Utilisateur:Leonard Fibonacci/Barlaam et Josaphat (fusionné)

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Enluminure du XIIIe siècle figurant Josaphat annonçant son départ. Mont Athos, Iviron cod. 463

Barlaam et Josaphat ou Joasaph est une version christianisée de la « Vie du Bodhisattva » un récit bouddhiste en sanskrit.

Cette « Vie du Bodhisattva a donné naissance à un très grand nombre de versions en différentes langues parlées au Ier millénaire dans l'espace indo-perse. L'histoire de ce récit légendaire a pu être retracée depuis un texte du Bouddhisme mahāyāna en sanscrit datant du IIe – IVe siècle, jusqu'à une version manichéenne, qui a ensuite trouvé sa place dans la culture musulmane en langue arabe sous le nom de Kitab Bilawhar wa-Yudasaf (Livre de Bilawhar et Yudasaf), texte bien connu dans le Bagdad du VIIIe siècle. Elle est traduite en géorgien au IXe ou Xe siècle, où elle est alors christianisée. Cette version chrétienne est ensuite traduite en grec au Xe – XIe siècle par saint Euthyme l'Hagiorite (en) puis en Latin au milieu du XIe siècle. À partir du XIIIe siècle, la Légende Dorée, livre en français de Jacques de Voragine en assure la plus grande diffusion. Des attestations de la légende en sogdien incitent certains auteurs à penser à une provenance d'Asie centrale.

Dans la version chrétienne, le roi Abenner ou Avenier d'Inde persécutait l'Église fondée dans son royaume par l'apôtre Thomas. Lorsque les astrologues ont prédit que son propre fils serait un jour chrétien, Abenner a pris le jeune prince Ioasaf (Josaphat) et l'a isolé de tout contact extérieur. Malgré cet enfermement, Josaphat a rencontré l'ermite Saint Barlaam et s'est converti au christianisme. Josaphat a gardé sa foi, même face à la colère de son père ou à ses tentatives pour le convaincre. Finalement Abenner s'est lui même converti, a remis son trône à Josaphat, et s'est retiré dans le désert pour devenir un ermite. Josaphat lui-même plus tard, abdiquera et se cachera avec Barlaam son ancien professeur.

Au Moyen Âge, Barlaam et Josaphat ont tous les deux été considérés comme des saints chrétiens et inclus au XVIe siècle dans les éditions du Martyrologe romain. Ils figurent dans le calendrier de l'Église orthodoxe de Grèce à la date du 26 Août et figuraient dans celui de l'Église catholique romaine le 27 Novembre. Dans la tradition slave de l'Église orthodoxe orientale, les deux saints sont commémorés le 2 Décembre (19 Novembre du calendrier julien).

Dénomination modifier

L'œuvre initiale écrite en Sanscrit au début de l'ère chrétienne est intitulée Vie du Bodhisattva[1]. Selon Lionel Obadia, Barlaam serait dérivé de Bouddha (« l'éveillé ») et Josaphat de Bodhisattva[2] (« être promis à l'éveil »)[3]. Toutefois, même si les débats autour de cette question se sont apaisés, on ne peut pas dire que « cette transposition des deux concepts centraux du bouddhisme[3] », fassent consensus[3].

Le mot sanskrit (Bodhisattva) a été changé pour Bodisav (ou Budasaf) lors de la traduction en langue iranienne par des manichéens quelque siècles plus tard[1] (VIe ou VIIe siècle), puis en Yudasaf ou Judasaf dans un document en arabe probablement au VIIIe siècle[1],[4]. Le titre de la version arabe est Kitab Bilawhar wa-Yudasaf (Livre de Bilawhar et Yudasaf). L'histoire est traduite en géorgien au IXe ou Xe siècle[5] où elle est alors christianisée. Le jeune prince y est appelé Iodasaf et se convertit au message du Christ, sous l'influence du vieil ermite Barlaam, au grand dam de son père[1]. Cette version christianisée est ensuite traduite en grec au début du XIe siècle[5] par saint Euthyme l'Hagiorite (en) (Joasap) et en Latin au milieu du XIe siècle sous la forme de Josaphat[1],[5].

L'original bouddhiste modifier

 
Frise kouchane représentant de Bodhisattva, c. IIIe siècle. Musée Guimet

La première version connue de ce récit légendaire est contenu dans le livre en sanskrit appelé Lalila-Vistara[6] ou Lalitavistara sūtra. Il a ensuite été dérivé, à travers une variété de versions intermédiaires (arabe et Géorgien), de l'histoire de la vie de Bouddha[7]. Wilfred Cantwell Smith (en) (1981) a retracé l'histoire de ce texte du Bouddhisme mahāyāna en sanscrit datant du IIe – IVe siècle, jusqu'à une version manichéenne, qui a ensuite trouvé sa place dans la culture musulmane en langue arabe sous le nom de Kitab Bilawhar wa-Yudasaf (Livre de Bilawhar et Yudasaf), texte bien connu dans le Bagdad du VIIIe siècle[8].

La légende originelle paraphrase l'histoire du Bouddha sur le chemin de l'éveil qui, s'étant rendu compte du poids de la souffrance dans la vie humaine quitte le palais de son père. Le personnage principal du récit, « Yuzasaf » en ourdou - dérivé de « bodhisattva » -, est aidé sur son chemin par un sage du nom de « Bilhawar » qui, s'étant introduit déguisé à la cour royale, enseigne le prince sur la délivrance de la souffrance. On trouve très tôt dans ce récit des influences chrétiennes comme la parabole du semeur[9] de l'évangile selon Marc[10].

Versions en Sogdien et en Tourfan modifier

Selon Gernot L. Windfuhr, un fragment contenant 27 distiques de l'épopée de Barlaam et Josaphat (Bilauhar et Bfidisaf) en dialecte de Turfan de la langue ouïghoure au cours du Xe siècle fournit des preuves de la propagation au persan par l'ancien Sogdien (Moyen-iranien) langue Transoxiane de l'Asie centrale[11]. Pour Per Beskow, l'existence de cette antique version en sogdien[12] laissent penser à une origine d'Asie centrale et à une propagation à partir de là dans le monde islamique et le monde chrétien[10].

Version musulmane modifier

L'histoire de Bilauhar u Buddsaf a été traduite en Pehlevi pendant la période sassanide et en arabe à l'époque de l'islam[13]. Une première version du Pañchatantra en arabe (Kdlila wa Dimna) a été réalisée vers 750 à partir d'une version en Pehlevi et d'une interprétation turque du Buddha Carita (Kitab wa Balauhar Budasaf)[14]. Ce n'est pas une traduction stricte du livre Buddhacarita (Actes de Buddha) en sanscrit, mais une collection de légendes[14]. La version arabe s'appelle Kitab Balauhar wa Budasaf[14] ou Balauhar wa Budasaf dans les versions du VIIIe – Xe siècle[15],[16],[17].

Au Xe siècle, plusieurs auteurs mentionnent cette histoire. Ibn al-Nadim (m. 998) écrit dans son Al-Fihrist (Catalogue) que Aban al-Lahiqi (m. 816) l'a restituée dans une version versifiée en arabe[18]. Il existe aussi une version de Al Masû'dî (m. 965), Les Prés d'Or dont Bruce Lawrence estime qu'elle est le locus classicus pour la représentation de Budasaf dans la littérature musulmane[19]. Les Rasâ’il al-Ikhwân al-Safâ’ (Les Épîtres des Frères de la Pureté, c. 960) se réfèrent à une conversation entre Balauhar et Yuzasaf[20],[21],[5].

Al-Tabari (839-923) affirme que Budasab dans sa première période a appelé le peuple à rejoindre la religion des Sabéens[22].

Version chrétienne modifier

La légende grecque de « Barlaam et Ioasaph » est parfois attribuée à Jean de Damas (676-749)[23]. Cette attribution est toutefois fortement contestée[23]. La première adaptation christianisée a été le récit épique géorgien Balavariani datant du Xe siècle. Un moine géorgien Euthymius d'Athos (en), a traduit l'histoire en grec[24] quelque temps avant sa mort, lors d'une visite à Constantinople en 1028. L'adaptation grecque a été traduite en Latin en 1048 et est devenue rapidement bien connu en Europe de l'Ouest sous le nom de Barlaam et Josaphat[25]. Cette version en latin a facilité l'entrée de la légende dans les langues romanes[23].

L'histoire de Barlaam et Josaphat était populaire au Moyen Âge. « Les premières version en français datent du XIIIe siècle. L'inclusion de La vie de Barlaam et Josaphat dans la Légende Dorée de Jacques de Voragine (c. 1228-1298) en a assuré la plus grande diffusion[23]. » Elle apparaît aussi dans la scène des trois coffrets dans la tragi-comédie « Le Marchand de Venise » de William Shakespeare, via la traduction anglaise que William Caxton a effectuée depuis une version latine[26]. Une version en Moyen haut-allemand a été décrite par Heinrich Heine, comme « pouvant être la fleur de la création littéraire religieuse à l'époque du Moyen haut-allemand[27] ».

La légende modifier

L'histoire de Barlaam et Josaphat ou Joasaph est une version christianisée et tardive de l'histoire de Siddhartha Gautama, qui devint le Bouddha[7]. Au Moyen Âge, ils ont tous les deux été considérés comme des saints chrétiens, étant entrés dans le calendrier grec-orthodoxe à la date du 26 Août[28], et dans le Martyrologe romain de l’Église d'Occident comme « Barlaam et Josaphat » à la date du 27 Novembre[29]. Dans la tradition slave de l'Église orthodoxe orientale, tous deux sont commémorés le 19 Novembre (correspondant au 2 Décembre dans le calendrier grégorien)[30],[31].

Selon la légende, le roi Abenner ou Avenier d'Inde persécutait l'Eglise chrétienne, fondée dans son royaume par l'apôtre Thomas. Lorsque les astrologues ont prédit que son propre fils serait un jour chrétien, Abenner a pris le jeune prince Ioasaf (Josaphat) et l'a isolé de tout contact extérieur[6]. Malgré cet enfermement, Josaphat a rencontré l'ermite Saint Barlaam et s'est convertit au christianisme. Josaphat a gardé sa foi, même face à la colère de son père ou à ses tentatives pour le convaincre. Finalement Abenner s'est lui même converti, a remis son trône à Josaphat, et s'est retiré dans le désert pour devenir un ermite. Josaphat lui-même plus tard, abdique et se cache avec Barlaam son ancien professeur[32].

Yuz Asaf mort à Srinagar modifier

Yuz Asaf est le nom d'un personnage qui est enterré dans le Roza Bal (Lieu de la tombe du prophète) à Srinagar au Cachemire qui est vénérée par une partie de la population locale, qu'elle soit musulmanne ou hindouiste, comme un saint[33],[34] ou un prophète. Pour une partie de la population locale et pour les adeptes de l'Ahmadisme il s'agirait de Jésus de Nazareth (Îsâ), qui après avoir survécu à sa crucifixion aurait vécu une bonne partie du temps de l'autre côté de l'Euphrate et notamment en Inde et serait mort à un âge avancé à Srinagar. Pour assurer cette croyance, le fondateur de l'ahmadisme Mirza Ghulam Ahmad (mort en 1908)[35] s'est appuyé sur ces traditions existantes à Srinagar et dans une petite communauté chrétienne de Hérat et aussi sur des textes mentionnant Jésus rédigés en Pāli et sur les mentions de Isa-masiha (« Îsâ le Messie ») dans des textes de la culture hindoue, rédigés en sanskrit. Après quelques apparitions à ses disciples pour organiser sa prédication, Jésus « grand voyageur » serait parti à l'est de l'Euphrate pour rassembler les Tribus perdues d'Israël, ce qui l'aurait conduit à Srinagar, via Nisibe, Herat, Peshawar[36],[37]. Selon Ghulam Ahmad, toutes ces régions auraient conservées dans leurs traditions le souvenir de son passage et il juge cet itinéraire logique si Jésus recherchait les Tribus perdues d'Israël[36]. Mirza Ghulam Ahmad indique que selon des traditions présentes dans l'espace perse et en Inde, Jésus aurait été guéri des séquelles de la crucifixion, par une pommade bien précise, qui à la suite de cet événement se serait appelé « Marham-i-Isa » (pommade d'Îsâ)[38],[39]. Il se serait alors rendu en Inde[10].

Selon Per Beskow, Mirza Ghulam Ahmad a composé vers 1900 le personnage de « Yuz Azaf », à partir d'une addition de la version arabe de la légende - le Kitab Bilawhar-wa-Budhasaf - qui amène ce personnage accompagné d'un disciple[40] au Cachemire où il meurt et est enterré. Mirza Ghulam Ahmad aurait eu connaissance de cette version dans une édition indienne de en 1888–1889[10].

C'est en 1902 que la presse ahmadie fait ses premières manchettes sur la découverte de la tombe de Jésus dans cette ville[38] et que ce dernier est identifié à l'un des personnages enterrés dans le tombeau dit « Roza Bal ».

La tradition de « Budhasaf »/« Yuzasaf » dont s'inspire le « Yuz Asaf » des ahmadis est également à l'origine de la tradition chrétienne - essentiellement orientale - de « Ioasaph » en grec ou « Josaphat » en latin[10].

