Bourg-Saint-Andéol
Bourg-Saint-Andéol | |||||
![]() L'ancien pont. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Privas | ||||
Canton | Bourg-Saint-Andéol (chef-lieu) | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Rhône aux Gorges de l'Ardèche (siège) |
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Maire Mandat |
Jean-Marc Serre 2014-2020 |
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Code postal | 07700 | ||||
Code commune | 07042 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bourguesans | ||||
Population municipale |
7 158 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 164 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 22′ 24″ nord, 4° 38′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 48 m Max. 415 m |
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Superficie | 43,74 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes Géolocalisation sur la carte : Ardèche Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | bsa-ville.fr | ||||
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Bourg-Saint-Andéol est une commune française, située dans le département de l’Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes. La ville est située sur la rive droite du Rhône à hauteur de Pierrelatte (Drôme).
Les armoiries de la ville, qui ont été retrouvées sculptées sur une pierre des anciennes fortifications, se rapportent à la légende de saint Andéol. Leur blasonnement est le suivant : « de gueules à trois bourdons posés en pal d'or et un chef d'argent chargé d'un coutelas (scramasaxe) d'azur[1] ».
Sommaire
- 1 Géographie
- 2 Toponymie
- 3 Histoire
- 4 Politique et administration
- 5 Population et société
- 6 Économie
- 7 Culture locale et patrimoine
- 7.1 Lieux et monuments
- 7.2 Espaces verts et fleurissement
- 7.3 Personnalités liées à la commune
- 7.4 Bourg-Saint-Andéol et le cinéma
- 7.5 Héraldique logotype et devise
- 7.6 Un pôle national des arts du cirque : La Cascade
- 7.7 Le dialecte Vivarois parlé à Bourg-Saint-Andéol
- 7.8 La légende de Dona Vierna
- 7.9 Proverbes et dictons Bourguésans
- 8 Voir aussi
- 9 Notes et références
GéographieModifier
LocalisationModifier
Bourg-Saint-Andéol est située dans le sud du département de l’Ardèche, au sein de la petite vallée de la Tourne, ouverte sur l’axe rhodanien tout en restant légèrement à l’écart. Elle se situe prés de la mer Méditerranée, au cœur des meilleurs lieux touristiques.
Faisant partie intégrante de l’Ardèche méridionale, le territoire de la commune est blotti contre le Rhône au pied de la forêt méditerranéenne du Laoul, essentiellement composée de chênes verts, de pins, buis et cyprès.
Bourg-Saint-Andéol est située à quelques kilomètres de la grotte Chauvet et de sa réplique ouverte aux touristes depuis . L'accès par la commune vers ce lieu touristique est le plus court depuis la vallée du Rhône et ses axes de transport (SNCF, Autoroute A7).
Géologie et reliefModifier
La superficie de la commune est de 4 374 hectares ; son altitude varie de 48 à 415 mètres[2].
ClimatModifier
Entre ses collines, la ville est relativement bien abritée du mistral qui souffle avec violence dans toute la vallée du Rhône. La commune bénéficie d’un climat particulier puisque diamétralement opposé aux communes voisines. On note en effet régulièrement une différence négative d’un ou deux degrés avec Viviers, sa voisine septentrionale et Pierrelatte, côté Drôme.
Il n’est pas rare également de voir au-dessus de Bourg-Saint-Andéol un agglomérat de nuages qui se retrouvent coincés entre le plateau des Gras ou de Saint-Remèze (rien à voir avec le plateau des Gras) et les premiers contreforts cévenols des gorges de l'Ardèche, distantes seulement de sept kilomètres.
Bourg-Saint-Andéol fut ainsi considéré à tort pendant longtemps comme la frontière de la culture de l’olivier en Méditerranée.
Assez protégée du mistral par ses collines situés au nord, la ville s'ouvre donc sur la véritable plaine du Tricastin où naissent les cultures et l'atmosphère authentiquement méridionales, mais pas encore tout à fait provençales.
