Brassac (Ariège)

commune française du département de l'Ariège

Brassac
Brassac (Ariège)
Église de Brassac à l'Oustalet.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Foix
Intercommunalité Communauté d'agglomération Pays Foix-Varilhes
Maire
Mandat
Laurence Degraves
2022-2026
Code postal 09000
Code commune 09066
Démographie
Gentilé Brassacois
Population
municipale
621 hab. (2021 en diminution de 3,27 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 56′ 49″ nord, 1° 32′ 17″ est
Altitude Min. 447 m
Max. 1 716 m
Superficie 24,33 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Foix
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Val d'Ariège
Législatives Première circonscription
Localisation
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Brassac
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Brassac
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Brassac
Liens
Site web brassacariegepyrenees.jimdo.com

Brassac est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.

Localisée dans le centre du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du pays de Foix, composé de la partie centrale du Plantaurel, du massif de l'Arize et d'un tronçon de la vallée de l'Ariège avec ses quelques affluents, mais qui n'est plus que l'ombre du prestigieux comté qui s'étendit jusqu'à l'Espagne et même au-delà. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Arget, le ruisseau de Baillés, le ruisseau de Roques et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Brassac est une commune rurale qui compte 621 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 586 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Foix. Ses habitants sont appelés les Brassacois ou Brassacoises.

Géographie modifier

Localisation modifier

Cartographies interactive et OpenStreetMap
 
  La commune dans le département
 
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Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
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  2. Carte Openstreetmap
  3. Carte topographique
  4. Carte avec les communes environnantes

La commune de Brassac se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

Sur le plan historique et culturel, Brassac fait partie du pays de Foix, composé de la partie centrale du Plantaurel, du massif de l'Arize et d'un tronçon de la vallée de l'Ariège avec ses quelques affluents, mais qui n'est plus que l'ombre du prestigieux comté qui s'étendit jusqu'à l'Espagne et même au-delà[1].

Dans la dépression de la Barguillère, elle se situe à 6 km à vol d'oiseau de Foix[2], préfecture du département, et à 13 km de Varilhes[3], bureau centralisateur du canton du Val d'Ariège dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Foix[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Bénac (1,1 km), Ganac (2,1 km), Saint-Pierre-de-Rivière (2,5 km), Serres-sur-Arget (3,0 km), Cos (4,4 km), Burret (4,8 km), Saint-Martin-de-Caralp (5,0 km), Foix (6,1 km).

Communes limitrophes modifier

Superficie modifier

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 24,33 km2[6],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 24,55 km2[9].

Géologie et relief modifier

La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires, métamorphiques ou plutoniques datant pour certaines du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma (millions d'années), et pour d'autres du Protérozoïque, le dernier éon du Précambrien sur l’échelle des temps géologiques. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1075 - Foix » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[10],[9] et sa notice associée[11].

Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint 1 269 mètres. L'altitude du territoire varie entre 447 m et 1 716 m[12].

Le point culminant de la commune de Brassac et du massif de l'Arize se situe au Rocher de Batail, à 1 716 mètres d'altitude.

Éléments du patrimoine montagnard de Brassac dans la rubrique « Montagne » ci-dessous.

Le Picou, culminant à 1 602 mètres, est également un sommet notable, le plus « célèbre » de la commune voire de la vallée, et il est la destination de nombreuses randonnées sur le massif de l'Arize. De plus, le Picou peut être admiré et reconnu de tous ses angles depuis pratiquement tout le territoire de la Barguillière, par sa forme caractéristique et ses couleurs changeantes au gré des saisons.

D'après des calculs de l'IGN publiés en 2016, le centre géographique du département de l'Ariège est situé dans la commune[13], à proximité du Calmil.

Sommets modifier

  • Roc Croisé de Pont-d’Arnas
  • Roc Croisé de Jean de Laillé
  • Roc Croisé du Cap de la Bazerque (ou du Cap de Sourrou) (1 133 m)
  • Roc Croisé du Sommet du Picou dit « Le Picou » (1 602 m)
  • Roc Croisé du Cap de la Coume (ou des Coumels) du Picou
  • Rocher de Mouché dit « Roc Mouché » (1 704 m)
  • Rocher de Boulbonne (1 688 m)
  • Rocher de Batail (1 716 m)
  • Rocher de Fontanet (1 681 m)
  • Rocher du Sarrat de la Pélade (1 701 m)
  • Rocher des Gours ou des Gouzes (1 595 m)
  • Roc Croisé de la Pujole

Cols modifier

  • Col de Légrillou (938 m) : accès par la D 111 depuis Brassac > Razent > Cazals > Malpassadou > le Maire (Péralbe) > Plajouly > le Planol > Légrillou.
  • Col du Calmil (1 109 m) : Accès par la route forestière du même nom depuis Légrillou > Roques > le Traucadou > le Calmil.
  • Col du Traucadou (1 144 m) : accès par la route forestière du Calmil depuis Légrillou > Roques > Le Traucadou.

Hydrographie modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Brassac.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par l'Arget, le ruisseau de Baillés, le ruisseau de Roques, le ruisseau de Coumauzil, le ruisseau de Gazet, le ruisseau de Goute-Male, le ruisseau de la Carole, le ruisseau de Record, le ruisseau d'Escaudogats, le ruisseau des Estapies et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[15],[16].

L'Arget, d'une longueur totale de 23 km, prend sa source dans la commune du Bosc et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Foix, après avoir traversé 8 communes[17].

Rivières et ruisseaux modifier

  • Ruisseau de Roques (source à la fontaine de Fontanet)
  • Ruisseau de Baillès (source à la fontaine de l'Auriol - Le Bosc)
  • Ruisseau de Goute-Male (source à la fontaine de Rayché)
  • Ruisseau de la Pélade (source à la fontaine de la Pélade [ou de la Tasse])
  • Ruisseau de la Coume de l'Uscalde (source à la fontaine de l'Uscalde)
  • Ruisseau de Goute-Large, puis ravin du Pénent (source à la fontaine de Goute-Large)
  • Ruisseau de Crouzilles (source à la fontaine de Pla-de-Ouers)
  • Goute des Teulières (source à la fontaine de Teulière)
  • Ruisseau de Goute-Male (source à la fontaine de Rayché)
  • Ruisseau de Goute-Grosse, puis des Piches et de Gazet (source à la fontaine de Goute-Grosse)
  • Ruisseau de Goute-Escure (source à la fontaine de Goute-Escure)
  • Ruisseau de Goute-Bernioulle (source à la fontaine de Rayché)
  • Ruisseau du Picou (source à la fontaine du Picou)

Sources modifier

  • Fontaine du Picou
  • Fontaine du Curé
  • Fontaine du Calmil
  • Fontaine de l'Homme Mort
  • Fontaine de Teulière
  • Fontaine du Pla de Ouers
  • Fontaine des Bouzigats
  • Fontaine de Fontanet
  • Fontaine de la Pélade (dite « Fount de la Tasse »)
  • Fontaine de l'Usclade
  • Fontaine du Souleilla de Roques
  • Fontaine de Goute-Grosse
  • Fontaine de Goute-Large
  • Fontaine de Lombarde
  • Fontaine de Goute-Escure
  • Fontaine de Roques
  • Fontaine de Rayché
  • Fontaine de Canillotte
  • Fontaine de Goute-Bernioulle
  • Fontaine du Masclat
  • Fontaine de Millas
  • Fontaine de Pouchart
  • Fontaine de Gazet

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 096 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cos à 4 km à vol d'oiseau[20], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 004,0 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24],[25].

La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d’Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[26].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[27] :

  • l'« aval de l'Arget et affluents (vallée de la Barguillère) » (71 ha), couvrant 7 communes du département[28] ;
  • le « massif de l'Arize, versant sud » (8 013 ha), couvrant 14 communes du département[29],
  • le « massif de l'Arize, zone d'altitude » (15 897 ha), couvrant 26 communes du département[30] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[27] : le « massif de l'Arize » (42 110 ha), couvrant 40 communes du département[31].

Végétation modifier

Elle consiste principalement en forêt.

