Sainte-Eulalie (Ardèche)

commune française du département de l'Ardèche

Sainte-Eulalie
Sainte-Eulalie (Ardèche)
Église de Sainte-Eulalie, Haute-Ardèche.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes de la Montagne d'Ardèche
Maire
Mandat
Franck Mejean
2020-2026
Code postal 07510
Code commune 07235
Démographie
Population
municipale
212 hab. (2021 en diminution de 1,4 % par rapport à 2015)
Densité 9,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 35″ nord, 4° 11′ 24″ est
Altitude 1 200 m
Min. 1 156 m
Max. 1 534 m
Superficie 22,11 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Haute-Ardèche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Sainte-Eulalie
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Sainte-Eulalie
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Sainte-Eulalie

Sainte-Eulalie est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie modifier

Situation et description modifier

La commune de Sainte-Eulalie est située dans le département de l'Ardèche, à proximité du massif du Mézenc qui domine le plateau ardéchois et les monts du Vivarais. L'ensemble du territoire est localisé en zone de moyenne montagne, dans la partie du Massif central appelée Haut-Vivarais et par voie de conséquence rattachée à la communauté de communes de la Montagne d'Ardèche dont le siège est fixé à Coucouron.

Communes limitrophes modifier

Sainte-Eulalie est limitrophe de six communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :

Géologie et relief modifier

Les points culminants de la commune sont atteints au sommet du Sépoux et au suc de Séponet.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 262 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cros Géorand », sur la commune de Cros-de-Géorand à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 8,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 410,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrographie modifier

Une des sources d'un affluent de la Loire, se trouve à Sainte-Eulalie, non loin de la source officielle située au pied du mont Gerbier-de-Jonc.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Sainte-Eulalie est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34 %), prairies (28,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels modifier

Risques sismiques modifier

L'ensemble du territoire de la commune de Sainte-Eulalie est situé en zone de sismicité no 2 (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise[14].

Terminologie des zones sismiques[15]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 2 Sismicité faible accélération = 1,1 m/s2

Autres risques modifier

Toponymie modifier

Histoire modifier

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1985 Marcel Jourdan    
1985 2020 Joseph Peyronnet UMP-LR Agriculteur retraité
2020 En cours Franck Méjean SE Artisan

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].

En 2021, la commune comptait 212 habitants[Note 2], en diminution de 1,4 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8095971 056553601629628669605
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
695629645620613665742712680
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
711730703688645574533518503
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
444388349314302253240235230
2014 2019 2021 - - - - - -
218216212------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités modifier

Sainte-Eulalie célèbre chaque année la fête de la violette, le dimanche qui suit le . Une foire et de nombreuses activités sont alors proposées.

Jusqu'à 2003, le bal des violettes avait lieu la veille. Il fut ensuite remplacé par le festival des violettes de 2003 à 2013.

Dès 2014, le bal des violettes reprend sa place.

Enseignement modifier

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias modifier

Deux organes de presse écrite sont distribués dans la commune :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité pour tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du centre-Ardèche (Privas).

Cultes modifier

La communauté catholique et l'église de Saine-Eulalie (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Notre-Dame de la Montagne, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[20].

Économie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Cette ferme de Montagne ardéchoise a la particularité de posséder une double couverture. Une partie étable au toit de genêts et une partie habitation couverte de lauzes. Son nom a pour origine « cloître » car le bâtiment originel servait d'hébergement aux moines de l'abbaye Saint-Chaffre du Monastier-sur-Gazeille[23].
  • Ferme Philip, inscrite au titre des monuments historiques le .
 
Maison au toit de chaume.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Sainte-Eulalie (Ardèche) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Bibliographie modifier

  • Anne-Marie Michaux et Laurent Haond, « Le mandement du Bleynet à Sainte-Eulalie, au Moyen Âge et à l’Époque moderne », Les Cahiers du Mézenc, Privas, t. cahier n° 27,‎

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales », sur http://www.ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Sainte-Eulalie et Cros-de-Géorand », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Cros Géorand », sur la commune de Cros-de-Géorand - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Cros Géorand », sur la commune de Cros-de-Géorand - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
  15. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Notre-Dame de la Montagne.
  21. « Quand la prairie devient jardin ... l'hort de Clastres : dans cahier consacré aux Jardins en Ardèche... espaces paysagers témoins de leur temps », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 108,‎ .
  22. Irma Roux et Fabien Landry, « La chaumière de Clastres et son hort à Sainte-Eulalie », Les cahiers du Mézenc, Privas, t. cahier n° 26,‎
  23. Guide du patrimoine en France : 2500 monuments et sites ouverts au public, Éditions du patrimoine - Centre des monuments nationaux, , 957 p. (ISBN 978-2-7577-0695-4), p. 29.