La plus proche station météorologique dont les relevés sont accessibles est celle de Montélimar, située à 22 kilomètres.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,2 | 2,3 | 3,9 | 6,5 | 9,9 | 13,5 | 16,1 | 15,6 | 13,2 | 9,4 | 4,8 | 1,9 | 8,2 |
Température moyenne (°C) | 4,5 | 6 | 8,6 | 11,6 | 15,5 | 19,3 | 22,5 | 21,7 | 18,6 | 14 | 8,3 | 4,9 | 13 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,7 | 9,8 | 13,3 | 16,7 | 21,1 | 25,1 | 28,9 | 27,9 | 24,1 | 18,5 | 11,9 | 7,8 | 17,7 |
Précipitations (mm) | 67,4 | 74,7 | 71,4 | 73,3 | 88,7 | 56,3 | 35,3 | 69,6 | 107,8 | 121,8 | 79,9 | 67,1 | 913,3 |
Depuis le 5 mars 2011, une station météorologique amateur située à Bourg-Saint-Andéol même, enregistre chaque minute les données climatiques de la ville. Les données sont indiquées en détail sur le site de la station à savoir la température, l'état du ciel, la pluviométrie, l'hygrométrie, la vitesse du vent, les maxis et minis pour ne citer que les principaux. Toutes les moyennes sont archivées mois par mois depuis la mise en service de la station météorologique.
Les données sont visibles sur le site de la station météo de Bourg Saint Andéol et sont également stockées de façon détaillée sur Wunderground.com
Depuis le mois de septembre 2012, une nouvelle station amateur a fait son apparition, située au point culminant de la ville Météo BSA avec données en temps réel, maxi, minis, graphiques mensuels, trimestriels… Prévisions à venir, alertes météo… Données mise à jour 7/7j 24/24h, Ajout d'une webcam en live en direction du sud-ouest, c'est par la qu'en général les perturbations arrivent même si ce n'est pas une règle absolue.
Communes limitrophesModifier
Gras | Saint-Montan | Donzère (Drôme) | ||
Bidon | N | Pierrelatte (Drôme) | ||
O Bourg-Saint-Andéol E | ||||
S | ||||
Saint-Marcel-d'Ardèche | Saint-Marcel-d'Ardèche | Pierrelatte (Drôme) |
ToponymieModifier
Le premier nom connu de la ville est Bergoïata, nom d’origine celtique. Au début de l’ère romaine, ce nom devint Bergus ou Burgum.
Le nom actuel remonte au XVe siècle et perpétue la mémoire d’Andéol, sous-diacre de l’église de Smyrne venu évangéliser la région et qui fut persécuté et assassiné à Albes (Viviers) en l'an 208. Son corps fut jeté dans le Rhône puis vint s'échouer sur la rive de Bergoiate où il fut recueilli et enseveli dans un sarcophage païen au nom de Julius Valérianus. Sur son tombeau fut édifiée une crypte qui donna lieu a l'élévation de deux basiliques dédiées à saint Polycarpe. Alors qu'on en avait perdu la trace, ce tombeau fut retrouvé en 1876 par l'abbé Paradis qui s'intéressait au martyre d'Andéol.
Sous la Révolution, la ville a porté le nom de Commune-Libre.
HistoireModifier
La ville a beaucoup souffert du bombardement américain du qui détruisit un tiers de la vieille ville et endommagea quelques-uns de ses plus beaux monuments, comme l’hôtel Nicolaÿ (XVe siècle), dont il ne reste plus qu’une tour octogonale.
Le bombardement du 15 août 1944 initialement prévu pour détruire le pont suspendu qui traversait le Rhône entre l’Ardèche et la Drôme a fait 149 victimes et 300 blessés, détruisant une partie de la ville. Ce pont a été construit par ordonnance royale du 13 mars 1828[4] et ouvert à la circulation le 27 avril 1830. Il s'agissait d'un ouvrage de la compagnie Mignot frères et des Architectes Bruno Plagniol et Marc Seguin et frères. Il sera détruit par dynamitage en 1971 lorsque le nouveau pont (toujours en service) sera officiellement ouvert.
