Ligne de Carhaix à Rosporden

ligne de chemin de fer française

Ligne de
Carhaix à Rosporden
Image illustrative de l’article Ligne de Carhaix à Rosporden
La gare de Port-de-Carhaix
et le canal de Nantes à Brest.
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Carhaix-Plouguer, Gourin, Guiscriff, Scaër, Rosporden
Historique
Mise en service 1896
Fermeture 1967
Concessionnaires Ouest (1890 – 1908)
État (1909 – 1937)
SNCF (1938 – 1969)
Ligne déclassée (à partir de 1969)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 484 000
Longueur 48,750 km
Écartement métrique (1,000 m)
Nombre de voies Ligne déposée
(Anciennement à voie unique)

La ligne de Carhaix à Rosporden est une ligne ferroviaire française à voie métrique qui faisait partie de l'ancien Réseau breton. Elle s'étend dans les départements du Finistère, des Côtes-d'Armor et du Morbihan.

Elle constituait la ligne 484 000 du réseau ferré national.

Histoire modifier

La loi du (dite plan Freycinet) portant classement de 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d’intérêt général retient en n° 73, une ligne de « Carhaix à ou près Quimperlé, et Carhaix à ou près Morlaix[1] ». La ligne de Carhaix à Rosporden est donc concédée à titre éventuel par l'État à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le [2]. La ligne est déclarée d'utilité publique, rendant ainsi la concession définitive, par une loi le [3].

La ligne a été ouverte le [4] et constituait la ligne no 4 du Réseau breton. Elle a été fermée au service des voyageurs le et au service des marchandises le suivant[5]. Actuellement la ligne est transformée en voie verte.

Tracé modifier

Cette ligne avait une longueur de 48,750 kilomètres. Elle avait son origine en gare de Carhaix puis atteignait Port de Carhaix, gare d'échange avec la gare d'eau du canal de Nantes à Brest. Elle atteignait ensuite la gare de Motreff, limite du département des Côtes d'Armor, puis Gourin, capitale des Montagnes Noires, Scaër et enfin Rosporden, où elle rejoignait la ligne de Savenay à Landerneau.

La section de Carhaix à Port de Carhaix, construite à double voie, était commune avec la ligne de Carhaix à Camaret-sur-Mer.

Exploitation modifier

L'exploitation était assurée par la Société générale des chemins de fer économiques (SE) avec laquelle la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest avait signé le , une convention d'affermage pour l'exploitation des lignes du réseau breton. Cette convention a été approuvée par décret le [6],[7]

Notes et références modifier

  1. « N° 8168 - Loi qui classe 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d'intérêt général : 17 juillet 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, no 456,‎ , p. 6 - 12 (lire en ligne).
  2. « N° 16172 - Loi qui approuve une convention passée avec la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest pour l'exécution, à voie étroite, de divers chemins de fer : 10 décembre 1885 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 31, no 984,‎ , p. 1865 - 1868 (lire en ligne).
  3. « N° 23052 - Loi ayant pour objet la déclaration d'utilité publique et la concession définitive à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest de la ligne de Carhaix à Rosporden : 22 décembre 1890 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 41, no 1377,‎ , p. 1581 (lire en ligne).
  4. « Accueil - FACS », sur trains-fr.org (consulté le ).
  5. Pierre Laedrich, Bernard Rozé, André Jacot Le Réseau Breton Edition de l'Ormet, 1990, (ISBN 2-906575-05-4)
  6. « N° 17854 - Décret qui approuve le traité passé, le 5 mars 1886, entre la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest et la Société générale des chemins de fer économiques pour l'exploitation des lignes à voie étroite qui lui ont été concédées en Bretagne par la loi du 10 décembre 1885 : 5 mars 1887 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 34, no 1083,‎ , p. 766 - 771 (lire en ligne).
  7. * Dominique Paris et Pierre-Henri Emangard, Le Réseau Breton, LR PRESSE 2 Tomes, (ISBN 978-2-3753-6041-5)

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier