Siège de Sainte-Foy
Date | 1622 |
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Lieu | Sainte-Foy-la-Grande |
Issue | Victoire des troupes royales |
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Louis XIII | Duc de La Force |
Batailles
Prélude
Première guerre de Religion (1562–1563)
Deuxième guerre de Religion (1567–1568)
Troisième guerre de Religion (1568-1570)
Quatrième guerre de Religion (1572–1573)
Cinquième guerre de Religion (1574–1576)
Sixième guerre de Religion (1576–1577)
Paix de Bergerac
Septième guerre de Religion (1579–1580)
Traité du Fleix
Huitième guerre de Religion (1585–1598)
Guerre des Trois Henri
Rébellions huguenotes (1621-1629)
- Saumur (1621) (en)
- Saint-Jean-d'Angély (1621)
- La Rochelle (1621)
- Montauban (1621)
- Riez (1622)
- Royan (1622)
- Sainte-Foy (1622)
- Nègrepelisse (1622)
- Saint-Antonin (1622)
- Montpellier (1622)
- Saint-Martin-de-Ré (navale, 1622)
- Traité de Montpellier (1622)
- Blavet (1625)
- Île de Ré (1625) (en)
- Traité de Paris (1626)
- Saint-Martin-de-Ré (1627)
- La Rochelle (1627-1628)
- Privas (1629)
- Alès (1629)
- Montauban (1629) (en)
- Paix d'Alès
Révocation de l'édit de Nantes (1685)
Coordonnées 44° 50′ 26″ nord, 0° 13′ 02″ estLe Siège de Sainte-Foy a été réalisé par le roi Louis XIII, en 1622, pour pacifier son royaume lors des rébellions huguenotes.
PréambuleModifier
Après avoir pris Royan le 11 mai 1622, Louis XIII confie le blocus de La Rochelle à son cousin Louis, comte de Soissons, pendant qu'il continue, de son côté, sa marche en direction du Languedoc où Montmorency luttait à grand'peine contre Henri de Rohan.
L'armée du roi partie de Royan le 16 mai et passant par Mortagne, Mirambeau, Montlieu, Saint-Aulaye, Guitres, Saint-Émilion, Castillon arrive le 25 mai devant Sainte-Foy-la-Grande, défendue par Jacques Nompar de Caumont, duc de La Force
Ordre de batailleModifier
Le siègeModifier
La place de Sainte-Foy était défendue par Jacques Nompar de Caumont, duc de La Force et des huguenots béarnais. Il est dit : « Sainte-Foy n'était qu'une bicoque » c'est-à-dire une petite place forte de peu d’importance, de peu de défense et en mauvais état[1]. Charles, duc d'Elbeuf, fait avancer son infanterie près de la ville. Après négociation avec Antoine de Loménie de La Ville-aux-Clercs, le duc de La Force décide de rendre Sainte-Foy sans combat en échange de 20 000 écus pour compensation de son Gouvernement du Béarn, de la charge de capitaine des Gardes et du bâton de maréchal[2].
BibliographieModifier
- Colonel Édouard Hardy de Périni : Batailles françaises
- Marquis de La Grange : Mémoires authentiques de Jacques Nompar de Caumont duc de La Force
Articles connexesModifier
Notes, sources et référencesModifier
- Mémoires authentiques de Jacques Nompar de Caumont duc de La Force Par le marquis de La Grange Tome 2 page198
- Colonel Édouard Hardy de Périni : Batailles françaises page 25