Politique et administrationModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Administration municipaleModifier
Liste des mairesModifier
JumelagesModifier
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
Les habitants de la commune sont appelés les Bourguesans ou Bourdésans[7] en occitan[8].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2016, la commune comptait 7 158 habitants[Note 1], en diminution de 1,04 % par rapport à 2011 (Ardèche : +2,48 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
MédiasModifier
En 2014, la commune de Bourg-Saint-Andéol a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[13].
Enceinte sportiveModifier
- Stade Lilian Thuram
ÉconomieModifier
Revenus de la population et fiscalitéModifier
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 840 €, ce qui plaçait Bourg-Saint-Andéol au 25 183e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[14].
EmploiModifier
Le taux de chômage, en 2013, pour la commune s'élève à 20,2 %[15], un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale (10,2 %).
Culture locale et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
Bourg-Saint-Andéol est une ville touristique par excellence. Le visiteur averti y trouvera de nombreux monuments classés illustrant un passé historique et architectural majeur. La dimension religieuse de cette cité n’est également pas négligeable.
- Il existe encore, en surplomb des quais du Rhône, l’ancien couvent des Visitandines, aujourd’hui la maison mère des Sœurs de la Présentation de Marie, qui est un ordre fondé pendant la tourmente révolutionnaire par la bienheureuse Marie Rivier. Le bâtiment abrite encore des éléments architecturaux rares, un mobilier d’époque intéressant et une grande chapelle où se réunissent fidèles et religieuses, le dimanche matin.
- L'hôpital de la ville, situé dans le prolongement du centre historique et autrefois hors-les-murs fut également un couvent géré par l'ordre de Recollets. Un élégant clocher en pierre de taille domine un cloître et des bâtiments.
- L’hôtel de ville, largement remanié à la suite de la vague de bombardements meurtriers de 1944, a également été un couvent, celui des Ursulines, qui prenaient en charge l’éducation des jeunes filles de Bourg-Saint-Andéol.
- Le centre ville ancien possède également une série d’hôtels particuliers des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Une partie d’entre eux furent largement détruits pendant la guerre et certains ont complètement disparu du paysage urbain de la ville. Malgré ces tragiques événements qui ont profondément marqué la ville et son urbanisme, Bourg-Saint-Andéol conserve un patrimoine exceptionnel.
Aujourd’hui, on rencontre un ensemble de monuments dignes d’intérêt, la plupart concentrés dans le centre historique et ses abords immédiats :
- Chapelle Saint-Polycarpe (IXe siècle), Classé MH (1943)[16].
- Église romane Saint-Andéol[17] - 1995 (XIIe, XVIe et XVIIIe siècles), contient un sarcophage paléochrétien ayant renfermé les restes de saint Andéol[18]. De style carlolingien rhénan, le gros œuvre (sans le clocher) a été terminé en 858. L’évêque Léodegarius fit effectuer des réparations et remaniements en 1108. Du XIIe au XVe siècle, elle fut desservie par les chanoines de Saint-Ruf. Elle contient des objets classés dont le confessionnal en bois et le sarcophage du saint, en marbre blanc. Des orgues récemment restaurées dominent la nef centrale.
- Le Lavoir près des sources de la Tourne, Inscrit MH (1946).
- Les Vieux quartiers riches en curiosités (15 monuments historiques).
- Plusieurs châteaux classés (origine XIIe siècle).
- La Chapelle Notre-Dame-de-Chalon.
- La Chapelle Notre-Dame-de-Cousignac (XIIe siècle).
- La Chapelle Saint-Ferréol, à quelques kilomètres au sud.
- Tour de l’hôtel Nicolaÿ (4e quart du XVe siècle), Inscrit MH (1926).
- Hôtel Balzagette du Charneve, XVIIe siècle, Inscrit MH (1946, escalier, élévation, toiture).
- L'Hôtel de Gabriac, XVIIIe siècle, Inscrit MH (1947, décor intérieur).
- L'Hôtel Doyse, 1re moitié XVIIIe siècle, Inscrit MH (1946, cour, jardin, vestibule, escalier, cheminée, élévation, rampe d'appui, toiture, décor intérieur), Classé MH (1946).
- L'Hôtel Pontal de Megret, XVIIIe siècle, Inscrit MH (1939, porte, balcon).
- L'Hôtel Bonot de Villevrain, 2e quart du XVIIIe siècle, Inscrit MH (1961, escalier, salle, élévation, rampe d'appui, perron, décor intérieur).
- L'Hôtel de Digoine, Inscrit MH (1946, portail, clôture, grille).
- L'Hôtel de Mme de Larnage.
- Le Palais des Évêques, 1er quart du XVIe siècle ; 1re moitié du XVIIe siècle, Classé MH (1946). Il fut la résidence des prélats jusqu’à la construction de l’évêché de Viviers en 1732.
- Le Musée René-Margotton.
- L’ancien collège Saint-Joseph, réhabilité, abrite aujourd’hui les activités de La Cascade, maison des arts du clown et du cirque.
- Les fontaines ou résurgences de types vauclusiennes du vallon de Tourne, dites le "Grand Goul" et le "Petit Goul". En 2014 elles ont été explorées en plongée souterraine par Xavier Méniscus respectivement à −192 m pour le Grand Goul (dit Goul du Pont)[19] et −240 m pour le Petit goul (dit Goul de la Tannerie)[20],[21].
- Le Bas-relief romain du dieu Mithra (IIIe siècle), sculpté dans le rocher du vallon de Tourne[22] ,[23].
- Galerie de photos
Espaces verts et fleurissementModifier
En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[24].
Personnalités liées à la communeModifier
- Andéol du Vivarais (Saint Andéol), premier apôtre du Vivarais, martyrisé à Bourg-Saint-Andéol en 208.
- Christian Chabanis (août 1936 - 25 avril 1989, enfant de Bourg-Saint-Andéol, écrivain catholique et journaliste, a écrit de nombreux livres d’entretiens ainsi que des essais.
- Jean-Louis Charrière (1765-1846), général des armées de la République et de l'Empire.
- Madame de Larnage : née Suzanne-Françoise du Saulzey (ou Sozey), à Grenoble en 1693, elle épouse le 11 juin 1716 Louis-François d’Hademar de Monteil de Bruneil, sieur de Larnage, lieutenant-général des armées du roi. Mère de dix enfants dont le premier né avant mariage, elle mourut, séparée de son mari, en 1754. Elle devint à 45 ans la maitresse de Jean-Jacques Rousseau qui en avait 25 et venait la visiter chez elle à « Bourg Saint Andiol » en se faisant passer pour « Dudding » citoyen anglais.
- Étienne de Bourg († 4 février 1118), compagnon de saint Bruno.
- Paul-Mathieu Laurent (1793-1877), dit Laurent de l'Ardèche, avocat, historien, député de l'Ardèche et administrateur de la bibliothèque de l'Arsenal.
- François de Paule Combaluzier, 1713-1762, né à Bourg, médecin et professeur de pharmacie à la faculté de Paris, a écrit de nombreux ouvrages dont "traité des maladies mentales" en 1750.
- Marcelline Pauper (1666-1708, religieuse, fondatrice de la maison des Sœurs de la Charité de Nevers dans la commune de Bourg-Saint-Andéol, en 1700.
- Louis Pize, poète.
- Jean-Baptiste Symon de Solémy (1746-1834), général français dans l'Armée des émigrés, décédé à Bourg-Saint-Andéol.
- Pascal Terrasse (1964-), homme politique français, membre du conseil municipal de Bourg-Saint-Andéol (1995-2001).
- Noël Vallant (2 août 1632 - 11 juillet 1685, palais du Luxembourg, Paris) : médecin, intendant, secrétaire, conseiller de Madeleine de Souvré, marquise de Sablé puis conseiller et médecin ordinaires du Roi, titre honorifique rattaché à la charge effective de médecin de mademoiselle de Guise, Marie de Lorraine (1615-1688), fille de Charles de Guise, 4e duc de Guise. On lui doit la construction du couvent des Recollets (devenu hôpital puis mairie).
- Lena Vandrey (1941-), sculptrice et peintre germano-française, fondatrice du Musée Des Anges-Léna Vandrey dans l'hôtel Brunel de Longevialle au coeur du centre historique de Bourg-Saint-Andéol.
- Dame Vierne de Baladun ou Dona Vierna de Baladino abbesse des Clarisses d'Aubenas en 1296 : selon une charte du XIIIe siècle, elle fit don a la ville des bois du Laoul et c'est en exploitant ces bois que la commune fut la première de l’Ardèche a s'équiper de l'électricité. En remerciement elle lui éleva une statue.
- Marie Teyssier (1899-1993), peintre, morte à Bourg-Saint-Andéol.
- Marie Rivier, fondatrice de la congrégation des Sœurs de la Présentation de Marie y décède le .
Bourg-Saint-Andéol et le cinémaModifier
- 1946 : Sérénade aux nuages avec Tino Rossi
- 1996 : Y aura-t-il de la neige à Noël ? de Sandrine Veysset.
- 1998 : Conte d'automne d'Éric Rohmer : Magali habite dans la campagne environnante ; on aperçoit une vue de Bourg-Saint-Andéol depuis le pont sur le Rhône.
- 2001 : Martha... Martha de Sandrine Veysset[25].
- 2009 : Le Missionnaire de Roger Delattre : Mario (Jean-Marie Bigard) descend du train à la gare de Bourg-Saint-Andéol (pourtant fermée au service des voyageurs) avant de se rendre en autocar à Banne. En sortant de la gare, il se retrouve devant le bâtiment de la gare de Donzère !
Héraldique logotype et deviseModifier
Les armes de Bourg-Saint-Andéol se blasonnent ainsi :
|
His fulta manebit unitas : Appuyée sur ces choses, l’unité restera.
Enregistrées à Paris en 1696. La ville du bourg de Saint-Andéol porte :
- de gueules à trois bourdons posés en pal d’or et un chef d’azur chargé d’un coutelas d’argent.
Le couteau symbolise la mort qui mit fin au martyre de saint Andéol, les bourdons (bâtons de pèlerin) représentent l’affluence des pèlerins à son tombeau et la dévotion envers lui.
Un pôle national des arts du cirque : La CascadeModifier
La Cascade, maison des arts du clown et du cirque se situe dans le quartier du Dieu Mithra, à proximité immédiate des sources de Tourne.
L’ancienne école privée Saint-Joseph, réhabilitée autour d’un cloître intérieur, abrite aujourd’hui les activités de cette « Maison » dédiée aux arts du cirque et du clown, et par extension à la musique, la danse et le théâtre.
Pôle national des arts du cirque (12 en France, unique en Rhône-Alpes) inscrit dans le réseau « Territoires de cirque », ce lieu bénéficie d’équipements tels qu'une salle de spectacle, terrain de jeu pour les disciplines du cirque, salle de danse, théâtre d’été…
Porté par deux compagnies professionnelles, Les Nouveaux Nez (clowns musiciens) et Les Colporteurs (acrobates, funambules), ce lieu est géré par l’association de Gestion de la Cascade, en partenariats pluriannuels avec les organismes publics qui en financent l’investissement et le fonctionnement : l’Europe, l’État, la région Rhône-Alpes, le département de l’Ardèche et la commune de Bourg-Saint-Andéol.
Le dialecte Vivarois parlé à Bourg-Saint-AndéolModifier
Jusqu'au début du XXe siècle le patois ardéchois est resté en usage et était notamment parlé par les paysans. Il y a plusieurs dialectes vivarois qui sont tous rattachés à l'Occitan toutefois le dialecte parlé à Bourg-Saint-Andéol se rapprochait plus du Provençal que celui parlé au nord de l'Ardèche[26].
