Au pays des mines

exposition de peintures à Paris en 1951
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L'exposition de peinture Au pays des mines, qui a lieu en janvier 1951 à Paris puis dans une quinzaine de villes de France, est la première manifestation importante de la peinture liée au Réalisme socialiste à française, qui rassemble la plupart des toiles rendant hommage à la Grève des mineurs de 1948 et à leur conditions de vie. Elle a déclenché une vaste polémique dans la presse, y compris au sein de la presse communiste, qui a duré des mois.

Les circonstances modifier

Le voyage en Italie de Fougeron modifier

Le peintre vedette de l'exposition, André Fougeron, est un des « peintres prolétariens » dont le métier a été d'être ouvrier d'usine avant de devenir professionnel de la peinture. Il a été pendant la Résistance le fondateur du Front national des arts et s'est engagé au Parti communiste français. Il reçoit en 1946 le Prix national des Arts et lettres (peinture), dont le montant lui permet de voyager en Italie[1] et découvrir toutes les villes d'art. Il revient de ce voyage, qui l'a profondément influencé[2], avec un style plus axé sur la représentation que l'abstrait[1],[3].

Les Parisiennes au marché, premier scandale modifier

L'année suivante il peint la toile Les Parisiennes au marché (musée d'art moderne de Saint-Étienne), présentée au Salon d'automne le 24 septembre 1948[4] au début de la saison des grands rendez-vous artistiques nationaux. Une partie de la critique de presse y voit « les accents d'un scandale »[4] car le tableau évoque un « sujet social en cette période marquée par la vie chère »[4] à Paris. D'autres toile à résonance prolétarienne sont exposées : Boris Taslitzky, autre peintre célèbre militant au PCF, présente une très grande peinture de mineurs : Les Délégués, et Édouard Pignon ses Pêcheurs à Ostende, selon Sarah Wilson.

Frank Elgar, qui fut secrétaire général de la rédaction du Populaire (SFIO), accuse Fougeron dans Carrefour (hebdomadaire), hebdomadaire démocrate-chrétien, le 29 septembre 1948, d'avoir « travaillé sur les injonctions » de Jdanov[2].

Le peintre va ensuite obtenir un succès au Salon d'automne 1949 pour son tableau en "Hommage à André Houiller", tué par la police alors qu'il collait une affiche[5] contre la Guerre d'Indochine, qui avait été dessinée par André Fougeron mais interdite par le ministre de l'Intérieur Jules Moch.

Les autres expositions contemporaines de "peintres prolétariens" modifier

Au cours de la première moitié de juin 1950 à Marseille, l'exposition « L’art au service de la paix » montre des scènes peintes par François Diana, Guy Montis (Józef Tysz) et Louis Roc, liés à la Maison de la Culture de Marseille[6].

La genèse et la méthode de l'exposition modifier

Le "Pays des Mines" réunit quarante toiles et dessins d’André Fougeron sur la vie des mineurs[7], à partir du 12 janvier 1951, à la galerie Bernheim-Jeune, avenue Matignon[8], qui sont le produit d'un travail s'apparentant à du reportage, dans l'esprit du "Nouveau réalisme". Trois ans plus tôt, Boris Taslitzky avait déjà été envoyé en 1947 par le Musée des Arts et Traditions Populaires pour un reportage à Denain dans le pays minier du Nord-Pas-de-Calais, dont il avait ramené des dessins dans les usines de sidérurgie, comme "les Femmes de Denain" et " Manifestation au carreau des mines" à la même époque "Les Anciens du maquis de la Creuse". La peintre Mireille Miailhe avait ensuite été envoyée à son tour au pays minier en 1948 pour en ramener des tableaux[9].

Dès 1946, un premier reportage à vocation culturelle avait été effectué dans la région, en pleine Bataille du charbon (1945-1947), mais à vocation littéraire. Après les remous causés par le discours productiviste de Maurice Thorez à Waziers le 21 juillet 1945, critiqué par Auguste Lecœur pour avoir demandé l'arrêt de l'épuration des ingénieurs, le poète Louis Aragon, proche de Thorez, avait publié dans sa revue Europe [10] des poèmes soutenant le discours de Thorez, écrits par André Stil, 25 ans, responsable de l'Union Nationale des Intellectuels à Lille. Ce dernier avait ensuite invité Aragon dans la région[11], les 18 et 19 mars 1946[12], pour une visite au Puits de mine n°7 de Dourges-Dahomey[12], où avait commencé la prestigieuse grève de 1941[12]. La visite prépare la future saga, à la fois réaliste et romanesque d'Aragon, Les communistes. La publication du premier des six tomes, en mai 1949, déçoit car elle ne dit pas un mot sur cette grève héroïque de 1941, préférant s'étendre sur les récits de 1940. Aragon s'y inspire ainsi plutôt des souvenirs de Léon Delfosse, qu'il a rencontré en mars 1946, pour décrire l'incendie d'un grand terril au sud-est de Carvin, où « du côté d'Oignies, Libercourt, au-dessus du bois, s'élève une masse de fumée noire, déroulant des volutes à une hauteur monstrueuse (...) comme un énorme champignon de ténèbres ». Delfosse faisait alors partie des militaires qui rallièrent Hénin-Liétard[13],[14], lors du massacre de 80 civils le 28 mai 1940 à Oignies, où depuis quatre jours le 106e d'infanterie, 11e zouaves, section tirailleurs marocains, avait reçu l'ordre de freiner l'avance allemande. Après la guerre, Maurice Thorez, proche de Delfosse et d'Henri Thiébault, maire de Liévin[15], avait imposé le premier au cabinet de Lecœur début 1946, puis en octobre 1946, malgré des résistances syndicales, comme directeur adjoint des Houillères chargé des œuvres sociales, peu avant l'affectation aux vacances des mineurs du château de la Napoule, sur la Côte d'Azur.

Ce massacre d'Oignies de 1940 obtient après la guerre un monument, inauguré en juillet 1947 par Vincent Auriol, dans un discours l'assimilant abusivement à la Résistance, reflet du climat mémoriel tendu d'après-guerre[16], particulièrement délicat pour les dirigeants du PCF Jacques Duclos et Maurice Thorez. Ainsi, le 9 décembre 1947, le député Pierre de Chevigné lit à l'Assemblée nationale la déposition du 20 juin 1940 de Denise Ginollin, qui venait d'obtenir l'autorisation de faire reparaitre L'Humanité sous censure allemande puis sera libérée le 25 juin sur intervention d'Otto Abetz, représentant d'Hitler en France[17]. Pierre de Chevigné s'attire la réplique immédiate de l'avocat Joë Nordmann dans L’Humanité du 12 décembre 1947, avec à l'appui le fac-similé d'un faux numéro de L'Humanité clandestine de 1940 censé accréditer l'Appel du 10 juillet 1940[18], présenté abusivement comme lancé par Jacques Duclos et Maurice Thorez sur le sol de France.

Auguste Lecoeur, qui a lui été l'organisateur historique de la grève résistante des mineurs en 1941, préside depuis la fin de la guerre la fédération CGT des mines du Nord-Pas-de-Calais, qui est en lien depuis 1947 avec le peintre néo-réaliste André Fougeron. Son hebdomadaire "La Tribune des mineurs" a invité en 1948 l'artiste Mireille Miailhe, future Prix Fénéon 1950 [19], à dessiner des mineurs en grève[20] puis publie à l'été 1949 Le Pays des mines, poème d’Aragon, avec une préface enthousiaste d’Auguste Lecœur[21], qui avait invité le poète et Léon Delfosse, à la manifestation qu'il a organisée en juin à la Nécropole de Lorette, au milieu de pancartes « Paix au Viet-Nam » et « Amnistie aux mineurs »[22],[23].

En janvier 1950, Lecoeur propose cette fois à André Fougeron de l'héberger pendant six mois[24],[25], à la "Maison du peuple" de Lens, au contact quotidien des mineurs, pour effectuer une série de dessins et de toiles sur leur vie et raconter les affrontements miniers de décembre 1948 à la fin de la grève des mineurs de 1948. L'exposition se considère ainsi comme un « reportage » d' André Fougeron.