Bois et forêts notables modifier

  • Bois Royal de Brammal, Roquefort, Barbade et des Picadous
  • Bois Royal de la Pujade et Carols
  • Bois de Légrillou
  • Forêt de Brassac
  • Forêt domaniale de l'Ancien Consulat de Foix

Réseau routier forestier modifier

  • Route forestière du Calmil : col de Légrillou > Roques > [intersection Calmil/Pénitence] > Le Traucadou > Le Calmil > Le Fer à Cheval > Le Prat d'Albis (Ganac)
  • Route forestière de Pénitence : Intersection Calmil/Pénitence > Brammal > Quatre-Chemins > Pradals > Le Bosc ..
  • Route forestière de Roquefort : Quatre-Chemins > Souleilla de Roques > Ancienne cabane de Roquefort > Terminus de la R.F.
  • Route forestière de Micou (ou de la Bazerque) : Intersection Calmil/Micou à Roques > Le Semis > La Rougère > Goute-Escure > La Bazerque > .. > Micou (Ganac).
  • Route forestière de la Devèze : Quatre-Chemins > Parking en contebas du Col Mazel > Terminus de le R.F. à la Devèze.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Brassac est une commune rurale[Note 5],[32]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[33].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Foix, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,9 %), zones agricoles hétérogènes (18 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,1 %), prairies (3,1 %), zones urbanisées (1 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et lieux-dits modifier

Burges, Cazals, Légrillou, la Coste, Arinac, Bourgail, Malpassadou, Plajouly, le Planol, Pla-de-Rans, Lacout, Péralbe, Baychol, Razent, Pessaurat, la Tuilerie, Laujol, Lample, Le Planel, Record, les Martis, l'Oustalet, la Souleille, la Bouzigue, les Coumeilles, la Forge, les Gouteilles, Labail, la Montoulibe, la Plane, la Coume del Plot, le Château, Prat-de-Sans.

Anciens hameaux et métairies modifier

Cap de Fer, Bernat de Bas, Garrigot, Mounges, la Peychine, Pla d’Amont, le Massadel, les Tirs, Roc Blanc, Las Paouses, Bidau, Prat del Bosc.

Estives modifier

  • La Devèze (1 540 m) : accès par la route forestière du Calmil depuis Légrillou > Roques, puis par celle de Pénitence > Quatre-Chemins > Col Mazel > La Devèze.
  • L'Homme Mort (1 399 m) : accès par la route forestière du Calmil depuis Légrillou > Roques > Le Traucadou > Le Calmil, puis par une piste, Calmil > Homme-Mort.

Anciennes estives modifier

  • Lourriot (Pâture royale) : À l'ouest, en contrebas de la Devèze.

Refuges de montagne modifier

  • Cabane de l'Homme Mort (1 399 m) : estive de l'Homme-Mort, en contrebas du Picou et sur les hauteurs du Calmil et du Traucadou.
  • Cabane de la Devèze (1 514 m) : estive de la Devèze, en contrebas du Sarrat de la Pélade et sur les hauteurs du col Mazel. Elle est doublée par une seconde cabane réservée aux bergers et vachers.
  • Cabane du Col Mazel (1 354 m) : lieu-dit « col Mazel », accessible par la route forestière de Pénitence depuis celle du Calmil (10 minutes de marche au terminus de la route).
  • Cabane de Légrilhou (938 m) : col de Légrillou, quelques mètres avant le col, sur la droite, face au refuge communal.

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 466, alors qu'il était de 464 en 2013 et de 448 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 64,1 % étaient des résidences principales, 30,4 % des résidences secondaires et 5,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,7 % des appartements[I 5].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Brassac en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (30,4 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,2 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].

Le logement à Brassac en 2018.
Typologie Brassac[I 5] Ariège[I 7] France entière[I 8]
Résidences principales (en %) 64,1 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 30,4 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 5,5 9,7 8,2

Voies de communication et transports modifier

La commune est principalement desservie par la RD 21, la RD 11 et la RD 111 qui se rejoignent au village.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Brassac est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[35],[36].

Risques naturels modifier

 
Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Brassac.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[37].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Brassac[38]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[39].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Brassac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[40].

Toponymie modifier

Brassac proviendrait de Biracius, patronyme gallo-romain, et du suffixe gallo-romain "-acos" ("domaine de") ayant été latinisé en "-acum" puis évoluant vers la forme "-ac". Ainsi, Brassac signifierait "domaine de Biracius".

Histoire modifier

En 1864, Brassac comptait 11 clouteries employant 50 personnes.

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune de Brassac est membre de la communauté d'agglomération Pays Foix-Varilhes[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Foix. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[41].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Val d'Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[42].