La légende de Dona ViernaModifier
La légende de Dona Vierna a été composée en patois et chantée par Paul Mazet, à Paris, à une réunion des bourguésans, le jour de l'inauguration de la statue à Bourg Saint Andéol le 24 septembre 1888. Premier couplet : Ami, quand descendrès su li bord de l'Ardecho, - Après qu'aurés passa en ba de Sant-Martin, - Veirès un viei chastéu basti de pèro secho, - Eis aqui que Vierna bruiè un bêu matin.
Refrain : Riviero cevenelo, el gorjo si proufoundo, Redis-nous au-jour-duei ce que tis aigo an vis. - Tu qu'as pourta Vierna si souvênt sus tis oundo. - Aido-nous à chanta li chansoun dou païs.
2e couplet : Simplo coum'uno réino, èro dès cop pu bello ; - Soun grand èr, soun bon cur emai sa majesta, - Si bras nu que sourtien de si mancho de telo, - Moustravon l'innoucènci e la serenita.
3e couplet : Philippo-Augusto alor regnavo sur la Franço, - Lorsque Dona Vierna partigué pér Paris; - À l'âge de sege an franchiguè la distanço, - Et intret à la cour puro coumo lou lys.
4e couplet :
Lou rèi brav'e pious emé quelo princesso - E pèr la desrauba ei galant de la cour, - La prenguè pèr la mann repectè sa jouinesso - Et ié douné lou Lau (Laoul) en souvenir d'amour.
5e couplet : Retournè humbl'e chasto dins sa bello countrado. - Lou Bourg e si grand bos la vesien bièn souvènt, - Anavo à Valloun (Vallon), sa terro preferado, - E parlavo dou rêi à tôuti sis avèn.
6e couplet : À la cimo de Retz, proche d'uno cabano, - Anavo countempla aquèu vast'ourizoun - Que s'estend vi lou Rose, dins qu'uno immènso plano, - En dessous di mountagno, dins qu'un riche valoun. -
Dernier couplet : Enfin, quand sentiguè arriva la vieiesso, - Dounè si bos au Bourg, soun amo à l'Eternel, - Pressè la man di pâuri, iour faguè la proumesso - Que pregarié pèr éli quand sarié dins lou ciel. -
Proverbes et dictons BourguésansModifier
Dans tout le Vivarais on employait un certain nombre de proverbes et dictons en occitan pour rythmer la vie quotidienne, mais certains ont été utilisés de façons spécifique au Bourg-Saint-Andéol :
- "Quand la Candelosa luserna, Quaranta jorns après iverna". Le 2 février à la chandeleur on dit "Quand la chandeleur est ensoleillée, elle hiverne pendant quarante jours après".
- "Mai marida pas gaire, Mai espelis los calinhaires". Au mois de mai propice aux éclosions amoureuses on dit "Mai ne marie guère, mais il fait éclore les amoureux".
- Si Pascas e la vendémia, Eran dos cops de l'an, I aurià lèu pus gis d'ases, Nimai de capelans !" Pour Pâques il est dit "Si pâques et la vendange, avaient lieu deux fois par an, Il n'y aurait bientôt plus d’ânes, ni de curés !
- Erné lo mistral, Lo blad, grana coma fèr". Avec le mistral, le blé graine dur comme le fer. Ce dicton donne au mistral une bonne influence sur la maturité des blés.
- "Elhs belportals, L'aura li bofa". "Par les grands portails, la bise souffle" : qui équivaudrait à plus on a d’ouvertures (d'argent) et plus on est critiqué.
- Quand Boléna met son bonet, Li chats s'escondon dins lo fen. "Quand Bollène met son Bonnet, les chats se cachent dans le foin" qui équivaudrait à s'il y des nuages sur Bollène il vaut mieux ne pas sortir.
Voir aussiModifier
BibliographieModifier
- Romain Boisselet, La plume et l'orgueil : Noël Vallant (1632–1685), médecin des duchesses de Guise. Identité et écriture de soi dans les écrits du for privé, Mémoire de Master 1, Université Pierre Mendès France - Grenoble 2, 2010 (http://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00576445/fr/)
- Romain Boisselet, "Vallant, Noël (1632-1685)" dans Le Monde médical à la cour de France. Base de données biographique publiée en ligne sur Cour de France.fr (http://cour-de-france.fr/article655.html).
