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Ligne de Carhaix à Loudéac

ligne de chemin de fer française
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Ligne de
Carhaix à Loudéac
Image illustrative de l’article Ligne de Carhaix à Loudéac
Train sur le viaduc de Bon-Repos.
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Carhaix, Rostrenen, Loudéac
Historique
Mise en service 1898 – 1902
Fermeture 1967
Concessionnaires Ouest (1883 – 1908)
État (1909 – 1937)
SNCF (1938 – 1969)
Ligne déclassée (à partir de 1969)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 487 000
Longueur 71,713 km
Écartement métrique (1,000 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Anciennement à voie unique
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La ligne de Carhaix à Loudéac est une ligne de chemin de fer française à voie unique, à écartement métrique non électrifiée faisant partie de l'ancien Réseau breton, située dans le département des Côtes-du-Nord et le département du Finistère.

Histoire modifier

La loi du (dite plan Freycinet) portant classement de 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d’intérêt général retient en n° 71, une ligne de « La Brohinière à la ligne de Châteaulin à Landerneau, par Loudéac et Carhaix[1] ». La ligne de Carhaix à Loudéac est déclarée d'utilité publique par une loi le [2].

 
Gare de Rostrenen.

Elle est concédée à titre définitif par l'État à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[3].

L'exploitation est assurée par la Société générale des chemins de fer économiques (SE) avec laquelle la compagnie de l'Ouest signe le , une convention d'affermage pour l'exploitation des lignes du réseau breton. Cette convention a été approuvée par décret le [4].

La ligne est ouverte le [5] entre Carhaix et Rostrenen et le entre Rostrenen et Loudéac. Elle constitue la ligne no 4 du Réseau Breton. Elle est fermée au trafic voyageurs le [6].

Actuellement la ligne est transformée en voie verte.

Tracé modifier

La ligne à une longueur de 71,713 kilomètres. Elle a son origine en gare de Carhaix puis dessert Maël-Carhaix. Elle atteint ensuite la gare de Rostrenen, dessert ensuite Gouarec, puis se dirige vers Mûr-de-Bretagne, Caurel et Loudéac, où elle rejoint la ligne de Saint-Brieuc à Pontivy et la ligne de Loudéac à La Brohinière[7].

  •  
    Gare de Mûr-de-Bretagne.
  •  
    Gare de Mûr-de-Bretagne dans son état actuel.
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    Gouarec - pont métallique.
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    Gare de Plouguernével.
  •  
    Gare de Gouarec.
  •  
    Gare de Caurel.

Notes et références modifier

  1. ↑ « N° 8168 - Loi qui classe 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d'intérêt général : 17 juillet 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, no 456,‎ , p. 6 - 12 (lire en ligne).
  2. ↑ « N° 10969 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer de Carhaix à Loudéac, avec raccordement à Goarec sur le canal de Nantes à Brest : 3 août 1881 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 23, no 649,‎ , p. 411 (lire en ligne).
  3. ↑ « N° 14218 - Loi qui approuve la convention passée, le 17 juillet 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 359 - 367 (lire en ligne).
  4. ↑ « N° 17854 - Décret qui approuve le traité passé, le 5 mars 1886, entre la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest et la Société générale des chemins de fer économiques pour l'exploitation des lignes à voie étroite qui lui ont été concédées en Bretagne par la loi du 10 décembre 1885 : 5 mars 1887 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 34, no 1083,‎ , p. 766 - 771 (lire en ligne).
  5. ↑ « Accueil - FACS », sur trains-fr.org (consulté le ).
  6. ↑ Pierre-Henri Emangard, Bernard Collardey et Pierre Zembri, Des omnibus aux TER, Paris, Éditions Vie du rail, , 462 p. (ISBN 2-902808-83-6 et 978-2-902808-83-0, OCLC 422255747, BNF 38846937, lire en ligne), p. 122
  7. ↑ * Dominique Paris et Pierre-Henri Emangard, Le Réseau Breton, LR PRESSE 2 Tomes, (ISBN 978-2-3753-6041-5)

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