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Sébastien Barles

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Sébastien Barles
 
Sébastien Barles en 2022.
Fonctions
Adjoint au maire de Marseille chargé de la Transition Ecologique
En fonction depuis le
(3 ans, 11 mois et 25 jours)
Élection 4 juillet 2020
Réélection 21 décembre 2020
Maire Michèle Rubirola
Benoît Payan
Coalition Debout Marseille
Conseiller Métropolitain de la Métropole d'Aix-Marseille-Provence
En fonction depuis le
(3 ans, 11 mois et 21 jours)
Élection 8 juillet 2020
Président Martine Vassal
Conseiller Municipal des 1er et 7ème arrondissements
En fonction depuis le
(4 ans et 1 jour)
Élection 28 juin 2020
Conseiller Municipal des 15ème et 16ème arrondissements

(6 ans et 11 jours)
Maire Samia Ghali
Attaché parlementaire au Parlement européen

(2 ans et 3 mois)
Secrétaire général du groupe des Verts à la région P.A.C.A.

(5 ans)
Coordinateur des élus E.E.L.V. de la Région PACA

(5 ans)
Porte-parole E.E.L.V. de la Région PACA

(2 ans)
Biographie
Date de naissance (50 ans)
Lieu de naissance Nice
Nationalité Française
Parti politique Les Ecologistes
Diplômé de Université Paris 8
Profession Avocat au barreau de Marseille

Sébastien Barles, né le 27 août 1973 à Nice, est une personnalité politique française.

Il est depuis le 4 juillet 2020 le 10ème adjoint au maire de Marseille, en charge de la Transition écologique, conseiller municipal des 1er et 7ème arrondissements, et enfin conseiller métropolitain de la Métropole d'Aix-Marseille-Provence.

Il mena une jeunesse libertaire, dans des associations sociales, altermondialistes, féministes, et de gauches.

Depuis 1999, il est membre du parti politique devenu Les Ecologistes.

En 2002, après des études supérieures de droit, il obtient son doctorat en "Droit public et science politique" de l'Université Paris 8. Il a ensuite enseigné pendant 8 ans.

Depuis 2008, il a été candidat, dans les Bouches-du-Rhône, aux élections sénatoriales, municipales, cantonales et législatives.

De 2009 à 2011, il était attaché, assistant, parlementaire de Michèle Rivasi au Parlement européen.

Depuis le 6 janvier 2023, il est avocat au barreau de Marseille, spécialisé en droit de l'environnement, dans un cabinet à Marseille.

Dans la Région P.A.C.A. et à Marseille, il travaille avec la sphère associative et politique : grands projets régionaux environnementaux, alternatives énergétiques, création de collectifs écologistes, animation de quartier, transformation de l’espace urbain, mal-logement, démocratie locale,...

Il est père de trois garçons. Il vit dans le 5ème arrondissement de Marseille.

Ses débuts (dans des associations) de 1992 à 2002.

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Après une jeunesse libertaire (il militait dans les syndicats étudiants de Nice), il adhérait à Amnesty International, dont il animait le groupe niçois entre 1992 et 1994. En 1994, il militait à l'association "Droits devant !!" et participait à plusieurs réquisitions d’immeubles à Nice avec l'association "Droit Au Logement". Dans les années 1990, il devenait également adhérent, de l’"Association pour la Démocratie à Nice" ayant pour vocation première de lutter contre les idées véhiculées par les partis politiques d'extrême droite.

En 1996, il rentrait à l'association "Ras l’front" contre l’extrême droite. En 1998, il fondait avec des amis, à Paris, l'association "Le Babordeur" (qui cherche à raviver la mémoire de la Commune de Paris), et dans le Var, l’association "Faou’i’ana" (pour commémorer le soulèvement républicain de 1851 contre Napoléon III). Il s’impliquait aussi au sein du collectif "Nux Vomica" (relancement du carnaval indépendant de Nice). Militant altermondialiste, il adhérait à l'association "ATTAC" dès 1997 (et participait ainsi à l’organisation de ses premières Rencontres internationales à Saint-Denis en 1999).

