Bias (Lot-et-Garonne)

commune française du département de Lot-et-Garonne

Bias [bjas] est une commune française, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).

Bias
Bias (Lot-et-Garonne)
Église Notre-Dame.
Blason de Bias
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Villeneuve-sur-Lot
Intercommunalité CA du Grand Villeneuvois
Maire
Mandat
Xavier Llopis
2023-2026
Code postal 47300
Code commune 47027
Démographie
Gentilé Biassais
Population
municipale
2 971 hab. (2021 en évolution de −2,97 % par rapport à 2015)
Densité 239 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 25′ 02″ nord, 0° 40′ 12″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 76 m
Superficie 12,45 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Villeneuve-sur-Lot
(banlieue)
Aire d'attraction Villeneuve-sur-Lot
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-sur-Lot-2
Législatives 3e circonscription de Lot-et-Garonne
Localisation
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Bias
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Bias
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Bias
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Bias
Liens
Site web https://mairie-de-bias.fr/

Géographie

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Localisation

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Bias est un bourg périurbain limitrophe par l'ouest de Villeneuve-sur-Lot, situé en Agenais, à proximité du Périgord et du Quercy

La commune est à 110 km à vol d'oiseau au sud-est de Bordeaux, 50 km au sud de Bergerac, 61 km à l'ouest de Cahors, 108 km au nord-ouest de Toulouse et 23 km au nord d'Agen.

La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Villeneuve-sur-Lot, ainsi que dans son unité urbaine, sa zone d'emploi et son bassin de vie[I 1].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Lédat, Allez-et-Cazeneuve, Casseneuil, Pujols, Sainte-Colombe-de-Villeneuve, Sainte-Livrade-sur-Lot et Villeneuve-sur-Lot.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 12,29 km2 ; son altitude varie de 42 à 76 mètres[2].

Hydrographie

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La commune est traversée par le Lot et son affluent la Masse.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 785 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cancon à 13,72 km à vol d'oiseau[6], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 852,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Bias est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].

Elle appartient à l'unité urbaine de Villeneuve-sur-Lot[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant treize communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[I 1].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villeneuve-sur-Lot, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (87,4 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,4 %), zones urbanisées (18 %), terres arables (17,1 %), cultures permanentes (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,3 %), eaux continentales[Note 4] (2,7 %)[14].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

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Le village historique s'est constitué le long du chemin menant à l'église paroissiale et s'est progressivement étendu au sud avec le moulin et l'école (devenue hôtel de ville), et vers l'ouest le long de la route de Casseneuil[15].

Bias, jusqu'alors villageois, s'est urbanisé dans la seconde moitié du XXe siècle, avec la construction d'une cité, de lotissements et d'une zone commerciale et industrielle située sur la route de Bordeaux, en raison de la proximité de Villeneuve-sur-Lot et de la disponibilité de terrains constructibles dans la vallée du Lot[16]. La majeure partie du bâti de la commune date de la deuxième moitié duXXe siècle.

Habitat et logement

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En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 1 491, alors qu'il était de 1 469 en 2016 et de 1 410 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 90,5 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 9,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,1 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bias en 2021 en comparaison avec celle de Lot-et-Garonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) par rapport au département (6,3 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Bias en 2021.
Typologie Bias[I 3] Lot-et-Garonne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 90,5 82,1 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,3 6,3 9,7
Logements vacants (en %) 9,1 11,6 8,1

Risques naturels et technologiques

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Le territoire de la commune de Bias est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lot et la Masse de Pujol . La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2003 et 2009[19],[17].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[20].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bias.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[21]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2009, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[17].

Risque technologique

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La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval dans le Cantal et de Sarrans en Aveyron, des ouvrages de classe A[Note 6]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[24].

Toponymie

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Le toponyme est documenté sous les formes anciennes Bias (1264), Vias (1271)[25]

Histoire

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Moyen Âge

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Le nom ancien de la commune est Biars, que l'on lit dans un acte de 1265 des archives de l'évêché d'Agen (H 362), portant une transaction entre l'évêque et les abbés de Moissac et d'Eysses (Villeneuve-sur-Lot). Ce dernier se fait attribuer le quart de la dîme de la paroisse de Bias.[réf. nécessaire]

Temps modernes

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Un prieuré de grandmontains, qui existait depuis le Moyen Âge à Ribeyrolles, est rasé pendant les guerres de religion. Un manoir est construit sur son emplacement par le propriétaire protestant dans la seconde moitié du XVIIe siècle[26].

Une pépinière royale de mûriers blancs (1742) et plants de pruniers (avant 1763) est créée au milieu du XVIIIe siècle entre Senelles et le Lot[27].

Époque contemporaine

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La commune, instituée par la Révolution française, est réunie à Villeneuve-sur-Lot dès avant 1806. Elle est recréée en 1935[2].

La principale activité sur le territoire de Bias a été longtemps l'horticulture, dont subsistent quelques joualles (fruitiers, vignes et labours alternés)[16].

Deux lignes de chemin de fer traversaient Bias : la ligne de Penne-d'Agenais à Tonneins, ouverte par la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans en 1894, ainsi que la ligne de Villeneuve-sur-Lot à Falgueyrat, qui s'y embranchait et qui est mise en service en 1923. La première, déclassée en 1995, est devenue une voie verte.

Le camp de Bias

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Le camp militaire d'Astor situé au lieu-dit Paloumet dans la commune de Bias appartenait au domaine militaire après la Première Guerre mondiale. Des réfugiés espagnols y sont installés après 1936, puis, avant la Deuxième Guerre mondiale et après la défaite de 1940, des résistants y sont incarcérés[28].

Des travailleurs vietnamiens recrutés ou enrôlés de force au Vietnam au titre de la "contribution des colonies à l'effort de guerre" et envoyés en France pour travailler dans les usines (notamment les usines d'armement) y vivent également. Certains de ces Vietnamiens y sont détenus pour avoir exprimé leur sympathie pour les mouvements d'indépendance du Viêt-Nam. Après la guerre, beaucoup préfèrent rester en France, mais la plupart d'entre eux sont rentrés au pays.

Deux ans après la bataille de Diên Biên Phu et les accords de Genève de 1954, cet ancien camp militaire composé de longs baraquements exigus aux toits d'éverite a été réutilisé pour accueillir des rapatriés d'Indochine, la plupart d'origine vietnamienne ou eurasienne.

Les rapatriés du camp de Bias vivaient dans un confort particulièrement rudimentaire, de quelques aides accordées par l'État, de la cueillette des fruits et légumes (haricots verts, tomates) chez les agriculteurs de la vallée du Lot et du travail à la chaîne dans les conserveries locales (Casseneuil, Villeneuve-sur-Lot). Leurs enfants étaient scolarisés dans l'école installée dans deux bâtiments du camp par des instituteurs chevronnés et idéalistes.

Au début des années soixante, les derniers habitants de ce Camps d'accueil des rapatriés d'Indochine (Camp d'Accueil des Rapatriés d'Indochine), devenu entre-temps CAFI (Camp d'Accueil des Français d'Indochine), doivent quitter leurs logements pour s'installer dans différentes villes de la région (Villeneuve-sur-Lot, Agen, Bordeaux) ou au CAFI de Sainte-Livrade-sur-Lot, commune limitrophe où résident encore aujourd'hui, en partie dans de nouveaux logements, quelques familles et des vieillards d'origine vietnamienne.

En 1962, à la suite des accords d'Évian qui mettent fin à la guerre d'Algérie, le camp dans lequel habitaient auparavant les rapatriés d'Indochine devient l'un des trois camps de réfugiés harkis, plus particulièrement dévolu aux familles (veuves, handicapés...) arrivant d'Algérie. Le camp de transit et de reclassement, qui devait être provisoire, dure plus de vingt ans. Jusqu'en 1975, la cité d'accueil est cernée de barbelés et la vie y est très règlementée. Après plusieurs manifestations de mécontentement de ses habitants et des marches de protestation contre leurs conditions de vie et le manque de considération dont ils faisaient l'objet, certaines familles quittent le camp. La plupart des anciens bâtiments devenus vétustes et insalubres sont détruits en 1989 et à la place sont construits de modestes pavillons sociaux où habitent aujourd'hui plusieurs familles de la communauté harkie, dont la famille de la chanteuse Chimène Badi[28].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve depuis sa création en 1935 dans l'arrondissement de Villeneuve-sur-Lot du département du Lot-et-Garonne[I 1].

Elle faisait partie de 1935 à 1973 du canton de Villeneuve-sur-Lot, année où celui-ci est scindé et la commune rattachée au nouveau canton de Villeneuve-sur-Lot-Sud[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Villeneuve-sur-Lot-2[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de Lot-et-Garonne.

Intercommunalité

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Bias est membre de la communauté d'agglomération du Grand Villeneuvois[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2011 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette communauté d'agglomération provient de la transformation et de l'extension de la communauté de communes du Villeneuvois créée en 1999.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1935 1947 Jean Malbec    
1947 1971 Robert Labessan    
mars 1971 août 2000[29]
(décès)
Serge Dubois UDF Conseiller général (1973-1998)
octobre 2000 mars 2001 Robert Creusot    
mars 2001 mars 2014 Jean-Jacky Larroque DVD Retraité
2014 mai 2020[30] Michel Mingo DVD Retraité
mai 2020[31] décembre 2022[32] Jean-Pierre Seuves   Cadre bancaire retraité
Vice-président de l’CA du Grand Villeneuvois (2020 → 2022)
Mort en fonction
janvier 2023[33] En cours
(au 30 mai 2024)
Xavier Llopis[34]   Expert comptable

Équipements et services publics

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1936. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].

En 2021, la commune comptait 2 971 habitants[Note 7], en évolution de −2,97 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
7441 2699521 1462 4832 6012 6003 0322 955
2004 2006 2009 2014 2019 2021 - - -
3 0663 1693 1623 0892 9972 971---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Sports et loisirs

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Club de rugby à XIII : le Loustalet-Bias XIII.

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Domaine de Senelles   Inscrit MH (2012)[38],[27], ancienne pépinière royale de mûriers blancs et de plants de pruniers.
    Vers 1888, son fils propriétaire, Léon de Brondeau, médecin et collectionneur, fait orner de céramiques les façades du logis, de l'orangerie et des écuries. Il a légué le domaine à la commune de Villeneuve-sur-Lot en 1906.
  • Château de Favols   Inscrit MH (2015)[39],[40].
    Cette maison forte, qui commandait la voie des gués qui permettaient de franchir le Lot, relevait du baron de Pujols.
    La tour nord-est a été transformée en pigeonnier ; les ailes sur cour en retour d'équerre ont été déplacées et transformées. Seuls les bâtiments sud ont conservé leur structure ancienne, les tours d'angle ayant été abaissées.
  • Église Notre-Dame, comprenant une abside du XIIe siècle, un chœur où quatre chapelles ont été ajoutées au XVIe siècle, Une chapelle sud est reconstruite en 1822. En 1869, l'architecte communal Vigier fait prolonger la nef à l'ouest, surélever les murs de la nef et du chœur, et reconstruire le clocher. Les travaux sont achevés en 1878 sous la direction de J. Comte. L'église est consacrée en 1894[41].
  • Maison de maître, lieu-dit Belleferme, bâtie entre 1812 et 1846, caractéristique des propriétés agricoles de moyenne importance de la vallée[42].
  • Maison de maître, lieu-dit Broval, L'aile est du logis datant du débutr du XIXe siècle a été transformée depuis en écuries et remises. Le reste du logis et les dépendances ont été reconstruits à la fin du XIXe siècle, sans doute pour un notable villeneuvois[43].
  • Maison de maître, lieu-dit Pailloles, dont les parties les plus anciennes dotent du XVIe siècle.
    En 1905, M. Labessan, premier maire de Bias en 1935, fait bâtir une villa sur les plans de l'architecte Gaston Rapin par l'entreprise Corne, le charpentier Barjou aîné, le ferronnier L. Ferret qui réalise les balcons, et la marbrerie Saint-Amant pour les cheminées[44].
  • Manoir, lieu-dit Ribeyrolles, des XVIIe et XIXe siècles[26].
  • Manoir, lieu-dit Carabelle, du XVIe siècle et de la limite entre les XVIIIe et XIXe siècles[45].
  • Manoir, lieu-dit Badech, réaménagé et agrandi aux XIXe et XXe siècles[46].
  • Maisons et fermes anciennes dont certaines conservent des éléments de la fin du XVe, du XVIe ou du XVIIe siècle, mais ont souvent été rénovées ou reconstruites au tournant des XIXe et XXe siècle[47].
  • Cabane au lieu-dit Carras, construite en plein champ dans la vallée du Lot au milieu du XIXe siècle[48].
  • Pont sur le Lasgourgue, datant sans doute du XVIIe siècle[49].
  • Pont du Martinet, un ancien pont ferroviaire sur le Lot de la ligne de Villeneuve-sur-Lot à Falgueyrat construit par la société Coste et Seguin et l'entrepreneur Jean Charles à Brives. Le tablier de trois travées solidaires en pan de fer repose sur deux piles sont en pierre de taille[50].