Au même moment, Louis Aragon est déjà à l'écriture du Tome 5 de sa saga Les Communistes. Il propose à Lecœur la relecture d'un passage mettant en scène Léon Delfosse aux côtés de "Decker", personnage qui se transforme dans ce tome en double de Charles Debarge, un mineur héros de la Résistance dans la région [26]. Le texte en est toujours à la période de 1940 et décrit des mineurs de Carvin, Libercourt ou Oignies, détenus par les Allemands dans le stade d'Hénin-Liétard, à la recherche de « copains », en particulier de Léon Delfosse, cité trois fois. Lecœur lui répond que le passage est historiquement faux, car Delfosse « avait déserté son poste et avait fui lâchement en zone non occupée » en 1940, moment où les cadres résistants « faisaient le plus défaut », même s'il deviendra résistant en 1943. Malgré cette précision, Aragon publiera le passage entier, mais plus tard, en mai 1951, après le congrès du PCF d'avril 1950, au cours duquel il entre au comité central, avec Léon Delfosse, grâce au soutien appuyé de Maurice Thorez. Entre-temps, un mois avant ce congrès, les tomes 3 et 4 des Communistes viennent de sortir[27]. Un personnage antipathique nommé "Paulin Lecoeur" y fait son apparition et ridiculise son homonyme[28], tandis que le Tome 1 confirme son succès avec déjà 80 000 exemplaires vendus, claironne le 9 mars André Wurmser, dans Les Lettres françaises. Peu après le congrès d'avril 1950, Aragon cesse ses contributions dans les colonnes de "La Tribune des mineurs", l'hebdomadaire d'Auguste Lecoeur du syndicat des mineurs, après 18 articles de critique littéraire parus du 28 janvier 1950 au 29 juillet 1950. Tiens bon la rampe !, le dessin de Mireille Miailhe sur les mineurs paru dans ce journal, sera alors republié dans Les Lettres françaises en août 195°[29].

La même période voit le lancement le 19 mars 1950 à Marseille des « batailles du livre » du parti communiste [30]: des écrivains sillonnent les routes pour aller devant les usines, marchés et places de villages rencontrer le public potentiel de leurs livres.

Les première tensions entre Aragon et Lecoeur en 1950 modifier

Un mois avant l'exposition, Auguste Lecœur signe dans L'Humanité[31] un article distinguant André Fougeron, peintre à son « créneau de communiste », de Picasso, « peintre de la paix », dont la Colombe de la paix a effectivement reçu une semaine plus tôt le Prix Lénine pour la paix[32],[33]. Mais ce distinguo lui sera reproché lors de sa disgrâce, tout comme d'avoir écrit cet éditorial évoquant aussi Fougeron le même jour que celui où Aragon signait un éditorial sur une exposition Picasso[34], les dates étant accusées de se concurrencer, selon historienne de l'art Sarah Wilson [35].

Pour titrer son article sur le « créneau de militant communiste » de Fougeron, Lecœur reprend simplement celui de l'article d'André Fougeron dans numéro de La Nouvelle Critique de 1948[36], qui avait suivi son premier succès au Salon d'automne de 1948. La brouille entre Lecoeur et Aragon, qui s'était matérialisée dès les premiers mois de 1950 au sujet de la véracité historique des récits d'Aragon sur la seconde guerre mondiale dans le nord, dans Les communistes, va entrainer des conséquences sur la perception en janvier 1951 de l'exposition organisée par Lecoeur.

L'accueil du public et la polémique modifier

Pierre Daix, que Louis Aragon vient de nommer directeur du quotidien communiste Ce soir est très proche du poète communiste, qui s'est brouillé en 1950 avec Auguste Lecoeur, organisateur de l'exposition. Dans le numéro du 16 janvier 1951 de Ce soir, Pierre Daix rédige un article glacial sur l'exposition, à la place de Georges Besson, le critique culturel du quotidien[37], qui avait soutenu le "Nouveau réalisme". Deux jours après, le numéro du 18 janvier de l'hebdomadaire Les Lettres françaises consacre à l'exposition un article également glacial de Jean Marcenac, qui s'est concerté avec Pierre Daix avant. Le jour même, le jeune André Stil, promu huit mois plus tôt rédacteur en chef de L'Humanité, et qui a préfacé avec Lecoeur le livre présentant l'exposition[38] réagit: il rédige pour le lendemain un article soulignant que ce sont les portraits qui font l'essentiel du "Nouveau réalisme", car ils « imposent avec plus de force ce contenu nouveau »[39], reprochant à demi-mot aux deux journalistes proches d'Aragon de n'avoir parlé que des paysages, comme les journaux "bourgeois", et n'avoir dit quasiment rien « rien sur les tableaux qui sont insupportables aux ennemis des mineurs et du Nouveau réalisme ».

L'épisode permet au chroniqueur littéraire et humoriste Georges Ravon, chef des informations au Figaro depuis 1945[40], d'ironiser trois jours après, dans un billet titré «Les pauvres gens», sur la difficulté d'être critique littéraire en presse communiste[41].

