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En thermodynamique chimique, le modèle d'activité de Margules, du nom du scientifique autrichien Max Margules, est un modèle simple de coefficient d'activité permettant de corriger le modèle de la solution idéale pour les phases liquides et solides.

Les coefficients calculés par ce modèle permettent de représenter les azéotropes des équilibres liquide-vapeur. L'enthalpie libre d'excès produite par ce modèle permet également de représenter les démixtions de phases. Ces deux comportements ne sont pas prédictibles par le modèle de la solution idéale, en particulier par les loi de Raoult et loi de Henry.

Historique

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Ce modèle est présenté pour la première fois par Max Margules en 1895 comme une solution de la relation de Duhem-Margules qui décrit les équilibres liquide-vapeur[1],[2]. Pour un mélange de deux corps   et  , cette relation s'écrit :

Relation de Duhem-Margules :  

avec :

  •   la température ;
  •   et   les pressions partielles respectives des corps   et   en phase vapeur ;
  •   et   les fractions molaires respectives des corps   et   en phase liquide.

Dans cette relation, il est supposé que le gaz est un mélange de gaz parfaits et que la variation de la pression totale   avec une variation de composition est négligeable. Si les pressions partielles sont écrites sous la forme :

 
 

avec   et   deux fonctions arbitraires ne dépendant que de la température, alors on a :

 

Les modèles de solution idéale (loi de Raoult, loi de Henry) répondent donc à la relation de Duhem-Margules.

Dans son article, Margules propose de compléter cette solution en introduisant deux fonctions dépendant de la composition :

 
 

Les paramètres   et   sont liés par les relations :

 
 
 

Ce qui donne :

 

Margules montre ensuite que cette solution permet de représenter des azéotropes et des démixtions liquide-liquide, ce que ne permettent pas les lois idéales.

Les deux fonctions ainsi établies par Margules donnent un modèle de coefficient d'activité, notion qui ne fut définie qu'en 1923 par Gilbert Lewis[3] :

 
 

Les pressions partielles s'écrivent :

 
 

Si les paramètres   et   sont nuls, alors   et le modèle revient aux modèles de solution idéale.

Description du modèle

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Forme générale du modèle de Margules

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On considère un mélange en phase liquide de deux corps notés   et  . Avec les enthalpies libres molaires   et   des corps purs à l'état liquide dans les mêmes conditions de température et de pression, l'enthalpie libre molaire   du mélange vaut :

 

L'opération de mélange étant réalisée à pression et température constantes, le deuxième principe de la thermodynamique implique que l'enthalpie libre de mélange molaire   ne peut être que négative ; elle est nulle pour les corps purs (pour   et  ). Il est impossible, à pression et température constantes, de réaliser un mélange dans lequel   est positive.

Dans un mélange idéal on considère qu'il n'y a aucune interaction entre les molécules. La création d'enthalpie libre pour un mélange idéal, ou enthalpie libre de mélange idéale molaire  , est donnée par :

 

Cette fonction est toujours négative ou nulle. Le mélange des deux composants est donc toujours possible selon le modèle idéal.

Dans un mélange réel on doit prendre en compte les interactions entre molécules : la répulsion entre molécules   et molécules   a tendance à empêcher le mélange, alors que l'attraction entre ces molécules a tendance à le favoriser. Il résulte de ces interactions une enthalpie libre d'excès molaire   par rapport au mélange idéal. L'enthalpie libre molaire de mélange réelle   vaut ainsi :

 

Pour les corps purs et dans un mélange idéal,   par définition. Le modèle d'enthalpie libre d'excès molaire issu des travaux de Margules est de la forme[2] :

Modèle d'enthalpie libre d'excès de Margules
 

avec :

  •   et   les fractions molaires des deux composants du mélange ;
  •   des paramètres qui décrivent l'interaction entre   et   dans le milieu ; sous cette forme, ces paramètres sont adimensionnels.

Le modèle est parfois présenté sous la forme :

 

Dans ce cas, les paramètres ont la dimension d'une énergie molaire. En toute rigueur, quelle que soit la forme adoptée, les paramètres  ,  etc. sont des fonctions de la pression et de la température, mais ils sont le plus souvent considérés comme des constantes[4].