Moulin de Bias, propriété de la commune[51].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
Taillé : au premier d'azur plain, au second de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or ; à la barre d'argent chargée de trois oiseaux volant de sable, brochant sur la partition[53].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Villeneuve-sur-Lot comprend une ville-centre et douze communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  6. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[23].
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Bias et Cancon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Cancon » (commune de Cancon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Cancon » (commune de Cancon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Villeneuve-sur-Lot », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Villeneuve-sur-Lot », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. « Village », notice no IA47002380, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  16. a et b « Présentation de la commune de Bias », notice no IA47002378, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  17. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Bias », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  23. Article R214-112 du code de l’environnement
  24. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  25. Bénédicte Boyrie-Fénié, avec la collaboration d’André Bianchi, Pèire Boissière, Patrice Gentié et Maurice Romieu, Dictionnaire toponymique des communes - Lot-et-Garonne, Pau, Éditions Cairn, , 320 p. (ISBN 978-2-35068-231-0)..
  26. a et b « Manoir », notice no IA47002389, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  27. a et b « Maison aux Assiettes. », notice no IA47002390, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  28. a et b « Cité d'accueil d'Astor », notice no IA47002382, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. Bias perd son maire [1], sur ladepeche.fr (article du 22 août 2000)
  30. André Dossat, « Michel Mingo passe la main à Jean-Pierre Seuves », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « Jean-Pierre Seuves à Bias », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 19.
  32. André Dossat avec J.P., « Lot-et-Garonne : la commune de Bias perd subitement son maire, Jean-Pierre Seuves », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « Lot-et-Garonne : Xavier Llopis élu nouveau maire de Bias », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il était le seul élu municipal à se porter candidat pour le poste suprême. Il était jusqu'alors adjoint en charge des finances et de la culture, et à son troisième mandat de conseiller municipal [...] Xavier Llopis a été élu par 20 voix sur les 23 que compte le conseil municipal biaissais ».
  34. « Bias. Xavier Llopis, nouveau maire : "ce n’est pas un intérim" », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ) ²« J’ai été élu pour la première fois conseiller municipal en 1995 à l’âge de 24 ans. J’ai ainsi acquis une solide expérience qui me permet aujourd’hui de connaître les différents rouages administratifs et de maîtriser les dossiers ».
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. « Domaine de Senelles, dit " Maison des Assiettes " », notice no PA47000084, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. « Château de Favols », notice no PA00084076, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. « Maison forte », notice no IA47002386, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. « Eglise paroissiale Notre-Dame », notice no IA47001838, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  42. « Maison de maître », notice no IA47002383, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. « Maison de maître », notice no IA47002384, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. « Maison de maître », notice no IA47002387, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. « Manoir », notice no IA47002633, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. « Manoir », notice no IA47001915, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. « Maisons, fermes », notice no IA47002379, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Cabane de vigneron », notice no IA47002655, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. « Pont sur Lasgourgue », notice no IA47002388, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. « Pont de chemin de fer sur le Lot, dit pont du Martinet », notice no IA47002410, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. André Dossat, « Bias : le moulin à cœur ouvert ce week-end », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. « Monument aux morts de la guerre 1914-1918 dit La Victoire », notice no IA47001801, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. Armorial de France