Rasiguères

commune française du département des Pyrénées-Orientales
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Rasiguères
Rasiguères
Blason de Rasiguères
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades[1]
Intercommunalité Communauté de communes Agly Fenouillèdes
Maire
Mandat
Paul Foussat
2020-2026
Code postal 66720
Code commune 66158
Démographie
Population
municipale
161 hab. (2021 en augmentation de 1,26 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 46′ 00″ nord, 2° 36′ 34″ est
Altitude Min. 104 m
Max. 548 m
Superficie 13,72 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales La Vallée de l'Agly
Localisation
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Rasiguères

Rasiguères Écouter est une commune française, située dans le nord du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Rasiguérois. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Agly, Rec Grand, le ruisseau de Trémoine et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Basses Corbières »), un espace protégé (le « Bac de l'Alvèze ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Rasiguères est une commune rurale qui compte 161 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 353 habitants en 1926. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Rasiguérans ou Rasiguéranes.

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Rasiguères se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 25 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 22 km de Prades[3], sous-préfecture, et à 22 km de Rivesaltes[4], bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Planèzes (0,8 km), Cassagnes (2,9 km), Latour-de-France (3,6 km), Lansac (3,9 km), Caramany (4,6 km), Maury (5,2 km), Bélesta (5,4 km), Montner (5,9 km).

Sur le plan historique et culturel, Rasiguères fait partie du Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane[6].

Communes limitrophes de Rasiguères[7]
Lesquerde Maury Latour-de-France
(par un quadripoint)
Lansac   Planèzes
Caramany Cassagnes
 
Situation de la commune.

Géologie et relief modifier

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

Hydrographie modifier

Le principal cours d'eau de la commune est l'Agly, qui traverse le sud de son territoire d'ouest en est.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 721 mm, avec 7,6 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Paul-de-Fenouillet à 10 km à vol d'oiseau[11], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 765,9 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16].

Un espace protégé est présent sur la commune : le Bac de l'Alvèze, objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 156,5 ha[17].

Réseau Natura 2000 modifier

 
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : 0[19], d'une superficie de 29 495 ha, sont un site important pour la conservation des rapaces : l'Aigle de Bonelli, l'Aigle royal, le Grand-duc d’Europe, le Circaète Jean-le-Blanc, le Faucon pèlerin, le Busard cendré, l'Aigle botté[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[21] : le « massif de la Tourèze » (1 718 ha), couvrant 6 communes du département[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[21] : le « massif du Fenouillèdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales[23].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Rasiguères est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[24],[I 2],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,2 %), cultures permanentes (33,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,6 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

La ligne 505 (Lansac - Gare de Perpignan) du réseau régional liO dessert la commune.

 
Panneau d'entrée du village

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Rasiguères est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[27],[28].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly[29].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[30]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[31]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[32].

Risques technologiques modifier

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly, un ouvrage de 57 m de hauteur construit en 1994[33].

Risque particulier modifier

La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[34].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Rasiguères est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[35].

Toponymie modifier

En occitan, le nom de la commune est Rasiguèras.

Histoire modifier

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
mars 2001 mars 2014 Roger Chebille[36]    
mars 2014 En cours Paul Foussat    

Population et société modifier

Démographie ancienne modifier

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1693 1709 1720 1774 1788 1789
25 f46 f46 f46 f199 H24 f
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

En 2021, la commune comptait 161 habitants[Note 7], en augmentation de 1,26 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
156166165179206209250226214
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
241227241262278325314310312
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
309278318305353266276233216
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
235228152162165168139160153
2021 - - - - - - - -
161--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[41] 1975[41] 1982[41] 1990[41] 1999[41] 2006[42] 2009[43] 2013[44]
Rang de la commune dans le département 146 144 153 145 147 163 160 152
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement modifier

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Fête patronale : [45] ;
  • Fête communale : [45].

Santé modifier

Sports modifier

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 75 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 136 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 330 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 6 % 10,9 % 15,3 %
Département[I 8] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 84 personnes, parmi lesquelles on compte 69,4 % d'actifs (54,1 % ayant un emploi et 15,3 % de chômeurs) et 30,6 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 37 emplois en 2018, contre 43 en 2013 et 49 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 45, soit un indicateur de concentration d'emploi de 80,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45 %[I 11].

Sur ces 45 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 91,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 8,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied[I 13].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

13 établissements[Note 10] sont implantés à Rasiguères au [I 14]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,1 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 13 entreprises implantées à Rasiguères), contre 14,3 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces modifier

Agriculture modifier

La commune est dans les « Corbières du Roussillon », une petite région agricole occupant le nord du département des Pyrénées-Orientales[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 31 22 23 13
SAU[Note 12] (ha) 250 344 258 130

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 31 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 22 en 2000 puis à 23 en 2010[48] et enfin à 13 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[49],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 250 ha en 1988 à 130 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 10 ha[48].

Culture locale et patrimoine modifier

Monuments et lieux touristiques modifier

On trouve à Rasiguères plusieurs constructions notables[45] :

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
De gueules à une aiguière d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Rasiguères » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Rasiguères » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Rasiguères » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Rasiguères » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Rasiguères » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. « Modification des limites territoriales des arrondissements », Préfet des Pyrénées-Orientales.
  2. Stephan Georg, « Distance entre Rasiguères et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Rasiguères et Prades », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Rasiguères et Rivesaltes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de Rasiguères », sur villorama.com (consulté le ).
  6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 203-204.
  7. Carte IGN sous Géoportail
  8. « Plan séisme » (consulté le ).
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
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  19. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Rasiguères », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  30. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
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