Rollot (Somme)

commune française du département de la Somme

Rollot
Rollot (Somme)
L'église Saint-Nicolas.
Blason de Rollot
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité CC du Grand Roye
Maire
Mandat
Michel Choisy
2020-2026
Code postal 80500
Code commune 80678
Démographie
Gentilé Rollotois
Population
municipale
770 hab. (2021 en augmentation de 2,67 % par rapport à 2015)
Densité 64 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 35′ 23″ nord, 2° 39′ 16″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 126 m
Superficie 12,00 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Roye
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
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Rollot
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Rollot
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Rollot
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Rollot

Rollot est une commune française, située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Elle est connue notamment grâce au fromage éponyme, le Rollot[1].

Géographie modifier

Localisation modifier

Rollot est la commune la plus méridionale du département de la Somme, limitrophe de celui de l'Oise. Le bourg est située à 9 km au sud-est de Montdidier et à 23 km au nord-ouest de Compiègne.

Communes limitrophes modifier

Nature du sol et du sous-sol modifier

Le sous-sol de la commune est composé sur la majeure partie du territoire communal de sables blancs du Soissonnais recouverts d'argile. Les sables verts se trouvent à l'ouest et au sud sur une large bande allant de Vaux à Mortemer, au nord, on retrouve les sables verts entre La Villette et Régibaye. On rencontre le diluvium rouge au sud et dans la petite vallée sèche qui part de Régibaye vers le nord. L'argile du limon des plateaux est présente au nord-ouest et la craie affleure au sud-ouest[2].

Relief, paysage, végétation modifier

Le relief de la commune est composé d'une sorte de dôme légèrement vallonné . L'altitude oscillant entre 90 et 117 m. Le paysage est donc celui d'un plateau[2].

Hydrographie modifier

Aucun cours d'eau ne traverse la commune. La nappe phréatique se rencontre à un mètre au-dessous de la glaise du sol[2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,7 %), prairies (21,4 %), zones urbanisées (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), forêts (1 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat modifier

  • Hameaux et écarts : la commune compte plusieurs hameaux et écarts : La Villette à l'ouest, Regibaye au nord, la ferme du Moulin Lévêque à l'extrémité ouest, La Madeleine à l'est[10].
  • Rollot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

La commune est, en outre, hors attraction des villes[14],[15].

Voies de communication et transports modifier

Rollot est traversée par l'ancienne route nationale 35 (Compiègne à Abbeville - actuelle RD 935)[16], aisément accessible par l'autoroute A1.

Toponymie modifier

La localité a été désignée sous les noms suivants : Roolots en 1206, Roolai en 1214, Roeloth en 1229, Roheloth dans le cartulaire de Fouilloy, Roellot en 1257, Roelot en 1301, Rolot en 1567, Roollot en 1730 dans la carte de Cassini, La Neuville les Rollot à la fin du XVIIIe siècle et Rollot à partir du XIXe siècle[10].

Histoire modifier

Antiquité modifier

Rollot se trouve sur le tracé d'une ancienne voie romaine, dite chaussée Brunehaut reliant Caesaromagus (Beauvais) à Bagacum Nerviorum (Bavay). Des vestiges d'une villa gallo-romaine ont été retrouvés sur le territoire de la commune de même que des monnaies, des poteries et des tombes gallo-romaines[17].

Moyen Âge modifier

L'actuelle commune de Rollot était au Moyen Âge un conglomérat de hameaux tels : Regibaye, La Villette, La Madeleine, Beauvoir, Le Cauroy fief de Mesvillers (Piennes). L'église paroissiale était située à La Villette, elle dépendait de l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne. La collégiale de La Madeleine fondée au XIIIe siècle par le seigneur de La Tournelle était dotée d'un collège de cinq chanoines. La seigneurie de Rollot était détenue par l'abbaye Saint-Corneille et la seigneurie de Piennes[17].

Époque moderne modifier

En 1533, Madame de Bucquenant, dame de Piennes et de Rollot demanda la création à Rollot de deux foires annuelles, le 8 juin et le 24 octobre et d'un marché chaque jeudi. Cette demande fut concrétisée en mars 1581 par un édit du roi Henri III enregistré au greffe du bailliage de Péronne, le . Se négociaient sur le marché de Rollot : fromages, beurre, œufs, légumes, fruits, poissons, tissus, faïences et bimbeloterie etc..

Aux XVIe et XVIIe siècles, Rollot eut à subir les invasions espagnoles jusqu'à la Paix des Pyrénées de 1659.

En 1705, le village de Rollot possédait une école[17].

Le fromage de Rollot modifier

C'est du XVIe siècle que la première mention écrite du fromage de Rollot apparaît dans les baux et fermages à payer en espèces qui se complétaient d’une fourniture régulière en rollots. Les Archives départementales de la Somme conservent un bail daté du , le bailleur étant Antoine de Brouilly. Extrait du bail :

« ../.. de deux mines et demi au pré de Beauvoir à payer au jour de la Saint Louis de dix livres tournois et d'une douzaine de fromages loyaux ../.. »

Par un bail daté du , Charles de Brouilly chevalier marquis de Piennes, louait à Claude Charpentier et sa femme Barbe Paillet la ferme et seigneurie de Beauvoir moyennant :

« ... seigle bon et loyal et la dite avoine bonne à brasser et étant pour rendue au grenier du dit seigneur bailleur et suivi aussi de deux gros porcs gras bons et loyaux et rendus au dit preneur avec quarante livres avec la somme de dix huit livres tournois et huit douzaines de fromages du dit beaux et loyaux pour les dits prés et pâtis et sur laquelle quantité de quatorze muids de blé... rendu au château du dit seigneur le 3e jour de juillet pour chaque année payable[18]. »

Louis XIV apprécia fort le rollot, comme le rapporte l'anecdote suivante :

« Louis XIV ayant entendu parler de l’excellence de ces fromages, demanda un jour, en passant à Orvillers pour ses belles conquêtes de 1670, 1671, et 1672 à Monsieur de Bourges de Sorel, qui se trouvait dans ce moment sur le chemin ce qu’il en était. Monsieur de Bourges qui avait un air distingué, des façons et de l’esprit plut infiniment au Roi par ses réponses. Il l’entretint par la portière de son carrosse, assez loin, et lui fit un détail si favorable des fromages qui se faisaient dans ce canton, que le Roi lui dit de les lui envoyer lorsqu’il serait dans leur bonté, on sait que c’est ordinairement depuis Noël jusqu’à Carême. Monsieur de Bourges ne manqua pas d’exécuter un ordre si glorieux pour lui et partit le premier de l’année avec douze douzaines de ces fromages et les présenta au Roi qui les reçut avec plaisir et fit grand accueil à M. de Bourges. Ils furent trouvés si fins et d’une si bonne pâte, que le Roi lui fit dire le lendemain qu’il en voulait avoir tous les ans, et en même temps lui fit une pension de 600 livres sur sa cassette. Depuis ce temps cette famille continue exactement d’emporter cette même quantité et en reçoit toujours la même pension[19]». »

Louis XIV institua la charge de « Fromagier royal » qu'il confia à Rhené Jean de Bourges receveur de la seigneurie d’Orvillers.On trouve trace de plusieurs baux, du XVIIIe siècle qui mentionnent le fromage de Rollot. Ce fromage se fabriquait également dans d'autres villages des environs : Ressons-sur-Matz, Boulogne-la-Grasse, Le Frestoy-Vaux, Le Tronquoy, Le Ployron, Conchy-les-Pots, Beuvraignes, Assevillers, Guerbigny

Époque contemporaine modifier

A la Révolution française, la collégiale fut déclarée bien national et ses biens furent vendus[17]. La commune, instituée alors, absorba entre 1790 et 1794 celles de Beauvoir, Regibay et de Vilette[20].

En 1814 et 1815, la commune fut occupée par les cosaques et en 1870-1871 par les Prussiens.

Essor de la production du rollot modifier

Une des enquêtes de 1865 mentionnait que : « l’alimentation hebdomadaire du marché de Rollot était de 500 douzaines en moyenne ».

En 1901 une enquête précise : « Dans l’arrondissement de Montdidier, on fabrique surtout le rollot. La production moyenne atteint environ 300 000 fromages par an fabriqués surtout dans les cantons de Roye et Montdidier. » Rollot était alors le principal marché aux fromages de la région depuis un temps immémorial… »[21].

De ce fait, l’importance du marché de Rollot a contribué à donner son nom au fromage. Cependant, d’autres marchés furent créés à Conchy-les-Pots ou Beuvraignes. Ces fromages issus de la même recette que le rollot portaient le nom du village où ils étaient fabriqués.

En 1866, au concours international de fromages de Paris, le rollot du « sieur Harmant-Delattre » reçut une médaille d'argent. La préfecture de la Somme a avisé la mairie de Rollot que le producteur avait obtenu une médaille d’argent en février 1866. En 1880, au concours général des fromages de Paris, le rollot du « sieur Choisy-Duret » reçut une médaille d'argent. Le rollot fut primé une nouvelle fois au concours agricole de Paris en 1907, derrière le camembert et devant le livarot.

Au début du XXe siècle, fut créé à Rollot un hôtel des marchands de fromages dans lequel les négociants se réunissaient, les jours de marché pour fixer le prix du rollot. La Première Guerre mondiale paralysa la production et le commerce du rollot.

 
La gare.

De 1889 à 1948, Rollot fut desservie par une ligne à voie métrique des chemins de fer départementaux de la Somme qui reliait Albert à Montdidier.

Première Guerre mondiale modifier

En prélude de la bataille du Matz, le village est le théâtre de combats qui, du 28 au , font des milliers de morts et détruisent du village[22], puis, le à 23 h 30, la région de Rollot est bombardée par 29 batteries de campagne.

Il subit d'importantes destructions au cours de la Première Guerre mondiale[23],[24],[25]

Entre-deux-guerres modifier

La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918, le [26]. Détruite à 95 % la commune fut reconstruite pendant l'entre-deux-guerres.

Une laiterie fromagerie fut créée en 1928, en face des anciennes caves à fromages.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Montdidier[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune a intégré le canton de Roye.

Intercommunalité modifier

La commune était membre de la petite communauté de communes du canton de Montdidier, créée fin 2000, et qui succédait au SIVOM du Canton de Montdidier créé en 1967.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, celle-ci fusionne le au sein de la communauté de communes du Grand Roye, dont est désormais membre la commune..

Liste des maires modifier

Les maires successifs[27]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1843 1850 Pierre Joseph Choisy    
1850 1851 Henri Harmant    
1851 1855 Pierre Louis Lecomte    
1855 1856 Pierre Joseph Choisy    
1856 1857 Louis Charles Ballin   1857 : Constant Choisy (interim)
1857 1862 Clovis Dutriaux    
1862 1870 Alfred Delacroix    
1870 1871 Henri Trouvain    
1871 1877 Adolphe Choisy    
1877 1881 Henri Trouvain    
1881 1884 Achille Joret    
1884 1899 Auguste Le Caron de Beaumesnil    
1899 1914 Léon Choisy    
1919 1925 Nicolas Gérardin    
1925 1930 Léon Choisy    
1930 1941 Émile Delahoche    
1945 1958 Émile Raoux    
1958 1965 Gaston Choisy    
1965 1989 Michel Paillet   Industriel
1989 1995 Marie-Paule Bourbier    
1995 2008 Pierre Levier   Exploitant agricole
2008 En cours
(au 26 mai 2020)
Michel Choisy   Vice-président de l'ex-CC du canton de Montdidier ( ? → 2016)
Vice-président de la CC du Grand Roye (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[28],[29],[30]

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

En 2021, la commune comptait 770 habitants[Note 2], en augmentation de 2,67 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0801 1531 1571 1081 1401 1851 2111 1941 168
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0301 0031 002985975926914875832
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
831772729590626651607648590
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
584607561540575631666675753
2014 2019 2021 - - - - - -
746770770------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

L'école primaire publique de Rollot (maternelle et élémentaire) accueille 87 élèves à la rentrée scolaire 2018-2019. Les communes de Rollot et Piennes-Onvillers scolarisent leurs enfants au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal[34]. L'école de Rollot est située en zone B pour les vacances scolaires, dans l'académie d'Amiens[35].

Économie modifier

Activités économiques et de services modifier

L'agriculture demeure l'activité dominante de la commune.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Église paroissiale Saint-Nicolas[36] ;
  • Église Saint-Germain-l'Auxerrois, dans le quartier de la Villette[37] (église non consacrée). Elle renferme la statue d'un christ sous forme de gisant et une peinture murale de 1933 réalisée par Eugène Chapleau[38],[39].
  • Buste d'Antoine Galland œuvre du sculpteur Henri-Édouard Navarre (1929)[40]. Il remplace un buste de Galoppe d’Onquaire réquisitionné par les Allemands lors de la Première Guerre mondiale[41] ;
  • Motte féodale abritant une cave médiévale du XIIe siècle (propriété privée) ;
  • Monument aux morts exécuté par Albert Roze et appelé L'Adieu, financée par souscription publique après la Première Guerre mondiale et inauguré en 1926[42] ;
  • Autre monument aux morts présent dans le cimetière entourant l'église de la Villette, réalisé par H. Van Den Hedke, de Maignelay et inauguré le mercredi [43] ;
  • Oratoire à saint Germain, près de l'église de la Villette, prétendument élevé sur une source[38].

Personnalités liées à la commune modifier

 
Antoine Galland.
Il est notamment connu pour avoir réalisé la première traduction en français des Mille et Une Nuits.

Héraldique modifier

  Blason
Parti : au 1er d'or à la tour de gueules maçonnée de sable, au 2e coupé au I de sinople à la feuille de houx d'argent, au II de gueules à la barre d'argent ; le tout sommé d'un chef d'azur chargé d'une fleur de lis d'or adextrée d'une plume d'argent posée en bande et senestrée d'un besant d'or[48].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Abbé Godard, Description du canton de Montdidier : Notes historiques et archéologiques sur les communes du canton - Mémoire présenté à la Société des Antiquaires de Picardie, (lire en ligne).

Liens internes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Le fromage de Rollot », Rollot, Comité Rotincia (consulté le ).
  2. a b et c https://archives.somme.fr/ark:/58483/9tc43d8wp0zl/2dd8e3ce-438e-4bd3-96d2-751033fdc8bf
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Rollot et Godenvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  10. a et b « Patrimoine et histoire de Rollot »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Vivre à Rollot, sur mairie-rollot.fr (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. https://archives.somme.fr/ark:/58483/9tc43d8wp0zl/6df0ad65-d46f-4a9e-826d-d5b0ef92695e
  17. a b c et d https://archives.somme.fr/ark:/58483/9tc43d8wp0zl/08b6fda3-93be-4bc3-915e-401b3bff4d78
  18. « L'histoire de Rollot », sur rotincia.org (consulté le ).
  19. Journal du Roye et du Santerre du 14 octobre 1894
  20. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Louis Graves, Le Canton de Ressons, 1873
  22. « La guerre année par année à Rollot : Un historien amateur de Rollot veut présenter son village dans la tourmente de la Grande Guerre année après année, à travers des expositions », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  24. Section photographique de l'armée, « Photo : Rollot. Un coin du village », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 22, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  25. Section photographique de l'armée, « Photo : Rollot. Rue de l'Eglise », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 22, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  26. Journal officiel du 6 novembre 1920, p. 17584.
  27. « Les maires de Rollot », sur francegenweb.org (consulté le ).
  28. « Le maire de Rollot renouvelle un peu son équipe : Michel Choisy, maire sortant de Rollot, présente sa liste pour les élections municipales. Une liste renouvelée à hauteur d’un tiers par rapport à celle de 2008 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après un mandat en tant qu’édile de Rollot, précédé d’un mandat d’adjoint au maire de Moreuil, Michel Choisy, maire sortant de Rollot, a décidé de se représenter aux élections municipales à la tête d’une liste renouvelée pour un tiers ».
  29. « Finalement, Michel Choisy se représente à Rollot », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après 28 années de service auprès des habitants de Moreuil (deux mandats d’adjoints et deux de vice-président de la com de com) et des Rollotois (deux mandats de maire et de vice-président de la CCR), l’homme semblait un peu fatigué et ne souhaitait pas faire le mandat de trop. Pourtant, aujourd’hui, il se dit prêt à reprendre du service ».
  30. « Michel Choisy élu à la tête d’un conseil très féminin à Rollot », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. « Quatre nouvelles ouvertures de classes annoncées pour septembre », Courrier picard,‎ , p. 6.
  35. L'école sur le site du ministère de l'Éducation nationale.
  36. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Eglise et Mairie de Rollot, canton de Montdidier, d'après nature, 24 sept. 1875. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  37. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Eglise de la Villette, commune de Rollot, d'après nature, 21 août 1883 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  38. a et b André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 220 (ASIN B000WR15W8).
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