« Aragon se réserve pour les expositions valables, celles de Picasso et de Matisse »[24], vient de révéler dans Le Monde, sur le même ton mordant, André Chastel, assistant  à l'Institut d'art et d'archéologie de la Sorbonne, collaborateur occasionnel du quotidien et de revues telles que L'Œil, qui en ce début 1950 se lance dans une thèse de doctorat sur "Art et humanisme à Florence au temps de Laurent le Magnifique".

Aragon, pourtant membre du même parti que Fougeron « a laissé la place, pour soutenir le débat, à un pamphlétaire navrant qui semble vraiment croire à la " nouveauté révolutionnaire " de l'art du pauvre Fougeron, maintenant enfoncé dans son ornière »[24], affirme Le Monde, qui dénonce « l'acidité des tons » des tableaux[24] et « l'éloquence crispée » du peintre[24], le procédé qui « consiste à disposer des figures de face dont les yeux vous suivent »[24]}, aboutissant au « regard insoutenable de l'infirme rongé par la silicose »[24] ou encore les « moignons affreux » et les « regards accusateurs » de cinq victimes du travail du tableau "Les Juges"[24], avant de conclure  « Faut-il tant d'outrecuidance et de confusion pour servir la cause des travailleurs ? Si l'on aime la peinture la visite est inutile ; si la dure vie des mines nous préoccupe relisons plutôt Germinal »[24]. Le texte qui présente les tableaux est aussi accusé de misérabilisme car il souligne que « des milliers et des milliers de pensionnés et de silicosés sont dans le même cas », les auteurs se déclarant « profondément émus par cette toile (...) belle, magnifiquement vraie »[42].

Plus sévère encore, l'ex résistant Jean Texcier, élu à l’Assemblée consultative de 1946 à 1948, et journaliste aux quotidien socialiste Le Populaire et Nord Matin compare la peinture de Fougeron à celle du réalisme nazi[43] et dénonce dénonce une exposition « si gauche, si froide, si prétentieuse, et en même temps si vulgaire dans sa réalisation, que le parti communiste s'adresse uniquement à la lutte des classes et à la politique communiste »[43]. La polémique dure des mois: « À la hargne des augures officiels répond l’approbation chaleureuse et émue des travailleurs », répond encore en juin 1951, dans La Nouvelle Critique le communiste Jean Fréville[44]. Le troisième tableau de l'exposition, un combat de coqs typique du Nord de la France, sera par ailleurs jugé d'un « populisme terrible » [45]

André Chastel confirmera deux ans après que depuis longtemps Aragon « faisait des réserves en privé » sur ce courant artistique[46]. En avril 1950, Maurice Thorez, proche d'Aragon, avait pourtant salué la toile "Hommage à André Houiller", lors du congrès du PCF à Gennevilliers, dont la salle était décorée par des fresques de 350 m² commandées à cinq artistes de ce courant: Mireille Miailhe, Boris Taslitzky, André Graciès, Gérard Singer et Louis Bancel[9].

Les suites modifier

Le salon d'automne 1951 modifier

La même année, le Salon d'automne une exposition artistique qui se tient chaque année à Paris depuis 1903 va connaitre ensuite une édition 1951 mouvementée. Cinq tableaux représentant la grève des dockers ou d'autres mouvements sociaux censurés. Parmi eux Les Dockers de Georges Bauquier, et son inscription Pas un bateau pour l'Indochine et La Riposte, vaste fresque épique de 2 mètres 20 sur 3 mètres, peinte en 1950 par Boris Taslitzky, probablement inspirée d'articles de presse[47]. Cette dernière dépeint les dockers de Port de Bouc, port de marchandises près de Marseille, repoussant les assauts des CRS et des chiens policiers, avec une Marianne brandissant le drapeau républicain et sera ensuite récupérée par la Tate Gallery de Londres.

