de Rome et des barbares : la fin de l'Empire romain en Occident (IIIe – VIe siècle), Paris, Autrement, coll. « Atlas-mémoires », , 80 p. (ISBN 978-2-7467-1267-6, présentation en ligne).  
  • Godefroid Kurth, Clovis, Tours, Alfred Mame et fils, , XXIV-630 p. (présentation en ligne, lire en ligne)
    Réédition : Godefroid Kurth, Clovis, le fondateur, Paris, Tallandier, coll. « Biographie », , XXX-625 p. (ISBN 2-84734-215-X).
  • Godefroid Kurth, Histoire poétique des Mérovingiens, Paris, Alphonse Picard et Fils, , 562 p. (ISBN 978-2-01-255571-6, lire en ligne).  
  • Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, Histoire des empereurs et des autres princes qui ont régné durant les six premiers siècles de l’Église, vol. 5, Paris, Charles Robustel, (ISBN 978-1-172-81973-7, lire en ligne).  
  • Stéphane Lebecq, Nouvelle histoire de la France médiévale, vol. 1 : Les origines franques, Ve – IXe siècle, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points. Histoire » (no 201), , 317 p. (ISBN 2-02-011552-2).  
  • Jean-Pierre Leguay, L'Europe des États Barbares Ve – VIIIe siècle, Paris, Belin, , 383 p. (ISBN 978-2-7011-3254-9).  
  • Henri Martin, Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789, vol. 1, Paris, Furne, , 520 p. (ISBN 2-01-254924-1, lire en ligne).  
  • Léon Poliakov, « Des mythes des origines au mythe aryen », Annales - Économies, Sociétés, Civilisations, vol. 2, no 25,‎ , p. 408-433 (lire en ligne).  
  • Étienne Renard, « Le sang de Mérovée. « Préhistoire » de la dynastie et du royaume mérovingiens. », Revue belge de philologie et d'histoire, t. 92, fascicule 4,‎ , p. 999-1039 (lire en ligne).  
  • Pierre Riché et Patrick Périn, Dictionnaire des Francs - Les temps Mérovingiens, Paris, Bartillat, (ISBN 2-8410-0008-7).  
  • Jean-Michel Ropars, « La défense de l'Armorique dans les dernières années de l'Empire romain d'Occident, à travers une nouvelle interprétation d'un texte de Grégoire de Tours », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, vol. 100, no 1,‎ (lire en ligne).  
  • Pierre Riché et Patrick Périn, Dictionnaire des Francs - Les temps Mérovingiens, Paris, Bartillat, (ISBN 2-8410-0008-7).  
  • Christian Settipani, « Clovis, un roi sans ancêtre ? », Généalogie Magazine, Paris, no 153,‎ (ISSN 0754-9725).  

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