Différentes méthodes existent pour généraliser le modèle aux mélanges à trois corps et plus[2],[5]. La méthode la plus simple est de considérer pour deux corps   et   :

 

et pour le mélange[4],[6] :

généralisation :  

On note   la quantité du corps   et   la quantité totale de matière dans le mélange liquide, avec la fraction molaire  . Le coefficient d'activité   de chaque corps   est obtenu par :

coefficient d'activité :  

Modèle du mélange binaire

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Équations

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Pour les mélange binaires, le modèle à deux paramètres est le plus utilisé :

 

Il donne les coefficients d'activité[4],[6],[7] :

 
 

Dans le formalisme original de Margules[7] :

 
 

les paramètres vérifient :

 
 

Pour les corps purs, on vérifie que   :

 
 

Les coefficients d'activité des corps à dilution infinie (non nuls) sont obtenus par[4] :

 
 

Le modèle peut être simplifié en supposant que  , ce qui donne :

 
 
 
 
 

Cette simplification, appelée modèle de Porter[4],[6], rend le modèle symétrique par rapport à la composition   = 0,5, ce qui n'est pas réaliste[8]. Elle est cependant souvent utilisée à des fins pédagogiques pour sa simplicité. Elle est également utilisée dans certaines extensions de la loi de Henry : équation de Krichevsky-Ilinskaya[9],[10] et extension aux mélanges multicomposants[11].

Théorème d'Euler

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L'enthalpie libre d'excès doit répondre au théorème d'Euler :

 

Par définition, les coefficients d'activité sont liés aux enthalpies libres d'excès molaires partielles   et   des deux corps puisque :

 
 

Le modèle de Margules vérifie ce théorème :

 

Relation de Gibbs-Duhem

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Les coefficients d'activité doivent répondre à la relation de Gibbs-Duhem à pression et température constantes :

 

Le modèle de Margules vérifie cette relation avec :

 
 

La relation de Duhem-Margules induit que les deux dérivées sont de signes opposés. Les deux coefficients varient donc en sens inverses : si l'un croît, l'autre décroît.

La relation de Duhem-Margules induit également que les deux dérivées s'annulent en même temps. Les deux coefficients atteignent donc d'éventuels extrémums aux mêmes compositions du liquide. Ces extrémums sont inverses : si un coefficient atteint un maximum, l'autre atteint un minimum.

Étude des mélanges binaires

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Azéotrope

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Condition d'apparition d'un azéotrope

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Dans un équilibre liquide-vapeur de deux corps, à température donnée, les pressions partielles des deux corps s'écrivent :

 
 

et pour la phase liquide :

 
 

avec :

  •   la pression totale ;
  •   et   les pressions de vapeur saturante ;
  •   et   les fractions molaires des deux corps en phase gaz.

Dans un mélange azéotropique, la phase gaz a la même composition que la phase liquide :

 
 

On obtient pour la pression totale d'un azéotrope :

 

Il existe donc un azéotrope s'il existe une composition de la phase liquide vérifiant[12],[13] :

Condition d'azéotropie :  

Cette condition ne peut être remplie par le modèle de la solution idéale (loi de Raoult, loi de Henry), dans lequel  . Le modèle idéal est donc incapable de représenter un azéotrope.

Pour la plupart des mélanges réels, la pression d'équilibre liquide-vapeur est supérieure à la pression donnée par la loi de Raoult. Dans ces conditions, un éventuel azéotrope est dit azéotrope à déviation positive ou azéotrope positif. Pour certains mélanges réels, peu fréquents, la pression d'équilibre liquide-vapeur est inférieure à la pression donnée par la loi de Raoult. Dans ces conditions, un éventuel azéotrope est dit azéotrope à déviation négative ou azéotrope négatif[12]. Il existe des cas encore plus rares de mélanges présentant deux azéotropes en fonction de la composition[14]. Le tableau suivant donne des conditions nécessaires (mais pas suffisantes) d'apparition des azéotropes[12].