- A. Deirmendjian, L’église Saint-Polycarpe à Bourg-Saint-Andéol, Ardèche, Mémoire de maîtrise, Université d’Aix Marseille I, 1997
- Y. Esquieu, Bourg-Saint-Andéol, l’église de Saint-Andéol, dans Congrès archéologique de France – Moyenne vallée du Rhône, 1995, p. 33-47
- J.-M. Gardès, Bourg-Saint-Andéol, dans L’Ardèche à la page, Privas, Fédération des œuvres laïques de l’Ardèche, 1986, p. 104-122
- R. Gaspin, Rencontre avec le dieu Mithra : le bas-relief de Bourg-Saint-Andéol, Bourg-Saint-Andéol, Association Bourg initiative, 1987
- J.-L. Issartel, Les bois communaux de Bourg-Saint-Andéol et de Saint-Marcel, dans Les Cahiers de mémoire d’Ardèche temps présent, no 35, 1992, p. 7-12
- J.-L. Issartel, La Révolution, images de Bourg-Saint-Andéol, dans Les Cahiers de mémoire d’Ardèche temps présent, no 13, 1989, p. 23-28
- R. Labrely, Le vieux Bourg-Saint-Andéol, Bourg-Saint-Andéol, Syndicat d’initiative, 1990
- Paul Mazet, Les cent rigolades d'un paysan, François Seguin imprimeur à Avignon, 1900
- R. Saint-Jean, Un témoin de la première sculpture rhodanienne : le sarcophage de saint Andéol, Ardèche, dans Hommage à Fernand Benoît - Revue d’études ligures, tome V, Bordighera (Italie), 1972, p. 189-199
- Les confessions de J.J. Rousseau, Tome premier, Paris Lebigre frères Éditeurs, 1826
Articles connexesModifier
- Liste des communes de l'Ardèche
- Château de Rochecolombe
- Andéol du Vivarais
- Saint-Andéol-de-Berg
- Villeneuve-de-Berg
Liens externesModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- Saint Andéol et son culte, abbé Mirabel
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Relevés infoclimat de Montélimar
- Bulletin des Lois de la République française, volume 8, Imprimerie Royale, Paris, 1828
- http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Fwww.ledauphine.com%2Fbourg-saint-andeol-la-campagne-electorale-est-relancee-%40%2Findex.jspz%3Fcomnumcom%3D07042%26article%3D109787
- « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le 29 juillet 2015).
- Larousse universel en 2 volumes, Édition Paris, 1922.
- Encyclopédie Paul Mazet.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Les Villes Internet 2014 », sur le site officiel de l’association « Ville Internet » (consulté le 20 juillet 2014).
- « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le 19 mars 2017)
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- Bourg-Saint-Andéol: l’église Saint-Polycarpe, par Y. Esquieu.
- Yves Esquieu, Bourg-Saint-Andéol - L'église de Saint-Andéol, p. 33-47, dans Congrès archéologique de France - Moyenne vallée du Rhône - 150e session - 1992 - Société Française d'Archéologie, [lire en ligne].
- Sarcophage de Saint Andéol.
- « Goul du Pont », sur le site Plongéesout (consulté le 29 août 2019)
- « Goul de la Tannerie (ou Petit goul) », sur le site Plongéesout (consulté le 29 août 2019)
- « Plongée souterraine au goul de la Tannerie (Ardèche) », sur la chaine Youtube "USAN spéléo" (consulté le 29 août 2019)
- Liste des sanctuaires dédiés à Mithra
- Lieux sacrés à Bourg-Saint-Andéol
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le 20 juillet 2014).
- Fiche promotionnelle au format PDF. Le tournage s’est déroulé dans la Drôme à Pierrelatte, sur les marchés de Saint-Paul Trois Châteaux, du Teil et de Bourg-Saint-Andéol...
- Xavier Vallat, Les dialectes vivarois, Association des ouvriers de l'imprimerie à Nimes, 1930