Les expositions de 1970 et 1972 modifier

Les quatre plasticiens professionnels du quatuor qui avait piloté la création de l'atelier populaire des Beaux-Arts à l'origne des affiches murales de Mai 68, Guy de Rougemont, Gérard Fromanger, Merri Jolivet et Julio Le Parc[48],[49] ont renoué avec une exposition itinérante consacré à la vie des mineurs[50] après le coup de grisou qui a tué 16 mineurs le 4 février 1970 à Fouquières-lès-Lens alors que les ingénieurs n'avaient pas fait évacuer la galerie comme il se doit[51] pendant la réparation d'un ventilateur. Pendant deux ans, de 1970 à 1972, ces artistes de l'atelier populaire des Beaux-Arts vont participer à ces efforts et faire parler des victimes et du grisou, par une série de tableaux, publication, expositions et rencontres avec les mineurs[52],[53]. Une veuve de mineur montre à Merri Jolivet l'album des souvenirs de son mari qu'elle garde comme son bien le plus précieux[54] et il décide de réunir des artistes[50] qui consacrent vingt-cinq tableaux à ces photos[54], exposition considérée comme une des événements les plus importants de l'histoire de la Salon de la Jeune Peinture dans cette période[54], avec des participations d'Aillaud, Arroyo, Biras, Chambas, Fanti, et Mathelin.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