Conditions d'apparition des azéotropes.
Convention :  
Type d'azéotrope Conditions nécessaires
   
positif    
deux azéotropes
négatif vers  
positif vers  
   
négatif    
deux azéotropes
positif vers  
négatif vers  
   

Le modèle à deux paramètres   et   donne :

Condition d'azéotropie :  

Selon les valeurs des paramètres, cette fonction du second degré en   peut avoir jusqu'à deux racines réelles situées entre 0 et 1. Ce modèle peut donc représenter des cas à un ou deux azéotropes. Si la fonction n'a pas de racine réelle, ou si elle a des racines réelles hors de la plage de composition de 0 à 1, le mélange ne présente pas d'azéotrope.

Le modèle à un paramètre   donne :

Condition d'azéotropie :  

Cette fonction du premier degré ne peut avoir qu'une seule solution et ne peut donc représenter des cas de double azéotrope. Avec par convention  , ce modèle donne :

  • un azéotrope positif pour   ;
  • aucun azéotrope pour   ;
  • un azéotrope négatif pour  .

Exemples d'équilibres liquide-vapeur

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Dans le calcul des équilibres liquide-vapeur à température constante, les variables sont :

  •   la pression ;
  •   et   les fractions molaires des deux corps en phase liquide ;
  •   et   les fractions molaires des deux corps en phase vapeur.

Pour tracer les figures ci-dessous, on fixe arbitrairement la variable  . Les équations sont :

 
 
 
 
 
 

  et   sont les pressions de vapeur saturante des deux corps à la température fixée. Avec  , on obtient la loi de Raoult. Les figures ci-dessous montrent divers diagrammes de phases obtenus en faisant varier ces paramètres.

 
Loi de Raoult, modèle idéal.

Démixtion liquide-liquide

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Condition de stabilité d'un mélange

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Figure 1 - Enthalpie libre de mélange molaire avec le modèle d'enthalpie libre d'excès molaire de Margules à un paramètre. Sous la courbe critique, le mélange ne présente qu'une seule phase liquide. Au-dessus de la courbe critique, le mélange présente une démixtion de deux phases liquides.

Le deuxième principe de la thermodynamique impose qu'à l'équilibre thermodynamique, à pression et température données, l'enthalpie libre molaire   ne peut être que convexe en fonction de la composition. Sa dérivée d'ordre 2 doit donc vérifier, pour un mélange stable[7] :

Condition de stabilité :  

Par construction, cette condition s'applique aussi à  . Ainsi un mélange stable ne peut-il avoir une enthalpie libre de mélange concave. Dans un tel cas, le mélange est instable et se sépare en deux phases ou plus, l'enthalpie libre de mélange globale de l'ensemble des phases résultantes étant convexe. Une fonction   montrant une démixtion est convexe proche des deux corps purs et concave sur une plage de composition intermédiaire : elle comporte deux changements de convexité, soit deux points d'inflexion. On étudie la fonction enthalpie libre de mélange molaire avec le modèle de Margules :

 

Le figure 1 ci-contre montre le tracé de l'enthalpie libre de mélange   avec le modèle de Margules à un paramètre,  . Pour   = 0 le mélange liquide est idéal. Plus   s'éloigne de 0, plus le comportement du liquide s'éloigne du comportement idéal. Pour   la fonction est strictement convexe ; le mélange ne présente qu'une seule phase liquide. Pour   la fonction présente deux points d'inflexion entre lesquels elle est concave ; le mélange présente une démixtion de deux phases liquides. La courbe obtenue avec   est la courbe critique de démixtion ; sur cette courbe, les deux points d'inflexion sont confondus en un point unique appelé point critique de démixtion. Ce modèle ne génère qu'un seul point critique avec   = 0,5 et   = 2. Le modèle à deux paramètres   présente les mêmes types de comportement selon les valeurs des paramètres, à la différence près que la fonction n'est pas symétrique par rapport à   = 0,5.

