Serrières (Saône-et-Loire)
Serrières est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Serrières | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Saint-Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais | ||||
Maire Mandat |
Jean-Noël Bernard 2020-2026 |
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Code postal | 71960 | ||||
Code commune | 71518 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
281 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 18′ 47″ nord, 4° 40′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 285 m Max. 702 m |
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Superficie | 9,84 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Chapelle-de-Guinchay | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
modifierÀ la croisée du Mâconnais, du Charolais et du Beaujolais, Serrières comporte des cultures variées mêlant vignobles et prairies agricoles, ainsi que des forêts. Le relief est vallonné, la commune est considérée administrativement comme zone de montagne, elle est limitrophe du département du Rhône. Le versant nord-est du signal de la Mère Boitier, qui culmine sur la commune voisine de Tramayes, se situe à Serrières où l'altitude monte jusqu'à 702 m ; il est le point culminant des monts du Mâconnais. La commune est traversée par la rivière de la Petite Grosne, autrefois réputée pour ses écrevisses.
Communes limitrophes
modifierSaint-Point | Pierreclos | Bussières | ||
Tramayes | N | Vergisson | ||
O Serrières E | ||||
S | ||||
Cenves (Rhône) |
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 896 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,4 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Serrières est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,9 %), zones agricoles hétérogènes (30,6 %), prairies (22,3 %), cultures permanentes (10,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierHistoire
modifierPossessions seigneuriales :
1400~ seigneurie d'Amédée de Bletterans chevalier et seigneur de Viry (Haute-Savoie) mort en Angleterre.
Noblet d'Anglure.
De la famille Donguy par acquisition de Edme Seyvert, du .
Reprise de fief et dénombrement, du , de la seigneurie d'Anglure, par messire Bernard de Noblet, chevalier, comte de Chénelette, seigneur de Montgesson, Esserteaux, Serrières et Milly, lieutenant de messieurs les maréchaux de France, en qualité de mari de dame Jeanne Donguy d'Origny fille de Jean, seigneur d'Anglure, de Mussy, de Bussières, de Boisset, d'Esserteaux, de Serrières et de Milly, qualifié vicomte de Mably, écuyer ordinaire du roi, et de Marie-Anne de Trelon mariée le avec le marquis de Noblet d'Anglure[13].
Des Salornay, des Bullion.
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2021, la commune comptait 281 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Vignoble
modifierCultes
modifierSerrières appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Saint-Vincent en Val-Lamartinien, paroisse qui a son siège à La Roche-Vineuse et qui regroupe quinze villages du Mâconnais.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Hameaux typiques du Mâconnais (les Guerins, les Monterrains, …) comportant des maisons en pierre datant des XVIIe et XVIIIe siècles.
- Puits anciens.
- Vestige du château de Serrières, il ne reste actuellement qu'une tour, ancienne maison forte citée en 1417-1418, était tenue à l'époque par le parti de Charles VI allié aux Bourguignons, contre le Roi. Réparation du pont levis en 1664[18].
- Église placée sous le vocable de Saint-Jacques-le-Majeur.
Personnalités liées à la commune
modifier- François Bruys, qui s'est fait connaître par plusieurs ouvrages et surtout par son Histoire des Papes, imprimée à La Haye (1732-1734), est né à Serrières le et mort à Dijon le [19]. Il est connu sous le pseudonyme de « Chevalier de Plant-Amour »[20].
- Jean Combier (1891-1968) est un photographe et un éditeur de cartes postales français né à Serrières[21].
Héraldique
modifierBlason | D'or au chevron d'azur accompagné, en chef, de deux trèfles de sinople et, e, pointe, d'une écrevisse de gueules posée en pal. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Serrières et Charnay-lès-Mâcon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Serrières ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « La famille DONGUY », sur Site consacré à la généalogie et à l'histoire du Brionnais et autres lieux..
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Centre de Castellologie de Bourgogne ».
- BRUNEAU, Les vins du Beaujolais du Maconnais et Chalonnais.Edition 1893, Dijon, Librairie H.Armand, , page 266.
- [Ce dictionnaire est mis à disposition du public avec l'aimable autorisation de la Voltaire Foundation] « BRUNEAU », sur Dictionnaire des journalistes (1600-1789).
- Jean-François Bazin, Le Crémant de Bourgogne : Deux siècles d'effervescence, Dunod, , 240 p. (ISBN 978-2-10-073941-7, lire en ligne), p. 50.