Pour le féminisme, il dirigeait un séminaire européen sur "Le statut juridique de la femme en Europe", et montait, pour 2002 un "Observatoire départemental sur les violences faites aux femmes en Seine-Saint-Denis"[1], et une crèche associative à Paris "Les Apaches des Vignoles", et pour 2003 un grand colloque international à l’UNESCO à Paris sur le féminisme.

En 2003, il organise le "Forum social européen" à Paris, qui regroupe 50 000 participants venus de près de 60 pays.

Son parcours Universitaire de 1996 à 2002.

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En 1996, Sébastien Barles étudiait en droit, à l'Université d'Aix-en-Provence.

De 1998 à 2002, il faisait un doctorat en "Droit public et en sciences politiques", à l'Université Paris 8.

En 2002, il soutenait donc sa thèse de doctorat intitulée "Les mesures positives (actions et discriminations positives) en droit français ou l'insertion de politiques publiques différenciées et différentialistes au sein de l'universalisme républicain"[2].

Il contribuait également à deux ouvrages : "Annuaire international de justice constitutionnelle" (1998) (portant sur les discriminations positives en matière d'enseignement aux États-Unis, en France et en Allemagne), et "Hommes & Migrations" (2001) (portant sur la complexité et mutabilité du concept d'égalité).

Sébastien Barles enseignait pendant 8 ans à l’"Institut d’Études Européennes" de l’Université Paris 8, et aussi à l'Université de la Sorbonne, et à l’Université de Droit de Marseille.

Son parcours politique de 1999 à 2009.

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En 1999, Sébastien Barles rejoignait à Paris, le parti politique "Les Verts", et militait pendant 5 ans au sein du groupe local du 20ème arrt. Il participait notamment à l’organisation de cafés écolos à la Flèche d’or, et à l’animation du quartier de la Réunion (conseils de quartier, mise en place du budget participatif, ouverture de jardins solidaires…).

De 2004 à 2009, il rejoint "Les Verts" Marseille, où il devient secrétaire général du groupe des élus régionaux des "Verts" au Conseil Régional PACA.

En 2006, Il participe aux côtés d’Annick Delahaye (Vice-Présidente du Conseil Régional), à l’émergence du programme AGIR pour soutenir les alternatives énergétiques dans la Région.

A partir de septembre 2009, il occupe le poste d’attaché, assistant, parlementaire au Parlement européen, de la députée européenne Michèle Rivasi. Il travaille alors dans les domaines de la santé publique et de la santé environnementale, par exemple, le suivi de l’opération "Mains propres sur la santé"[3] (voir ci-dessous).

Il est directeur des campagnes 2009 et 2010 européennes et régionales, aux côtés de Michèle Rivasi et de Laurence Vichnievsky.

Ses victoires aux élections de 2008 à aujourd'hui.

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Sébastien Barles a été candidat sur des listes, aux élections sénatoriales (1 fois), municipales (4 fois), cantonales devenues départementales (2 fois), et législatives (1 fois).

En 2008, il est candidat sur la liste "Les Verts" (tête de liste : Bruno Cocaign) aux élections sénatoriales dans les Bouches-du-Rhône, liste qui obtient 77 voix (2,57%).

Du 31 mars 2008 au 11 avril 2014, suite aux élections municipales de Marseille, il est conseiller municipal des 15ème et 16ème arrt de Marseille, sous l'étiquette "Les Verts" après la victoire de Samia Ghali, élue maire de ces deux arrondissements, de qui il était sur la liste. C'est son seul mandat dans l'opposition car Jean-Claude Gaudin était maire de Marseille.

Le 20 mars 2011, au premier tour des élections cantonales dans les Bouches-du-Rhône et pour le canton de Notre-Dame-du-Mont, il obtient en tant que candidat 1072 voix (18,65%) pour le parti "Europe Ecologie Les Verts" (EELV).

En 2012, lors des élections législatives dans les Bouches-du-Rhône, il présenta sa candidature sur les 1ère, 2ème, 4ème et 5ème circonscriptions des Bouches-du-Rhône à Marseille. Le 10 juin 2012, au premier tour de ces élections et pour la 4ème circonscription, il obtient 1882 voix (6,18%) pour EELV.

