Raincheval

commune française du département de la Somme

Raincheval
Raincheval
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC du Pays du Coquelicot
Maire
Mandat
Jean-Pierre Billoré
2020-2026
Code postal 80600
Code commune 80659
Démographie
Population
municipale
266 hab. (2021 en diminution de 6,67 % par rapport à 2015)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 04′ 27″ nord, 2° 26′ 21″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 151 m
Superficie 6,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Albert
Législatives [5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Raincheval
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Raincheval
Géolocalisation sur la carte : Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Raincheval
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Raincheval

Raincheval est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Localisation modifier

Raincheval est un petit village rural picard verdoyant niché au fond d’une vallée, situé à 25 km au nord d’Amiens, en limite du Pas-de-Calais, à proximité de l’ancienne voie romaine dite « Chaussée Brunehaut » reliant Amiens à Arras via Pas-en-Artois[1].

Communes limitrophes modifier

  Beauquesne Marieux  
N Arquèves
O    Raincheval    E
S
Puchevillers Toutencourt

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 814 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saulty à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 899,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Raincheval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,5 %), prairies (6,8 %), forêts (3,9 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

La localité est desservie en 2019 par la ligne d'autocars no 23 (Doullens - Beauquesne - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés[14].

Toponymie modifier

La localité a été désigné comme Rencheval au XIIe siècle puis Renceval, Rainceval, Rainsiéval, Rainsceval, Raimscheval, Rincheval, Rinsseval, Rinseval, Reincheval, Rincheval et enfin son nom actuel de Raincheval[1].

Histoire modifier

 
L'ancienne gare de Raincheval-Arquèves, située le long de la RD 11, à la limite du Pas-de-Calais, est devenue une habitation.

De 1885 à 1900 existe à Raincheval une râperie de betteraves à sucre, dépendant de la sucrerie d'Acheux-en-Amiénois de l'entreprise Normand et Cie[15].

La commune a été desservie de 1891[16] à 1949 par la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique d'Albert à Doullens des chemins de fer départementaux de la Somme.

Politique et administration modifier

Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement d'Amiens pour intégrer l'arrondissement de Péronne[17].

Intercommunalité modifier

La commune est membre de la communauté de communes du Pays du Coquelicot, créée fin 2001 sous le nom de communauté de communes de la région d'Albert - Acheux en Amiénois et Bray-sur-Somme .

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours
(au 25 mai 2020)
Jean-Pierre Billoré   Réélu pour le mandat 2020-2026[18],[19],[20]

Politique environnementale modifier

La commune participe depuis 2001 au concours des villes et villages fleuris. La qualité de son fleurissement a été reconnue par deux fleurs en 2017[21].

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 266 habitants[Note 3], en diminution de 6,67 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
512512608727759767796812782
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
809867861753725646652640590
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
581539479455404384358321283
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
275259260226233244257257286
2014 2019 2021 - - - - - -
283271266------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens internes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b « Raincheval »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Les communes, sur paysducoquelicot.com, (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Raincheval et Saulty », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  15. « Sucrerie dite Cie sucrière du Canton d'Acheux, puis Normand et Cie », notice no IA00076408, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  16. « Ouverture de lignes », Le Journal des transports : revue internationale des chemins de fer et de la navigation, no 34,‎ , p. 400 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  17. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur prefectures-regions.gouv.fr, (consulté le ).
  18. Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  19. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  20. « Jean-Pierre Billoré réélu maire de Raincheval », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Au Pays du coquelicot, le fleurissement est primé : La remise des prix du concours organisé par le Pays du coquelicot a eu lieu mercredi », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le jury local, composé de huit membres en a accueilli un nouveau, Jean-Pierre Billoré, maire de Raincheval. « Notre village est labellisé 2 fleurs, nous participons au concours depuis 2001. Si mon expérience peut aider d’autres communes, c’est avec plaisir que je transmets des conseils, souligne l’élu. C’est bien plus qu’un simple concours, c’est aussi le cadre de vie qui est évalué, la propreté, les infrastructures et surtout le respect porté à l’environnement », ajoute-t-il ».
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « Le château », notice no PA00116224, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Raincheval, d'après nature, 18 mai 1876 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  28. Flora Devillers, Alain Choubard, Philippe Saget, « Raincheval (80600) », Les monuments aux morts (France - Belgique - Autres pays), sur monumentsmorts.univ-lille.fr, (consulté le ).
  29. Aude Collina, « Zoom sur les sculptures qui donnent du relief aux villages de la Somme : L’art n’est pas réservé aux musées et aux métropoles. Il se déploie aussi en plein air, dans de petits villages. C’était le dada de l’artiste Dany Floret », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).