Yuz Asaf mort à Srinagar (2) modifier

Yuz Asaf est le nom d'un personnage qui est enterré dans le Roza Bal (Lieu de la tombe du prophète) à Srinagar au Cachemire qui est vénérée par une partie de la population locale, qu'elle soit musulmanne ou hindouiste, comme un saint[41],[42] ou un prophète. Un culte lui est rendu et la pierre sur laquelle est gravée deux plantes de pieds d'un homme crucifié est toujours recouverte de bougies et d'une abondante couche de cire. Pour nombre de résidents locaux il s'agit de Jésus de Nazareth (Îsâ), qui après avoir survécu à sa crucifixion aurait vécu une bonne partie du temps de l'autre côté de l'Euphrate et notamment en Inde et serait mort à un âge avancé à Srinagar.

Dans l'ahmadisme modifier

Les Ahmadis sont une communauté fondée dans les Indes britanniques à la fin du XIXe siècle par Mirza Ghulam Ahmad[43] qui a composé une tradition nouvelle[44] en reprenant diverses traditions et récits, notamment autour de Yuz Asaf, existantes chez certains musulmans — et aussi chez des hindouistes — du Pakistan et du Cachemire[45],[46], que l'on retrouve dans des textes en sanskrit[47]. Ils vouent à Yuz Asaf qui pour eux est Jésus — appelé Îsâ-masiha ou simplement almasiha (le Messie) et connu par la population locale également sous les noms de Shahazada nabi (le « Prince prophète ») et de Hazrat Isa sahib (« Son éminence le maître Îsâ »)[48] — un culte tout comme aux saints de l'islam autour du Roza Bal, le tombeau de Yuz Asaf situé à Srinagar[49]. Une inscription dédicatoire située sur les restes d'un monument réputé avoir été construit sous le règne de Gopananda (roi au Cachemire dans la seconde partie du Ier siècle)[50], indique que ce monument a été construit l'année où Yuz Asaf a lancé son appel prophétique[51]. Il ne s'agit pas de l'inscription originale, mais d'une traduction en persan ancien effectuée sous le règne du sultan Zein el-Abdeline, vers 874[52]. Sur une pierre massive accolée à la pierre tombale de Yuz Asaf ont été gravés l'empreinte de deux plantes de pied stylisées, sur lesquelles figurent deux représentations de cicatrices laissées par un clou qui aurait traversé ses deux pieds, qui montrent que Yuz Asaf était considéré comme un crucifié ayant survécu à son supplice[53].

Les Ahmadis développent, depuis la fin du XIXe siècle une christologie particulière composée par leur fondateur[54] et selon laquelle Jésus est un prophète de Dieu qui aurait été déposé de la croix en état de coma avancé qui aurait fait croire à sa mort, mais qu'une fois soigné[55] il serait venu finir sa vie au Kashmir vers l'âge symbolique de 120 ans[56].

Vie de Yuz Asaf selon les ahmadis modifier

Dans cette christologie créée par Mirza Ghulam Ahmad[57], il est identifié à Îsâ عيسى ou Îsâ fils de Maryam, c'est-à-dire Jésus de Nazareth[58]. Dans cette histoire, après quelques apparitions à ses disciples pour organiser sa prédication, Jésus « grand voyageur » serait parti à l'est de l'Euphrate pour rassembler les Tribus perdues d'Israël, ce qui l'aurait conduit à Srinagar, via Nisibe, Herat, Peshawar[36],[59]. Selon Ghulam Ahmad, toutes ces régions auraient conservées dans leurs traditions le souvenir de son passage et il juge cet itinéraire logique si Jésus recherchait les Tribus perdues d'Israël[36]. Selon les Ahmadis, on retrouve partiellement ces éléments dans la tradition Hindoue, notamment dans le Bhavishya Purana, dont ils se servent aussi pour appuyer leur conviction, qui contient un passage qui raconte une rencontre entre Shalivahana et Îsâ-masiha près de Srinagar quelques années après sa crucifixion[60]. Les Ahmadis croient que Jésus a pu poursuivre sa prédication jusqu'au Népal et se servent même de certains récits historiques en Pāli concernant Jésus. En revanche, ils estiment que les récits dans cette langue qui font vivre l'enfance de Jésus dans la région, sont des constructions bouddhistes plus tardives qui se servent des traditions qu'ils estiment authentiques. Pour eux, Jésus n'est venu dans la région qu'après sa crucifixion. Ils tentent de démontrer que la prédication de Jésus a influencé le bouddhisme sur plusieurs points et notamment le Bouddhisme mahāyāna qui naît dans le Nord de l’Inde et dans l'Empire kouchan au Ier siècle.

Cette thèse sur le sort de Jésus après la crucifixion est appelée l'« évanouissement ». Les autres doctrines sont celles de « la substitution » et celle de la mort effective au cours de son supplice, suivie de sa résurrection.

Controverse modifier

Le lien entre le personnage légendaire et Yuz Asaf enterré à Srinagar est controversé.

Al-Tabari (839-923) affirme que Budasab dans sa première période a appelé le peuple à la religion des Sabéens[61].

Pour Lang (1960) la connexion du Yuzasaf bouddhiste avec le Cachemire résulterait en partie d'une erreur d'impression dans l'édition arabe de Bombay faisant référence à la légende de la Sagesse de Balahvar qui fait mourir son héros le prince Yuzasaf au "Kashmir" (en arabe: كشمير) par confusion avec Kushinara (Pali : كوشينر)., le lieu traditionnel de la mort du Bouddha[62][63]. La dissociation des Yudasaf avec la ville hindoue de Kashinara et d'association avec le Cachemire se retrouve dans plusieurs histoires du Cachemire locaux du 17ème siècle partir, conduisant à des traditions associées à la Roza Bal sanctuaire de Srinagar.

Pour Per Beskow, le nom du héro principal a connu beaucoup de modifications : « Budhasaf », « Yudasaf », « Yuzasaf » et ce n'est qu'avec la création de l'ahmadisme au XIXe siècle par Mirza Ghulam Ahmad qu'apparaît la forme « Yuz Asaf »[10].


Selon la tradition orale du sabéisme, Yuz Asaf, ce qui signifie Yuz le rassembleur, était un saint homme et enseignant qui convertissait son peuple à la religion sabéenne[64].

Tabari

« Abu Ja'far Muhammad ibn Jarir al Tabari (224-310/838-922), qui est l'une des premières sources de commentaires sur le Coran et l'histoire de l'Islam, dans son commentaire du Coran, examine l'étymologie du Ṣabi'un et souligne qu'il est le pluriel de Sabi qui signifie que quelqu'un qui prend une nouvelle religion autre que la sienne, comme un apostat de la religion musulmane. D'autre part, dans son histoire, il tire ṣabi'un à partir d'un nom de personne: il prétend que Sabi est un autre nom de Lamech, le père du prophète Noé, et que les Sabéens ont pris leur nom de Lamech.
Al-Tabari utilise également la dénomination «Sabéens» pour idolâtres en général. Il affirme, par exemple, que Budasab (Bouddha) dans sa première période a appelé le peuple à la religion des Sabéens, et que Bishtasb et son père Luahrasb, le roi des Perses après Kaykhusraw, ont embrassé la religion des Sabéens jusqu'à ce que Sami et Zoroastre est venu à Bishtasb avec leurs principes. »

Identification of Yuzasaf with Jesus modifier

Selon Per Beskow, en 1895, le fondateur de l'Ahmadisme (une des redances de l'Islam), Mirza Ghulam Ahmad a fait la première identification de la tradition locale du Cachemire Josaphat avec Jésus de Nazareth, la publication de cette allégation dans Masih Hindustan-mein (Ourdou 1899, traduction anglaise de Jésus en Inde, 1978)[65].

Postérité modifier

La légende de Balauhar et Budasaf apparaît dans les textes persans comme Bilawhar wa Yudhâsâf dans le livre Ayn al-Hayat de Muhammad Baqir Baqir (1616-1698)[66],[67],[68],[69].

L'histoire de Josaphat et Barlaam était populaire au Moyen Âge ; elle a d’abord été traduite du latin à partir d’un roman grec attribué à saint Jean Damascène, Barlaam et Josaphat, puis en français par Gui de Cambrai au XIIIe siècle. Le récit apparaît dans la Légende dorée et sert d’argument à plusieurs mystères français et italiens, dont le Mystère du roi Advenir. Encore populaire à la Renaissance, l’histoire est reprise par le florentin Bernardo Pulci et, au début du XVIIe siècle (1611), par Félix Lope de Vega qui en fait le sujet d’une pièce de théâtre. Le troisième acte inspire à son tour Pedro Calderón de la Barca lorsqu’il compose La vida es sueño (La vie est un songe), en 1636, sur le thème du libre arbitre opposé au destin.

L'histoire de Barlaam et Josaphat a en outre préservé le texte - que l'on a longtemps cru perdu - de l'Apologie d'Aristide d'Athènes et dont l'identification ne fut réalisée qu'à la fin du XIXe siècle.

La vie de Barlaam et Josaphat apparaît aussi dans la scène des trois coffrets dans la tragi-comédie « Le Marchand de Venise » de William Shakespeare, via la traduction anglaise que William Caxton a effectuée depuis une version latine[70]. Une version en Moyen haut-allemand a été décrite par Heinrich Heine, comme « pouvant être la fleur de la création littéraire religieuse à l'époque du Moyen haut-allemand[71] ».

Le jour de sa fête modifier

Barlaam et Josaphat ont été canonisé et inclus dans les éditions du Martyrologe romain (fêté le 27 Novembre) dès le XVIe siècle[23],[72] - mais pas dans le Missel romain. Le calendrier liturgique de l'Église orthodoxe orientale le fête le 26 Août dans la tradition grecque[28]. Dans la tradition slave de l'Église orthodoxe orientale, les deux saints sont commémorés le 19 Novembre, qui correspond au 2 Décembre du calendrier grégorien[30],[31].

Les textes modifier

Il y a un grand nombre de différents livres en plusieurs langues, ayant pour sujet la vie des saints Barlaam et Josaphat en Inde. Dans cette tradition hagiographique, la vie et les enseignements de Josaphat ont de nombreuses similitudes avec ceux de Bouddha. Mais cela n'a pas été reconnu avant le milieu du XIXe siècle. Pour David M. Lang, « en Josaphat, le Bouddha a été vénéré comme un saint chrétien pendant environ mille ans[73]. » La paternité de l'œuvre est contestée. Les origines de l'histoire semble être un écrit manuscrit d'Asie centrale de la tradition manichéenne. Ce livre a été traduit en géorgien et arabe.

Manuscrits grecs modifier

Manuscrits anglais modifier

Éditions modifier

Arabe modifier

Voir aussi modifier

Vrac modifier

Sur la dénomination et le nom modifier

Ce nom a été adapté en Ioasaph en Grèce au XIe siècle, puis comme Iosaphat ou Josaphat en Latin[5].

  • « Il est certain que le matériel d'où est issue la légende de Barlaam et Josephat est non seulement d'origine indienne, mais aussi bouddhiste. » [...]] Le martyr de Barlaam ou Barlâhâ aurait eu lieu sous Doeclitien (Diocletian)
  • Au IIIe siècle de l'hégire (IXe siècle), le marchand Soleyman racontant son épopée aux Indes en Chine et à Ceylan raconte: « Là me fut contée l'aventure de Balaam à la recherche de son compagnon perdu dont le nom est Judasaph le tisserand, fils de la colère. » Au siècle suivant Al-Estakry et Ibn-Hanral disent qu'« après avoir raconté la légende de Barlaam, les autochtones la connaissaient sous une forme dénaturée par leurs croyances. » Le Kitab-al-fihrist (987) signale l'existence de « la belle aventure de ce sage qui cherche son disciple nommé Judasaph et qui le retrouve en lui-même »[74].



« Une version assez romancée de la vie du Bouddha, intitulée Vie du Bodhisattva, écrite en Sanscrit au début de l'ère chrétienne fut traduite quelque siècles plus tard en langue iranienne par des manichéens, (Bodhisattva devenant Budasaf), puis en arabe probablement vers le VIIIe siècle (Judasaf), puis en géorgien au IXe siècle (Iodasaph), où elle est alors christianisée, le jeune prince Iodasaf étant converti, au grand dam de son père, au message du Christ, par Barlaam un vieil ermite. Cette version christianisée est ensuite traduite en grec au Xe siècle par saint Euthyme l'Hagiorite (en) (Joasap) et en Latin au XIe siècle sous la forme de Josaphat[75]. »

La première adaptation christianisée a été le récit épique géorgien Balavariani datant du Xe siècle. Un moine géorgien Euthymius d'Athos (en), a traduit l'histoire en grec[76] quelque temps avant sa mort, lors d'une visite à Constantinople en 1028. L'adaptation grecque a été traduite en Latin en 1048 et est devenue rapidement bien connu en Europe de l'Ouest sous le nom de Barlaam et Josaphat

Selon la Catholic Encyclopedia de 1913, Ioasaph (en Géorgien Iodasaph, en arabe Yūdhasaf ou Būdhasaf) est dérivé du sanskrit bodhisattva[7],[77].

Holger Kersten modifier

« The linquistic origins of Judasaf-Budasaf now make it clear that the Islamic prophet Yuz Asaf was really a Bodhisattva. A Bodhisattva is characterized by all-encompassing, boundless compassion[78]. He takes on ... »

« seul les ascètes (sadhus) et les saints étaient enterrés (les cadavres étaient normalement incinérés). On trouve donc ici, une personne qui a été vénérée comme un saint avant même l'arrivée de l'Islam, quand les religions du Cachemire étaient le Bouddhisme mahayana et l’Hindouisme tantrique[79]. »

POV chrétien + Sogdien modifier

Balauhar et Budasaf ou Bilawhar wa-Yudasaf est un récit légendaire de l'histoire musulmane de Siddharta Gautama originellement en langue Sogdien (Moyen-iranien)[81]. Il a pénétré le monde chrétien sous le nom de Barlaam et Josaphat.

Barlaam et Josaphat ou Joasaph est une version christianisée de l'histoire de Siddharta Gautama, qui est devenu le Bouddha[7].

Bouddhisme et christianisme modifier

« Les ressemblances frappantes du bouddhisme et du christianisme ont été signalées de longue date ; l'analogie des sentiments et des situations ne suffit pas à les expliquer toutes ; il en est qui exige l'hypothèse d'un emprunt direct. L'hérésie des manichéens est toute imprégnée de Bouddhisme ; elle tient par ses racines à un sol bouddhiste. Le maître de Manès, Therebenthus prend le surnom de Budda et se prétend né d'une vierge. Le maître de Therebenthus est Scythianus, dont le nom semble être une traduction grecque de l'indien Çackya (Çackya = Scytha). Un des disciples de Manès s'appelle aussi Budda. Enfin la formule d'adjuration imposée aux Manichéens par le christianisme maudit et déteste: Zaradès, Bodda et Scythianos[82]. »

Yuz Asaf modifier

  • « Dans une version arabe de la légende (publiée à Bombay en 1888-1889), il y a un ajout qui raconte comment Budasaf est allé au Cachemire avec son disciple Abadib (=Ananda) et comment il est mort et y a été enterré. Cet ajout est l'origine de la légende de l'arrivée de Yuz Asaf à Srinagar et de sa tombe dans le Mohalla Kaniyar. Ahmad s'est référé à une inscription en Perse sur un Temple Hindou près de la ville, qui était déjà effacée, mais où il était dit que Yuz Asaf était mentionné. Les ahmadis ont récolté plusieurs autres "preuves" dans les traditions locales du Cachemire. » L'une d'elles est « supposée avoir été écrite par un certain Mulla Nadiri, mais le manuscrit est déclaré avoir été perdu depuis plusieurs années et ce qu'il en reste sont seulement quelques photos floues d'une page. »
  • Per Beskow indique ensuite que les ahmadis utilisent le Bhavishya Purana comme preuve.
  • Les Pashtouns revendiquent que leurs ancêtres faisaient partie des Tribus perdues d'Israël
Non référent mais infos intéressantes
  • Omar Michael Burke étudiant le soufisme à Hérat en Afghanistan dans les années 1970, trouva une secte d'un bon millier d'adeptes de Yuz Asaf. Ils connaissaient Yuz Asaf comme Issa, fils de Maryam et croyaient qu'il avait survécu au supplice de la croix en Palestine. il a voyagé en Inde pour s'installer au Cachemire. (see Omar Michael Burke, among the derviches, London, Octagon Press, 1976, p. 107.
  • Mir Mohammed bin Kawand Shah Ibn-i-Mohammed a écrit en 1417 que Jésus, sa mère Marie et un homme appelé Thomas sont venus de Jérusalem jusqu'à Nisibe. (Mir Kawand bin Badshah Roza-tus-Safa vol. 1 (Bombay privately published 1852) 132-213.
  • Par exemple Al-Shaikh Al-Shahid-us-Sadiq Abi Jaffar Muhammad Ibn-i-Ali Ibn-i-Hussain Ibn-i-Mussa Ibn-i-Bayibuyah al-Qummi qui est mort à Khorasan en 962 a écrit que Yuz saf est allé au Cachemire. Il rapporte une parabole Yuz saf qui est de façon frappante la parabole du semeur.
  • Il existe aussi un long texte avec lacune donné comme étant de : Mullah Nadri Tarikh-i-Kashmir (1420), qui reprend entre autre les infos que l'on lit sur l'inscription (an 54) « À cette époque Yuz Asaf lança son appel prophétique », c'est « Yusu, prophète des Enfants d'Israël ».
  • Certains disent que la tombe du Roza Bal à été peinte à une certaine époque en bleu et rouge, les couleurs Juives typiques et que la tombe est orientée comme les tombes juives.
  • Takhat Sulaiman = Trône de Salomon
  • Massada: Jesus of Kinneret son of Jacob écrit dans un long rouleau de 3 à 4 mètres de long qu'il est le dernier survivant des Hasmonéens. Il aurait écrit cela à la veille du suicide collectif de 73.
  • Source recommandée par l'auteur: Abubak ben Ishmael Salahuddin, Evidence of Jesus in India, Review of Religion, april 2002, 48-68
  • Fida Hassnain, A search for historical Jesus, (Bath: Gatewood Books 1994) 201-03
  • Holger Kersten, Jesus live in India, 1986, trans. T. Woods-Czisch, (Longmead: Shaftsbury, 1986) 200

Autres: Apocalypse modifier

Notes et références modifier

  1. a b c d et e Frédéric Lenoir, La rencontre du bouddhisme et de l'Occident
  2. Voir aussi: Kevin Trainor (ed), "Buddhism" (Duncan Baird Publishers, 2001), p. 24
  3. a b et c Lionel Obadia, Bouddhisme et Occident: la diffusion du bouddhisme tibétain en France, éd. L'Harmattan, 1999, Paris, p. 9.
  4. Selon Emmanuel Choisnel, il est possible que l'initiale Arabe "b" (« ب ») ait été changée en "y" (« ي ») par duplication d'un point au cours des recopies: cf. Les Parthes et la Route de la soie, 2004, p. 202: « Le nom de Josaphat dérive, tout comme son associé Barlaam dans la légende, du mot Bodhisattva. Le terme Bodhisattva passa d'abord en pehlevi, puis en arabe, où il devint Budasaf. Étant donné qu'en arabe le "b" et le "y" ne différent que d'un point »
  5. a b c d et e D.M. Lang, The Life of the Blessed Iodasaph: A New Oriental Christian Version of the Barlaam and Ioasaph Romance (Jerusalem, Greek Patriarchal Library: Georgian MS 140), BSOAS 20.1/3 (1957):
  6. a et b Jacques Houriez, Litérales: Mythe et littérature, Le mythe du Bouddha dans le roman médiéval de Barlaam et Josaphat, Annales littéraires de l'université de Franche-Comté, 1997, p. 30.
  7. a b c et d "Barlaam and Josaphat", Catholic Encyclopedia, New York: Robert Appleton Company, 1913.
  8. Wilfred Cantwell Smith Towards a World Theology, Westminster, 1981
  9. Mc 4. 1-9
  10. a b c d e et f Per Beskow, « Modern Mystifications of Jesus. Jesus in Kashmeer », in Delbert Burkett (dir.), The Blackwell Companion to Jesus, éd. John Wiley and Sons, 2010, p. 461-464
  11. Gernot L. Windfuhr, Persian Grammar: History and State of its Study, 1979, p. 171 : "One is a fragment of 27 distichs of the epic of Barlaam and Josaphat (Bilauhar and Bfidisaf) written in Turfan in the 10th century. It provides evidence for the spread of Persian from former Sogdian-speaking Transoxania into the Central Asian ..."
  12. John Walbridge, The Wisdom of the Mystic East: Suhrawardī and Platonic Orientalism, 2001, p. 129.
  13. Ahmad Hasan Dani History of Civilizations of Central Asia: The crossroads of ... 1999 Page 81 "The Bilauhar u Buddsaf is another story of Indian origin which was translated into Pahlavi during the Sasanian period, and thence into Arabic in the Islamic era. This work, which is basically an account of the Buddha's life, is not a translation of
  14. a b et c Winand M. Callewaert, Shīlānand Hemrāj Bhagavadgītānuvāda: a study in the transcultural translation – 1983 Page 329 "An early version of the Pañchatantra in Arabic (Kdlila wa Dimna) was made in about 750 A.D. from a Pahlavi rendering, and from a Turkish rendering the Buddha Carita was translated (Kitab Balauhar wa Budasaf)."
  15. Suresh K. Sharma, Usha Sharma Cultural and Religious Heritage of India: Islam 2004 – Page 202 "wandering monks, who could have belonged neither to Christianity nor to Islam. ... of Indian books that became embodied in Arabic literature 'we find an Arabic version of Balauhar wa Budasaf (Barlaam and Josaphat), and also a Budd-book."
  16. Kallidaikurichi Aiyah Nilakanta Sastri A comprehensive history of India – 1982– Volume 3,Part 2 – Page 1365 "Balauhar wa Budasaf"
  17. Indian Muslims: a study of the minority problem in India Page 238 "These were rendered into Arabic partly from the Persian or Pahlavi translations, while others were translated direct from the Sanskrit.12 Among these translations of Indian books "we find an Arabic version of the Balauhar wa Budasaf (Barlaam ..."
  18. The March of India, Volume 15 p. 57, 1963: "From such sources a work was prepared in Arabic about the year 800 A.D. and named Kitab Balauhar wa Budasaf. Ibn al-Nadim mentions it in his Fihrist, and says that the Baghdad poet Aban al Lahiqi rendered it into Arabic verse."
  19. Bruce B. Lawrence (en), Muḥammad ibn ʻAbd al-Karīm Shahrastānī, Shahrastānī on the Indian religions, 1976, p. 106: "Apart from the Pahlavi-to-Arabic translations of the tale of Budasaf and Balahwar, the locus classicus in Muslim literature for the depiction of Budasaf is Mas'udi's Muruj adh-dhahab."
  20. The Contemporary Society for Contemporary Studies 1963-- Volume 7,Numéro 1 – Page 119 "Ibn Babuya of Qum incorporated an adaptation of it in his treatise, Kitabi Kamal al Din wa Itman ... Akbar al Furs wa'l Arab. The authors of Rasail Ikhwan al-Saja refers to Balauhar's conversation with Budasaf (given here in the form of Yuzasaf).
  21. Robert Volk Historia animae utilis de Barlaam et Ioasaph (spuria): Einführung 2009 – Page 156 "... sie überhaupt nicht bei ihrer Behandlung der verschiedenen arabischen Barlaam-Fassungen; Lang fand sie immerhin in den ‚Traktaten der Lauteren Brüder' (Rasā'il Ih ̆wān as-Safā'), einem philosophisch-enzyklopädischen Werk des 10."
  22. Gündüz Sinasi, The Knowledge of Life: The Origins and Early History of the Mandaeans, in Supplements to the Journal of Semitic Studies,, 1994, édité par Oxford University Press à Londres, p. 31.
  23. a b c d et e Léonard R. Mills, L'histoire de Barlaam et Josaphat: versión champenoise, Librairie Droz, Genève, 1973, p. 7.
  24. F.C. Conybeare, "The Barlaam and Josaphat Legend in the Ancient Georgian and Armenian Literatures" (Gorgias Press)
  25. William Cantwell Smith, "Towards a World Theology" (1981)
  26. Sangharakshita, "From Genesis to the Diamond Sutra – A Western Buddhist's Encounters with Christianity" (Windhorse Publications, 2005), p. 165.
  27. Die Blüte der heiligen Dichtkunst im deutschen Mittelalter ist vielleicht »Barlaam und Josaphat«... Voir Heinrich Heine, (de) Die romantische Schule (Erstes Buch) @ heinrich-heine.net.
  28. a et b Grand Synaxaire (el): Ὁ Ὅσιος Ἰωάσαφ γιὸς τοῦ βασιλιὰ τῆς Ἰνδίας Ἄβενιρ. 26 Αυγούστου. ΜΕΓΑΣ ΣΥΝΑΞΑΡΙΣΤΗΣ.
  29. (en) Arthur Anthony Macdonnel, A History of Sanskrit Literature, New York, D. Appleton and Co., , 420 p., « Sanskrit Literature and the West »
