Ampriani

commune française du département de la Haute-Corse

Ampriani
Ampriani
Ampriani et la plaine de Tallone.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Corte
Intercommunalité Communauté de communes de l'Oriente
Maire
Mandat
Pierre François Dompietrini
2020-2026
Code postal 20272
Code commune 2B015
Démographie
Population
municipale
24 hab. (2021 en augmentation de 20 % par rapport à 2015)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 15′ 18″ nord, 9° 21′ 28″ est
Altitude 600 m
Min. 320 m
Max. 749 m
Superficie 2,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Corte
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Ghisonaccia
Localisation
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Ampriani

Ampriani est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Serra.

Géographie modifier

Situation modifier

Ampriani est une commune de la façade orientale de la Corse qui est située au cœur de la piève (de Serra.

Communes limitrophes

Géologie et relief modifier

Hydrologie modifier

Climat et végétation modifier

Voies de communication et transports modifier

Accès routiers modifier

Ampriani se trouve à une trentaine de kilomètres d'Aléria par la route, et un peu moins de la plaine. C'est un petit village de guet, aligné sur une crête à une altitude moyenne de 600 mètres environ (minimum : 320 m ; maximum : 749 m) qui domine la vallée, et quasiment toute la plaine. La route desservant le village est une voie sans issue et s'achève sur l'ancienne « place d'hélicoptère ».

Transports modifier

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Ampriani est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Corte, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (82,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,5 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient du nom d'homme Latin *Ampurius (de Ampius) et du suffixe -iacum, comme Empurany, Empuré et Empury[7].

Histoire modifier

Moyen Âge modifier

Temps modernes modifier

Au XVIe siècle, Ampriani faisait partie de la piève de Serra.

Avant le XVIIIe siècle, Ampriani faisait toujours partie de la piève de Serra avec les villages de :

– Moitta (Moita) ;
– Mattra (Matra) ;
– Pianello (Pianello) ;
– Zallana (Zalana) ;
– Zuvani (Zuani.

En 1790, avec la Révolution française, les pièves deviennent des cantons. La piève de Serra devient donc le canton de Serra, avant de prendre le nom de canton de Moïta en 1828.

Époque contemporaine modifier

En 1954 les communes d'Aléria, d'Ampriani, de Matra, de Moïta, de Pianello, de Tallone, de Zalana, et de Zuani forment le canton de Moïta.

Entre 1971 et 1973, Les deux cantons de Moita, et de Pietra di Verde se voient imposer la fusion. Ils forment ainsi le canton actuel de Moita Verde.

Aujourd'hui le canton de Moita Verde est composé de quatorze communes. Il s'agit des six communes du canton de Pietra : Canale-di-Verde, Linguizzetta, Tox, Campi, A Petra, et Chiatra (auxquels nous pouvons rajouter les deux hameaux de Monticchio et d'Ersagie, qui appartiennent maintenant respectivement aux communes de Pietra-di-Verde, et de Chiatra et celui d'U Monte). À ces communes il faut rajouter les huit du canton de Moita afin de créer le canton de Moïta-Verde.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 1995 Ange-Michel Renucci DVG  
1995 mars 2008 Huguette Ghilardi    
mars 2008 En cours Pierre François Dompietrini   Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].

En 2021, la commune comptait 24 habitants[Note 3], en augmentation de 20 % par rapport à 2015 (Haute-Corse : +5,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
88124142160162158168171164
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
13714211611794110112111111
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
135135958894127743944
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
3441363114991520
2020 2021 - - - - - - -
2524-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Couvent Saint-François d'Ampriani modifier

 
Le couvent d'Ampriani.

Le couvent Saint-François.

Personnalités liées à la commune modifier

Guiseppe Antomarchi, surnommé "Gallochio", célèbre bandit Corse.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,1979 (ISBN 2-85023-076-6), p. 15.
  8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.