En 2014, lors des élections municipales, il est candidat sur la liste citoyenne conduite par Pape Diouf, et non sur la liste d' "Europe Ecologie Les Verts" (voir pourquoi dans le paragraphe titré ainsi). Sébastien Barles obtient, au premier tour, sur la Liste Diouf, pour les 1er et 7ème arrt, 1635 voix (6,96%).

Le 22 mars 2015, au premier tour des élections départementales du canton de Marseille 11, il obtient pour EELV, associé à Nathalie Pigamo (P.S.), 4505 voix (25,84%).

Le 15 mars 2020, au premier tour des élections municipales, Sébastien Barles obtient 13115 voix (8,09%) pour la liste "Debout Marseille" et son programme[4] qui inclue les partis politiques suivants : EELV, Alliance Ecologiste Indépendante,Régions et Peuples Solidaires, Génération Ecologie, Mouvement Ecologiste Indépendant, Mouvement des Progressistes. Il avait été désigné le 7 octobre 2019 par une assemblée générale d'EELV Marseille, pour présenter une liste, et être à la tête de ce «rassemblement des écologistes».

Et dans les 1er et 7ème arrt seuls, il obtient au premier tour 1907 voix (10,80%), et au second tour 11377 voix (58,01%), mais allié avec Sophie Camard. Ils obtiennent donc à eux deux 18 sièges au Conseil de Secteur, 9 sièges au Conseil Municipal et 8 au Conseil Communautaire.

Depuis le 4 juillet 2020, il est donc conseiller municipal des 1er et 7ème arrondissements (sous l'étiquette EELV).

Le 21 décembre 2020, il est désigné 10ème adjoint au Maire de Marseille en charge de la "Transition écologique, de la lutte et de l’adaptation au bouleversement climatique et de l’assemblée citoyenne du futur". Cela, dans un climat politique mettant fin à "l'ère Gaudin"...

Remarque : Christine Juste est désignée 7ème adjointe au Maire de Marseille en charge de l' "Environnement, de la lutte contre les pollutions, de l'eau et l'assainissement, de la propreté de l'espace public, de la gestion des espaces naturels, de la biodiversité terrestre et de l'animal dans la ville".

Son parcours politique et associatif de 2008 à aujourd'hui.

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Suite à son siège au conseil municipal des 15ème et 16ème arrt de 2008 à 2014, il devenait porte-parole des élus "Les Verts" marseillais.

Il était très souvent sollicité par des associations locales situées en centre-ville de Marseille, travaillant dans l’animation de quartier, la transformation de l’espace urbain ou le mal-logement. Il était aussi l’un des animateurs d’une mobilisation de parents d’élèves liée au renouvellement du marché de la restauration scolaire, pour l’orienter vers davantage de produits issus de l’agriculture biologique.

Il était coordinateur des élus EELV PACA de 2010 à 2015, et en plus, de 2011 et 2013 porte-parole régional EELV PACA.

Il pouvait ainsi travailler avec la sphère associative et militante, ou Michèle Rivasi, sur des grands projets inutiles, mais fleurissants, et des grands dossiers régionaux : LGV PACA, ITER, incinérateur de Fos, projet E.ON, Ligne THT Haute Durance, Ligne THT Boutre-Carros, contournement autoroutier d’Arles, prolongement de l’autoroute A51, prospection d’hydrocarbures au large de Marseille, arrêt des boues rouges en Méditerranée, Eco-Vallée

Il soutenait également un grand nombre d’initiatives en tant qu'animateur de plusieurs collectifs écologistes : "Alter Iter", "Urgence Climat", "Les Gabians", "Le Sursaut".

En 2015, il coordonnait l'opération "Mains propres sur la santé"[5] lancée par Michèle Rivasi, Irène Frachon, et l’association Anticor, pour dénoncer la surconsommation de médicaments et les prix prohibitifs pratiqués.

En 2017, il co-fondait l'association "Marseille en Commun" avec Nouriati Djambaé (conseillère départementale et municipale) et Félix Blanc (militant EELV) et, qui a toujours pour objectif d'animer le débat public et de renforcer la démocratie locale. Le 25 janvier 2018, dans le cadre de la "Nuit des Idées"[6], l'association organise le "Forum des lanceurs d'alerte"[7] au MUCEM, durant lequel Edward Snowden intervient en direct. En 2017 aussi, il était l'initiateur du collectif "Vigilobb Agir contre les lobbys" de Marseille.

En 2018, il était à l'initiative du "Syndicat des Poussettes Enragées"[8] pour dénoncer le manque d'infrastructures adaptées aux jeunes enfants à Marseille, une initiative qui rencontre un retentissement national.

En 2018, il organisait la "Marche des cobayes"[9] sur plus de 1000 km et 60 étapes afin de dénoncer les effets des pollutions sur la santé.

Le 8 novembre 2018 il disait : "Nous étions de nombreux écologistes présents aujourd’hui à Gap pour soutenir les 7 "colporteurs d’humanité" poursuivis pour être venus en aide dans les cols alpins du briançonnais à des réfugiés en détresse. Le délit de solidarité est un crime contre nos valeurs républicaines de liberté et de fraternité."[10]

En 2018, il écrit l'ouvrage "Marseille en mai 68 et les années de rêves" paru aux Presses de Science-Po.

Le 1er juin 2019, il organisait avec "Marseille en Commun" les "États généraux de la démocratie locale"[11], en présence de Damien Carême et Raymond Avrillier.

Depuis le 21 octobre 2022, la "Cité de la transition"[12] a ouvert. Il était l'initiateur de ce lieu, de cette très grande association de développement dédiée à la transition écologique, sociale et solidaire de Marseille, et qui a pour objet de créer du lien entre les personnes physiques et morales désirant y prendre part.

Le 15 mars 2023 se tenait la toute première "Assemblée citoyenne du futur"[13]. Sébastien Barles menait cette nouvelle instance démocratique, permettant à 111 marseillais tirés au sort (représentatifs de l’ensemble des secteurs de la ville) de proposer des idées et de formuler des propositions concrètes à la mairie concernant plusieurs thématiques.

Sébastien Barles est connu comme l’homme qui créait des collectifs plus vite que son ombre.

Raisons de sa candidature en 2014 sans E.E.L.V. mais avec Pape Diouf (gauche).

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Concernant les élections municipales de 2014 : en septembre 2013, Karim Zéribi, député européen, était désigné tête de liste d'EELV à 91% des voix face à Sébastien Barles. Cette désignation était toutefois contestée au sein même d'EELV, Sébastien Barles dénonçant "une adhésion massive de nouveaux militants dont certains ignoraient qu'ils avaient adhéré" et des "spoliations de mandats" de procuration.[14] Toutefois le Conseil Statutaire national d'EELV national réfutait ces accusations, et une procédure d'exclusion était engagée à l'encontre de Sébastien Barles (pour dissidence et accusation non fondée). Karim Zéribi était donc tête de liste EELV dans les 9ème et 10ème arrt. Sébastien Barles, était opposé à l'union de Karim Zéribi avec le P.S., et annonçait qu'il allait discuter avec «ceux qui croient à une force autonome».

Donc pour ces mêmes élections, il était candidat sur la liste citoyenne de gauche, conduite par Pape Diouf et il participait à l’animation du collectif citoyen "Changer la donne". Sébastien Barles obtenait, au premier tour sur cette liste, pour les 1er et 7ème arrt, 1635 voix (6,96%). Mais il se désolidarisait de cette liste dans l'entre-deux tours, suite à un désaccord[15] sur la stratégie face aux scores du F.N. dans les 13ème et 14ème arrt.

Raisons de sa candidature en 2020 avec E.E.L.V. mais sans gauche unie.

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Pour les élections municipales de 2020 à Marseille, il refusait la main tendue par le leader du parti politique la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, pour unir et rassembler la gauche (P.C. et P.S. inclus), sous l'expression "Printemps marseillais". Il expliquait que son but n'était pas de sauver la gauche mais de "sauver Marseille"[16] et que "Le but, c'est de mettre l'urgence écologiste au cœur de la campagne des municipales à Marseille. On veut poser le primat de l'écologie et ce n'est pas le cas dans les discussions qu'on avait avec nos partenaires de la gauche. Nous on veut rentrer en campagne dès maintenant."[17]

Prises de position de Sébastien Barles

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Sébastien Barles a joué un rôle important dans l'obtention le 28 avril 2022, par Marseille du "Label européen des villes climatiquement neutre en 2030"[18]. Il conduit en plus le programme “Marseille 2030 Objectif Climat[19] et le “Contrat Ville Climat[20] (qui est un élément clé du programme) et qui font partie tout deux de la même initiative pour lutter contre le changement climatique (principalement lié au carbone), et qui sont renforcés par le label précité.

