67e division d'infanterie (France)

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La 67e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale, puis à la Seconde.

67e division d'infanterie
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - 1re Bataille de la Marne
1915 - 1re Bataille de la Woëvre
1916 - Bataille de Verdun
1917 - Bataille de la Malmaison
1918 - 2e Bataille de Picardie
1918 - Bataille du Matz
1918 - 3e Bataille de Picardie
1918 - Bataille de la Serre

Les chefs de la 67e division d'infanterie modifier

Première Guerre mondiale modifier

Composition modifier

Historique modifier

Mobilisée dans la 17e région

1914 modifier

  • 11 -  : transport par V.F. et concentration vers Suippes.
  • 16 -  : mouvement par étapes, par Valmy, vers le front est de Verdun.
  • 22 -  : mouvement offensif vers Senon et Amel : le , combats vers Éton et la ferme Longeau, puis repli sur la région de Bezonvaux.
  • -  : mouvement, par Haudainville, vers les Paroches. À partir du , mouvement, par Vadelaincourt, vers Samogneux.
1er septembre : mouvement offensif vers le nord-ouest : combats vers Consenvoye et la ferme Ormont.
 : repli sur Pierrefitte et Courouvre.

1915 modifier

  • -  : engagée, sur place, dans la 1re Bataille de la Woëvre : les 7 et , attaques sur le bois de Lamorville . puis occupation du secteur Maizey, Vaux-lès-Palameix ; à partir du , front déplacé vers la droite, entre le nord de Seuzey et Kœur-la-Grande, puis étendu à gauche, le , jusque vers Vaux-lès-Palameix.

1916 modifier

  •  : retrait du front ; repos et instruction au camp de Belrain.
  • -  : transport à Verdun et occupation d’un secteur entre la Meuse et Béthincourt. Engagée, à partir du , dans la bataille de Verdun.
5, 6, 7, 8 et  : attaques allemandes, combats au bois des Corbeaux, à Béthincourt, à Forges et au Mort-Homme.
  • -  : retrait du front. À partir du , transport par camion vers Blesmes. À partir du , transport par V.F., de la région de Blesmes, Revigny, dans celle de Châtillon-sur-Marne ; à partir du séjour au camp de Ville-en-Tardenois.
  • -  : mouvement vers le nord, puis, à partir du , occupation d’un secteur vers Bétheny et La Neuvillette, étendu à droite, à partir du , jusqu’aux abords est de Reims.
  •  : retrait du front, transport par V.F. dans la région de Revigny ; repos. À partir du transport par camions et mouvement par étapes ver Belrupt et Deuxnouds-devant-Beauzée.
  • 2 –  : transport par camions, transporté par V.F. à Verdun ; occupation d’un secteur vers le bois de Vaux Chapitre et l’ouvrage de Thiaumont.
9, 13, 14, 15 et  : combats locaux.
  • 22 –  : retrait du front ; repos vers Combles.
  •  : transport par V.F. dans la région de Toul ; repos.
  •  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur entre la Moselle Et l’ouest de Fey-en-Haye, étendu à gauche, le jusqu'à Limey.

1917 modifier

  •  : retrait du front et transport par camion au camp de Saffais : repos et instruction.
  •  : transport par V.F. dans la région de Villers-Cotterêts ; repos et instruction.
  •  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur sur le Chemin des Dames, entre le Panthéon et l’épine de Chevregny.
  •  : retrait du front ; repos vers Oulchy-le-Château.
  • 5 –  : occupation d’un secteur entre le Panthéon et l’Epine de Chevregny. Engagée, les 23 et , dans la Bataille de la Malmaison (prise de Filain).
  •  : retrait du front ; repos et instruction vers Fère-en-Tardenois.
  •  : mouvement vers Jouaignes ; à Patin du , occupation d’un secteur vers la ferme Brunin et la ferme Malval, étendu à gauche, le , jusque vers le pont de Chevregny.
  •  : retrait du front ; repos et instruction vers Ville-en-Tardenois.

1918 modifier

  •  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Sapigneul et la Miette.
  • 18 – : retrait du front, mouvement vers Montigny-sur-Vesle.
, mouvement par étapes vers Soissons.

Rattachements modifier

Affectation organique :

15 –
17 –
3 –
22 –
  • Intérieur
2 –

Seconde Guerre mondiale modifier

Composition le 10 mai 1940 modifier

Historique modifier

De série B, la division fait partie du 44e corps d'armée de forteresse, avec le secteur fortifié d'Altkirch, la place fortifiée de Belfort et le secteur fortifié de Montbéliard[3].

Le 22 mai 1940, la division, toujours installée dans la zone d'Altkirch, est rattachée au 45e corps d'armée[4].

La division, en repli depuis l'Alsace vers le sud, est dispersée le dans la région de Pierrefontaine face à l'assaut de la 2. Panzerdivision[4].

Elle est formellement dissoute le .

Notes et références modifier

  1. Journal de marches et des opérations de la 67e D.I., cote SHD 26 N 389/1, ministère français de la Défense.
  2. Le général Aimé est tué à ce poste le .
  3. Philippe Garraud, « Le rôle de l' « hypothèse Suisse » dans la défaite de 1940 ou comment une simple possibilité théorique a pu affecter la réalité », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 230, no 2,‎ , p. 59 (ISSN 0984-2292 et 2101-0137, DOI 10.3917/gmcc.230.0059, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b Eddy Bauer, « Les belligérants à nos frontières : 10 mai-25 juin 1940 [fin] », Revue militaire suisse,‎ (DOI 10.5169/SEALS-342458, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier