Sagnes-et-Goudoulet
Sagnes-et-Goudoulet | |||||
Vue panoramique du village. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Montagne d'Ardèche | ||||
Maire Mandat |
Isabelle Lévêque 2020-2026 |
||||
Code postal | 07450 | ||||
Code commune | 07203 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
116 hab. (2019 ![]() |
||||
Densité | 4,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 47′ 28″ nord, 4° 13′ 36″ est | ||||
Altitude | 1 240 m Min. 1 080 m Max. 1 527 m |
||||
Superficie | 25,02 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Haute-Ardèche | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
modifier ![]() |
Sagnes-et-Goudoulet est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
GéographieModifier
LocalisationModifier
La commune est située à 34 km de Coucouron, siège de la communauté de communes, 40 km de Vals-les-Bains, 52 km de Saint-Étienne-de-Lugdarès et 25 km du lac d'Issarlès[1].
Géologie et reliefModifier
Sagnes-et-Goudoulet est une des 145 communes du Parc naturel régional des Monts d'Ardèche.
SismicitéModifier
Commune située dans une zone de sismicité faible[2].
Hydrographie et les eaux souterrainesModifier
Cours d'eau traversant la commune :
- La Padelle[3], affluent de la Loire[4], prend sa source sur la commune. C'est le deuxième affluent d'importance de la Loire après l'Aigue Nègre.
- Ruisseau de Pereyres, du Temple, de Pra d'Arnaud, de Pélissier, de Pas de Fer, de l'Ufernet[5].
ClimatModifier
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[6].
Voies de communications et transportsModifier
Voies routièresModifier
D122 vers Le Béage et Sainte-Eulalie.
D289 depuis Burzet[7].
Transports en communModifier
Communes limitrophesModifier
Sagnes-et-Goudoulet est limitrophe de sept communes[8], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :
Sainte-Eulalie | Saint-Martial | Saint-Andéol-de-Fourchades | ||
N | Lachamp-Raphaël | |||
O Sagnes-et-Goudoulet E | ||||
S | ||||
Usclades-et-Rieutord | Burzet | Péreyres |
UrbanismeModifier
Commune couverte par le Règlement national d'urbanisme[9].
TypologieModifier
Sagnes-et-Goudoulet est une commune rurale[Note 1],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des solsModifier
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,9 %), prairies (29,3 %), forêts (28,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
ToponymieModifier
De l'occitan sanha lui-même du gaulois sagna qui signifie "terre marécageuse, marais, tourbière".
HistoireModifier
Les Sagnes a été un prieuré fondé par l'abbaye de la Chaise-Dieu au XIIIe siècle sous le vocable Saint-Robert.
Le Goudoulet a été la paroisse de Sainte-Eulalie et dépendait de la famille Ithier, seigneurs de Géorand. Le mandement de Goudoulet est passé à l'abbaye cistercienne d'Aiguebelle à la suite de plusieurs dons faits par les seigneurs de Burzet et de Géorand. Il y a eu des frictions entre les deux abbayes au sujet du partage des dîmes. On peut lire dans les chartes de l'abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle que des représentants des deux abbayes se sont rencontrés en 1320 pour définir la répartition entre elles des dîmes et des prémices du territoire de Sagnes sur le domaine de Goudoulet. Le 14 juin 1320, en présence de l'abbé de la Chaise-Dieu, Jean Chandorat (1318-1342), il est décidé que le recteur de Sagnes soit recevoir le tiers et l'abbé d'Aiguebelle, Guillaume III Giraud, en tant que recteur de Goudoulet, les deux tiers. Le domaine de Goudoulet est resté une propriété de l'abbaye d'Aiguebelle jusqu'à la Révolution[17].
Sur le territoire de la commune se trouve Dizonenche qui a été une grange-herboristerie de la chartreuse de Bonnefoy.
La commune de Sagnes-et-Goudoulet est le résultat de la réunion en 1790 des deux communauté des Sagnes et de Goudoulet.
Politique et administrationModifier
Budget et fiscalité 2019Modifier
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[18] :
- total des produits de fonctionnement : 203 000 €, soit 1 690 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 170 000 €, soit 1 413 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 42 000 €, soit 353 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 34 000 €, soit 286 € par habitant ;
- endettement : 14 000 €, soit 1 171 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 6,65 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,80 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,51 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation[19].
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2019, la commune comptait 116 habitants[Note 2], en diminution de 9,37 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
ÉconomieModifier
Entreprises et commercesModifier
AgricultureModifier
- Ferme dite Peyronnet, située au lieu-dit Peyronnet, inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques le 7 octobre 1985[24].
- Ferme de la Grangeasse (XVIIe siècle),inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques le 22 septembre 1987[25].
- Ferme de la petite Grangeasse (XVIIIe siècle), inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques le 22 septembre 1987[26].
TourismeModifier
- Ferme-auberge Les Grands Sagnes (XVe et XVIe siècles), à côté de la mairie, classée monument historique le 18 février 1986[27].
- Bistrot de pays "chez Lévêque"[28].
CommercesModifier
- Commerces locaux et services de proximité dans les communes environnantes[29].
Culture locale et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
- Église Saint-Robert-et-Sainte-Marguerite.
- L'abbaye de la Chaise-Dieu a fondé un prieuré au lieu-dit les Sagnes au XIIIe siècle.
- Le le clocher de l'église a été incendié par la foudre. Le clocher est réparé et l'église restaurée en 1934.
- salle polyvalente, ancien presbytère.
- Monument aux morts de Sagnes-et-Goudoulet, édifié en 1926 sous la municipalité du maire H. Malosse, et béni le par l'évêque de Viviers Mgr Hurault[30].
Personnalités liées à la communeModifier
Voir aussiModifier
Articles connexesModifier
BibliographieModifier
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- En Montagne ardéchoise : Sagnes et Goudoulet, Péreyres, Sainte-Eulalie
Liens externesModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
RéférencesModifier
- Lac-d'Issarlès
- Didacticiel de la réglementation parasismique
- Rivière La Padelle
- Fleuve La Loire
- Géographie : Hydrographie
- Table climatique
- Plan de Sagnes-et-Goudoulet
- Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales », sur http://www.ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le ).
- Réglement national d'urbanisme, sur Géoportail de l'urbanisme
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean de la Croix Bouton, « La Chaise-Dieu et Aiguebelle », dans Maisons de Dieu et hommes d'église : florilège en l'honneur de Pierre-Roger Gaussin, Saint-Étienne, Publications de l'université de Saint-Étienne, , 431 p. (ISBN 2-86272-023-2, lire en ligne), p. 40.
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Ferme dite Peyronnet à Sagnes-et-Goudoulet », sur monumentum.fr (consulté le ).
- « Ferme dite La Grangeasse à Sagnes-et-Goudoulet », sur monumentum.fr (consulté le ).
- « Ferme dite la Petite Grangeasse à Sagnes-et-Goudoulet », sur monumentum.fr (consulté le ).
- « Ferme dite Ferme-Auberge à Sagnes-et-Goudoulet », sur monumentum.fr (consulté le ).
- Bistrot de pays
- Commerces locaux et services de proximité
- « France (Ardèche) : SAGNES-ET-GOUDOULET (07450) », sur monumentsmorts.univ-lille.fr (consulté le ).