Armée royale jordanienne

L'armée royale jordanienne (arabe : القوات البرية الاردنية) fait partie des Forces armées jordaniennes. Elle tire ses origines d'unités comme la Légion arabe. Elle a livré des combats à Israël en 1948, 1956, 1967, et 1973. L'armée a également combattu les Syriens et l'OLP au cours de Septembre noir en 1970.

Armée de terre royale jordanienne
(arabe : القوات البرية الاردنية)
Image illustrative de l’article Armée royale jordanienne
Drapeau de Armée de terre royale jordanienne
Image illustrative de l’article Armée royale jordanienne

Création 1920
Pays Drapeau de la Jordanie Jordanie
Branche Terre
Type Armée
Effectif 90 000
Fait partie de Forces armées jordaniennes
Anniversaire 10 juin
Guerres Guerre israélo-arabe de 1948
opérations de Retribution (en)
Guerre des Six Jours
Guerre d'usure
Guerre du Kippour
Commandant Lieutenant général Mashal Mohammad

Origine modifier

Formation modifier

La Légion arabe jusqu'en 1948 modifier

Formée en 1920, la Légion arabe de Transjordanie (le royaume ne devient la Jordanie qu'en 1949) n'est à l'origine qu'une petite force de patrouille du désert avec quelques fortins et équipements de communications, commandée par des officiers des forces britanniques du Moyen-Orient, Frederick Peake (pour les Arabes, « Peake Pacha ») auquel succède en 1939 John Bagot Glubb (« Glubb Pacha »)[1]. Cette armée se compose, à l'origine, d'une compagnie d'infanterie, une compagnie de cavalerie. En 1923, son effectif total ne dépasse pas 750 hommes. En 1933, la première force mécanisée est formée. Cet élément se composait de trois véhicules et de 120 hommes, y compris la Force mobile du désert, montée sur dromadaires. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, la légion atteint environ 1 600 hommes.

En 1941, la Légion prend part aux opérations de la guerre anglo-irakienne puis de la campagne de Syrie contre la France de Vichy[1].

La 1re brigade est alors formée. En 1942, le 2e bataillon est créé ; il devient plus tard la 2e brigade. L'armée poursuit son expansion en nombre et en équipement.

En 1946, au moment de l'indépendance, la Légion arabe compte 8 000 hommes avec 3 régiments mécanisés et 13 compagnies d'infanteries, plus une force de police civile de 2 000 hommes[1].

Guerre de 1948 modifier

En 1948, la Légion arabe n'a ni chars d'assaut ni aviation mais seulement 50 voitures blindées, quelques pièces d'artillerie légère et des mortiers[1]. Elle compte deux brigades ; deux garnisons et quatre bataillons ont été fusionnés pour constituer six bataillons. L'armée se compose d'une division d'infanterie, une brigade d'artillerie, une batterie de mortiers, une batterie d'artillerie.

Après l'annonce du plan de partage de la Palestine des Nations unies, en 1947 et la promulgation de la décision britannique de mettre fin à leur mandat en Palestine le 15 mai 1948, les Arabes et Juifs de Palestine s'affrontent dans la guerre civile de 1947-1948. En mai 1948, les pays de la Ligue arabe décident d'envoyer leurs forces pour aider les Palestiniens. La Légion arabe entre en Palestine avec d'autres forces arabes le 15 mai 1948. L'armée jordanienne se montre la plus efficace des armées arabes engagées. Appuyée par un petit contingent des forces armées irakiennes, elle parvient à couper la route de Jérusalem à Latroun, s'emparer de la vieille ville de Jérusalem et des faubourgs environnants (Jérusalem-Est) et des territoires connus plus tard sous le nom de Cisjordanie, remportant pratiquement la seule victoire arabe du conflit[1].

Les unités de la Légion arabe participent à plusieurs batailles avec les forces juives de la Haganah :

  • Attaque du convoi de Ben Shemen à Beit Nabala le 14 décembre 1947 ;
  • Bataille de Neve Yaakov le 18 avril 1948 ;
  • Attaque du Kibboutz Gesher les 27 et 28 avril 1948 ;
  • Bataille de Kfar Etzion 13 à 15 mai 1948 ;
  • Batailles de Latroun le 17 mai 1948 ;
  • Bataille pour Jérusalem (en) de 1947-1948 ;
  • Attaque du kibboutz de Gezer le 10 juin 1948 ;
  • Tarqumia le 24 octobre 1948.

1949-1967 modifier

Entre 1950 et 1966, la Jordanie reste relativement à l'écart des guerres israélo-arabes, bien que des escarmouches frontalières l'opposent aux forces israéliennes. En 1953, la Légion arabe, reçoit ses premiers chars, de fabrication britannique. En 1956, elle compte environ 25 000 hommes encadrés par des officiers arabes bien formés, qui remplacent les Britanniques. Elle prend alors le nom d'Armée jordanienne, bien que l'ancienne appellation reste parfois utilisée pendant quelques années. Elle ne participe pas à la guerre israélo-égyptienne de 1956. En 1959, Glubb Pacha prend sa retraite, remplacé par un chef d'état-major jordanien[1].

En 1957, l'armée se dote de la 4e brigade d'infanterie et d'une autre brigade d'artillerie de campagne. En 1958, elle reçoit de l'artillerie lourde et la même année, la brigade blindée devient une division de blindés et, en 1961, un corps blindé. Pendant cette période, la 40e brigade blindée, la 60e brigade blindée et le Royal Guard Brigade sont créés.

Combats frontaliers de 1956 modifier

Le 11 septembre, une force israélienne s'infiltre en territoire jordanien à Al-Rahwa, dans le secteur d'Hébron, et attaque le poste de police. Après de longs affrontements avec une unité jordanienne, la force israélienne doit se retirer.

Le 10 octobre 1956, une force ennemie, estimée à une brigade d'infanterie motorisée, soutenue par de l'artillerie de moyenne portée et 10 avions de combat, attaque les villes arabes de Hubla, Nabi Ilyas et Azroun. Après des combats autour de Nabi Ilyas, les attaquants sont contraints de se retirer des collines de Qalqilya.

Intervention au Koweït en 1963 modifier

Lorsque le Koweït déclare son indépendance le 19 juin 1961, le gouvernement irakien le revendique comme une partie intégrante de son territoire national. En conséquence, la Ligue arabe appelle à la formation d'une force d'urgence arabe pour protéger le Koweït, à laquelle participent l'Arabie saoudite, l'Égypte, le Soudan, la Jordanie et la Tunisie. La participation jordanienne inclut un bataillon d'infanterie renforcé par un peloton anti-aérien qui se retire le 13 décembre 1963.

Combats frontaliers de 1966 modifier

Le 13 novembre 1966, les forces israéliennes attaquent le village palestinien de Sammu (en) avec une brigade d'infanterie et deux bataillons de chars, appuyés par de l'artillerie et des avions de combat. Après de violents combats contre les unités de l'armée jordanienne, les forces israéliennes se retirent. Bien que les forces israéliennes aient été repoussées, l'armée jordanienne a subi de lourdes pertes[2].

Réorganisation et aide américaine modifier

En 1965, le roi Hussein ordonne la formation de cinq brigades d'infanterie. L'armée est divisée en deux fronts : Est et Ouest, dix bataillons d'infanterie se partageant entre les deux. En 1967, une nouvelle brigade blindée a été créé.

À partir de 1960, la Jordanie reçoit une aide militaire limitée des États-Unis. Ceux-ci, par crainte de voir les Soviétiques s'implanter dans le pays, accroissent leur soutien en envoyant des chars M48 Patton en 1964 et des chasseurs Lockheed F-104 Starfighter, d'un modèle périmé, en 1966. Les États-Unis et le Royaume-Uni sont les deux principaux fournisseurs de l'armée royale[1].

Guerre des Six Jours - 1967 modifier

Estimant qu’Israël est une menace, l'Égypte a déclaré l'état d'urgence et a commencé à concentrer ses forces dans le désert du Sinaï. La Jordanie a signé un accord de défense avec l'Égypte. En conséquence Israël a ordonné la pleine mobilisation de ses forces le 25 mai 1967.

Forces arabes

  • Forces armées jordaniennes : plusieurs brigades d'infanterie, deux brigades blindées et 20 avions de combat, répartis dans des positions défensives dans les deux fronts ouest et est.
  • Irak: deux brigades d'infanterie, une brigade mécanisée, une brigade blindée, et 34 avions.
  • Syrie : une brigade d'infanterie est entré dans les frontières jordaniennes le 7 juin, et a quitté le 9 juin 1967, impliqué dans toutes les actions militaires.
  • Arabie saoudite: une brigade d'infanterie et une compagnie blindée qui est arrivé à Al-Modawara le 21 mars de 1968.
  • Égypte : deux bataillons de Rangers est arrivé en Jordanie le 3 juin 1967. Leur mission principale était de détruire six aérodromes israéliens. En raison de leur arrivée tardive dans les territoires occupés, ils ne pouvaient pas accomplir leur mission.

La force israélienne

  • Quatre brigades d'infanterie
  • Trois brigades mécanisées
  • Deux brigades de parachutistes
  • Deux brigades blindées avec leurs éléments complets d'assistance standard
  • 286 avions de combat de types différents.

Lorsque les opérations militaires étaient sur les deux fronts égyptiens et syriens, Israël a redéployé une partie de ses forces de ces fronts au front jordanien.

À 07h30, le 5 juin 1967, les Israéliens surprennent les États arabes avec une série de frappes aériennes continues dirigées contre les aérodromes arabes. En conséquence, la plupart de la force aérienne arabe a été neutralisé.

Au cours de la bataille de la Colline des Munitions; 71 soldats jordaniens sont tués. Finalement, l'armée jordanienne a été chassée de Jérusalem-Est.

1967-1973 : guerre modifier

Après la guerre de 1967, l'armée a été réarmée. En 1968, l'armée a attaqué les troupes israéliennes qui avaient pénétré dans le territoire jordanien à la poursuite de la guérilla palestinienne (la bataille de Karameh); les Jordaniens ont forcé les Israéliens à se retirer.

Des affrontements quotidiens ont continué sur le front jordanien après la guerre de 1967 jusqu'au milieu des années 1970 (la guerre d'usure). La plus célèbre était la bataille de Karameh.

En 1968, les forces israéliennes ont traversé la frontière et se dirigent sur la ville de Karameh mais ont reculé après un bombardement lourd de armée jordanienne.

Septembre 1970 est connu comme Septembre noir dans l'histoire arabe. En septembre 1970, le roi Hussein a demandé l'annulation d'une tentative par des insurgés armés palestiniens à renverser sa monarchie. La violence a fait des victimes civiles des deux côtés. Le conflit armé a duré jusqu'en juillet 1971.

Octobre 1970, le régime baasiste de Syrie avait tenté d'intervenir à l'appui des Palestiniens en envoyant une colonne blindée dans le nord de la Jordanie. Les Forces terrestres et aériennes jordaniennes ont pu arrêter cette avance et une combinaison de pression politique internationale et la discorde au sein de l'armée syrienne a mené à une retraite syrienne.

En 1973, la guerre du Kippour, la 40e brigade blindée a été envoyé sur le front syrien et a joué un rôle important dans les combats.

Après 1977 modifier

Depuis la réorganisation majeure de 1977 l'Armée jordanienne a gardé la 5e division blindée déployé entre la frontière irakienne et Ramtha à la frontière syrienne.

La 12e division mécanisée déployée depuis Ramtha travers Umm Qays de la rivière Zarqa dans une posture défensive qui couvre Israël

La 4e division mécanisée déployée depuis Zarqa River, de nord de As Salt à la mer Morte face à la Syrie et Israël.

La 3e division blindée est à la fois la réserve stratégique et la protection principale contre une troubles internes. Une unités est déployées à Zarqa, dans le nord; près de la capitale Amman avec une brigade de la garde royale composé de tribus bédouines connus pour leur fidélité de longue date à la monarchie, et Qatraneh dans le sud couvrant la route vers l'Arabie saoudite.

En 1996, l'armée jordanienne a finalement établi un commandement des opérations spéciales, Cette force inclut désormais la 71e et 101e bataillons des forces spéciale, la 81e et 91e bataillons para-commandos.

Armée actuelle modifier

La structure organisationnelle de l'armée a été traditionnellement basée sur deux divisions blindées et deux divisions mécanisées. Celles-ci ont été transformées en une forces, plus mobiles, basé en grande partie sur une structure de la brigade capable de réagir rapidement en cas d'urgence.

En raison de la position critique de la Jordanie (en sandwich entre l'Irak, la Syrie, l'Arabie saoudite et Israël), elle maintient une armée défensive, avec quatre commandements régionaux, le Commandement nord, le commandement central, le commandement Est et le commandement sud.