  30. a et b November 19/December 2. Orthodox Calendar (Pravoslavie.ru).
  31. a et b Venerable Joasaph the Prince of India. OCA – Feasts and Saints. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « OCA » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  32. The Golden Legend: The Story of Barlaam and Josaphat
  33. Siegfried Obermeier, Starb Jesus in Kaschmir. Das Geheimnis seines Lebens und Wirkens in Indien, Econ ; Holger Kersten, Jesus lebte in Indien – Sein geheimes Leben vor und nach der Kreuzigung, Ullstein-Verlag, Berlin 1998, (ISBN 3-548-35490-4), (1. Auflage: Droemer Knaur, München 1983, (ISBN 3-426-03712-2)) ; Holger Kersten, Das Jesus-Komplott: die Wahrheit über das Turiner Grabtuch, Heyne-Verlag, München 1997, (ISBN 3-453-12307-7) ; Holger Kersten, Der Ur-Jesus - Die buddhistischen Quellen des frühen Christentums, Langen-Müller Verlag, München 1994, (ISBN 3-7844-2504-6) ; Holger Kersten, Jesus starb nicht am Kreuz - Die Botschaft des Turiner Grabtuchs, Langen-Müller Verlag, München 1998, (ISBN 3-7844-2688-3) ; Mark Bothe, Die "Jesus in Indien' Legende, eine alternative Jesus Erzählung, Grin-Verlag für akademische Texte, 2010
  34. Dr Fida M. Hassnain, The historical Jesus, 2004 ; Dr Fida M. Hassnain, Suzanne Olsson, Roza Bal the Tomb of Jesus, 2008.
  35. Fondée dans les Indes britanniques par Mirza Ghulam Ahmad, mort en 1908, originaire d'un milieu soufi sunnite ; cf. Reem A. Meshal et M. Reza Pirbhai, « Islamic Perspectives on Jesus »in Delbert Burkett (dir.), The Blackwell Companion to Jesus, éd. John Wiley and Sons, 2010, p. 245
  36. a b c et d Mirza Ghulam Ahmad, Jesus in India, chapitre IV.
  37. La carte du voyage de Jésus selon les Ahmadis.
  38. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Friedmann 1998, pp.299-310
  39. Mirza Ghulam Ahmad utilise l'abondance des mentions de cette pommade dans les traités médicaux en farsi, en arabe, dont un qui d'après lui aurait été compilé à l'époque de Jésus et traduit en arabe sous le règne de Mamun al-Rashid, pour tenter de démontrer l'ampleur de la diffusion de cette tradition et son ancienneté. cf. Mirza Ghulam Ahmad, Jesus in India.
  40. Ababid ou Ananda
  41. Siegfried Obermeier, Starb Jesus in Kaschmir. Das Geheimnis seines Lebens und Wirkens in Indien, Econ ; Holger Kersten, Jesus lebte in Indien – Sein geheimes Leben vor und nach der Kreuzigung, Ullstein-Verlag, Berlin 1998, (ISBN 3-548-35490-4), (1. Auflage: Droemer Knaur, München 1983, (ISBN 3-426-03712-2)) ; Holger Kersten, Das Jesus-Komplott: die Wahrheit über das Turiner Grabtuch, Heyne-Verlag, München 1997, (ISBN 3-453-12307-7) ; Holger Kersten, Der Ur-Jesus - Die buddhistischen Quellen des frühen Christentums, Langen-Müller Verlag, München 1994, (ISBN 3-7844-2504-6) ; Holger Kersten, Jesus starb nicht am Kreuz - Die Botschaft des Turiner Grabtuchs, Langen-Müller Verlag, München 1998, (ISBN 3-7844-2688-3) ; Mark Bothe, Die "Jesus in Indien' Legende, eine alternative Jesus Erzählung, Grin-Verlag für akademische Texte, 2010
  42. Dr Fida M. Hassnain, The historical Jesus, 2004 ; Dr Fida M. Hassnain, Suzanne Olsson, Roza Bal the Tomb of Jesus, 2008.
  43. Fondée dans les Indes britanniques par Mirza Ghulam Ahmad, mort en 1908, originaire d'un milieu soufi sunnite ; cf. Reem A. Meshal et M. Reza Pirbhai, « Islamic Perspectives on Jesus »in Delbert Burkett (dir.), The Blackwell Companion to Jesus, éd. John Wiley and Sons, 2010, p. 245
  44. Per Besko, « Jesus in Kashmir », in Delbert Burkett (dir.), The Blackwell Companion to Jesus, éd. John Wiley and Sons, 2010, p. 461-463
  45. J. Gordon Melton, The Encyclopedia of Religious Phenomena, 2007.
  46. cf. Mirza Ghulam Ahmad, Jésus en Inde, notamment le chapitre IV, mais aussi le chapitre III
  47. (en) Swami Parmeshwaranand, Encyclopaedic Dictionary of Purāṇas, Sarup, 2001, § « Christ in the Bavisyat Purana », p. 277-281.
  48. Récit de Gérald Messadié, Jésus de Srinagar, éd. Laffont, Paris, 1995, note n° 103, p. 472.
  49. Siegfried Obermeier, Starb Jesus in Kaschmir. Das Geheimnis seines Lebens und Wirkens in Indien, Econ ; Holger Kersten, Jesus lebte in Indien – Sein geheimes Leben vor und nach der Kreuzigung, Ullstein-Verlag, Berlin 1998, (ISBN 3-548-35490-4), (1. Auflage: Droemer Knaur, München 1983, (ISBN 3-426-03712-2)) ; Mark Bothe, Die "Jesus in Indien' Legende, eine alternative Jesus Erzählung, Grin-Verlag für akademische Texte, 2010 ; Rachid Ahmad Chaudry, La vie cachée de Jésus, Islam International Publication, version française, 2007.
  50. Mullah Nadiri, un historien du XVe siècle, mentionne notamment que le roi Gopananda — élu sous le nom de Gopadatta — a restauré la tour appelée « Trône de Salomon » qui a été construite plusieurs siècles avant notre ère ; cf. Holger Kersten, op. cit. et Gérald Messadié, Jésus de Srinagar, éd. Laffont, Paris, 1995, note n° 98, p. 459.
  51. Fida Hassnain (en), The fifth Gospel; cité par Gérald Messadié, op. cit., note n° 103, p. 470.
  52. Gérald Messadié, Jésus de Srinagar, éd. Laffont, Paris, 1995, note n° 103, p. 470.
  53. Gérald Messadié, Jésus de Srinagar, éd. Laffont, Paris, 1995, note n° 103, p. 473.
  54. Per Besko, « Jesus in Kashmir », in Delbert Burkett (dir.), The Blackwell Companion to Jesus, éd. John Wiley and Sons, 2010, p. 461-463
  55. Selon des traditions présentes dans l'espace perse et en Inde, Jésus aurait été guéri par une pommade bien précise, qui à la suite de cet événement se serait appelé « Marham-i-Isa » (pommade d'Îsâ). Dans son livre inachevé publié en 1906 après sa mort, Mirza Ghulam Ahmad utilise l'abondance des mentions de cette pommade dans les traités médicaux en farsi, en arabe, dont un qui d'après lui aurait été compilé à l'époque de Jésus et traduit en arabe sous le règne de Mamun al-Rashid, pour tenter de démontrer l'ampleur de la diffusion de cette tradition et son ancienneté. cf. Mirza Ghulam Ahmad, Jesus in India, chapitre III, Mouvement musulman Ahmadiyya, 1965 - 103 pages, réédité en français en 1987 chez « Regent Press ».