Transports

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Zones à Faibles Emissions (Z.F.E.) : Sébastien Barles veut que l'Etat accompagne mieux socialement la mise en place des Z.F.E., parce qu'elles risquent d'étouffer financièrement les plus modestes. Il veut aussi des Z.F.E. à modalités ajustables, davantage souples. La généralisation de zones 30 sera aussi exploitée.

Véhicules électriques : Sébastien Barles veut accélérer l’adoption de véhicules électriques, avec le déploiement de 3 000 points de charge à l’horizon 2025 à Marseille (en facilitant le déploiement de la recharge en copropriété et au sein de parkings et parkings relais). Une action concernant l’accompagnement des ménages à faible revenus doit être menée afin d’assurer une transition juste.

Vélos et vélos en libre service : Sébastien Barles veut le développement des aménagements pour les vélos à Marseille, ville peu cyclable, à la traîne en matière de vélo.

Tramways et bus électriques : Sébastien Barles veut le développement des tramways et bus électriques à Marseille.

RER métropolitains : Sébastien Barles veut le développement des RER Métropolitains à Marseille. Lors des élections municipales de 2020, l'idée de créer un RER métropolitain était émise par plusieurs candidats tels que Michèle Rubirola, Martine Vassal ou encore Sébastien Barles.

Fret ferroviaire : Sébastien Barles veut transformer la logistique marseillaise en le développant.

Pôle multimodaux : Sébastien Barles veut le développement d'un ensemble de pôles d’échange multimodaux, qui seront notamment sur autoroute, pour capter les usagers au plus près de leur lieu de résidence, mais aussi en centre-ville. Cela afin d’opérer un report modal massif à l’échelle de la Métropole d'Aix-Marseille-Provence et d’augmenter les cadences des transports ferrés fiables.

Z.F.E. maritime et croisières : Sébastien Barles veut grâce à ces Z.F.E. sortir tous les navires les plus polluants (ex : fioul lourd) du port. Pour les navires de croisières, parce que ceux-ci n'ont que que des impacts négatifs sur l'environnement, il veut davantage de tourisme soutenable et diffus sur l’année. En matière d’électrification à quai (qui permet aux bateaux de se brancher une fois accosté plutôt que de laisser tourner leurs moteurs pour leurs besoins en électricité), il reconnaît que des efforts sont réalisés, mais que le principe de pollueur- payeur devrait fonctionner : ce devrait être aux armateurs de payer.

Piétonisations de places : Sébastien Barles veut les développer.

Les dimanches sans voiture : Sébastien Barles en est l'initiateur, et ces évènements ont lieu quelques fois sur la Corniche.

Ville-nature

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Sébastien Barles, dans son programme[21] des municipales 2020, annonçait créer 100 parcs et forêts urbaines de proximité en deux mandats et végétaliser en priorité les arrondissements de l’hypercentre car ils souffrent d’un gros déficit. Le plan Arbres avec la plantation de 8 000 arbres urbains et 300 000 plans forestiers sur le patrimoine municipal (parcs et jardins, écoles, terrains de sport, etc…) démarrait au premier trimestre 2023. Il veut aussi déployer un plan de protection et de reconquête du foncier agricole.

Energies renouvelables

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Sébastien Barles veut couvrir les autoroutes marseillaises avec des panneaux photovoltaïques (26 km pour commencer). Il mène aussi plusieurs projets d'installations de centrales photovoltaïques : "on va devenir leaders avec tous les projets que nous allons mettre en place."[22] En outre, il est favorable à l'éolien off-shore à condition de "protéger le vivant"[23].