  1. a et b [https://www.lemonde.fr/culture/article/2014/04/10/fougeron-le-maudit_4399340_3246.html Fougeron le maudit par Harry Bellet dans Le Monde du .
  2. a et b "Regard d'une historienne de l'art", par Sarah Wilson, dans la revue Matériaux pour l'histoire de notre temps 1991 [1]
  3. Yves Chevrefils Desbiolles. Le baiser de Fougeron. Italie 1947. Artl@s Bulletin, École normale supérieure / CNRS, 2021, La Méditerranée des artistes, 10 (2), pp.212-224. ⟨hal-03412833⟩]
  4. a b et c "Peinture et communisme : le scandale Fougeron", dans L'Histoire de décembre 1998 -[2]
  5. "Le PCF a organisé pour les obsèques d'André Houllier une manifestation de masse", Le Monde du 20 décembre 1948 [3]
  6. "Loin de Moscou: Gérard Singer et l'art engagé" par Szymon Piotr Kubiak, en 2020, aux Éditions de la Maison des sciences de l’homme [4]
  7. La République moderne. La IVe République (1946-1958) par Jenny Raflik, éditions Points sur books.google.fr.
  8. « Les juges, le pays desmines », Centre Pompidou.
  9. a et b Biographie Le Maitron de Mireille Miailhe [5]
  10. « André Stil », sur Maitron
  11. « Waziers, la chance de ma vie », écrivit Stil cinq ans plus tard, dans un hommage vibrant à Thorez [6]
  12. a b et c "Aragon et la grève des mineurs de mai-juin 1941" par Lucien Wasselin, dans Faites entrer l'Infini de juin 2011 [7]
  13. "Œuvres romanesques complètes, Volume 4" Louis Aragon, Gallimard, 1997, page 1479
  14. Il racontera ce souvenir dans ses "Mémoires", document ronéoté publié 1984
  15. "La foi des charbonniers: Les mineurs dans la Bataille du charbon 1945-1947" par Bruno Mattéi, Evelyne Desbois, et Yves Jeanneau
  16. "Les soldats de 1940. Une génération sacrifiée" par Rémi Dalisson CNRS, 2020 [8]
  17. Contre le devoir d'amnésie : quelques textes oubliés du PCF. [9]
  18. "Grenoble en ses après-guerre (1944-1964)" par Philippe Barrière sous la direction de Yves Lequin en 2000 - Lyon 2 [10]
  19. « Décès de Mireille Glodek Miailhe », sur www.connaissancedesarts.com
  20. Biographie Le Maitron de Mireille Miailhe [11]
  21. La préface se termine presque par ces mots : "En chantant la Marseillaise et l’Internationale, les mineurs avaient déjà compris l’immense portée révolutionnaire de l’art musical, ses immenses possibilités. Aragon aura le mérite de faire la même démonstration pour ce qui est de la littérature."
  22. Aragon au pays des mines par Lucien Wasselin et Marie Léger, Le Temps des Cerises éditeurs, 2007.
  23. Aragon et la grève des mineurs de mai-juin 1941 par Lucien Wasselin, dans Faites entrer l'Infini de juin 2011.
  24. a b c d e f g h et i "La peinture militante d'Edouard Fougeron", dans Le Monde du 23 janvier 1951  [12]
  25. "André Fougeron Une figure du réalisme socialiste" par Philippe Dagen, dans Le Monde du 16 septembre 1998 [13]
  26. "Aragon et la construction d’une image romanesque de la France" par Maryse Vassevière, dans l'ouvrage collectif "La France des écrivains - Eclats d'un mythe (194-2005)", par Marie-Odile André, Marc Dambre, Michel-P. Schmitt, Presses Sorbonne Nouvelle [14]
  27. "Le bolchévisme à la française" par l'historien Stéphane Courtois [15]
  28. "Recherches croisées Aragon Aragon/Elsa Triolet", Numéro 7, contribution de Michel Apel-Muller, aux Presses Univ. Franche-Comté, 2001 [16]
  29. « Chapitre 4 – « La France avec nous » » [livre], sur Openedition.org, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, (consulté le ).
  30. "Les « batailles du livre » du parti communiste français (1950-1952)" par Marc Lazar dans la revue Vingtième Siècle 1986 [17]
  31. Auguste Lecœur, « Le peintre à son créneau », L’Humanité, 28 novembre et 8 décembre 1950.
  32. "Picasso - Portrait intime" par Olivier Widmaeir Picasso, aux Editions Albin Michel, 2016 [18]
  33. Auguste Lecœur dans L'Humanité du 8 décembre 1950 : « C'est à son créneau des Combattants de la paix que Picasso, prix international de la paix, a peint la colombe symbole de ralliement de centaines de millions de combattants de la paix du monde entier. C'est à son créneau de militant communiste que Fougeron a peint Le Pays des mines, reflet de certains aspects de la vie, des souffrances et des luttes de classes des mineurs. » cité par Élisabeth Couturier en mai 2007 dans Historia [19]
  34. "Recherches croisées Aragon - Elsa Triolet, n°11: Aragon politique" par Luc Vigier [20]
  35. Paris After the Liberation: 1944 - 1949 - Artemis Cooper, Antony Beevor, Editions Penguin UK, 2007 [21]
  36. L'Œil des chats sur blogspot.com.
  37. "J'ai cru au matin", par Pierre Daix, 1976, Robert Laffont [22]
  38. "Dix textes d'Aragon sur Romain Rolland", Société des amis de Louis Aragon et Elsa Triolet - 2005
  39. "Art et idéologie", colloque à  l'Université de Saint-Etienne, 1978 [23]
  40. Le Monde du 2 juin 1960
  41. "Lecteurs et lectures des communistes d'Aragon" par Corinne Grenouillet, aux Presses Universitaires Franche-Comté, 2000 [24]
  42. "Aragon, Lecoeur : le débat sur l’art" par l'écrivain et journaliste Lucien Wasselin en 2008 [25]
  43. a et b "Work and the Image: Volume 2: Work in Modern Times - Visual Mediations and Social Processes" par Valerie Mainz et Griselda Pollock, aux Editions Routledge, 2018 [26]
  44. Jean Fréville dans La Nouvelle Critique de juin 1951, pages 77-78, cité par l'écrivain et journaliste Lucien Wasselin en 2008 [27]
  45. Le réalisme socialiste - 12ème partie : le Parti Communiste français des années 1950, analyse de "Les matérialistes|" en 2013 [28]
  46. "Fougeron pendu en effigie par Aragon"" par André Chastel dans Le Monde le 13 novembre 1953 [29]
  47. La lutte des travailleurs port-de-boucains au musée Tate Gallery de Londres, par Isabelle L, Maritima
  48. "La sérigraphie à l'école des Beaux-Arts. Entretien avec Rougemont" par Laurent Gervereau, revue Matériaux pour l'histoire de notre temps 1988 [30]
  49. Que s'est-il vraiment passé aux Beaux-Arts en 68?" par Elsa Pradier le 13 mars 2018 dans L'Obs [31]
  50. a et b "Mai 68 aux Beaux-Arts ou la politique par l'image" par l'AFP, le 10/03/2018 [32]
  51. "Un tribunal populaire accuse de meurtre les maîtres de la mine" par Gérard Lemahieu dans Tribune Socialiste du 17 décembre 1970 [33]
  52. "Images en lutte", par Philippe Artières, Eric De Chassey, Anne-Maria Garcia, Catalogue d'exposition à l'Ecole Nat.sup.des Beaux Arts en 2018
  53. "The Intellectual and His People: Staging the People" Volume 2 par Jacques Rancière" professeur Philosophie à l'Université de Paris-VII, 2012 [34]
  54. a b et c "Figuration narrative: Paris, 1960-1972 ", catalogue des expositions organisées à Paris et Valence en 2008. Editions de la Réunion des Musées nationaux, 2008 par Jean-Paul Ameline, conservateur au musée national d'art moderne. 2008