  56. Voir Per Besko, « Jesus in Kashmir », in Delbert Burkett (dir.), The Blackwell Companion to Jesus, éd. John Wiley and Sons, 2010, p. 461-463, extraits en ligne
  57. Per Besko, « Jesus in Kashmir », in Delbert Burkett (dir.), The Blackwell Companion to Jesus, éd. John Wiley and Sons, 2010, p. 461-463
  58. Fida M. Hassnain, The historical Jesus, 2004 ; Dr Fida M. Hassnain, Suzanne Olsson, Roza Bal the Tomb of Jesus, 2008.
  59. La carte du voyage de Jésus selon les Ahmadis.
  60. Traduction du texte sur Jésus contenu dans le Bhavishya Purana.
  61. Gündüz Sinasi, The Knowledge of Life: The Origins and Early History of the Mandaeans, in Supplements to the Journal of Semitic Studies,, 1994, édité par Oxford University Press à Londres, p. 31.
  62. John Rippon in Journal of Ecclesiastical History Volume 18, Issue 02, October 1967, pp 247-248, online "In The Wisdom of Balahvar Professor Lang assembled the evidence for the Buddhist origins of the legends of the Christian saints Barlaam and Josephat. He suggested the importance of Arabic intermediaries, showing that confusion of diacritical markings turned Budhasaf (Bodhisattva, the Buddha-to-be) into Yudasaf, Iodasaph, Yuzasaf and Josaphat. By a curious roundabout journey this error reappears in once Buddhist Kashmir where the modern Ahmadiyya Muslims, well known for their Woking mosque, claim that a tomb of Yus Asaf was the tomb of Jesus who died in Kashmir, after having been taken down live from the cross; though though the Bombay Arabic edition of the book Balahvar makes its hero die in Kashmir, by confusion with Kushinara the traditional place of the Buddha's death."
  63. Trilok Chandra Majupuria, Indra Majupuria Holy places of Buddhism in Nepal & India: a guide to sacred places-1987 Page 295 "(Kushinara-Pali) (Place of Parinirvana) The Pali name of this town where Buddha entered mahaparinir-vana is Kushinara, while the Sanskrit name for it is Kushinagara, Kushinagri, Kushigrama, Kushigramaka, etc."
  64. Gündüz Sinasi, The Knowledge of Life: The Origins and Early History of the Mandaeans, in Supplements to the Journal of Semitic Studies,, 1994, édité par Oxford University Press à Londres, Portail:31 (0 articles – Suivi).
  65. Per Beskow in The Blackwell Companion to Jesus ed. Delbert Burkett 2011 "Only later did Ahmad's disciples invent the compromise that Jesus had been twice in India. Ahmad's primary source is a legend, known in the West as the tale of Barlaam and Josaphat. It was widely read all through the Middle Ages as an edifying... Yuzasaf as the principal character is named in Urdu, is helped on his way by the wise Bilhawar ... Ahmad divided Yuzasaf in two: Yuz Asaf. He declared that Yuz signified Jesus (who is not called by that name in any"
  66. Nāṣir-i Khusraw, Henry Corbin, Muḥammad Muʻīn Livre réunissant les deux sagesses, 1984, p. 31: "je signale qu'il est encore reproduit par Najîraddîn 7~ùsî dans son «Goshâyesh Nainah» et qu'il doit avoir sa source dans le roman bouddhique de « Barlaam et Josaphat» (cf. Bilawhar wa Yudhâsâf, trad. persane de Majlisi in 'Ayn al-Hayât pp ...
  67. Anagarika Dharmapala, The Maha BodhiMaha Bodhi Society of India – 1992 – Volume 100 – Page 179 "... VIIth International Congress of Orientalists (Vienna 1886), Fritz Hommel presented 'Die alteste arabische Barlaam-Version ' (published in Proceedings, I Vienna 1888). ... Finally at the end of the 17th century, Aqa Muhammed Baqir Majlisi tr."
  68. Julia Ashtiany Abbasid Belles Lettres 1990 - Page 143 "India too was the source not only of separate stories such as those collected by al-Jahshiyari, but also of the Arabic Buddha legends, the most important of which is Bilawhar wa-Budasaf, a Middle Persian version of which was rendered into ..."
  69. Suresh K. Sharma, Usha Sharma - Cultural and Religious Heritage of India: Islam - 2004 Page 202 "Among these translations of Indian books that became embodied in Arabic literature 'we find an Arabic version of Balauhar wa Budasaf (Barlaam and Josaphat), and also a Budd-book."
  70. Sangharakshita, "From Genesis to the Diamond Sutra – A Western Buddhist's Encounters with Christianity" (Windhorse Publications, 2005), p. 165.
  71. Die Blüte der heiligen Dichtkunst im deutschen Mittelalter ist vielleicht »Barlaam und Josaphat«... Voir Heinrich Heine, (de) Die romantische Schule (Erstes Buch) @ heinrich-heine.net.
  72. Emmanuel Choisnel, Les Parthes et la Route de la soie, 2004, p. 202: « Dans l'Église grecque orthodoxe, Saint Josaphat a été fêté le 26 Août et, dans l'Église romaine, le 27 Novembre. »
  73. Barlaam and Ioasaph, John Damascene, Loeb Classical Library 34, Introduction by David M. Lang
  74. Frédérick Tristan, La Geste serpentine, éd. Fayard, Paris, 2003, p. 132.
  75. Frédéric Lenoir, La rencontre du bouddhisme et de l'Occident
  76. F.C. Conybeare, "The Barlaam and Josaphat Legend in the Ancient Georgian and Armenian Literatures" (Gorgias Press)
  77. Kevin Trainor (ed), "Buddhism" (Duncan Baird Publishers, 2001), p. 24
  78. Holger Kersten, Jesus lived in India, 2001, p. 226.
  79. Holger Kersten, Jesus lived in India, 2001, p. 229.
  80. Gernot L. Windfuhr, Persian Grammar: History and State of its Study, 1979, p. 171 : "One is a fragment of 27 distichs of the epic of Barlaam and Josaphat (Bilauhar and Bfidisaf) written in Turfan in the 10th century. It provides evidence for the spread of Persian from former Sogdian-speaking Transoxania into the Central Asian ..."
  81. John Walbridge The Wisdom of the Mystic East: Suhrawardī and Platonic Orientalism Page 129 – 2001 "The form Būdhīsaf is the original, as shown by Sogdian form Pwtysfi and the early New Persian form Bwdysf. ... On the Christian versions see A. S. Geden, Encyclopaedia of Religion and Ethics, s.v. "Josaphat, Barlaam and," and M. P. Alfaric, ..."
  82. Louis Renou, Mémorial Sylvain Lévi: Le bouddhisme et les grecs, p. 221.

Liens externes modifier