Liste des maires modifier

Liste des Maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1977 2001 Serge Maury Sans étiquette Instructeur-Pilote
2001 2008 Francis Bonnel Sans étiquette Agent d’Assurances
2008 2020 Serge Maury Sans étiquette Retraité de l’Aérospatiale
2020 2021 Marie-Thérèse Rougé Sans étiquette Retraitée
2021 2022 Vincent Wolf Sans étiquette  
2022 En cours Laurence Degraves Sans étiquette  
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[44].

En 2021, la commune comptait 621 habitants[Note 7], en diminution de 3,27 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9261 0719751 0141 4351 5041 5331 5861 531
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3401 4621 4831 4441 4521 4351 3431 2501 167
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1511 1271 081871807733683696509
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
428408339530555584605599640
2014 2019 2021 - - - - - -
644620621------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports modifier

  • Stade Louis Rumeau, à la limite de la commune de Saint-Pierre-de-Rivière, il est le lieu d’exercice de l’Association sportive de la Barguillère, club de rugby actif depuis 1973.

Associations modifier

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 283 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 607 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 500 [I 10] (19 820  dans le département[I 11]).

Emploi modifier

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 12] 7,1 % 10,3 % 9,4 %
Département[I 13] 8,9 % 11,1 % 11,2 %
France entière[I 14] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 363 personnes, parmi lesquelles on compte 76,4 % d'actifs (66,9 % ayant un emploi et 9,4 % de chômeurs) et 23,6 % d'inactifs[Note 9],[I 12]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Foix, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 15]. Elle compte 36 emplois en 2018, contre 56 en 2013 et 51 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 245, soit un indicateur de concentration d'emploi de 14,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,9 %[I 16].

Sur ces 245 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 23 travaillent dans la commune, soit 10 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 90,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].

Activités hors agriculture modifier

41 établissements[Note 10] sont implantés à Brassac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 19].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 41
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
7 17,1 % (12,9 %)
Construction 7 17,1 % (14,2 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
10 24,4 % (27,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
6 14,6 % (13,2 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 22 % (14,4 %)
Autres activités de services 2 4,9 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,4 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 41 entreprises implantées à Brassac), contre 27,5 % au niveau départemental[I 20].

Agriculture modifier

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[47]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[48].

1988 2000 2010
Exploitations 20 14 13
Superficie agricole utilisée (ha) 375 290 387

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 20 lors du recensement agricole[Note 13] de 1988 à 14 en 2000 puis à 13 en 2010[48], soit une baisse de 35 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[50]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 375 ha en 1988 à 387 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 30 ha[48].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Château de Brassac, il fut la propriété de la famille de Pointis, avant d’être racheté par la municipalité. Rénové à la fin des années 2010, il permet l'organisation de réceptions et l'accueil touristique, couplé à 9 châlets édifiés dans le parc[51].
  • Église Saint-Étienne de Brassac, elle jouxte la cimetière communal et son monument aux morts.
  • Hôtel de ville de Brassac, construit à la fin des années 2000 en remplacement du précédent, il abrite également les ateliers municipaux.
  • Groupe scolaire de Brassac, sur le site de l’ancien Hôtel de ville, il a conservé l’architecture des bâtiments de l’administration d’époque.
  • Château de Burges, une des plus anciennes bâtisses du hameau, il fut construit afin de servir de résidence de villégiature à la famille de Bélissen-Bénac.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[7],[8]
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

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  2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Brassac - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Brassac - Section LOG T7 » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  9. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Brassac » (consulté le ).
  10. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Brassac » (consulté le ).
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  12. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Brassac » (consulté le ).
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  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  16. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Brassac » (consulté le ).
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  18. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  19. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Brassac » (consulté le ).
  20. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 307-308.
  2. Stephan Georg, « Distance entre Brassac et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Brassac et Varilhes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Brassac », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Brassac », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  7. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  8. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  9. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Brassac », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  10. « Carte géologique de Brassac » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
  11. « Notice associée à la feuille n°1075 - Foix de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  12. Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  13. Jean-François Hangouët, « Quels sont les centres des 96 départements métropolitains ? », IGN Magazine, no 82,‎ avril-mai-juin 2016, p. 15 (lire en ligne, consulté le ).
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  17. Sandre, « l'Arget »
  18. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  51. « Brassac. Le château fait peau neuve pour devenir un pôle touristique », La Dépêche du midi,‎ (lire en ligne)