L'armée jordanienne contribue également à des missions de maintien de la paix des Nations unies dans le monde entier, avec plusieurs contingents envoyés en Afrique, en Afghanistan, en Croatie, en Bosnie, des parties de l'ancienne de Union soviétique, et même aussi loin à Haïti et le Timor oriental. L'armée jordanienne a créé un centre régional d'excellence en ce qui concerne la formation des forces spéciales, ayant reçu une formation à la fois au Royaume-Uni et aux États-Unis. les forces spéciales jordaniennes ont formé leurs homologues d'Algérie, Bahreïn, Irak, Koweït, Liban, Libye, Maroc, Oman, Qatar, Arabie saoudite, Émirats arabes unis et le Yémen.

Commandant en chef modifier

Sa majesté le roi Abdallah II est le commandant suprême des forces armées jordaniennes. Ce pouvoir lui est accordé par la Constitution de 1952. Il exerce le droit de nommer et de révoquer tous les membres du haut commandement des forces armées de la Jordanie, et a le pouvoir d'exercer le commandement et le contrôle de toutes les unités des forces armées.

Chefs d'état-major modifier

Le siège de l'armée de la Jordanie est appelé le Commandement général des forces armées et se trouve à Amman. Ce siège est sous la supervision du chef de l'état-major général, qui est nommé par le roi.

Les Chefs d'état-major est un groupe d'officiers qualifiés militairement et techniquement pour conseiller le commandant et d'aider à la prise de décision, ils traduisent décision du commandant en ordres.

Ils sont chargés de surveiller le niveau des l'unités et le niveau des formations.

  • Garde royale Brigade (Sayed Al-Shuhada)
  • Commandement nord jordanien
  • Commandement central jordanien
  • Commandement de l'Est jordanien
  • Commandement sud jordanien
  • Commandement des opérations spécials
  • 3e division blindée roi Abdallah II
  • Commandement des gardes-frontières (égale à une Division)
  • 30e brigade des missions spéciales
  • Police militaire royale

Équipement actuel modifier

[Quand ?]

Photo Nom Origine Type Nombre Notes
Char de combat principal
  Char Leclerc   France Char de combat principal 80
  Challenger 1   Royaume-Uni Char de combat principal ~400[3] Al-Hussein
  M60A3   États-Unis Char de combat principal ~180[4],[5]
  Chieftain   Royaume-Uni Char de combat principal 274 + 90[6] Al-Khalid
  M60A1   États-Unis Char de combat principal 82
  Centurion   Royaume-Uni Char de combat principal 293 Tariq
Transport de troupes
M113A2MK-1J   États-Unis Véhicule de transport de troupes +1,300 incluant 70 M106A2, 93 M901 ITV, 7 M1059[7]
  AIFV   États-Unis Véhicule de transport de troupes 213 165 YPR-765 pri.50 incluant YPR-806 prbrg surplus Pays-Bas[8],[9],[10]

48 AIFV-B surplus Belge[8]

  ACV-S (en)   Turquie Véhicule de transport de troupes 100
  FV-103 Spartan   Royaume-Uni Véhicule de transport de troupes 100
  M577   États-Unis Véhicule de transport de troupes +300 200 M577A2
Véhicule de combat d'infanterie
AIFV   États-Unis Véhicule de combat d'infanterie 233 220 YPR-765 surplus Pays-Bas[8],[9],[10]

13 AIFV-B-C25 surplus Belgique[8]

  Ratel IFV (en)   Afrique du Sud Véhicule de combat d'infanterie 341 20 mm / 23 mm[8],[11],[12]
BMP-2   Union soviétique Véhicule de combat d'infanterie 35[8]
Véhicule de reconnaissance
  FV107 Scimitar   Royaume-Uni Véhicule de combat d'infanterie 175 [8],[13]
FV101 Scorpion   Royaume-Uni Véhicule de combat d'infanterie 50 [8],[14],[15]
Artillerie
M109A2   États-Unis Obusier automoteur 341 [8],[9],[10]
M110A2   États-Unis Obusier automoteur 120[8]
  M102A1   États-Unis obusier tracté 54
  M114   États-Unis obusier tracté 18 en stock
  M142 HIMARS   États-Unis Lance-roquettes multiples 12[8],[16] 12 lanceur - 432 missiles,
  WM-120 MLRS (en)   Chine Lance-roquettes 24 Portée max 120 km[17],[18],[19],[20].
  AB-19   Jordanie Lance-roquettes 32[21]
Hanwha-70   Jordanie   Corée du Sud Lance-roquettes 20 [8],[22],[23]
Défense antiaérienne
  MIM-104 Patriot   États-Unis ~20
  9K33 Osa   Union soviétique 48
  9K35 Strela-10   Union soviétique 50
  M163 Vulcan   États-Unis 181
  PTRL   Allemagne de l'Ouest 60 [24],[25].
  ZSU-23-4 Shilka   Union soviétique 48[8]
  Igla-S   Russie 182
  SA-18 Igla   Russie 100
  SA-16 Igla-1   Union soviétique 240
  SA-14 Strela-3   Union soviétique 300
Véhicule blindé léger
  Humvee   États-Unis Véhicule blindé léger +600 250 M998A0 HMMWVs, 50 M1165A1B3 HMMWVs[26]
Desert Iris   Jordanie Véhicule blindé léger 450[27],[28]
Al-Thalab (Fox) LRPV   Jordanie 200[29],[30]
  MaxxPro MRAP   États-Unis 100
  Cougar CAT II MRAP (en)   États-Unis 149 57 Cougar CAT II, 5 Cougar CAT II EOD, 10 Cougar CAT II ENG W/O ISS, 41 Cougar CAT II Surge W/O ISS, 16 Cougar CAT II Surge with ISS and 20 Cougar CAT II
  RG-33L MRAP (en)   Afrique du Sud 39 39 RG-33L MRAP .
  Jeep J8 (en)   États-Unis [31]
AB2 Al-Jawad   Jordanie 65
LTATV   Jordanie 50 [32],[33].
  Matador (mine protected vehicle) (en)   Afrique du Sud 50
  Ferret hybride   Royaume-Uni 50
  Mbombe   Afrique du Sud 0(50) En commande[34].
Anti-char
M901 ITV   États-Unis 93[8]
  YPR-765 prat   États-Unis +55 [9],[10]
  BGM-71 TOW   États-Unis 339 [8],[35]
  M41 TOW ITAS   États-Unis 285 [8],[36]
  M47 Dragon   États-Unis 310 3 080 missiles
  FGM-148 Javelin   États-Unis 192 [37],[38]
  AT-14 Kornet   Russie 200 2 000 missiles[8],[39]
Nashab   Russie   Jordanie 25 000 [40]
RPG-27   Union soviétique 6 000[41]
  RPG-26   Union soviétique 3 000[42]
  APILAS   France 2,300
  M712 Copperhead (en)

M712 Copperhead (en)

  États-Unis 100[43]
Mortier
  Brandt   France Mortier 300
  M29 mortar (en)   États-Unis Mortier 450
  M106 mortar carrier (en)   États-Unis 70
W-86   Chine Mortier 200 200 W-86 120 mm[44]
WW-90   Chine Mortier 375 375 WW-90 60 mm [36]
PPT89   Chine Mortier 1275 1275 PPT89 60 mm[36]
Radar & Surveillance System
  TPQ-36 (en)   États-Unis 12[8]
  TPQ-37 (en)   États-Unis 6[8]
Flycatcher Mk1[45]   Pays-Bas 11 [25]
Distant Sentry[46]   Italie   États-Unis [38],[47]
Logistique
  M88 Recovery Vehicle   États-Unis 52 [48]
  M578 Light Recovery Vehicle (en)   États-Unis 30 M110A2 Howitzer
  AL Monjed ARV   Jordanie 20 AL-Monjed ARV est basé sur M-60A1[49]
FV4204 ARV   Royaume-Uni 49[8]
  Leopard 1 ARV   Allemagne de l'Ouest 5[25] [25] .
  YPR-806 & M806   États-Unis +90[9],[10] [8]
  HEMTT   États-Unis 8x8
  FMTV (en)   États-Unis 250 ~ 300 M1078, M1083, M1085A1, M1089, M1091[50],[51]
  M35 (en)   États-Unis 1200 [52]
  M800 & M900 Truck   États-Unis 400 ~ 600 refurbishment for M800 and M900 by JOMSS[53]
DAF Trucks   Pays-Bas 467 [9],[10]
  M58 MICLIC   États-Unis
  Aardvark JSFU   Royaume-Uni +12
Pearson Combat Dozer UDK1   Royaume-Uni +60 [54]
  Heavy Equipment Transport System   États-Unis 215
  Scammell Commander   Royaume-Uni 100
  M915A2 (en)   États-Unis 60

Armes modifier

Notes et références modifier

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Bibliographie modifier

  • Spencer C. Tucker (dir.), "Jordan, Armed Forces" in The Encyclopedia of Middle East Wars, vol. 1, ABC Clio, 2010, p. 661-665 [1]