Robert Sérot

personnalité politique française

Robert Sérot
Illustration.
Robert Sérot en 1929
Fonctions
Conseiller de la République

(1 an et 13 jours)
Élection 16 décembre 1946
Groupe politique Républicains indépendants
Prédécesseur Création
Député français

(7 mois et 4 jours)
Élection 21 octobre 1945
Circonscription Moselle
Législature Ire Constituante
Groupe politique MRP

(22 ans, 5 mois et 13 jours)
Élection 16 novembre 1919
Réélection 11 mai 1924
22 avril 1928
1er mai 1932
26 avril 1936
Circonscription Moselle
Législature XIIe, XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Troisième République)
Groupe politique ERD (1919-1924)
URD (1924-1932)
RS (1932-1936)
RIAS (1936-1940)
Sous-secrétaire à l'Agriculture

(9 mois et 11 jours)
Prédécesseur Création
Successeur Louis de Chappedelaine

(3 mois et 18 jours)
Prédécesseur Louis de Chappedelaine
Successeur Camille Cautru
Biographie
Nom de naissance Robert, Marie, Léon Sérot
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Dizier
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès 17e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Parti politique Fédération républicaine
Diplômé de École nationale des eaux et forêts
Résidence Moselle

Robert Sérot est un homme politique français, né le à Saint-Dizier (Haute-Marne) et mort le à Paris.

Biographie modifier

Issu d'une vieille famille originaire de Metz, il obtient son diplôme d’ingénieur agronome et devient inspecteur des eaux et forêts. Durant la Première Guerre mondiale il obtient une croix de guerre et participe à des combats en Orient. Il est représentant des armées alliées auprès de Mihály Károlyi chef du gouvernement hongrois en 1918 puis devient un ambassadeur à Genève dans la Société des Nations. Il est ensuite élu député en 1919 dans la Moselle après s'être installé à Metz sur la liste de l'Union républicaine lorraine et se retrouve réélu jusqu'en 1940. Ami de Louis Marin et proche de la Fédération républicaine. Il est président de la commission des Mines de potasse d'Alsace et vice-président de la commission des marchés de guerre et participe à de nombreuses discussions à la Chambre. En 1930, il est élu au conseil général de la Moselle dans le canton de Pange et en devient le président en 1936 après la mort de Guy de Wendel.

En tant que sous-secrétaire d'État à l'agriculture, Robert Sérot est à l'origine d’une loi du , amendée trente ans plus tard par le sénateur girondin Max Monichon inscrit à la loi de Finances du , dite « loi Sérot-Monichon » accordant une réduction importante des droits de mutation portant sur les bois et forêts, à condition que les nouveaux propriétaires s’engagent à maintenir une bonne gestion pendant 30 ans[1].

Le 10 juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Il est amnistié et élu en 1945 lors de la première constituante sur une liste d'entente républicaine de Robert Schuman et s'inscrit dans le groupe du Mouvement républicain populaire. Il ne se présente pas à la Constituante puis aux législatives de 1946 mais il est désigné le 8 décembre 1946 par l'Assemblée nationale comme Conseiller de la République où il préside le groupe des républicains indépendants. Le 8 mai 1947, il est porté à la vice-présidence du Conseil jusqu'en novembre 1948. Il dépose six propositions de loi ou résolutions, qu’il dépose entre 1947 et 1948, concernent le droit de contrôle législatif du Conseil de la République, l’accord à Madame la générale Leclerc d’une pension exceptionnelle, l’attribution de prêts par le Crédit agricole mutuel pour la reprise de l’activité agricole, la législation sur les loyers des locaux professionnels et d’habitation, le classement hiérarchique des emplois permanents de l’Etat et la retraite des fonctionnaires. Il est candidat à sa réélection, cette fois en circonscription, en 1948 sur une liste mosellane en concurrence avec le Rassemblement du peuple français mené par René Schartz qui gagne les trois sièges. Il est ensuite conseiller de l'Union française jusqu'à sa mort le 28 mars 1954..

Détail des fonctions et des mandats modifier

Décorations modifier

Notes et références modifier

  1. P. Astie, « L'impôt de la protection de la nature. L'exemple du régime en faveur des mutations forestières », Revue Juridique de l'Environnement, no 1,‎ , p. 34-61 (lire en ligne)

Source modifier

Liens externes modifier