Point critique de démixtion

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Le point critique de démixtion est le cas dégénéré dans lequel les deux points d'inflexion de la fonction   sont confondus. En un point d'inflexion on a[7] :

  (première condition de criticité)
 

Si la fonction est tracée en fonction de la fraction molaire  , le domaine de concavité de la fonction est encadré à gauche par un point d'inflexion où la fonction convexe devient concave, soit  , et à droite par un point d'inflexion où la fonction concave redevient convexe, soit  . Au point critique de démixtion, les deux dérivées doivent être égales, ce qui impose[7] :

  (deuxième condition de criticité)
 

D'autre part, en ce point la fonction doit être convexe, ce qui impose[7] :

  (troisième condition de criticité)
 

Les première et deuxième conditions induisent les paramètres critiques[7] :

 
 

On a   : ces deux fonctions sont miroir l'une de l'autre et se croisent en   = 0,5 avec   = 2. Elles présentent chacune un maximum.

La troisième condition est vraie quelle que soit   pour le modèle de Margules. Selon ce modèle, il est donc possible de trouver des conditions critiques de démixtion pour toute composition de la phase liquide. Cette troisième contrainte réduit le domaine des compositions possibles d'apparition de la démixtion pour d'autres modèles d'enthalpie libre d'excès molaire. Pour certains modèles elle peut même ne jamais être vérifiée, ce qui rend ces modèles inaptes à représenter des démixtions[7].

Équilibre de deux phases liquides

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Figure 2 - Exemple de démixtion. Entre les points A et B, le liquide se sépare en deux phases. Avec   = 1 et   = 3, on a   = 0,06 et   = 0,66.

La figure 2 ci-contre montre un exemple de démixtion de phases liquides. L'enthalpie libre de mélange molaire   calculée avec le modèle de Margules (courbe bleue), à pression et température constantes, est concave sur une plage de composition située entre deux plages convexes. La fonction   réelle doit rester dérivable et convexe sur l'ensemble des compositions. Pour cela, entre les points A et B elle ne suit pas la courbe bleue, mais le segment de droite orange. On a :

  • au point A, de composition   :
 
 
  • au point B, de composition   :
 
 

Aux points A et B le segment orange est tangent à la courbe bleue, ce qui donne les deux équations permettant de déterminer   et  [13] :

 

Les deux points peuvent également être déterminés par les égalités[13] :

 
 

avec   et   les coefficients d'activité des deux corps au point A, et   et   ceux au point B.

En amont de A il n'existe qu'une seule phase liquide  , dont la composition peut varier. De même, en aval de B il n'existe qu'une seule phase liquide  , dont la composition peut également varier. Pour   et  , l'enthalpie libre de mélange molaire vaut :

 

Entre A et B, au point P quelconque de composition  , les deux phases liquides   de composition   et   de composition   sont en équilibre. Avec une quantité   de phase   et une quantité   de phase  , la règle des moments donne la fraction   de phase   :

 

Pour  , l'enthalpie libre de mélange molaire vaut :

 

Hétéroazéotrope

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Deux phases liquides en équilibre peuvent être simultanément en équilibre avec une phase gazeuse. Pour un mélange binaire, la règle des phases indique qu'à une température donnée il n'y a aucun degré de liberté pour ce type d'équilibre à trois phases : la pression et la composition d'équilibre ne peuvent être choisies, il s'agit d'un hétéroazéotrope. Si la phase liquide   a une composition   et la phase liquide   une composition  , la pression   et la composition   de la vapeur au point d'hétéroazéotrope H sont déterminées selon :

 
 

Puisque le modèle de Margules permet de représenter des démixtions liquide-liquide, il permet la représentation d'équilibres vapeur-lquide-liquide et d'hétéroazotropes[13].

https://books.google.fr/books?id=hoBzAwAAQBAJ&newbks=1&newbks_redir=0&printsec=frontcover&pg=PA246

Liste de paramètres

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Le tableau suivant regroupe quelques coefficients de Margules trouvés dans la littérature scientifique et technique[15],[16],[17].