Bâtiment durable

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Sébastien Barles disait en mars 2020 : "Aujourd'hui on sur-densifie certains endroits et on fait des cadeaux aux rois du béton. Alors qu'il serait possible de promouvoir le bâtiment méditerranéen. D'autant que nous disposons d'un foncier phénoménal, qu'il conviendrait de mieux utiliser."[24] Il voulait, en janvier 2021, créer un fonds spécial "transition" pour soutenir des projets spécifiques, dont une partie serait utilisée pour adhérer à des structures comme l’"Agence locale de l’énergie et du climat" ou "Envirobat". Une "Charte de construction durable"[25] de la ville, votée en octobre 2021, a pour objectif l'amélioration de la qualité des constructions sur le territoire. Au niveau des grands projets 2023 de la ville (et dans le cadre du programme européen des “100 villes neutres en carbone d’ici à 2030[26]) un fonds de 10 millions d’euros, alimenté par les partenaires privés et publics, sera attribué à des entreprises dont l’activité est durable.

Précarité, consommation et rénovation énergétiques

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Sébastien Barles veut aider les marseillais ayant une mauvaise isolation thermique, des équipements énergivores et des difficultés à payer les notes d’énergies. Il a signé des conventions avec des associations de maîtrise énergétique et du gaz, et de transition énergétique (des conseillers énergétiques et sociaux se rendent chez des particuliers en difficulté pour réaliser un diagnostic de leur foyer et les accompagner).[27]

De plus, Sébastien Barles encourage les rénovations énergétiques du patrimoine municipal, du tertiaire marseillais, et le développement de plans de sobriété énergétique efficaces dans le tertiaire.

Par ailleurs, sur ces questions d’implantation de Data centers, grands consommateurs d'énergie, la doctrine de la ville est de conditionner, réguler, leur implantation. Il faut tendre à ce que ces centres soient le plus autonomes au niveau énergétique, en termes d’alimentation.[28]

Economie

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Sébastien Barles défend, dans le cadre du programme "Marseille 2030 Objectif Climat"[29], "une économie de la transition écologique, une économie sociale et solidaire, une économie de la fonctionnalité, du partage, de la circularité, de la complémentarité entre le public et le privé. Il défend aussi un investissement important sur l’aménagement du littoral car il sera impacté par la montée des eaux et des houles plus fortes et plus fréquentes"[30].

Sébastien Barles veut les développer (faire sortir des combustibles fossiles les réseaux déjà existants, étendre les boucles de géothermie marine, créer de nouveaux réseaux) en visant un raccordement de l’ordre de 50 000 équivalent logement. Des boucles d’eaux usées ou d’eaux de mer permettraient, grâce à un système de pompes à chaleur, de bien mieux réguler les températures. Par sa densité des consommations, la ville dispose d’un potentiel de développement de réseaux de chaleur, mais aussi de froid, très important.

Sécurité et prévention

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Sébastien Barles, le 10 mars 2020, signait un document allant dans le sens suivant : "Des candidats municipaux préconisent l'armement de la police municipale, jugé démagogique et dangereux. Les écologistes, plutôt que de se concentrer sur la surveillance généralisée favorisent une approche préventive et démocratique de la sécurité, axée sur la collaboration locale, les politiques transversales, la médiation, et la réflexion sur les priorités policières."[31]

Autres prises de position

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Bruit : Sébastien Barles disait en juin 2023 : "La réduction du bruit passera par des mesures structurelles d’apaisement, par la requalification de la voirie et la diminution de la place de la voiture".[32]

Cannabis : Sébastien Barles souhaite expérimenter la légalisation du cannabis, et que Marseille fasse partie des villes tests.

Ondes électromagnétiques : Sébastien Barles souhaite que les principes de précaution soient appliqués et reste méfiant.

Alimentation durable : Sébastien Barles veux accompagner son développement pour tous, notamment à travers la lutte contre le gaspillage alimentaire, le développement de régimes alimentaires bas carbone, des produits locaux, et de l'alimentation biologique.

J.O. 2030 d'hiver dans les Alpes : Sébastien Barles est contre la candidature des Alpes pour les J.O. d'hiver de 2030, citant des préoccupations environnementales.

Aménagement du littoral : Sébastien Barles veux des bases nautiques et des ports décarbonés, verts, propres. Il veut aussi dépolluer et "renaturer" le littoral, dans une logique d’adaptation au changement climatique et de préservation de la biodiversité.

Ecoles : Sébastien Barles veut créer un parcours éducatif dans les écoles cohérent avec l’urgence climatique, les rénover, transformer les pratiques dans les crèches et les écoles.

Biodéchets : Sébastien Barles veut une meilleure valorisation de ceux des particuliers et des professionnels, en développant le compostage collectif dans les parcs et jardins. Il veut aussi amplifier la collecte sélective des déchets de la ville ainsi que la méthanisation.

Pour davantage d'information voir aussi le "Rapport de Développement Durable" de la Ville (Edition 2023).[33]

Publications

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  1. "Marseille en mai 68 et les années de rêves" (2018, 166 pages) par Sébastien Barles aux Presses de Science-Po.
Références
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  1. « Observatoire des violences envers les femmes », sur seinesaintdenis.fr, (consulté le )
  2. Sébastien Barles, « Les mesures positives (actions et discriminations positives) en droit français ou l'insertion de politiques publiques différenciées et différencialistes au sein de l'universalisme républicain », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, Paris 8,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Présentation de l'appel pour une opération "Mains Propres sur la santé", Conférence de presse (Paris) », sur La Veille Acteurs de Santé, (consulté le )
  4. « Municipales2020 - Sébastien Barles - Marseille », sur Institut Montaigne - Municipales 2020 (consulté le )
  5. « Présentation de l'appel pour une opération "Mains Propres sur la santé", Conférence de presse (Paris) », sur La Veille Acteurs de Santé, (consulté le )
  6. « La Nuit des idées - Résistances africaines / Mémoire partagée et vivante des libérations », sur Mucem — Musée des civilisations et de la Méditerranée (consulté le )
  7. « Forum des lanceurs d'alertes », sur Mucem — Musée des civilisations et de la Méditerranée (consulté le )
  8. « A Marseille, des "poussettes enragées" pour défendre la place des enfants en ville », sur BFMTV (consulté le )
  9. « Pollution : une "marche des cobayes" part de Fos-sur-Mer pour interpeller le gouvernement sur la responsabilité des industriels », sur Franceinfo, (consulté le )
  10. Serge Marolleau, « Procès de Gap : unis contre le délit d'humanité ! EELV PACA », sur Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le )
  11. « États généraux de la démocratie locale », sur Friche la Belle de Mai (consulté le )
  12. Loïs Elziere, « La Cité des transitions de Marseille doit naître le 21 octobre », sur Made in Marseille, (consulté le )
  13. « Une Assemblée Citoyenne du Futur pour coconstruire l’avenir de Marseille avec les citoyens | Ville de Marseille », sur www.marseille.fr (consulté le )
  14. « Marseille : Karim Zéribi désigné tête de liste des Verts pour les municipales de 2014 », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le )
  15. Olivier Bertrand, « A Marseille, l'amertume des colistiers de Pape Diouf », sur Libération (consulté le )
  16. « Municipales à Marseille : le "non" du vert Sébastien Barles à Jean-Luc Mélenchon - France Bleu », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  17. « Municipales à Marseille : avec Sébastien Barles, les écologistes en vert et contre tous - France Bleu », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  18. « Les 100 villes retenues pour la Mission “100 villes climatiquement neutres et intelligentes d’ici 2030” », sur L'Europe s'engage en France, le portail des Fonds européens, (consulté le )
  19. « Marseille 2030 Objectif Climat : tous ensemble pour relever le défi climat ! | Ville de Marseille », sur www.marseille.fr (consulté le )
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  21. « Municipales2020 - Sébastien Barles - Marseille », sur Institut Montaigne - Municipales 2020 (consulté le )
  22. « Photovoltaïque : pourquoi la région Paca est à la traîne, alors que c'est l'une des plus ensoleillées en France ? », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le )
  23. Marseille: l'adjoint à la transition écologique favorable à l'éolien off-shore à condition de "protéger le vivant" Consulté le .
  24. « Sébastien Barles – EELV : "Marseille doit être le phare de la reconversion écologique de l'économie" », sur La Tribune, 2020-03-09cet12:00:00+0100 (consulté le )
  25. « Marseille se dote d'une Charte de la construction durable | Ville de Marseille », sur www.marseille.fr (consulté le )
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