Quelques valeurs pour le modèle de Margules.
corps 1 corps 2    
acétone chloroforme -0,8404 -0,5610
acétone méthanol 0,6184 0,5788
acétone eau 2,0400 1,5461
tétrachlorure de carbone benzène 0,0948 0,0922
chloroforme méthanol 0,8320 1,7365
éthanol benzène 1,8362 1,4717

Notes et références

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  1. (de) Max Margules, « Über die Zusammensetzung der gesättigten Dämpfe von Misschungen », Sitzungsberichte der Kaiserliche Akadamie der Wissenschaften Wien Mathematisch-Naturwissenschaftliche Klasse II, vol. 104,‎ , p. 1243–1278 (lire en ligne).
  2. a b et c (en) N.A. Gokcen, « Gibbs-Duhem-Margules Laws », Journal of Phase Equilibria, vol. 17, no 1,‎ , p. 50–51 (DOI 10.1007/BF02648369).
  3. (en) Gilbert Newton Lewis et Merle Randall, Thermodynamics and the free energy of chemical substances, McGraw-Hill Book Company Inc., .
  4. a b c d et e (en) J. P. O'Connell et J. M. Haile, Thermodynamics : Fundamentals for Applications, Cambridge University Press, , 1re éd. (ISBN 9781139443173, lire en ligne), p. 215-216.
  5. (en) Biswajit Mukhopadhyay, Sabyasachi Basu et Michael J. Holdaway, « A discussion of Margules-type formulations for multicomponent solutions with a generalized approach », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 57,‎ , p. 227-283 (DOI 10.1016/0016-7037(93)90430-5).
  6. a b et c (en) Ronald W. Rousseau, Handbook of Separation Process Technology, John Wiley & Sons, , 1024 p. (ISBN 9780471895589, lire en ligne), p. 24-30.
  7. a b c d e f g et h (en) Jaime Wisniak, « Liquid-liquid phase splitting - I : analytical models for critical mixing and azeotropy », Chemical Engineering Science, vol. 38, no 6,‎ , p. 969–978 (DOI 10.1016/0009-2509(83)80017-7).
  8. (en) Hasan Orbey et Stanley I. Sandler, Modeling Vapor-Liquid Equilibria : Cubic Equations of State and Their Mixing Rules, Cambridge University Press, coll. « Cambridge Series in Chemical Engineering », , 1re éd., 207 p. (ISBN 9780521620277, lire en ligne), p. 11-17.
  9. (en) Emmerich Wilhelm, « The Art and Science of Solubility Measurements : What Do We Learn? », Netsu Sokutei, vol. 39, no 2,‎ , p. 61-86 (lire en ligne [PDF]).
  10. (en) Ismail Tosun, The Thermodynamics of Phase and Reaction Equilibria, Newnes, , 744 p. (ISBN 978-0-444-59502-7, lire en ligne), p. 465.
  11. (en) H. C. Van Ness et M. M. Abbott, « Vapor‐liquid equilibrium. : Part VI. Standard state fugacities for supercritical components. », AIChE J., vol. 25, no 4,‎ , p. 645-653 (lire en ligne).
  12. a b et c Sabine Rode, Séparations thermiques en génie des procédés : Distillation, air humide, séchage, Éditions Ellipses, , 480 p. (ISBN 9782340059221, lire en ligne), p. 37.
  13. a b c et d Baptiste Bouillot, École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne, « Introduction aux méthodes thermodynamiques pour le génie des procédés : choix d’un modèle thermodynamique et simulation » [PDF], sur emse.fr, 2022-2023 (consulté le ), p. 41-48;83;129.
  14. (en) Ulrich K. Deiters et Thomas Kraska, High-Pressure Fluid Phase Equilibria : Phenomenology and Computation, Amsterdam/Boston, Elsevier, coll. « Supercritical Fluid Science and Technology », , 342 p. (ISBN 978-0-444-56347-7, ISSN 2212-0505, lire en ligne), p. 31.
  15. (en) J. Gmehling, U. Onken, W. Arlt, P. Grenzheuser, U. Weidlich, B. Kolbe et J. Rarey, Chemistry Data Series, vol. I : Vapor-Liquid Equilibrium Data Collection, Dechema, 1991–2014 (lire en ligne).
  16. (en) Robert H. Perry et Don W. Green, Perry's Chemical Engineers' Handbook, New York, McGraw-Hill, , 7e éd., 13:20 (ISBN 0-07-115982-7).
  17. (en) Amiya K. Jana, Chemical process modelling and computer simulation, PHI Learning Pvt. Ltd., , 2e éd., 376 p. (ISBN 9788120344778, lire en ligne), p. 150-156.

Articles connexes

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